Peur de faire l'amour
Bonsoir à tous,
Voilà j'ai besoin d'éclairages masculins sur la situation de mon "copain", qui commence à devenir difficile à vivre.
Depuis 1 an, avec des périodes de hauts et de bas, d'absence et de retrouvaille, je suis dans une relation de "couple" assez déformée. Il dit qu'il m'aime, que je suis la femme de sa vie, la mère de ses enfants et, est toujours très affecté à chaque séparation mais il ne me touche pas.
A côté de ça, nous avions une relation de couple normale et assumée vue de l'extérieur.
Lorsque l'on s'est connus, il semblait avoir plus de désir: il essayait de me toucher, de m'embrasser mais nous n'avons cependant jamais couché ensemble. Un départ à l'étranger nous a séparés, là bas il a couché avec une fille qui lui a presque sauté dessus, c'était sa première fois, il a paniqué, tremblé, éjaculé tout de suite et c'est devenu un fiasco qu'il n a jamais voulu remettre.
Je connaissais cette fille qui m'a raconté, et qui n'a pas manqué de faire étalage de ses piètres performance auprès de qui voulait l'entendre.
Je sais que depuis, il n'a jamais eu de relations sexuelles avec une autre fille (donc depuis 1 an et demi) et qu'il n'arrive pas à surmonter ce blocage.
C'est un grand romantique et sentimentale qui se livre maladroitement avec beaucoup de pudeur et de délicatesse mais je me suis lassée de cette relation chaste.
J'ai fait de nombreuses tentatives, essayant de l'allumer, de le chauffer, de le toucher ... en vain! Dès qu'il se retrouve seul avec moi, ou que la conversation entre nous prend une tournure un peu ambiguë, il se ferme et met de la distance.
Pourtant, il essaie toujours d'être à l'initiative des rendez vous, des moments passés à deux et dès qu'on essaie d'entrer dans le vif du sujet (même aidé avec un peu d'alcool pour le détendre) il se retrouve visiblement très mal à l'aise, gêné.
Il est plutôt renfermé et complexé, c'est très difficile d'entreprendre une discussion de fond et ça reste souvent sans réponse quand j'essaie d'établir ce type de dialogue.
Donc en gros, j'aimerais avoir des avis de mecs avant de tourner définitivement la page d'une "relation" qui par manque de sexe me frustre chaque fois un peu plus.
Avez vous déjà été bloqués par une très mauvaise première expérience? Ou par des sentiments que vous pensiez trop fort à l'égard d'une personne? Est ce que j'ai un moyen de l'aider? Seriez vous plutôt adepte du "je lui saute dessus" ou "je prends patience en essayant la douceur" ?
Un grand merci par avance pour vos conseils !
Voilà j'ai besoin d'éclairages masculins sur la situation de mon "copain", qui commence à devenir difficile à vivre.
Depuis 1 an, avec des périodes de hauts et de bas, d'absence et de retrouvaille, je suis dans une relation de "couple" assez déformée. Il dit qu'il m'aime, que je suis la femme de sa vie, la mère de ses enfants et, est toujours très affecté à chaque séparation mais il ne me touche pas.
A côté de ça, nous avions une relation de couple normale et assumée vue de l'extérieur.
Lorsque l'on s'est connus, il semblait avoir plus de désir: il essayait de me toucher, de m'embrasser mais nous n'avons cependant jamais couché ensemble. Un départ à l'étranger nous a séparés, là bas il a couché avec une fille qui lui a presque sauté dessus, c'était sa première fois, il a paniqué, tremblé, éjaculé tout de suite et c'est devenu un fiasco qu'il n a jamais voulu remettre.
Je connaissais cette fille qui m'a raconté, et qui n'a pas manqué de faire étalage de ses piètres performance auprès de qui voulait l'entendre.
Je sais que depuis, il n'a jamais eu de relations sexuelles avec une autre fille (donc depuis 1 an et demi) et qu'il n'arrive pas à surmonter ce blocage.
C'est un grand romantique et sentimentale qui se livre maladroitement avec beaucoup de pudeur et de délicatesse mais je me suis lassée de cette relation chaste.
J'ai fait de nombreuses tentatives, essayant de l'allumer, de le chauffer, de le toucher ... en vain! Dès qu'il se retrouve seul avec moi, ou que la conversation entre nous prend une tournure un peu ambiguë, il se ferme et met de la distance.
