Quand le changement vous oppresse...

Note : 0

le 23.05.2011 par Vinsanity

4 réponses / Dernière par Vinsanity le 26.05.2011, 14h16

Le taf, on y passe 8h par jour minimum, et c'est loin d'être facile tous les jours. Ce forum est là pour échanger autour de tous les sujets en lien avec votre vie professionnelle.
Répondre
C'est une réflexion que je me fais, et je ne pense pas être le seul à être dans ce cas là.

Ce sujet, ce questionnement s'adresse à ceux qui ont un minimum de contrôlent sur leur vie, c'est à dire que leur vie est régi par leurs propres choix et pas parce que la société, leur environnement leur imposent.

Je pense que tout comme la plupart des personnes qui ont atteint un contrôle relatif de leur vie -on ne maîtrise jamais tout, parce que sinon la vie perd son charme - se pose ce genre de questions, ou s'est déjà posé une fois la cette question. Nous nous fixons des objectifs, objectifs que nous atteignons avec plus ou moins de succès, qui conduit à vivre une nouvelle vie, ou du moins une vie différente. Que ce soit un choix d'études, de logement, de relation, de voyage, nous avons nos aspirations qui nous conduisent à faire des choix, choix que nous devons d'assumer.

Aujourd'hui, à 21 ans, cela va faire 4 ans environ que j'ai un contact avec la communauté, autant dire que j'ai atteins la plupart de mes objectifs de départ. Sans m'étaler, j'ai relativement de succès auprès des femmes, je sais gérer les interactions, je suis même en couple avec une nana que j'ai voulu, je suis indépendant, j'ai validé ma licence aisément, j'ai un job étudiant, je pratique un sport régulièrement, j'ai un cercle social assez grand pour avoir toujours quelques choses à faire...

Tout cela je l'ai voulu, je l'ai construit. Sauf que maintenant, j'ai appris à fonctionner qu'avec la volonté de réaliser mes aspirations. Je pourrais me poser dans mon couple et attendre que la vie passe. Génial.


D'où ma question, à quel moment peut on vraiment se satisfaire de la vie que l'on a ? A quel moment savons nous que nous sommes prêt à profiter pleinement de nos acquis ?

Je ne sais pas si vous ressentez vous aussi cette dissonance entre la vie que vous avez, qui est confortable et la vie que vous pourrez avoir si vous continuez sans cesse à vous fixez de nouveaux objectifs toujours plus fou, toujours plus grand.

Parce que Réussir sa vie c'est quoi ? vivre une vie heureuse et calme que les problèmes du quotidien viennent petit à petit détruire au fur et à mesure que la routine s'installe, ou alors toujours viser plus haut avec le risque de se prendre une grosse claque, mais aussi avec la possibilité de vivre quelque chose de toujours plus riche.
Parce que Réussir sa vie c'est quoi ?
Avec bientôt 7 milliards de personnes sur Terre, on est bientôt 7 milliards ou presque à avoir un point de vue différent sur la question. C'est tellement vaste... Pour certains ça sera la réussite professionnelle, sportive, familiale, sexuelle, artistique, culturelle, intellectuelle, ne rien foutre... tout !

Tu a l'air de commencer à t'ennuyer, c'est le moment de changer ça. Ton quotidien ne doit pas se limiter à ta nana et ton cercle de potes. Il y a forcément des choses que tu veux faire et que tu n'as pas encore testées oui ?

Tu t'es fixé des objectifs précis. C'étaient bel et biens ceux que tu voulais ? Ton cercle d'amis te satisfait complètement par exemple ? Tu as acquis ce que tu cherchais. Maintenant pourquoi ne pas acquérir ce que tu ne cherches pas ?

Laisse aller les choses, fais toi surprendre par la vie ! Brise ton quotidien si tu le trouve morne.

Je prend un exemple au hasard : tu as un emploi du temps fixe, régulier, qui ne change pas toujours. Tu peux éventuellement faire en sorte de le changer. Par exemple si tu as tendance à prendre de l'avance dans tes devoirs. Stoppe ça de temps en temps, et fais des choses inutiles.
Ensuite viendra le moment où tu reprendras ton rythme de base une fois que tu en auras marre.
C'est qu'un exemple pour illustrer l'idée hein...

