Journal de Gnou, ou la progression par l'échec
Posté : 24.10.11
Samuel Beckett a dit un jour « Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better. »
C'en est devenu une devise.
Il y a quelques mois de ça, je découvrais FTS. J'ai lu, lu et continué de lire beaucoup de rapports d'apprentis players et de players pour finalement arriver à me convaincre que rien dans la vie n'était vain, qu'il était inutile de se construire une vie sur un amas d'émotions négatives et du pessimisme alors qu'en faisant des efforts on pouvait devenir meilleur. Pas pour le regard des autres, pour le notre. Si l'on choisit d'évoluer c'est avant tout pour nous. Puis, j'ai progressivement commencé à changer d'état d'esprit. Alors que j'étais très aigri pendant des années, la relation que j'avais avec une fille m'a fait évoluer sans même que je m'en rende compte. C'était pourtant tout con, on jouait à se chercher et par la même occasion on apprenait à se connaître. Etant donné que je l'avais toujours considérée comme une fille populaire (faisant facilement partie du top 5 de filles les plus canon que je connais), j'aimais la provoquer. Et elle aussi. C'en est devenu un jeu. Puis, plusieurs mois plus tard, je me suis rendu compte que mon rapport aux autres avait changé du tout au tout. J'étais déjà plus ouvert, je discutais un peu plus facilement et je jugeais moins les gens que je ne connaissais pas. Mon mécanisme de défense commençait à s'effriter.
Pendant un moment je m'étais dit "il faut te forcer, il te faut aborder des inconnues, juste pour te prouver que tu peux le faire". Dans la pratique, je n'ai réussi qu'une fois, il y a quelques années. Tout s'est fait très rapidement. On se croisait parfois sur le campus, parfois dans le train, dans le bus, et je pouvais pas m'empêcher de me dire qu'elle me lançait des regards intéressés. Mais moi et ma confiance en moi pourrie, on n'était pas suffisamment convaincus de façon à agir sur le tas. Et pourtant, pourtant... un soir, j'en ai eu ras le cul comme ça devrait arriver beaucoup plus souvent dans ma vie. J'ai débranché le cerveau, je me suis dit "bon, t'y vas et tu te poses pas de question" et c'était l'instant de vérité. J'ai marché d'un pas décidé vers elle et je l'ai abordée. L'approche était pas super originale, mais putain... j'ai pas balbutié une seconde, mes mots sont sortis tous seuls de ma bouche. J'en étais moi-même bouche-bée. Et quelle montée d'adrénaline. Arracher un sourire à une fille qui nous plait et qu'on ne connait pas, ça vaut quand même son pesant de cacahuètes, surtout quand on a pas l'habitude.
J'ai réussi par la suite à parler plus facilement avec les filles sans pour autant faire d'énormes progrès. Je me disais que le plus important restait encore d'agir plutôt que de réfléchir. Baby steps, mais steps quand même. C'est ainsi que je me suis pris un vent par ma coiffeuse canon (même si en ressortant et après coup je me suis dit que j'avais quand même des couilles d'avoir tenté) et probablement d'autres filles également (quand je passais mes heures de conduite... d'une pierre, deux coups). Je me disais que je ne perdais rien à ouvrir ma gueule. A plusieurs reprises ça a surpris, à plusieurs reprises j'ai senti que je m'y prenais mal, mais j'étais content d'au moins tenter une approche, aussi maladroite soit elle.
Au jour d'aujourd'hui, où en suis-je ? Il y a quelques semaines, alors que je parlais de FTS à un pote, il m'a reparlé du concept d'alpha male. Et j'ai poussé une gueulante. "Bordel, j'en ai ma claque de ce concept de merde, j'ai pas besoin de ressembler à un stéréotype pour vivre une bonne vie quand même...". Parce que ouais, le principe du "fais ceci, fais cela, intériorise ceci, intériorise cela", ça m'avait gavé aussi, faut l'avouer. Et j'ai fini par piger un truc essentiel. J'ai pas forcément envie d'être meneur d'une meute. J'en ai pas envie du tout, d'ailleurs. Tout ce que je souhaite c'est déjà me libérer de tous mes blocages. Et déjà sur ce plan là, y'a encore du pain sur la planche. Si j'arrive à me débarrasser de l'importance que j'accorde au regard des autres, j'aurai déjà fait un grand pas en avant. Depuis juillet je suis sur Dublin à bosser dans un call center. Et ça m'a appris quelque chose d'important sur moi-même. J'avais peur du téléphone avant d'aller bosser là-bas, mais je m'étais dit que le seul moyen de se débarrasser de ses phobies était de les affronter. Et encore aujourd'hui je le crois. Maintenant, je suis parfaitement à l'aise au téléphone dans un environnement professionnel, jusqu'à même déconner avec les utilisateurs. Ca m'a montré que j'avais les capacités d'être un être sociable, d'être agréable et de me faire apprécier par plusieurs tierces personnes. Ca m'a donné une certaine assurance.
Maintenant, en soirées, même si j'ai toujours du mal à intégrer les groupes où je ne connais personne, je suis capable de discuter normalement avec à peu près n'importe qui, ce qui était loin d'être faisable avant avec mon comportement d'aigri et mes préjugés qui me mettaient sur la défensive. J'ai encore beaucoup à faire pour arriver au stade où je veux en arriver, mais je sais que je progresse. Et ça, ça a au moins le mérite de me mettre dans un état d'esprit positif, ce qui est loin d'être du luxe.