Pourtant, il essaie toujours d'être à l'initiative des rendez vous, des moments passés à deux et dès qu'on essaie d'entrer dans le vif du sujet (même aidé avec un peu d'alcool pour le détendre) il se retrouve visiblement très mal à l'aise, gêné.
Il est plutôt renfermé et complexé, c'est très difficile d'entreprendre une discussion de fond et ça reste souvent sans réponse quand j'essaie d'établir ce type de dialogue.
Donc en gros, j'aimerais avoir des avis de mecs avant de tourner définitivement la page d'une "relation" qui par manque de sexe me frustre chaque fois un peu plus.
Avez vous déjà été bloqués par une très mauvaise première expérience? Ou par des sentiments que vous pensiez trop fort à l'égard d'une personne? Est ce que j'ai un moyen de l'aider? Seriez vous plutôt adepte du "je lui saute dessus" ou "je prends patience en essayant la douceur" ?
Un grand merci par avance pour vos conseils !
Et si avant de mettre un terme à la relation pour cette raison (compréhensible), tu lui expliquais que ce problème te fais envisager de mettre un terme à la relation ?
En gros, jouer la carte consistant à le mettre au pied du mur, ne pas lui laisser le choix.
Avoir une mauvaise expérience, ça peut arriver à tous, mais il faut le dépasser, sinon on s'enferme. Forcément, plus ton mec attend pour se lancer, plus il bloque. S'il n'y arrive vraiment en aucune manière, je pense qu'il devrait aller voir un psy.
En gros, jouer la carte consistant à le mettre au pied du mur, ne pas lui laisser le choix.
Avoir une mauvaise expérience, ça peut arriver à tous, mais il faut le dépasser, sinon on s'enferme. Forcément, plus ton mec attend pour se lancer, plus il bloque. S'il n'y arrive vraiment en aucune manière, je pense qu'il devrait aller voir un psy.
Oui j'ai essayé de le mettre au pied du mur plusieurs fois, d'avoir des discussions franches mais ça a souvent été peine perdue.
Soit il déviait le sujet en disant des trucs du style "je suis tellement occupé en ce moment, je m'en veux de ne pas être assez disponible mais je pense tout le temps à toi" ou alors "Mais on a toute la vie ensemble pour ça". Donc en gros quand j'essaie de l’entraîner sur le terrain "sexe" il répond "romantisme et bon sentiment"...
Soit il se fermait complètement et là j'avais plus de nouvelles pendant parfois plusieurs mois; et comme on a beaucoup d'amis en commun on finissait toujours par se revoir "par hasard".
Le hic aussi, c'est que nous nous connaissons depuis 7 ans, et c'était au départ un confident auquel on a pu raconter nos peurs, nos pratiques sexuelles, nos envies, les critiques qu'on adressait contre certains mecs pas très dégourdis... Avant de devenir une cible officielle.
Mais, pour être honnête, je me souviens qu'il y a eu dès le début (on a toujours un peu chaud quand on est ado!) de la drague et de la séduction dans l'air.
Peut être aussi que le fait qu'on soit très proche et complices depuis plusieurs années, lui fait croire que je serai toujours là, que je lui suis acquise et l'installe dans une situation de confort familier. Il ne prend pas de risques, pas d'initiatives physiques.
De plus, c'est quelqu'un qui aime tout contrôler, tout cérébraliser. Je pense qu'il a du mal à se laisser aller, à écouter ses désirs.
Enfin voilà, je me range à ton avis, je pense qu'à part le psy il n'y a pas beaucoup d'autres solutions... mais comme vous avez l'air de bien analyser les situations ici, si vous avez des pistes à me conseiller je suis preneuse ;)
Soit il déviait le sujet en disant des trucs du style "je suis tellement occupé en ce moment, je m'en veux de ne pas être assez disponible mais je pense tout le temps à toi" ou alors "Mais on a toute la vie ensemble pour ça". Donc en gros quand j'essaie de l’entraîner sur le terrain "sexe" il répond "romantisme et bon sentiment"...
Soit il se fermait complètement et là j'avais plus de nouvelles pendant parfois plusieurs mois; et comme on a beaucoup d'amis en commun on finissait toujours par se revoir "par hasard".
