Arrêter de se comparer pour vivre mieux SA vie

Note : 4

le 06.07.2011 par fuyu

10 réponses / Dernière par gregoss le 14.08.2011, 16h33

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Bonjour,

Beaucoup de personnes dans la vie n'ont de cesse de se comparer aux autres:

Il est plus beau, plus grand, plus petit, plus gros que moi, il court plus vite que moi oui mais je suis plus endurant.... et la liste est encore longue.....

Ce problème s'aggrave surtout quand on se focalise sur un domaine ou un aspect particulier de notre personne ou de notre vie. Cela allant jusqu'à nous ronger et empêcher toute progression intérieure.

Je ne vous cache pas que j'en fais partie puisqu'en ce moment, en raison d'un passé presque dénué de toutes relations amoureuses et faute de résultats concret encore aujourd'hui malgré mes efforts, voir le nombre de conquêtes, leurs FR... des membres de la communauté ou de mes amis me lamine.

Quels sont vos expériences, vos avis pour se débarrasser de ça et assumer sa vie en toute liberté vis à vis de ce que les autres ont ou n'ont pas.

Merci.
J'ai eu la même situation même problème et j'essaye de réparer le problème. C'est des problèmes de jalousie, frustration.
Pour la jalousie il faut arrêter de regarder les biens qu'ils ont mais plutôt comment sont-ils arriver là.
"Tu resteras orphelin de la jeunesse que tu as pas eu" des phrases comme ça, y'a pas mieux pour se pomper le moral. Il faut supposer plein de choses pour s'en sortir de la frustration, relativiser, tirer le bon du passé. Tu en as chier durant le passé et tu seras plus fort à l'avenir, la chance tourne certaines personnes peuvent avoir un bon passé et un avenir pas prometteur, certains sont plus là pour avoir une chance de trouver un bonheur.
Enfin je comprends toute à fait ce que tu veux dire par "vivre dans le passé" j'ai mis du temps à en prendre conscience de ça, j'attends aussi des conseils plus concluants
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Développe stp le 07.07.11, 10h59 par deadstar44
Cette attitude est très courante aujourd'hui. On est dans une société où on favorise la compétition, il faut toujours être le meilleur.
Ça devient vite chiant quand on vit ça constamment avec ses amis et j'en ai trois ou quatre qui ne se reposent jamais a ce niveau.
C'est a celui qui aura la plus grande maison, la plus grosse voiture, le plus gros salaire, le meilleur job. Par moment je me demande si ils font ça pour leur bonheur ou juste pour en mettre plein la vue.
Le pire c'est que bien souvent, un sujet anodin va devenir une compétition et une course a la surenchère. Au final on en est a se demander (ceux qui n'entrent pas dans ce jeu) si ça ne déclenche pas chez eux des crises de mythomanie.

L'approche que je peux te conseiller pour ne pas entrer dans ce mode, c'est d'utiliser ce que tu vois comme un exemple et pas comme un record a battre.
Tulpa est entouré de bombasses, ne cherche pas a en avoir plus que lui mais plutôt a comprendre comment il y est parvenu.

Mon prof de dessin me disait toujours qu'il ne fallait jamais chercher a reproduire a l'identique, le travail, le style d'un artiste. C'est comme vouloir avoir la même écriture que quelqu'un ou les mêmes pensées, la même logique etc...
Tu ne pourras jamais faire les choses a l'identique de Blusher ou Venusian, tu peux juste comprendre comment ils s'y prennent et t'en inspirer (et en plus ils sont là pour te l'expliquer).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 07.07.11, 20h05 par Meastro
  • [+1] 100% d'accord le 24.08.11, 23h30 par Xaenor
Le problème avec ça, c'est qu'au final, on se demande si "vouloir être le meilleur" dans tel domaine est vraiment un rêve/objectif louable, ou si c'est un de ces complexes d'infériorité qui nous pousse à être au dessus des autres ?

J'trouve ça assez difficile à distinguer et ça me fait remettre en question pas mal de facette de ma vie.

Après faut aussi voir ce que ça nous apporte. La compétition c'est pas toujours le côté dark de la force. Par exemple, j'aurais jamais été aussi bon à la gratte si mes potes zikos n'étaient pas devenu mes rivaux à un moment donné. (j'ai l'impression que ça fait 10 fois que j'utilise cette exemple va falloir que j'arrête ^^').

