(incomplet) analyse de l'insécurité

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le 03.06.2011 par Doublecroche

0 réponses / Dernière par Doublecroche le 03.06.2011, 22h31

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonjour,

Étant actuellement en OI, j'ai compilé toutes mes réflexions sur l'insécurité. Écrites au départ sur des petits bouts de papier, j'ai tout regroupé sur un document word.
La présentation n'est pas super, les phrases ne sont parfois pas faites. J'ai fait ça à l'arrache.
J'ai pas mal parcouru FTS et n'ai rien trouvé de semblable.
Je poste donc ma vision des choses dans l'espoir qu'elle aidera.
Et pour ceux qui ont la critique facile : tout ce qui suit à marché pour moi, je crée ce post mû par la volonté d'aider. Alors si vous trouvez que c'est inutile, eh bien passez juste votre chemin :wink:



Le cercle vicieux de l’insécurité.

Peur -> Insécurité -> Haine -> Dépendance affective -> Sécurité relative





Toute cette réflexion est basée sur le sujet en lui même et sur ce qu’il peut faire pour se sentir mieux. L’impact du milieu extérieur ne sera pas abordé car c’est un facteur trop aléatoire. Il peut aider, mais pas tout le temps. C’est pourquoi je considère qu’il vaut mieux ne compter que sur soi.

Première partie : analyse du phénomène.
1. La peur : Un élément inhabituel survient -> dérangé dans sa zone de confort et projeté en zone d’effort ou d’inconfort. (ici, le sujet n’est pas « sortir de sa CZ ou pas ? » mais « comment réagir quand on sort de sa CZ et que l’on est menacé de rentrer dans le cercle vicieux de l’insécurité).
2. Peur => perte de contrôle => insécurité.
3. La haine : haine de l’élément perturbateur à l’origine de notre flou intérieur, haine de celui à qui cela à profité car impression qu’il à voulu ça (puisque c’est bon pour lui) et donc qu’il à voulu notre mal/souffrance, même indirectement. Cette haine aggrave la fragilité, ce qui fait qu'on recherche encore plus l'apaisement, souvent par la validation d'autrui. Ce qui amène à la dépendance affective.
4. La dépendance affective : Dépendance des vestiges de ce qui à disparu (CZ) et donc tentative de s’y rattacher à tout prix => non acceptation du changement.
5. Cette dépendance entraîne une peur d’être en manque, de perdre ces derniers vestiges.
6. A partir de la, plusieurs réactions instinctives sont envisageables : la fuite, le replis sur soi ou le combat.
7. Grâce à des anesthésiants (ce qui nous coupe de notre réalité de souffrances comme par exemple s’abrutir sur un jeu ou sur un film, se masturber, se bourrer la gueule etc.) et à la fuite ou au replis sur soi, on passe au stade de la sécurité relative.
8. La sécurité relative : Etat instable. C’est le lieu des tentatives possibles, des opportunités.
Les flèches :
· Celle du bas (part de la dépendance affective pour aller jusqu'à la peur): peur de tout perdre (sa cible par exemple) => peur
· Celle du haut (part de la sécurité relative pour aller jusqu'à la peur): Un autre élément inhabituel et nuisible vient nous déranger dans notre sécurité relative et nous ramène au point de départ : la peur. Il faut noter qu’étant dans un état de sécurité relative, le sujet est très instable et sensible à n’importe qu’elle perturbation.