Le hic aussi, c'est que nous nous connaissons depuis 7 ans, et c'était au départ un confident auquel on a pu raconter nos peurs, nos pratiques sexuelles, nos envies, les critiques qu'on adressait contre certains mecs pas très dégourdis... Avant de devenir une cible officielle.
Mais, pour être honnête, je me souviens qu'il y a eu dès le début (on a toujours un peu chaud quand on est ado!) de la drague et de la séduction dans l'air.
Peut être aussi que le fait qu'on soit très proche et complices depuis plusieurs années, lui fait croire que je serai toujours là, que je lui suis acquise et l'installe dans une situation de confort familier. Il ne prend pas de risques, pas d'initiatives physiques.
De plus, c'est quelqu'un qui aime tout contrôler, tout cérébraliser. Je pense qu'il a du mal à se laisser aller, à écouter ses désirs.
Enfin voilà, je me range à ton avis, je pense qu'à part le psy il n'y a pas beaucoup d'autres solutions... mais comme vous avez l'air de bien analyser les situations ici, si vous avez des pistes à me conseiller je suis preneuse ;)
Pourquoi ne pas chercher des témoignages sur des forums qui parlent de premières fois ? Histoire de dédramatiser son rapport avec le sexe, qu'il comprenne qu'il n'y a absolument rien d'anormal à ne pas assurer la première fois, ni même une autre fois, que le sexe s'améliore en pratiquant et avec une personne en qui on a confiance, avec qui on est complice.
Peut-être le mettre au pied du mur en jouant avec ses cartes "romantisme et sentiment" du genre :
Après lui parler d'aller voir un psy, ça risque aussi de le braquer, c'est pas toujours évident de dire à quelqu'un de se faire soigner surtout quand il y'a déni...
Peut-être le mettre au pied du mur en jouant avec ses cartes "romantisme et sentiment" du genre :
Montre lui que si il n'est pas près à se livrer corps et âme avec toi c'est qu'il ne t'aime pas tant que ça, fait le culpabiliser un peu là dessus, faut qu'il sente que c'est une étape indispensable à franchir s'il veut que votre relation perdure.Si tu m'aimes vraiment tu dois avoir confiance en moi, je ne suis pas là pour te juger j'ai juste envie que notre amour soit encore plus fort, quoi de mieux que l'amour pour se réconcilier avec le sexe, il est question de toi et moi et nos désirs le reste on s'en fou
Après lui parler d'aller voir un psy, ça risque aussi de le braquer, c'est pas toujours évident de dire à quelqu'un de se faire soigner surtout quand il y'a déni...
En matière de sexe, que ce soit à l'attention d'une femme ou d'un homme, faire culpabiliser le partenaire fait rarement avancer le schmilblick, ça amène plutôt à se braquer. Or, comme tu le dis, il est déjà dans le déni, l'évitement: il fuit la situation au lieu de l'affronter. Je doute fort que ça change de cette manière.MamzelBulle a écrit :Montre lui que si il n'est pas près à se livrer corps et âme avec toi c'est qu'il ne t'aime pas tant que ça, fait le culpabiliser un peu là dessus, faut qu'il sente que c'est une étape indispensable à franchir s'il veut que votre relation perdure.
Après lui parler d'aller voir un psy, ça risque aussi de le braquer, c'est pas toujours évident de dire à quelqu'un de se faire soigner surtout quand il y'a déni...
Il est normal de manquer de sécurité, les premières fois, ou de ne pas savoir se retenir très longtemps (c'est variable selon les cas). Certains, au contraire, stressés, ne parviennent pas à l'orgasme. On dit souvent que le sexe est dans la tête chez les femmes, c'est largement aussi le cas chez les hommes. Le tout devient beaucoup plus cool si on arrête de le vivre comme une compétition (ce qui pour le coup, me semble être beaucoup plus le cas pour les hommes), comme si on avait quelque chose à démontrer. En somme, en acceptant que son propre corps ne se mène pas à la baguette (sans jeux de mots), qu'il a son fonctionnement propre, qu'il faut accepter, comprendre, et apprécier tel quel.
