Page 1 sur 1

Mes débuts en extérieur

Posté : 12.09.11
par Tartatin
Après la présentation, les péripéties.

Mon histoire commence un beau jour d'été. En fait, c'était avant hier XD
Je vais vous raconter comment j'ai obtenu mon premier et dernier numéro de la journée:

Je traine dans un parc, chassant la donzelle, Tibdeconne à quelques pas de là draguant une femme mariée.
J'aperçois une lectrice sur un banc, de niveau moyen. Un homme était assis à côté d'elle, mais il ne semblait pas la connaitre.
N'écoutant que mon courage, je me dis: "N'y va pas, le mec va t'entendre. Attends qu'il parte."
Je me promène donc un peu, parle à une ou deux autres filles. Lorsque je repasse, le gars est parti.
Je m'approche, lui dit bonjour en m'asseyant à côté d'elle:
M: J'en ai pour une minute (contrainte temporelle à la Neil), tu vas pouvoir me donner un conseil.
E: Oui ?
M: Je voudrais offrir un livre à une amie pour son anniversaire. Tu es une fille, tu dois bien avoir une ou deux idées.
E: Quel genre de livre ?
M: Eh bien elle fait de la physique, mais je vais éviter un traité. Quelque chose d'émotif, disons.
Elle me parle un peu de ce qu'elle lit, me dit qu'on lui a prêté son bouquin etc. Puis elle m'évoque les spectacles. Je lui demande ce qu'il passe de bien cest temps-ci au théatre, elle me répond qu'elle ne sait pas, qu'elle vient de je ne sais plus où.

Je remarque qu'elle n'a pas de bague, et lui fait la routine correspondante. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'était ma mission du jour dans le bouquin de Neil. Il s'agissait de lui dire que le doigt auquel on porte une bague possède une signification, de même que le fait de ne pas en porter. Je lui raconte rapidement, tandis qu'elle me dit ne pas en porter à cause de son boulot.
(radiologue).

Je lui demande si elle reste longtemps à Paris, elle me dit qu'elle l'espère, puis je fais mine de partir.
M: Eh bien je vais y aller. Si tu es sur Paris ces prochains temps je veux bien te revoir.
E: Oui, ok.
M: (sortant mon téléphone, pratiquement déchargé). Ah, bien, il me reste de la batterie.
Je tape 06 dans le champ correspondant, lui tend le téléphone, elle me met son numéro. Je lui demande comme elle s'appelle, elle a le même prénom que moi au féminin. Je lui dit donc le mien, avec le sentiment qu'elle n'en croira pas un mot.

Puis je m'arrache.

- - -

Deux jours plus tard, c'est à dire aujourd'hui:
10h27:
M: Salut (prénom de la fille), c'est ton homonyme masculin. C'est à moi que tu as donné ton numéro au parc (nom du parc). Je ne sais pas si tu as bien fait, d'ailleurs :p
Sérieusement, il était bien ton livre en fin de compte ?

19h08:
E: Salut ! Dsl de ne pas avoir rep + tôt je sors du boulot. Mon livre...ça va je suis rentrée dans l'histoire dc j'accroche mieux ! Et toi ton cadeau a plu ? (je vous passe les fautes d'orthographe, pour le bien-être de vos petits yeux ;) )

20h44:
M: Salut la bosseuse. L'annif tombe à l'eau, j'ai prévu de me faire kidnapper jeudi matin.
(en fait jeudi je pars 4 jours en déplacement, je lui tendais donc la perche).

20h49:
E: Ah...dommage. Ce sera partie remise.

20h55:
M: J'y pense...avec tous les rayons que tu côtoies, tu dois briller dans le noir en fin de semaine...

21h03:
E: Qu'est ce que tu me racontes ?

21h17:
M: Eh bien la dernière fois que je m'y suis intéressé, les rayons étaient radioactifs. Me dis pas que ça a changé.