Faut essayer de trouver ce qu'on fait pour soit et ce qu'on fait pour le regard des autres. Moi, pour l'instant, j'arrive pas à faire la différence personnellement.
Aujourd'hui encore, avoir vécu et vivre différemment certains points de sa vie par rapport aux autres peut susciter de grandes frustrations.
On se sent en décalage par rapport à ce qu'ont ces personnes contrairement à nous.

Et pour peu que l'on y accorde de la valeur et que ces personnes constitue une majorité de gens, il est facile de se créer un complexe, un manque. Celui-ci nous pousse de plus en plus à poser notre regard chez ceux qui ont ce qui nous fait tant défaut. On en fait une référence au travers de laquelle on ne cesse de se comparer.

Alors à notre tour, on veut en faire, en avoir autant, si ce n'est plus, pour combler notre ego et satisfaire notre désir de revanche et on en fait une condition pour se valider.

Mais en faisant ainsi, on construira sa Vie en fonction des autres et en essayant de se juger vis à vis de tout ce monde et de toutes ces références, on en perd notre Être. On se laisse indirectement déposséder de notre propre Vie.

Alors déjà, pour dépasser tout ça, s'affranchir de ce style de vie qui va nous bouffer de l'intérieur, il faut savoir que ces références n'ont de valeur que celle qu'on leur donne. Elles n'ont, en réalité, d'ascendant et de pouvoir que dans notre imagination. C'est une simple fiction mentale.
Ces références sont un simple concept établi et accepté dans la conscience commune. Une vue de l'esprit, qui devenue collective, trouve toute sa valeur et sa force.

Par exemple, combien de fois, ai-je vu mes amies de bureau me faire de gros yeux quand je leur disais qu'être célibataire actuellement ne me rendait pas malheureux. Être seul et heureux étant inconcevable pour elles, elles avaient acceptaient ce genre de référence sociétale, qu'à mon âge, ne pas être en couple devait susciter chez moi quelque tristesse et me comparer à leur ami(e)s alors quasiment tous en couple.

ou encore

ce couple d'amis qui n'ayant pas d'enfant n'avait de cesse de se comparer et de braquer leur regard sur les couples qui en avait déjà. Était-ce un réel souhait de leur part d'en avoir ou était-ce parce ce qu'ils avait succombé à cette norme qui faisait que dans leur situation et à leur âge, ils devaient avoir des enfants.

Et cela existe "à plus petite échelle". Parce qu'il peut-être valorisant de connaitre plusieurs filles (comme dans cette communauté), certains tirent un sentiment de supériorité grâce à leur game, au nombre et à la "qualité" des filles closées..... Parfois, on assiste à une inflation du Moi chez eux.
Pourtant, ces personnes croyant s'être, sans doute, affranchies des anciennes normes, se retrouvent enchaînées à d'autres qu'elles ont recrées. Elles continuent de se comparer à ceux qui closent moins ou ceux qui closent plus.... C'est tombé de Charybde en Scylla.

Il suffirait d'un autre tour d'imagination dans l'esprit des gens et que toutes leurs références/valeurs deviennent sans importance pour que chacun révisent son jugement à leur égard et à l'égard des autres.

Il n' y a pas de normes, de références si ce n'est dans l'esprit des gens. Une fois celles-ci bien enracinées, on va y modeler notre vie. Et que ce soit par refus ou par acceptation de ces dernières, on ne cessera de se comparer à elles.

Alors arrêtons de s'y comparer. Beaucoup ont confondu et remplacé ce que leur disait leur cœur par le regard des autres, leur ego et l'image qu'ils voulaient renvoyer à leur tour.

Pour vivre ta vie, prends un moment, respire un coup, détends toi et laisse émerger tes rêves et ce que tu désires au plus profond de toi. A partir de là, donne toi les moyens de le réaliser.

La vraie liberté est dans l'esprit. C'est réaliser ses rêves en toute indépendance et loin de toute comparaison.