En général, les insécurités de ce type (partagées assez communément), on les dépasse, parce que ... Le plaisir/envie du sexe est plus fort que les insécurités. Chez lui visiblement cette insécurité est plus forte. Si tu dis qu'il est du genre à vouloir tout contrôler, en clair, à être désécurisé dès qu'il perd le contrôle, c'est normal qu'il ait un blocage avec le sexe, dans lequel on ne contrôle pas/mal/peu (en tout cas au début) son corps. Lorsque tu lui parles de ce problème, tu le mets face au fait qu'il y a un problème, et que donc il ne contrôle pas tout. Donc, il fuit.
Du coup, j'aurais tendance à penser que le problème de ce gars n'est pas uniquement de nature sexuelle, ça renvoie à quelque chose de plus général, comme tu le dis, à une difficulté à lâcher prise.
Bon, pour finir, Lilas, je suis assez étonné par ta patience, tout de même. La majorité des femmes se seraient désintéressées de ce gars depuis longtemps, je crois, en tout cas sexuellement. Tu n'aurais pas un petit côté secouriste (sans jugement aucun) ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 12.08.11, 11h57 par Llyandre
Je pense que tu as assez bien analysé la situation, ça renvoie à un problème bien plus général de confiance en lui et d'insécurité. Il a été élevé dans une grande tradition machiste : un homme ça ne se plaint pas / pleure pas/ réussit tout... Une sorte d'idéal tendant vers le superman des temps modernes, bien moins évident à atteindre en pratique.
Ma patience n'a rien de secouriste, est relève plus à mon avis d'une grande lâcheté. Je peux l'expliquer par 2 choses:
1° D'abord le fait que je suis très attachée à lui malgré ce problème récurrent, et que mon optimisme m'a longtemps fait penser que ça s'arrangerait, qu'avec un peu de temps et en y allant par dose homéopathique je pouvais régler ça seule.
Alors j'ai essayé pas mal de choses: discuter, multiplier les contacts physiques au maximum mais même si parfois en me collant à lui j'ai senti cette petite réaction typiquement masculine, aucune autre initiative de sa part. Il ne me repousse pas non, mais il n'encourage pas.
2° Ensuite, je pense que le constat d'échec est aussi cuisant pour lui que pour moi. Lorsqu'on arrive à être confrontée à un problème aussi primordial, après plusieurs années d'un lien si fort que la relation potentielle a été idéalisée et tous les sentiments exacerbés au plus haut point, c'est une énorme claque qui fait très très mal à l'ego.
Je me suis beaucoup remise en question: Ne suis je pas assez douce/ tendre/ sensuelle/ désirable ? Je me suis rassurée comme j'ai pu dans d'autres bras, sans grande conviction. Et puis surtout j'ai énormément culpabilisé de ne pas avoir su trouver les mots ou les gestes pour le mettre à l'aise et le sécuriser.
Puis je me suis lassée et j'ai commencé à réfléchir à l'issue qui s'offrait à moi. Soit je décide de partir et d'assumer mon échec, soit je cherche une réponse auprès de personnes qui ont peut être déjà vécu ou qui comprennent la situation !
Voilà, en tout cas merci beaucoup à tous ceux qui me répondent et qui prennent le temps de m'aider à trouver une solution ;)
Ma patience n'a rien de secouriste, est relève plus à mon avis d'une grande lâcheté. Je peux l'expliquer par 2 choses:
1° D'abord le fait que je suis très attachée à lui malgré ce problème récurrent, et que mon optimisme m'a longtemps fait penser que ça s'arrangerait, qu'avec un peu de temps et en y allant par dose homéopathique je pouvais régler ça seule.
Alors j'ai essayé pas mal de choses: discuter, multiplier les contacts physiques au maximum mais même si parfois en me collant à lui j'ai senti cette petite réaction typiquement masculine, aucune autre initiative de sa part. Il ne me repousse pas non, mais il n'encourage pas.
2° Ensuite, je pense que le constat d'échec est aussi cuisant pour lui que pour moi. Lorsqu'on arrive à être confrontée à un problème aussi primordial, après plusieurs années d'un lien si fort que la relation potentielle a été idéalisée et tous les sentiments exacerbés au plus haut point, c'est une énorme claque qui fait très très mal à l'ego.
Je me suis beaucoup remise en question: Ne suis je pas assez douce/ tendre/ sensuelle/ désirable ? Je me suis rassurée comme j'ai pu dans d'autres bras, sans grande conviction. Et puis surtout j'ai énormément culpabilisé de ne pas avoir su trouver les mots ou les gestes pour le mettre à l'aise et le sécuriser.