D'où ma question, à quel moment peut on vraiment se satisfaire de la vie que l'on a ? A quel moment savons nous que nous sommes prêt à profiter pleinement de nos acquis ?
Là, j'aurais tendance à dire : jamais ?
On a toujours de nouveaux besoins même s'ils mettent du temps à apparaître de temps à autres. La société les fabrique pour nous en plus, quel cadeau !!

Shopenhauer s'est penché sur la question. Lis ses livres sur le désir et le besoin si un jour l'envie te prend. C'est intéressant, vraiment :)
ou alors toujours viser plus haut avec le risque de se prendre une grosse claque, mais aussi avec la possibilité de vivre quelque chose de toujours plus riche.
De temps en temps les claques c'est excitant à prendre. L'exemple des stars me vient à l'esprit. Eux, ils la cherchent souvent la claque qui va changer leur quotidien !

Il vaut mieux chercher plus loin, et s'en prendre une grosse et repartir de plus belle plutôt que de stagner, de se faire chier, et de régresser.
Ouh là, toi tu files un mauvais coton !
Non je déconne, se poser ce genre de question c'est important. Tu viens visiblement de terminer une phase de ta vie, et c'est normal d'avoir un moment de flottement et de stagnation. D'une part, ça permet d'en profiter, de se reposer un peu, et puis se préparer à gravir la prochaine étape à mon sens.

Parce que on n'est jamais à court de rêves ou à court d'idées. Déjà, une piste : si tu en es à te poser la question, c'est que tu n'es pas satisfait totalement, sinon tu n'aurais pas pris le temps de rédiger ce post.

Simplement, je pense que dans les rêves et les projets de chacun, il y a des niveaux. Au début de ta vie tu as des projets pour les premiers niveaux : faire des études, dégotter un job, avoir des potes, une nana (ou plusieurs, j'suis pas sectaire)... Certains peuvent en rester là toute leur vie, par exemple certaines personnes qui ressentent une telle insécurité matérielle que leur situation physique ne les satisfera jamais.
Et puis, quand tu atteins un certain niveau, c'est le moment de refaire le tour de tes envies et de tes rêves, peut-être que certains sont devenus plus présents, peut-être que certains sont devenus accessibles. Peut-être que finalement quelque chose ne te convient pas (par exemple t'as trouvé un super taff qui paie bien, mais à l'étape d'après tu veux des gosses, et t'aimerais un taff moins prenant du coup). Ou simplement tu as changé.

C'est pas très loin de la pyramide de Maslow sur le concept, mais en moins rigide.

Fais gaffe quand même, ça peut t'amener loin de réfléchir à ça. Je viens de larguer mon taff et mon appart pour partir faire le tour du monde à pieds, un vieux rêve que j'aurais encore crû impossible il y a pas 6 mois :)
Parce que Réussir sa vie c'est quoi ?
Avec bientôt 7 milliards de personnes sur Terre, on est bientôt 7 milliards ou presque à avoir un point de vue différent sur la question.
Je crois surtout que pour une vaste majorité de ces 7 Milliards de personnes, c'est une question qui ne se pose pas. C'est un luxe que se permettent les occidentaux de classes moyennes qui cherchent un sens à leur vie pendant que d'autres sont heureux de survivre.

PS: Ceci n'est ni un jugement ni un message culpabilisateur. :mrgreen:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pertinent le 25.05.11, 18h11 par Lockedinsyndrome
  • [0] Absolument le 04.06.11, 12h16 par deadstar44
Il ne faut s'en faire pour moi, c'était aussi une question d'ordre général. L'idée de phase me plaît, c'est simplement troublant d'arriver à un point où l'on semble avoir réaliser la plupart des ses premiers objectifs et de devoir s'en trouver d'autres. C'est encore d'autres choix à faire, d'autres envies qui émergent, d'autres batailles pour arriver à ce que l'on veut. J'aurais juste aimer pouvoir me poser un peu, profiter de l'environnement que j'ai "créé" avant de passer à autres choses.

Mais on nous apprend tellement à sortir de notre zone de confort qu'au final, la zone de confort ne m'intéresse même plus, qu'il est toujours nécessaire pour moi de vouloir plus et de me donner le moyen d'y arriver. C'est embêtant et en même temps stimulant. Au fond ma question était de savoir si un jour, on était rassasier et si l'on pouvait profiter pleinement de tout ce que nous avons construit. Peut être le besoin d'être rassurer sur l'avenir.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] le 04.06.11, 12h14 par deadstar44
Répondre