21h23:
E: Non tous les rayons ne sont pas radioactifs...dans mon taf il y a aussi les rayons X, gamma...bref pas besoin de lancer un débat. Je te souhaite une bonne soirée.
Voilà, désagréable impression d'avoir mal aux fesses. Je me demande bien ce que j'ai pu foirer ^_^
Toutes les critiques seront le bienvenue :)

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 13.09.11
par tibdeconne
Concernant les SMS, je pense que la blague que tu lui as faite était pourrie :P .
Là-dessus, la seule chose que je peux te dire est de relire le post sur les SMS que je t'avais balancé.

Concernant le pick-up en lui-même, je vais faire mon chieur.
Je dirais qu'il manque l'attract/la démonstration de valeur. Autrement dit, il faut que tu lui montres quand tu l'aborde que t'es un mec super cool et génial pour qu'elle ait envie de te revoir. Et le bouquin de Neil Strauss nous donne justement des outils pour créer cette attraction.
Dans le bouquin, c'est les missions qui concernent le tue-la-drague (la traduction est pourrie, ici c'est ce qu'on appelle un neg-hit), ainsi que celle où il nous apprend à raconter une anecdote. Tu sais s'il nous l'apprend et s'il nous fait faire des missions, c'est pas uniquement pour faire joli mais pour qu'on apprenne à les appliquer :wink:

Je te donne 2 articles que j'ai trouvé en fouillant qui peuvent également t'aider à démontrer de la valeur, que je te soumets à réflexion:
demonstration-contre-verbalisation-vt16809.html

le-c-f-et-le-playful-pour-les-debutants-vt13929.html

Avec le bouquin et ces articles, tu connais les outils, plus qu'à les appliquer la prochaine fois :wink:

Cela dit, elle a tout de même accepté de te donner son numéro donc faut croire que c'était pas si négatif que ça. Et en plus de te donner son numéro, elle réponds aux SMS, donc à mon avis tout est encore à jouer, rien n'est perdu. A toi de jouer pour concrétiser :mrgreen:

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 31.07.12
par Tartatin
Aujourd'hui: Bref, je suis un looser.

Salut tout le monde.
Ces derniers jours allez savoir pourquoi, j'ai repensé au game et je me suis rendu compte que je n'avais pas accosté de filles depuis un sacré moment.
Bon, ok, j'ai eu quelques partenaires sexuelles occasionnelles et une ou deux régulières dans l'année. Mais quelque chose me taraude: ce besoin que j'ai d'être certain, en toute honnêteté, que je ne me tape pas qui je peux, mais qui je veux, et quand je le veux.

J'ai beau me dire que je n'ai pas de raisons de complexer, que j'ai une activité sexuelle régulière (ce qui est vrai), j'en reviens toujours au même constat: si je ne baise pas davantage, ce n'est pas que je suis satisfait, mais que je suis faible. Car nombreuses sont les fois où je regarde une fille passer avec frustration, sans oser lui parler ni savoir que faire.
Et comme je ne suis pas homme à vivre avec mes faiblesses, j'ai décidé de remédier à ça comme je remédie toujours au reste.

Après 2 jours d'un emploi du temps extrêmement chargé, ce matin je me rends à Paris chez le kiné. Sur la route, je me dis: allez ok, je rentre avec 3 numéros et c'est cool.
20mn plus tard (chez le kiné), en mon for intérieur: bon, un numéro ça sera déjà pas mal pour commencer.
Sur le chemin du retour: de toute façon le plus important, c'est de me jeter à l'eau.

Au final je ne repère pas d'occasions sur la route.
Arrivé à la gare, prochain train dans 50mn. Après une demi heure de procrastination, je vois une fille qui passe. Assez belle pour m'intéresser, pas trop pour ne pas me faire perdre mes moyens, seule, l'air un peu pressé mais pas trop, bref le plan idéal.
Moi, forcément: "oh lalala, elle c'était bien, mais elle se casse, quel dommaaaaaage !" (traduction: putain j'ai eu chaud ^^')
Manque de bol, deux mn après, elle revient, et se pose à un endroit parfait: assez près de moi, pas trop, relativement isolée (suffisamment pour que je puisse lui parler sans que personne entende).