Puis je me suis lassée et j'ai commencé à réfléchir à l'issue qui s'offrait à moi. Soit je décide de partir et d'assumer mon échec, soit je cherche une réponse auprès de personnes qui ont peut être déjà vécu ou qui comprennent la situation !
Voilà, en tout cas merci beaucoup à tous ceux qui me répondent et qui prennent le temps de m'aider à trouver une solution ;)
Euh ...Lilas a écrit :Ensuite, je pense que le constat d'échec est aussi cuisant pour lui que pour moi. Lorsqu'on arrive à être confrontée à un problème aussi primordial, après plusieurs années d'un lien si fort que la relation potentielle a été idéalisée et tous les sentiments exacerbés au plus haut point, c'est une énorme claque qui fait très très mal à l'ego.
Je me suis beaucoup remise en question: Ne suis je pas assez douce/ tendre/ sensuelle/ désirable ? Je me suis rassurée comme j'ai pu dans d'autres bras, sans grande conviction. Et puis surtout j'ai énormément culpabilisé de ne pas avoir su trouver les mots ou les gestes pour le mettre à l'aise et le sécuriser.
Non, mais là, tu réagis exactement de la même manière que le font beaucoup d'hommes face à ce que dans la communauté on appelle une LSE (Low Self Esteem). Une LSE, c'est une femme qui manque d'assurance et d'estime d'elle-même, et qui a besoin de perpétuellement se prouver qu'elle peut plaire, attirer. Mais comme elle manque d'estime, elle est incapable de se projeter dans une relation saine avec quelqu'un. Donc, elle a tendance à venir lorsque tu la repousses et fuire dès que tu vas vers elle. Le "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis" porté à l'extrême, en somme. Le paradoxe est qu'une femme de ce type peut faire tourner totalement en bourrique un mec, au point qu'il en perde ses moyens, car c'est à la fois terriblement excitant/valorisant (lorsque ça marche), ça peut être le feu d'artifice sexuel absolu, mais incontrolable sur le fond, dès qu'un truc coince, et j'ai bien connu ce délire.
Tu nous fais exactement le même coup. Lui a un problème de fond, et comme tu n'arrives pas à le dépasser avec lui, tu cherches un problème chez toi. Lorsque quelqu'un a clairement un problème de fond, le problème c'est lui, c'est pas toi. Et ce mec a un vrai problème. Tu peux te tripatouiller la cervelle pendant des lustres, mais dès lors que t'es pas un psy, et que tu n'as pas de raisons de l'être (non seulement parce que la relation amoureuse n'est pas une relation de psy-patient, mais aussi parce que tu es dans une position qui n'est pas objective), tu te fais du mal à toi plus qu'autre chose, ce dont témoignent tes mots.
Lorsque j'ai été confronté à une LSE, une très bonne copine m'a dit un truc tout con mais vrai: "Écoute, il faut que ce soit simple. Si c'est prise de tête, juste une prise de tête, c'est que tu dois laisser tomber". C'était vrai. Je te suggère de faire de même.
bon, pas mal de choses et de questions...
j'imagine que vous ne vivez pas ensemble... tu dis que tu as essayé de le "chauffer" mais concrètement, votre degré d'intimité c'est quoi ? vous vous êtes vus nus ? pris des bains ensemble ? massé ? quand vous etes tous les deux c'est juste des baisers chastes ? il fait quoi de ses mains ? vous dormez ensemble ? enlacés ou chacun dans son côté de lit ? enfin bref, vous avez des rapports sensuels réguliers et ca bloque au niveau du sexe ou pas du tout, ou tres episodiquement avec une grosse pression ?
Parce que bon, j'aurai tendance à dire que les blocages liés à la première fois, ca se lève en douceur, par une sensualisation progressive, des jeux sans enjeux ou tu ne lui demande pas d'assurer mais juste de de détendre, de te caresser, etc... Bref de se familiariser à ton corps et à ne pas craindre le jugement. Après, je pense aussi que vous avez malheureusement dépassé le délai raisonnable pour que ca se passe simplement, qu'il doit tourner ca en boucle dans sa tete...