- Tu es puceau à 40 ans et alors ? tu n'es anormal que si tu juges qu'il y a une norme pour les relations sexuelles. Et si c'est le cas, tu ne vas avoir de cesse de te comparer à ceux qui ont déjà eu des relations.
- Tu es sincèrement heureux comme ça et tu trouves un épanouissement dans ta vie. Quoi de plus. Beaucoup ( vraiment beaucoup en fait :) ) ne vont pas comprendre car en réalité, ils vont simplement se projeter dans ta situation. Mais ce qu'ils oublient c'est que ce n'est pas eux qui vivent ta vie. Juger de ton bonheur c'est à toi de l'estimer, pas à autres, à moins que tu leur donnes ce pouvoir ainsi qu'aux normes qu'ils veulent ( volontairement ou non ) te transmettre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 14.07.11, 23h12 par shadonkey
  • [+1] Merci ! :) le 21.07.11, 02h13 par malsain
En quelques mots : désir mimétique, Girard.

On ne sait jamais vraiment ce qu'on veut, alors on veut ce qu'on les autres (et on essaie de faire mieux).

L'une des grandes quêtes de l'esprit et de l'âme humaine est de savoir dans quelle direction ils doivent tendre, qu'est-ce qu'ils doivent vouloir. Je ne pense pas qu'on devienne heureux en rentrant dans la compétition qui consiste à vouloir accumuler les trophées que tout le monde veut, mais en comprenant ce qu'on veut vraiment, et en faisant en sorte de l'obtenir.

Je suis même pas loin de penser que simplement le savoir rend heureux, l'obtenir n'est que très secondaire.
C'est un de ces débats qui divisent.

Ne pas se comparer permet de se recentrer sur soi-même et uniquement sur ce que l'on veut.
Mais une fois que l'on trouve ce que l'on veut avoir, souvent, il existe des points de comparaison, a moins que l'on ne court après un but unique ou rare (tant mieux).
Et la comparaison est a mon sens positive a ce moment la.
Dans une certaine limite bien sur.
Tu regrettes toute la frustration que tu ressens en lisant par exemple, les topics de Blusher ou d'autres players efficaces. Pourtant, c'est cette frustration, née d'une comparaison, qui permet de voir ou nous en sommes, et ce qui peut être accompli. De là, certains réagirons, et d'autres pas, mais c'est une autre histoire, quoique liée aussi, au degré de frustration ressenti.
Se comparer, c'est aussi se donner une référence, voir un objectif, et tout part de la, toujours.
La limite, c'est qu'il faut prendre du recul.
Si tu gagnes 10 000€/mois et qu'un ami en gagne le triple, ça ne te dévalue pas, ni ne rend ta condition moins enviable. ça ne doit pas lancer une course pour la course, et il faut alors garder la tête froide. Pour cela, compares toi a moins bien, non pas pour te relacher, mais pour relativiser, et pour le coup, les 10 000€ sont très bien.
Le mieux, c'est de se comparer sans cesse, et sans modération...à soi-même!
Au lieu de regarder Blusher, regardes ou toi tu en etais il y a 1 an, 6 mois, 3 mois, 2 semaines...
Vois si tu avances ou pas, demandes toi si tu as des raison d'être frustré.
Il y a tout un tas de nuances a tout ça, en fonction des objectifs fixés, des points de repères a prendre ou de l'importance a accorder au resultat de la comparaison...
fuyu a écrit :Beaucoup de personnes dans la vie n'ont de cesse de se comparer aux autres

[...]

Quels sont vos expériences, vos avis pour se débarrasser de ça et assumer sa vie en toute liberté vis à vis de ce que les autres ont ou n'ont pas.
Personnellement je me compare toujours à moi-même. Ça change la vie. Parce que tu auras toujours quelqu'un de plus riche, fort ou beau. Ce qui pourrait détruire ta confiance en toi si c'est ta seule référence.

Or un bon moyen de la bâtir justement, cette confiance, est de te demander comment tu étais il y a 2, 5 ou 10 ans. Et de prendre conscience du chemin parcouru. Tout en continuant alors à se comparer à qui l'on VOUDRAIT devenir, et que l'on est pas encore devenu.

Ceci étant dit, et c'est là où je ne rejoins pas l'avis de certains plus haut, se comparer à soi-même ne signifie pas viser plus bas. Ni moins haut.