Je me fais mon speech dans la tête, je prévois exactement ce que je vais lui dire.
Je m'approche d'elle, et au moment de m’asseoir à côté, ne m'arrête pas et trace ma route. Là je me sens minable. Je me retourne, la regarde, me demande comment je vais faire pour y retourner sans avoir l'air d'un sumo qui tourne autour d'une pâtisserie...
Finalement je fais un petit détour, et m'arrête contre un mur. Ok, mon train est dans 10mn, c'est le moment où jamais: dans le train qui mène chez moi je ne peux pas me permettre de draguer (je risque de croiser des connaissances de ma "régulière"), et après je dois dormir puis travailler de nuit. Bref, si ce n'est pas maintenant, ce sera pas avant demain, et je me sentirai minable toute la soirée.

Bon, je prends mes couilles à deux mains, je fonce tel un ninja fondant l'air de la nuit, m'assieds cash à côté d'elle:

- M: Bonjour ;)
- E: ...Bonjour ?
(Allez, dis-lui que tu n'as pas beaucoup de temps mais que tu l'as trouvée jolie, dis lui que tu l'as trouvée jolie, DIS LUI !)
- M: ... ... tu parles français ?
(OH MY GOD, mais pourquoi j'ai dis çaaaaaa ?!? oO)
- E: Euh....oui.
- M: ... ... ... bon, laisse tomber.

Sur ces mots, je me lève, me casse sans me retourner, et monte dans le train.

Bref, je suis un looser.

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 31.07.12
par kee
Hey ! je viens de lire ton dernier post !
Je me permet donc de te répondre :p

C'est dommage que tu sois aussi négatif :), ça risque de te freiner dans ta progression
Déjà sarger seul c'est pas évident, donc bravoo !
Ensuite, cette anxiété de l'approche que tu as eu avant d'approcher, c'est normal! Mais ça prouve que tu es en dehors de ta zone de confort, et il n'y a que comme ça qu'on progresse ;)
Marcher dans la douleur, et progressivement, tu élargira ton seuil de tolérance !

Essaie peut être de décomposer :
La prochaine fois fixe toi 5 open, et concentre toi uniquement dessus (tu open et tu te barre de suite, sauf si tu le sens bien auquel cas, go for it!). Et augmente au fur et a mesure le nbre d'approche. Comme ça, tu dédramatisera le fais d'aborder une fille .

Keep going ! Open Open Open and Open again dude ;)

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 31.07.12
par Tartatin
Effectivement c'est une idée. Le problème dans mes open (et j'imagine que c'est le cas d'à peu près tous les débutants), c'est : que dire ?
Du coup j'avais opté pour un simple direct avec une contrainte temporelle.

Au début j'avais prévu genre:
"Salut. Tu as surement un train à prendre toi aussi mais je t'ai vu de là bas et je t'ai trouvée jolie, alors je suis venue te le dire."
et après sa réponse, embrayer sur des trucs basiques type
"Au fait moi c'est tartatin", "Tu bosses dans le coin ?", etc. jusqu'au fameux
"Bon faut vraiment que j'y aille, mais on peut continuer une autre fois. T'as qu'à me donner ton numéro, et je t'appelle."

Je pense que le tout est pas mal. Et d'après ce que j'ai lu, ça a l'air de fonctionner. Mais p***** le début est chaud à sortir ! Enfin je suppose que si j'arrive à le lâcher ensuite ça devrait aller tout seul.

En tout cas merci pour les encouragements, c'est vrai qu'en solo ça pique un peu.

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 02.08.12
par tibdeconne
En même temps c'est assez hard de commencer directement par du direct game quand tu n'as pas trop l'habitude d'aborder tout seul.
Continue à aborder (des filles de préférence), même si c'est juste pour demander ton chemin, habitue-toi, et après aborder de façon directe viendra tout seul.

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 10.08.12
par Tartatin
Bon aujourd'hui je suis sorti sarger un peu, parce que je devais aller chez le kiné (très mignonne cela dit en passant).