Il est très clairement dans la fuite, et son surinvestissement affectif, c'est un alibi, un dérivatif qui ne vous de bien ni à toi ni à lui. A toi qui arrive à culpabiliser d'avoir des désirs ou de penser le quitter, cet homme qui t'aime d'un amour si parfait. A lui qui se met d'autant plus de pression qu'il redoute de ne pas être à la hauteur de son amour pour toi. Au delà de la peur d'assurer, il y a le complexe de "la maman et la putain", non, on ne baise pas maman, on ne baise pas la mère de ses enfants, on lui fait l'amour, on la respecte, et on a peu d'etre jugé non plus sur nos performances mais sur notre univers fantasmatique. Réconcilier les deux et comprendre que respecter et désirer ne sont pas contradictoires mais qu'ils se renforcent, c'est difficile pour pas mal de mecs avant qu'ils n'aient connu une relation équilibrée... A mon avis, il est probable qu'il fantasme sur des trucs dont il n'imagine jamais pouvoir te parler, ca ne doit pas aider à le déculpabiliser...
A mon avis, la bonne question à te poser c'est d'abord ce qui te pousse à rester avec lui, hors de ce qu'il te renvoie comme amour. Qu'est-ce qu'il y a en lui qui te dit que c'est lui, à part le miroir déformant qu'il te renvoie en t'aimant sans te désirer. Tu sauras si il vaut la peine de te battre pour lui. Si oui, il faut penser à la psychothérapie que vous pouvez aborder en couple pour ne pas lui faire porter la seule responsabilité, avant de voir s'il vaut mieux la poursuivre ensemble ou séparément.
j'imagine que vous ne vivez pas ensemble... tu dis que tu as essayé de le "chauffer" mais concrètement, votre degré d'intimité c'est quoi ? vous vous êtes vus nus ? pris des bains ensemble ? massé ? quand vous etes tous les deux c'est juste des baisers chastes ? il fait quoi de ses mains ? vous dormez ensemble ? enlacés ou chacun dans son côté de lit ? enfin bref, vous avez des rapports sensuels réguliers et ca bloque au niveau du sexe ou pas du tout, ou tres episodiquement avec une grosse pression ?
Parce que bon, j'aurai tendance à dire que les blocages liés à la première fois, ca se lève en douceur, par une sensualisation progressive, des jeux sans enjeux ou tu ne lui demande pas d'assurer mais juste de de détendre, de te caresser, etc... Bref de se familiariser à ton corps et à ne pas craindre le jugement. Après, je pense aussi que vous avez malheureusement dépassé le délai raisonnable pour que ca se passe simplement, qu'il doit tourner ca en boucle dans sa tete...
Il est très clairement dans la fuite, et son surinvestissement affectif, c'est un alibi, un dérivatif qui ne vous de bien ni à toi ni à lui. A toi qui arrive à culpabiliser d'avoir des désirs ou de penser le quitter, cet homme qui t'aime d'un amour si parfait. A lui qui se met d'autant plus de pression qu'il redoute de ne pas être à la hauteur de son amour pour toi. Au delà de la peur d'assurer, il y a le complexe de "la maman et la putain", non, on ne baise pas maman, on ne baise pas la mère de ses enfants, on lui fait l'amour, on la respecte, et on a peu d'etre jugé non plus sur nos performances mais sur notre univers fantasmatique. Réconcilier les deux et comprendre que respecter et désirer ne sont pas contradictoires mais qu'ils se renforcent, c'est difficile pour pas mal de mecs avant qu'ils n'aient connu une relation équilibrée... A mon avis, il est probable qu'il fantasme sur des trucs dont il n'imagine jamais pouvoir te parler, ca ne doit pas aider à le déculpabiliser...
A mon avis, la bonne question à te poser c'est d'abord ce qui te pousse à rester avec lui, hors de ce qu'il te renvoie comme amour. Qu'est-ce qu'il y a en lui qui te dit que c'est lui, à part le miroir déformant qu'il te renvoie en t'aimant sans te désirer. Tu sauras si il vaut la peine de te battre pour lui. Si oui, il faut penser à la psychothérapie que vous pouvez aborder en couple pour ne pas lui faire porter la seule responsabilité, avant de voir s'il vaut mieux la poursuivre ensemble ou séparément.
Il faut être honnête, le degré d'intimité n'est pas excellent.
