Aujourd'hui encore, avoir vécu et vivre différemment certains points de sa vie par rapport aux autres peut susciter de grandes frustrations.
On se sent en décalage par rapport à ce qu'ont ces personnes contrairement à nous.
Et pour peu que l'on y accorde de la valeur et que ces personnes constitue une majorité de gens, il est facile de se créer un complexe, un manque. Celui-ci nous pousse de plus en plus à poser notre regard chez ceux qui ont ce qui nous fait tant défaut. On en fait une référence au travers de laquelle on ne cesse de se comparer.
Alors à notre tour, on veut en faire, en avoir autant, si ce n'est plus, pour combler notre ego et satisfaire notre désir de revanche et on en fait une condition pour se valider.
Mais en faisant ainsi, on construira sa Vie en fonction des autres et en essayant de se juger vis à vis de tout ce monde et de toutes ces références, on en perd notre Être. On se laisse indirectement déposséder de notre propre Vie.
Alors déjà, pour dépasser tout ça, s'affranchir de ce style de vie qui va nous bouffer de l'intérieur, il faut savoir que ces références n'ont de valeur que celle qu'on leur donne. Elles n'ont, en réalité, d'ascendant et de pouvoir que dans notre imagination. C'est une simple fiction mentale.
Ces références sont un simple concept établi et accepté dans la conscience commune. Une vue de l'esprit, qui devenue collective, trouve toute sa valeur et sa force.
Par exemple, combien de fois, ai-je vu mes amies de bureau me faire de gros yeux quand je leur disais qu'être célibataire actuellement ne me rendait pas malheureux. Être seul et heureux étant inconcevable pour elles, elles avaient acceptaient ce genre de référence sociétale, qu'à mon âge, ne pas être en couple devait susciter chez moi quelque tristesse et me comparer à leur ami(e)s alors quasiment tous en couple.
ou encore
ce couple d'amis qui n'ayant pas d'enfant n'avait de cesse de se comparer et de braquer leur regard sur les couples qui en avait déjà. Était-ce un réel souhait de leur part d'en avoir ou était-ce parce ce qu'ils avait succombé à cette norme qui faisait que dans leur situation et à leur âge, ils devaient avoir des enfants.
Et cela existe "à plus petite échelle". Parce qu'il peut-être valorisant de connaitre plusieurs filles (comme dans cette communauté), certains tirent un sentiment de supériorité grâce à leur game, au nombre et à la "qualité" des filles closées..... Parfois, on assiste à une inflation du Moi chez eux.
Pourtant, ces personnes croyant s'être, sans doute, affranchies des anciennes normes, se retrouvent enchaînées à d'autres qu'elles ont recrées. Elles continuent de se comparer à ceux qui closent moins ou ceux qui closent plus.... C'est tombé de Charybde en Scylla.
Il suffirait d'un autre tour d'imagination dans l'esprit des gens et que toutes leurs références/valeurs deviennent sans importance pour que chacun révisent son jugement à leur égard et à l'égard des autres.
Il n' y a pas de normes, de références si ce n'est dans l'esprit des gens. Une fois celles-ci bien enracinées, on va y modeler notre vie. Et que ce soit par refus ou par acceptation de ces dernières, on ne cessera de se comparer à elles.
Alors arrêtons de s'y comparer. Beaucoup ont confondu et remplacé ce que leur disait leur cœur par le regard des autres, leur ego et l'image qu'ils voulaient renvoyer à leur tour.
Pour vivre ta vie, prends un moment, respire un coup, détends toi et laisse émerger tes rêves et ce que tu désires au plus profond de toi. A partir de là, donne toi les moyens de le réaliser.
La vraie liberté est dans l'esprit. C'est réaliser ses rêves en toute indépendance et loin de toute comparaison.
- Tu es puceau à 40 ans et alors ? tu n'es anormal que si tu juges qu'il y a une norme pour les relations sexuelles. Et si c'est le cas, tu ne vas avoir de cesse de te comparer à ceux qui ont déjà eu des relations.
- Tu es sincèrement heureux comme ça et tu trouves un épanouissement dans ta vie. Quoi de plus. Beaucoup ( vraiment beaucoup en fait

) ne vont pas comprendre car en réalité, ils vont simplement se projeter dans ta situation. Mais ce qu'ils oublient c'est que ce n'est pas eux qui vivent ta vie. Juger de ton bonheur c'est à toi de l'estimer, pas à autres, à moins que tu leur donnes ce pouvoir ainsi qu'aux normes qu'ils veulent ( volontairement ou non ) te transmettre.