Alors à l'aller, rien: procrastination, procrastination... Déjà j'étais impressionné du nombre de filles que je n'ai PAS croisées dans la rue. Pas moyen de mettre la main sur une nana de mon âge rien qu'en marchant. C'est certainement le quartier qui veut ça.
Après, évidemment, je me damne de ne pas avoir parlé à une fille qui descendait du métro quand moi j'y montais (pour une approche indirecte c'est moyen discret), métro bondé donc pas moyen de discuter tranquillement...

Donc au retour je me dis: bon, je m'étais fait une routine, je vais juste faire l'opener plusieurs fois, et peut-être qu'à un moment la suite sortira toute seule.

Je descends du métro, je me dirige vers une nana assise:
M- Salut, on m'a dit qu'il y avait un Virgin dans le coin, tu sais de quel côté il est (montrant du doigt qu'il y avait plusieurs sorties).
E- Non, désolé * son téléphone sonne, elle le prend pour décrocher *
M- Tant pis merci.

Même opener pour 3 autres filles. L'une me dit ne pas être du coin, une autre carrément pas de Paris (en même temps j'étais dans la gare du Nord).
Enfin voilà, pas trop de progrès. Je n'ai pas réussi à placer le compliment que je tenais à lâcher avant d'embrayer sur une contrainte temporelle pour justifier le NC.

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 06.09.12
par Tartatin
Cette semaine je suis sorti deux fois avec un seul objectif: SPU.
J'étais accompagné d'une amie (disons un peu plus qu'une amie), qui m'assistait par sa présence mais ne participait pas.

Fort de ce soutient moral, je m'étais fixé le premier jour un cota de 5 openers, peu importe le résultat.
La trame restait la même:
Salut :D On m'a dit qu'il y avait un Virgin dans le coin, tu sais où il est ?
Alors bien sûr niveau réponses il y avait un peu de tout. Certaines n'étaient pas du coin, d'autres ne connaissaient pas le Virgin mais seulement la Fnac. Cela ne m'étonnait que très peu, étant donné que j'avais volontairement choisi tantôt une gare, tantôt une grande surface pourvues d'une Fnac uniquement :p

Le deuxième jour, même programme.
Je fus surpris de la constatation que très peu finalement se révélaient désagréables, même si certaines étaient pressées.

Sur une dizaine, trois ont particulièrement marqué mon esprit.

La première était une Syrienne. Ah, j'adore les étrangères ! Il y a tellement de choses à dire avec elles: d'où viens-tu, pourquoi es-tu ici, comment cela se passe-t-il, etc.
J'ai remarqué que bien souvent les filles des pays de l'Est sont ouvertes à la discussion et prennent le temps de s'arrêter.
Ce ne fut qu'à moitié le cas avec celle-là, puisque nous nous sommes entretenus 5 bonnes minutes avant qu'elle ne revienne à la question d'origine pour tout de même filer.

La seconde avait de fort belles lunettes, et puisque la seconde phase de mon programme était de sortir un compliment, j'avais très envie de le lui dire afin d'introduire qu'elle avait un très joli regard.
Il faut savoir qu'à mes yeux le compliment est l'élément le plus difficile du plan de ma démarche. C'est une étape charnière, la remarque lui faisant en effet directement comprendre qu'elle me plaît pourvu qu'elle soit correctement formulée.
Tout comme je trouve particulièrement difficile de prendre la main, mais par la suite bien moins de KC pour enfin FC.
Bref. Cette fois là ce n'était pas le cas, et c'était à deux doigts de sortir naturellement, sans stress aucun, quand elle m'a souhaité une bonne journée avant de s'éclipser.

