[Failed report] faute d’étourderie
Posté : 09.07.11
Aujourd’hui c’est la lose ! Je vous offre un petit plantage de rien du tout, sans cris ni larmes, sous forme de memento pour les players débutants.
Alors voilà, j’étais en formation, et par chance le centre d’hébergement accueillait cette semaine plusieurs colonies de vacances soigneusement encadrées par quelque jolies petites monitrices d’une vingtaine d’années. Ça nous change de la semaine dernière avec le groupe d’ados américains encadré par des quadragénaires poussiéreux jusqu’au bout des ongles…
Ambiance cantine : mes camarades et moi, les gnomes et leurs moniteurs, tout le monde se retrouve au réfectoire, remplit son petit plateau et commence à dîner. Une jolie petite monitrice s’installe à notre table, pas loin de moi. Miam !
On commence à discuter avec elle, je me fous de sa gueule à fond, mais alors bien comme il faut : elle rigole, elle rougit, elle se vexe, elle se renferme un peu sur elle-même parce que visiblement elle n’a pas beaucoup de conversation, mais c’est pas grave, je suis tout content de moi ; je me dis que d’une, elle est au courant que j’existe, de deux je me suis hissé au-dessus du canard de base qui vient lui parler en faisant les yeux doux et en débitant des banalités.
Je fais une petite pause parce que bon il ne faut pas en faire trop, je me concentre sur les discussions avec mes camarades de formation et sur mon repas...
Les minutes défilent et j’oublie un peu la fille.
On en arrive tous plus ou moins au dessert, certains ont déjà fini, les places se libèrent, un de mes camarades se lève, s’assoit en face d’elle et commence à lui parler :
Camarade – Alors, ils viennent d’où les gamins ?
Monitrice – ils viennent de (…)
C – Et toi tu viens d’où ?
M – je viens de (…)
C – tu as quel diplôme, tu as quel âge ?
M – BAFA, 22 ans
C – Et sinon tu fais quoi pendant l’année ? Tu étudies ? Tu as des projets ? (etc…)
Je regarde la scène, et je me dis « attends un peu Terrigan, tu n’aurais pas oublié quelque chose ? »
Hé oui, j’avais oublié de lui parler normalement !
L’erreur bête. En même temps j’ai l’habitude de faire des étourderies, j’ai passé les deux semaines de formation à laisser traîner mon ordinateur portable et ma veste avec tous mes papiers. Heureusement qu’il y avait toujours une âme charitable pour récupérer le truc et me le ramener…
Bon, je vous laisse faire le lien avec ce que vous avez lu à ce sujet, phase de confort, fluff et tout et tout.
N’empêche que je suis certain de ne pas être le seul à faire ce genre d’erreurs, ça arrive à tout le monde. On débarque le sourire aux lèvres et le couteau entre les dents, on balance notre canned stuff et nos vannes de tueurs, et on en vient à oublier de se comporter normalement.
Voilà comment on passe pour un mec bizarre.
On n’a plus trop revu la fille, bien entendu ni moi ni mon camarade ne l’avons choppée, et de toute façon ça n’a aucune importance. Personnellement j’ai bien rigolé, j’ai pris de la distance, je me suis foutu de ma propre gueule, j’ai retenu la leçon et je suis reparti vers de nouvelles aventures. Avec un peu plus de réussite. Mais ça c’est une autre histoire…
Dans mon idée, cette petite anecdote va vous encourager à rechercher et à trouver un équilibre dans votre attitude quand vous abordez. Rien de nouveau, tout est expliqué sur FTS ou autres, et on peut trouver par exemple une excellente synthèse dans la mystery method.
En conclusion je dirai juste que si c’est pour faire le malin et se comporter comme un petit con sans substance, c’est bien marrant mais complètement contreproductif. Alors entre deux negs-vannes-saltos arrières, on se détend et on s’intéresse gentiment à la demoiselle. Tout simplement.
Bonne bourre
Alors voilà, j’étais en formation, et par chance le centre d’hébergement accueillait cette semaine plusieurs colonies de vacances soigneusement encadrées par quelque jolies petites monitrices d’une vingtaine d’années. Ça nous change de la semaine dernière avec le groupe d’ados américains encadré par des quadragénaires poussiéreux jusqu’au bout des ongles…
Ambiance cantine : mes camarades et moi, les gnomes et leurs moniteurs, tout le monde se retrouve au réfectoire, remplit son petit plateau et commence à dîner. Une jolie petite monitrice s’installe à notre table, pas loin de moi. Miam !
On commence à discuter avec elle, je me fous de sa gueule à fond, mais alors bien comme il faut : elle rigole, elle rougit, elle se vexe, elle se renferme un peu sur elle-même parce que visiblement elle n’a pas beaucoup de conversation, mais c’est pas grave, je suis tout content de moi ; je me dis que d’une, elle est au courant que j’existe, de deux je me suis hissé au-dessus du canard de base qui vient lui parler en faisant les yeux doux et en débitant des banalités.
Je fais une petite pause parce que bon il ne faut pas en faire trop, je me concentre sur les discussions avec mes camarades de formation et sur mon repas...
Les minutes défilent et j’oublie un peu la fille.
On en arrive tous plus ou moins au dessert, certains ont déjà fini, les places se libèrent, un de mes camarades se lève, s’assoit en face d’elle et commence à lui parler :
Camarade – Alors, ils viennent d’où les gamins ?
Monitrice – ils viennent de (…)
C – Et toi tu viens d’où ?
M – je viens de (…)
C – tu as quel diplôme, tu as quel âge ?
M – BAFA, 22 ans
C – Et sinon tu fais quoi pendant l’année ? Tu étudies ? Tu as des projets ? (etc…)
Je regarde la scène, et je me dis « attends un peu Terrigan, tu n’aurais pas oublié quelque chose ? »
Hé oui, j’avais oublié de lui parler normalement !
L’erreur bête. En même temps j’ai l’habitude de faire des étourderies, j’ai passé les deux semaines de formation à laisser traîner mon ordinateur portable et ma veste avec tous mes papiers. Heureusement qu’il y avait toujours une âme charitable pour récupérer le truc et me le ramener…
Bon, je vous laisse faire le lien avec ce que vous avez lu à ce sujet, phase de confort, fluff et tout et tout.
N’empêche que je suis certain de ne pas être le seul à faire ce genre d’erreurs, ça arrive à tout le monde. On débarque le sourire aux lèvres et le couteau entre les dents, on balance notre canned stuff et nos vannes de tueurs, et on en vient à oublier de se comporter normalement.
Voilà comment on passe pour un mec bizarre.
On n’a plus trop revu la fille, bien entendu ni moi ni mon camarade ne l’avons choppée, et de toute façon ça n’a aucune importance. Personnellement j’ai bien rigolé, j’ai pris de la distance, je me suis foutu de ma propre gueule, j’ai retenu la leçon et je suis reparti vers de nouvelles aventures. Avec un peu plus de réussite. Mais ça c’est une autre histoire…
Dans mon idée, cette petite anecdote va vous encourager à rechercher et à trouver un équilibre dans votre attitude quand vous abordez. Rien de nouveau, tout est expliqué sur FTS ou autres, et on peut trouver par exemple une excellente synthèse dans la mystery method.
En conclusion je dirai juste que si c’est pour faire le malin et se comporter comme un petit con sans substance, c’est bien marrant mais complètement contreproductif. Alors entre deux negs-vannes-saltos arrières, on se détend et on s’intéresse gentiment à la demoiselle. Tout simplement.
Bonne bourre