Au tout début, il y a des épisodes assez chastes de "on se prend dans les bras" "on dort dans le même lit en tout bien tout honneur" puis ça s'est un peu corsé.
Tout a commencé il y a presque 2 ans par un épisode "main dans la culotte" à une soirée un peu éméchée, que j'ai repoussé fermement puisqu'à l'époque j'étais dans une relation stable. Mais en toute franchise, j'ai compris après qu'à cette époque le game était engagé des deux côtés.
Ensuite, une certaine distance a été instaurée avec son départ à l'étranger, mais à partir du moment où il y a eu la fille, Jasmine, étrangement on est redevenu très proche et il me faisait régulièrement des mails pour me raconter, pour me dire que je lui manquais etc...
Quand il est rentré, j'étais dans une nouvelle histoire qui n'a pas duré mais visiblement ça l'affectait. Il se montrait plus jaloux, plus protecteur que d'habitude.
Là, le game s'est intensifié: j'étais très souvent sur ses genoux, il me prenait par la main, par la taille, m'embrassait dans le cou et se montrait très tactile avec moi en public sans pour autant officialiser la situation au niveau physique alors que les petites déclarations indirectes commençaient.
Au bout de 3 mois de ce petit jeu qui s'accélérait un peu plus chaque fois, je ne tenais plus. Je lui ai fait comprendre que je voulais passer à la vitesse supérieur. Il a disparu.
Plusieurs mois plus tard, on se croise à une soirée où a lieu une explication (qui ne l'était qu'à moitié). Il m'avoue qu'il a paniqué, a eu peur de me perdre, qu'il se rendait compte à présent que j'étais la femme de sa vie.
Soit, la relation reprend doucement (j'étais quand même sur mes gardes) puis naturellement quand le sujet revient sur le tapis... Hop, une autre disparition!
Pour le 3e (faux?) départ, on décide de tout reprendre à zéro. Beaucoup d'investissement des 2 côtés, on se rend compte que malgré tout la complicité est intacte. Sans le dire officiellement on s'installe dans une relation de couple inversée, où vu de l'extérieur on est identifié comme tel mais dans l'intimité c'est le néant... !
J'ai essayé d'y aller progressivement: kino assez léger au début du type je te prend la main, je pose ma main/ ma tête sur ton épaule, pour intensifier ensuite un peu: caresse légère dans les cheveux, dans la nuque; puis enfin des choses plus directes: je me colle contre lui, je me mets à califourchon... Mais comme je le disais, s'il ne me repousse pas il n'encourage en rien ces contacts physiques et reste neutre comme s'il ne se passait rien... !
Pourtant, c'est le premier à réclamer qu'on se voit, qu'on multiplie les moments passés à 2 si possible chez lui.
Il est assez réservé et pudique, et je me souviens que même avant le game c'était rare qu'il parle de lui en matière de désirs, d'envies sexuelles etc.
La vérité c'est que je n'ai pas une expérience énorme: je n'ai eu que 3 partenaires qui montraient toujours spontanément leur désir, qui avaient pour habitude de beaucoup me guider, m'encadrer... Bref de prendre les choses en main.
Je n'avais jamais été confrontée à cette situation et je ne sais pas comment l'aborder... Le manque de progression et de tentative me font, du coup, vraiment douter de la relation dans son ensemble (même si pendant longtemps j'en ai été plus que convaincue).
Ca a l'air d'être tellement difficile pour lui dès qu'il est seul avec moi, comme s'il redoutait la tournure que ça pourrait prendre.
Je suis consciente que la situation est très délicate et presque insolvable, puisque comme tu le disais après tout ce temps le film passe en boucle... !
Auriez vous sinon des idées pour sexualiser progressivement tout en le mettant en rassurance ?
Je suis sur le point d'abandonner, mais j'aimerais me dire que j'ai essayé tout ce qui est en mon pouvoir.
Au tout début, il y a des épisodes assez chastes de "on se prend dans les bras" "on dort dans le même lit en tout bien tout honneur" puis ça s'est un peu corsé.
Tout a commencé il y a presque 2 ans par un épisode "main dans la culotte" à une soirée un peu éméchée, que j'ai repoussé fermement puisqu'à l'époque j'étais dans une relation stable. Mais en toute franchise, j'ai compris après qu'à cette époque le game était engagé des deux côtés.