La troisième enfin en fin de soirée était une Bulgare. Nous avons discuté quelques minutes tantôt en français, tantôt dans un anglais que je maîtrise à peu près comme un pingouin espagnol.
Après avoir appris qu'elle était en droit et qu'elle faisait sa troisième année à Paris après en avoir fait 2 à Londres, retour elle me redemande quelle était ma question originelle.
"I search Virgin".
Face à son air dubitatif, et craignant qu'elle ne pense que je m'intéressais à sa virginité (^^'), je lui explique - en Français cette fois - qu'il s'agit d'un magasin similaire à la Fnac et que je devais acheter un cadeau là-bas pour l'anniversaire d'un ami qui avait lieu dans la soirée. Je prétextais en effet qu'il était 22h et que la Fnac était fermée, mais à ce qu'on m'avait dit pas le Virgin.
Bref, nous avons un peu discuté de nos prénoms et de leur utilisation en Angleterre et en Bulgarie, lorsque je remarquais qu'elle avait un piercing à la langue.
Je sautais sur l'occasion pour lui demander si c'était répandu dans son pays et lui dire que ça lui faisait un joli sourire (on ne voit pas son piercing quand elle sourit, mais fuck on s'en fout).
Elle me remercie touça touça, je lui dis que je dois y aller mais que je peux prendre son numéro et la rappeler pour la revoir. Elle ne comprend pas (ou n'est pas sûre d'avoir compris), mon amie lui réexplique, elle dit ok, me tend son appareil avec son numéro.
Je sonne et la bip pour qu'elle ait le mien.
Elle se remet à causer un petit peu alors que j'allais partir. Ca me saoule mais je suis cool, elle dit qu'elle va devoir y aller puis se remet à parler. Craignant qu'ELLE ne prenne l'initiative de se casser, je la coupe carrément, lui dit que "là il faut qu'on y aille", lui fait un coucou et m'en vais.
Ouf, premier numéro ! :D

Hier pas pu refaire alors que j'ai croisé des tas de nanas, car mon frère était avec moi et pour diverses raisons je ne tiens absolument pas à ce qu'il sache ce que je fais.
Aujourd'hui je suis allé faire des courses mais le lieu était pourri. Tant pis, j'irai demain.

Je lis quelques conseils pour le phone game, décide d'envoyer un sms à ma Bulgare selon la strucutre "salut NOM/SURNOM - c'est NOM/SURNOM - je vais t'appeler - private joke".
Concrètement:
Salut la voyageuse, c'est Tartatin, l'homme de la gare au chapeau. Je termine un truc et je t'appelle (vers 20h)...si tu n'as pas changé de pays à nouveau ;)
Elle me répond que salut-comment ça va, est ce que j'ai trouvé un cadeau pour mon ami, et qu'il vaut mieux communiquer par sms parce qu'elle a du mal avec le français au téléphone. Mais elle signe tout de même "La voyageuse-PRENOM".

Je lui réponds bien sûr que ça va super bien, lui fait une petite blague concernant le cadeau, et lui demande ce qu'elle comment elle va et ce qu'elle a fait de beau depuis.
Mon objectif étant dès qu'elle m'aura répondu de lui propimposer (mélange entre proposer et imposer) un billard lundi soir.

Voilà pour le résumer des deux dernières séances. Critiques bienvenues :D

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 06.09.12
par Aristophane
Bonsoir à toutes et à tous.

@ Tartarin: tu ne te sens pas encore prêt à séduire directement? Pourquoi ne pas tenter le coup? :D

Up the irons!

Re: Mes débuts en extérieur

Posté : 13.09.12
par Tartatin
Depuis la dernière fois j’ai donc recontacté ma Bulgare.
Par sms, puisqu’elle m’avait dit galérer sa race avec le Français au téléphone. J’échange quelques sms amusants, lui fait deviner l’art martial que je pratique tandis qu’elle me parle de son tennis, puis lui propimpose un rdv Lundi à 20h.
Elle me répond que Lundi c’est bien pour elle, mais que comme elle a un rdv à 22h plus tôt serait mieux.
J’avais une réunion à la Fac, lui dis que je ne sais pas si je pourrai y être et lui demande donc de me proposer une tranche horaire mardi, où je serai plus libre.
Malgré la très bonne ambiance de nos sms, elle ne me répond plus alors que la date était presque fixée.
Je comprendrai jamais rien aux meufs…next.