Deuxième partie : comment s’en sortir ?
On peut briser ce cycle à chacune de ses étapes.
La peur : Réduire la peur en la rationalisant (peu efficace) ou prendre l’habitude de vivre avec afin de diminuer son impact et d’en tirer quelque chose de positif.
L’insécurité : En état d’insécurité -> s’éjecter, fuir pour se ressourcer et calmer le jeu ou combattre, affronter la nouvelle réalité qui s’offre à nous.
La haine : Ne pas haïr mais aimer le changement, apprendre à le voir comme une opportunité (penser positif).
La dépendance affective : Travailler sur la source de cette dépendance (il y avait un très bon article sur le site, s’y référer)


Et voilà un extrait de mon journal (je raconte un peu ma vie au début)
Aujourd’hui j’ai perdu ma frame face à Ester, elle à imposé la sienne suite à cela. Toute la journée, nos interactions me semblaient mornes, ternes, vides, je n’étais pas bien. Est-ce que ces interactions étaient vraiment pourries ? L’a-t-elle vécue ainsi ? Je ne sais pas et cela m’importe peu. Ce qui est, en revanche, important, c’est ce que j’ai ressenti moi. Moi, j’étais mal. Moi, je n’ai pas pris de plaisir. Et cela à été en empirant. Est-ce à cause de la croyance limitante que je me suis posé dès le début de la journée, voyant que Johanna et Ester m’ignoraient un peu, qui disait que « aujourd’hui serait une journée pourrie, Catherine n’est pas dans le bon état d’esprit, elle ne veut pas s’amuser ». Et effectivement, elle ne voulait pas s’amuser, elle voulait juste travailler et réussir sa prépa dans, certes, une bonne ambiance, mais sans faire de cette bonne ambiance la priorité « absolue ». Est-ce donc à cause de cette croyance que j’ai posée au début de la journée que j’ai perdu ma frame ? Analysons tout cela.
J'ai perdu ma frame parce que j'étais dans un mauvais état d'esprit et que j'ai donc foiré les shit test. D'où l'importance d'avoir de bonnes et solides croyances afin de conserver le contrôle.

Accumulation de sentiments négatifs (tristesse, colère, peur, jalousie, etc.) => Etat de Confusion => Etat d’insécurité.

Etat de confusion : trop d’informations nous parviennent. Elles sont négatives et nous font douter (de nous, de ce que nous sommes, de la situation, de quelque chose d’important). A partir de la, immédiatement, le cerveau analyse ces peurs, affirmations et cherche dans le monde réel des preuves de ce qui lui parvient (ces émotions négatives). La réalité étant altérée par notre état instable et incertain, le cerveau va tout faire pour trouver des preuves dans le monde « « réel » » que ces peurs sont fondées. Quand il trouvera ces « « preuves » » (qui seront fausses, mais que le cerveau, que NOUS, trouveront vraies car N’ETANT PAS DANS NOTRE ETAT NORMAL), d’autres naîtront (connexions entre les différents souvenirs/émotions/sentiments) et la on rentre dans le cercle vicieux. Les peurs sont amplifiées par les fausses preuves trouvées dans le monde réel, ce qui fait ressurgir d’autres peurs qui sont à leur tour amplifiées etc. A ce moment la, on rentre dans l’état d’insécurité.

Comment lutter ?
Comme d’habitude, trois étapes sont reconnaissables :
1. Juste avant de rentrer dans la boucle
2. Quand on commence à rentrer dans la boucle
3. Quand on est dans la boucle

Comment éviter tout cela, étapes par étapes ?
1. Se rendre compte que la, y’a un problème. Que faire ? La situation commence à nous échapper. -> activer une ancre positive, trouver un moyen de remettre sa frame en place (même brutalement, cette interaction vaut moins que ton état d’esprit).
2. Se couper de l’autre (réaction de fuite), ou se débrouiller pour avoir mass validation extérieure (mauvaise chose)/ se réaffirmer dans ce qu’on est (se remémorer qui on est).
3. Pas grand chose à faire. Du temps sera nécessaire pour s’en remettre. Je recommande GFTOW. Simplement, si cela ne marche pas, l’état d’insécurité sera accentué. Et en plus, dur dur de chopper en étant insecure. C’est pour cela que je vous conseille de faire ce que je fais en ce moment, alors que je suis en état d’insécurité (mais de moins en moins) : écrire, vous exprimer (ou même parler tout seul à voix haute). Faire sortir tout ça.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 07.06.11, 09h07 par Vinsanity
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