Ensuite, une certaine distance a été instaurée avec son départ à l'étranger, mais à partir du moment où il y a eu la fille, Jasmine, étrangement on est redevenu très proche et il me faisait régulièrement des mails pour me raconter, pour me dire que je lui manquais etc...
Quand il est rentré, j'étais dans une nouvelle histoire qui n'a pas duré mais visiblement ça l'affectait. Il se montrait plus jaloux, plus protecteur que d'habitude.
Là, le game s'est intensifié: j'étais très souvent sur ses genoux, il me prenait par la main, par la taille, m'embrassait dans le cou et se montrait très tactile avec moi en public sans pour autant officialiser la situation au niveau physique alors que les petites déclarations indirectes commençaient.
Au bout de 3 mois de ce petit jeu qui s'accélérait un peu plus chaque fois, je ne tenais plus. Je lui ai fait comprendre que je voulais passer à la vitesse supérieur. Il a disparu.
Plusieurs mois plus tard, on se croise à une soirée où a lieu une explication (qui ne l'était qu'à moitié). Il m'avoue qu'il a paniqué, a eu peur de me perdre, qu'il se rendait compte à présent que j'étais la femme de sa vie.
Soit, la relation reprend doucement (j'étais quand même sur mes gardes) puis naturellement quand le sujet revient sur le tapis... Hop, une autre disparition!
Pour le 3e (faux?) départ, on décide de tout reprendre à zéro. Beaucoup d'investissement des 2 côtés, on se rend compte que malgré tout la complicité est intacte. Sans le dire officiellement on s'installe dans une relation de couple inversée, où vu de l'extérieur on est identifié comme tel mais dans l'intimité c'est le néant... !
J'ai essayé d'y aller progressivement: kino assez léger au début du type je te prend la main, je pose ma main/ ma tête sur ton épaule, pour intensifier ensuite un peu: caresse légère dans les cheveux, dans la nuque; puis enfin des choses plus directes: je me colle contre lui, je me mets à califourchon... Mais comme je le disais, s'il ne me repousse pas il n'encourage en rien ces contacts physiques et reste neutre comme s'il ne se passait rien... !
Pourtant, c'est le premier à réclamer qu'on se voit, qu'on multiplie les moments passés à 2 si possible chez lui.
Il est assez réservé et pudique, et je me souviens que même avant le game c'était rare qu'il parle de lui en matière de désirs, d'envies sexuelles etc.
La vérité c'est que je n'ai pas une expérience énorme: je n'ai eu que 3 partenaires qui montraient toujours spontanément leur désir, qui avaient pour habitude de beaucoup me guider, m'encadrer... Bref de prendre les choses en main.
Je n'avais jamais été confrontée à cette situation et je ne sais pas comment l'aborder... Le manque de progression et de tentative me font, du coup, vraiment douter de la relation dans son ensemble (même si pendant longtemps j'en ai été plus que convaincue).
Ca a l'air d'être tellement difficile pour lui dès qu'il est seul avec moi, comme s'il redoutait la tournure que ça pourrait prendre.
Je suis consciente que la situation est très délicate et presque insolvable, puisque comme tu le disais après tout ce temps le film passe en boucle... !
Auriez vous sinon des idées pour sexualiser progressivement tout en le mettant en rassurance ?
Je suis sur le point d'abandonner, mais j'aimerais me dire que j'ai essayé tout ce qui est en mon pouvoir.
Désolé, je vais être assez direct.
Idées pêle-mêle:
Fais-lui énormément de compliments: le fait qu'il est beau, intelligent, sexy, parfait, l'homme idéal, etc..., l'alcool pour le désinhiber, danser ensemble collé-serré, un striptease, une douche ensemble, une fellation ou plusieurs (et n'hésites surtout pas à lui faire des compliments après même si c'est toi qui a fait tout le boulot), dormir nu ensemble, des massages, etc...
Idées pêle-mêle:
Fais-lui énormément de compliments: le fait qu'il est beau, intelligent, sexy, parfait, l'homme idéal, etc..., l'alcool pour le désinhiber, danser ensemble collé-serré, un striptease, une douche ensemble, une fellation ou plusieurs (et n'hésites surtout pas à lui faire des compliments après même si c'est toi qui a fait tout le boulot), dormir nu ensemble, des massages, etc...