2 séances, dont voici les openers qui m’ont le plus marqué :

- Mardi.
Avec ma complice je me suis rendu au jardin du Luxembourg. Je tourne, je traîne. Il fait beau, je procrastine…
Là, je vois une nana sur une chaise, relativement isolée (c'est-à-dire pas entourée de 543 personnes qui pourront m’écouter). Nous allons la voir et lui demandons de nous prendre en photo.
Elle tente le coup, il y a du contre-jour, et touça touça. Finalement je regarde le résultat, lui dis que c’est pas trop mal et sors à ma complice que « c’est bon on n’est pas trop près sur la photo, tu pourras même l’envoyer à ton copain ».
Les choses sont posées pour la cible, mon amie et moi ne sommes PAS ensemble.
J’apprends que la demoiselle porte le même prénom que moi au féminin, qu’elle est Américaine, qu’elle est venue en France faire des tournées de piano, et blablabla. Je parle un peu des arts, de philosophie (ma discipline de prédilection), puis finalement des arts martiaux et de l’utilité de tout cela dans l’éducation.
J’apprends qu’elle repart au Canada dans 4 jours, mais lui propose tout de même de la revoir : elle compte revenir en Décembre.
Toutefois, elle me donne seulement son FB : son numéro Français ne sera plus le même quand elle reviendra, car elle fonctionne par cartes.
Je ne l’ai pas ajoutée. 4 jours, par net interposé, c’était trop court pour un rdv.

- Jeudi.
Journée prolifique. Déjà, j’ai pas mal abordé. Je me suis assez désinhibé. Ensuite, j’ai tenté certaines choses.
Voici les plus intéressantes :

- A force d’accoster pour demander où est le Virgin, je finis par avoir l’habitude. Je vois que les panneaux indicateurs vers lesquels on me renvois toujours sont en panne, avant de voir qu’ils se sont rallumés. J’en profite pour accoster une nana :
M : Bonjour, on m’a dit qu’il y avait un Virgin ici tu sais où il est ?
E : Ah non, regarde sur les panneaux ?
M : Ben j’ai regardé, mais ils étaient éteints.
E : Ah ? Moi je suis passé devant l’un d’entre eux tout à l’heure il était allumé.
M : Oui, je sais, je suis passé j’en ai vu un éteint, je suis repassé j’en ai vu un allumé…Mais en fait c’est pas grave, parce que ce que je voulais c’était surtout venir te draguer honteusement comme un gros balourd.
Là elle devient toute rouge d’une traite, regarde ma complice, prend un air offusqué, et démarre en trombe en me lâchant un :
E : J’ai pas que ça à faire.

Là je comprends une chose : me voir avec une amie rassure mes cibles. Elles se disent que je ne les drague pas et que je suis de bonne foi. Mais dès que je commence à draguer, que ce soit ouvertement ou non elles se renferment, et j’ai l’impression qu’elles se sentent gênées par sa présence. Peur d’être jugée, de passer pour la meuf qui se laisse draguer ?
En tout cas je suis super content. C’est sorti presque tout seul, et depuis le temps que je voulais sortir un truc aussi direct…
Un de mes avantages c’est que j’ai une apparence très calme. Mon amie, qui me connait bien, me le dit assez souvent : j’ai beau me sentir tout rouge, rien ne transperce : on ne voit absolument pas que je suis mal à l’aise.