L'idée c'est d'avoir ses propres critères. Ses propres standards. Plus ou moins élevés selon les domaines et nos valeurs. Ce qui n'empêche pas d'élever la barre une fois ces derniers atteints, bien au contraire.
Tout d'abord, pour moi la comparaison induit un classement et une hiérarchisation des faits : si Mr.X est plus grand que moi c'est un fait, cela n'en fait pas quelqu'un de meilleur ou de moins bon.
C'est donc l'importance que j’attribue sur le plan moral à ce fait qui va me faire porter un jugement et qui va faire que je me valorise ou me dévalorise par rapport à cette personne. Or un jugement n'a comme importance que ce que l'on veut bien lui donner.

La solution du problème n'est donc pas de faire l'autruche et d’arrêter de se comparer aux autres mais arrêter de se juger par rapport aux autres. Bien entendu il faut aussi se fixer ses propres objectifs et vivre sa vie pour soi et non pour les autres, mais rien n’empêche de concilier les deux.
Par exemple, si je change de coupe de cheveux après m'être inspiré d'un mec que j'ai croisé dans la rue, que ce soit parce que j'ai envie de changement ou que je me dis que ça va m'aider à choper des minettes, je le fais pour moi, pour remplir mes objectifs, quels qu'ils soient.

Ensuite, comparaison et compétition ne sont liés que par l'ego, il faut donc être capable de faire la part des chose et prendre un peu de recul. Et même alors je considère que la compétition nous motive, nous pousse à agir, le danger réside dans les extrêmes : Trop de fierté et on devient vaniteux, orgueilleux, pas assez on se laisse marcher dessus et on reste passif devant la vie et les autres.

Pour résumer, je trouve Djudj particulièrement pertinent quand il conseil d'utiliser ce que tu vois comme un exemple et pas comme un record a battre. S'inspirer de ce qui t'entoure et l'adapter. Je rajouterais que c'est également un moyen d'identifier ses faiblesses et de s'améliorer.
Je ne vous cache pas que j'en fais partie puisqu'en ce moment, en raison d'un passé presque dénué de toutes relations amoureuses et faute de résultats concret encore aujourd'hui malgré mes efforts, voir le nombre de conquêtes, leurs FR... des membres de la communauté ou de mes amis me lamine.
Je pense donc que ton problème n'est pas lié au fait que tu te compare aux autres mais plutôt ce que je vais résumer à : "malgré les efforts que je fais, aucune gazelle ne se laisse approcher (contrairement à mon entourage)". A cela je vois pas 36 solutions ni 36 raisons :

- Soit c'est simplement par fierté que ça te dérange, dû un sentiment d'infériorité par rapport aux autres. Si tes heureux comme tu es te prend pas la tête et envois chier tout ceux qui te nargueront avec ça.

- Soit c'est un objectif personnel, alors là à part t'accrocher à ton but et te donner les moyens d'y arriver, je vois pas trop.

Ça implique remise en question, "qu'est ce qui va pas chez moi?" : tes déjà un gars stylé et super sympa? Bein sors, le monde n'attend que toi!
Si c'est pas le cas travail sur toi pour être au top, notamment en observant ce qui fait le succès des personnes de ton entourage et en te comparant à eux de façon objective :wink:

Conclusion : Arrêter de se prendre la tête avec son ego et se donner les moyens de réaliser ses ambitions.
Attention a une chose, par rapport au forum. Il y a beaucoup de récits de séduction, d'interactions qui paraissent intergalactiques, et l'idéalisation est assez aisée.

Il faut pas oublier une chose, le nombre de râteaux assez important qu'il y a a côté de tout ça. Perso, je vais en soirée parler a plusieurs filles, parfois subir des rejets, mais je vais retenir que les trucs ou je me suis franchement bien amusé (même si je m'amuse aussi en prenant des vents), c'est humain.

Après il n'est pas interdit d'avoir des modèles, des mentor. On en a tous. Le tout est de savoir ce qui nous amène a suivre un peu leur chemin. Dans les domaines artistiques on appelle ça des influences, il s'agit ensuite de les digérer. Les miennes sont Rémi Gaillard, OSS 117, Blusher, oui-oui, Dieudonné, Georges Frêche, Belmondo, Jean-Yves Lafesse, mon père, mon neveu de 5 ans.
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