- La (les) deuxième(s).
Je suis plutôt fan des asiatiques, Tibdeconne vous le confirmera. Je les trouve parfois belles à en avoir mal au cœur.
Là, nous sommes à Macdo. Je suis bien échauffé par un petit nombre d’openers, et j’entends 3 asiatiques, deux filles et un mec parler à côté de nous.
J’hésite un peu puis finalement me penche et leur demande d’où ils viennent, quelle langue ils parlent, pourquoi ils sont là, etc.
J’apprends qu’il vont à la même fac que moi (enfin je viens de la quitter mais j’y ai étudié 6 ans jusqu’au mois dernier), qu’ils sont japonais, parlent peu Français et peu Anglais, que deux d’entre eux se connaissaient un peu avant d’arriver et qu’ils ont rencontré la troisième à un test de Français, que l’une fait des langues, l’autre de la philo (tiens tiens !), et le mec de l’économie.
Ils ne sont pas très à l’aise. Mais ils faut dire qu’ils sont arrivés aujourd’hui, ne me comprennent qu’à moitié, sont dans un lieu inconnu, sans amis…
En tout cas un bon point : ceux qui sont venus « ensemble » ne sont pas en couple !
J’essaie d’animer un peu en parlant de karaté, en leur demandant comment ça se passe au Japon, si beaucoup pratiquent, si c’est bien vu….
Finalement ils ont beaucoup de mal, alors je leur propose de les revoir, prend leurs mails et le numéro de celle qui m’intéressait. Ca tombait bien, c’est la seule qui avait un numéro Français !
Elle prend le mien deux fois car elle galère avec son vieux tel., j’y vois un signe qu’elle n’a pas accepté par dépit.
Je les salue en leur serrant la main (les japonais sont beaucoup moins tactiles et libérés que nous), et m’en vais.
A mon avis ce que je devrais faire, c’est leur écrire un mail groupé pour les voir une fois tous les trois, puis ensuite seulement utiliser le numéro de la fille pour lui dire que c’était sympa, et que j’aimerais passer un peu de temps avec elle et la revoir. N’hésitez pas à donner votre avis : je ne veux pas brusquer la jap., et en même temps je ne souhaite pas trop traîner…
Un musée, peut-être ? C’est gratuit et ils sont là pour ça !

- Troisième.
Je croise une fille, lui demande le Virgin. Elle me répond qu’elle ne connait pas le coin. Je ne perds plus mon temps : j’ai entendu qu’elle avait un accent, je saute dessus pour lui demander d’où elle vient.
Elle est Slovaque, parle très bien Français, est venue pour la langue. On papotte on papotte, on parle de la situation là bas, de ce qu’elle fait ici, un peu de nos facs…
Finalement tout se passe assez bien. Je parle un peu de photos puisque je vois qu’elle a un appareil autour du cou. Elle me dit qu’elle aime être sur les photos mais pas être dessus. Je fais un peu de push-pull, et en profite pour sortir mon compliment : elle n’a pas de raison de ne pas aimer être prise en photo, car elle est jolie, et en plus a « une très jolie barrette ;) »
Au bout d’un moment je lui dis qu’on va y aller, et lui dis que j’aimerais bien la revoir, que si elle me donne son numéro je la rappellerai et on se retrouvera dans le coin. Tout cela formulé de manière à ce qu’elle comprenne qu’elle ne NOUS donnait pas son numéro, mais qu’elle ME donnait son numéro.
Là son visage change d’expression et elle me propose son mail à la place. Tant pis j’accepte, le prends et me casse. Je ne pense pas la recontacter.

- Quatrième.
Nous croisons une fille, lui demandons le chemin et blabla. Elle nous dit ne pas connaître le quartier, je lui demande si elle n’est pas du coin, elle me dit que non elle vient faire du baby sitting. Je parle un peu de mes ambitions à devenir enseignant pour nous faire un point commun.
J’apprends qu’elle est de Nantes, et qu’elle est en Fac de je ne sais quoi, elle me sort un truc bizarre en rapport avec le Management. Je me moque un peu, en lui disant que quand elle explique on ne comprend pas grand-chose, on se marre un peu. Je lui trouve un petit surnom de « baby sitter psychopathe » pour je ne sais plus quelle raison.
Je me présente en mode « au fait, moi c’est Tartatin » en tendant la main, blablatte un peu, propose de la revoir, et lui demande son numéro. Elle me le donne, je lui dis repartir chercher mon Virgin, souhaite une « bonne soirée et à bientôt ».

Impression du jour : pas mal. Bonne progression rapide. Mais ma partenaire est à la fois une aide précieuse et un frein : j’ai vraiment l’impression qu’à moins d’être vraiment direct, mes cibles me prennent pour un ami, voire un « couple d’amis » potentiel.
D’un autre côté, quand je suis direct, sa présence m’handicape carrément. Mais pour le moment j’ai encore besoin de son soutien pour y aller.
A travailler.