Du coup, il y a quelques semaines, j'étais à une soirée où je connaissais deux trois personnes. J'ai rapidement été laissé un peu de côté tant il y avait du monde dans la barraque. Faut dire ce qui est, on était facilement 20... Puis, une nana pas trop mal vient me causer. Me disant qu'il était mieux de parler avec quelqu'un que de ne parler à personne du tout, j'ai continué à papoter, et ce malgré le fait que je la trouvais pas si géniale que ça. Son rire avait tendance à m'irriter puis faut dire qu'on n'avait pas grand chose en commun. Mais bon. Elle fait un effort pour me parler, je vais faire de même. La soirée avance et je sens des signes d'intérêt de sa part.
N'étant pas bourré, commençant à m'emmerder sec et me disant qu'il faut encore que j'me tape 45 minutes à pied jusqu'à chez moi, j'me décide à partir.
J'dis rapidement au revoir. Plusieurs jours plus tard j'la rajoute sur FB. J'prends même pas la peine de venir lui causer (vachement utile de l'ajouter...) mais elle vient. Je me dis : je fais quoi, je lui propose de boire un verre ou pas ? Sachant que question conversation vu le peu de points communs qu'il y a ça risque d'être chiant...
Elle, de son côté, continue de venir de temps en temps me causer vite fait quand j'suis connecté au boulot. Puis j'me dis "bon, tu vas pas t'emmerder, tu l'invites et tu verras bien, au moins ça te fait une expérience de plus."
Elle accepte. Wouhou, big surprise. J'me dis "bon, tu te prends pas la tête, tu y vas juste pour tester la température et passer un bon moment à parler". Ce que j'ai fait. Et ça s'est bien passé. Elle a monopolisé la conversation, d'ailleurs. Elle a montré quelques IoI. Son rire m'irritait déjà moins. Puis elle m'a dit qu'il fallait qu'on se revoit pour qu'elle me paye un coup à son tour. Ca s'est fait, cette fois-ci avec des gens qu'elle connaissait, dans un pub. Soirée bien sympa ma foi. Après quelques verres, et étant à jeun, on va dire que mes inhibitions commençaient à se lever. J'ai tenté un kino dans le bas de son dos, ça me semblait naturel sur le coup, alors que j'avais pas du tout l'habitude d'en faire, n'étant à la base pas super tactile... Mais sur le coup, aucun signe de refus, rien. Avec du recul j'me dis "bah putain... t'as au moins réussi ça mec".
D'autant plus que j'ai pas du être super discret vu qu'un de ses potes m'a fait "elle te plait ? si elle te plait vas-y cash, sinon quelqu'un va l'emballer avant toi et demain tu le regretteras". Le pire, c'est que je savais qu'il avait raison pour avoir déjà expérimenté ça par le passé. Mais rien n'y faisait. Incapable de bouger, encore une fois.
Puis c'est plus tard dans la soirée quand j'ai vu un mec la draguer comme certains savent très bien le faire (en gros avant beaucoup de confiance en soi) que j'ai commencé à sentir la colère monter en moi. Techniquement, c'était contre le mec. J'avais envie de le fracasser. Avant, cette fille m'intéressait pas des masses, mais de la voir se faire draguer comme ça devant mes yeux ça m'a foutu en rogne. Un pote m'a fait cette comparaison : "un peu comme un gosse qui voit d'autres gamins avec un jouet, on veut la même chose". Il avait raison. Mais j'étais plus en colère contre moi à cause de mon inaction que contre lui par son action. Frustrant ce sentiment. Comme si le corps refusait de bouger. D'autant plus frustrant que la dernière fois que ça m'est arrivé je m'étais juré de ne plus refaire la même erreur. A la différence près que cette fois-ci je ressentais rien pour cette fille sinon de l'attirance. Puis, j'ai dérapé. Elle m'a dit qu'on se reverrait encore une dernière fois avant qu'elle reparte en France, et j'ai probablement du faire le needy à deux trois reprises sans pouvoir le contrôler consciemment.
En ayant marre de toujours la relancer, j'ai laissé tomber parce que j'commençais à me sentir un peu comme la cinquième roue du carrosse et que ça avait tendance à me les briser. Et tout en restant correct, je l'ai fait comprendre. Et c'est elle qu'est revenue à la charge. Bon, j'l'ai quand même pas revue mais voilà.
Old habits die hard. Afc one day... Non, ça finira par s'estomper, à force. Faut juste l'expérience.
Bref. Je me suis juré de me trouver une nouvelle cible sous peu et d'expérimenter à nouveau.
En espérant juste que ce ne soit pas le début d'un journal qui s'arrête après ce premier post. D'autant plus que j'ai pas mal de trucs à partager.
Je me dis que si j'ai ne serait-ce qu'un petit feedback ça peut m'encourager à me bouger les miches. D'autant plus qu'un bon pote du boulot est mon total opposé. Social whore à l'extrême. Il devient pote avec tout le monde et ne réfléchit pas. Il est spontané. Pour ça, je l'envie. Puis avec les filles... très tactile, très proche, alors même qu'il a déjà une copine. Forcément, elles ont l'air d'apprécier. Rarement vu quelqu'un d'aussi extraverti et d'à l'aise avec les gens. Si ça peut me bénéficier dans ma quête... Why not.
Désolé pour les longueurs, btw.
C'en est devenu une devise.
Il y a quelques mois de ça, je découvrais FTS. J'ai lu, lu et continué de lire beaucoup de rapports d'apprentis players et de players pour finalement arriver à me convaincre que rien dans la vie n'était vain, qu'il était inutile de se construire une vie sur un amas d'émotions négatives et du pessimisme alors qu'en faisant des efforts on pouvait devenir meilleur. Pas pour le regard des autres, pour le notre. Si l'on choisit d'évoluer c'est avant tout pour nous. Puis, j'ai progressivement commencé à changer d'état d'esprit. Alors que j'étais très aigri pendant des années, la relation que j'avais avec une fille m'a fait évoluer sans même que je m'en rende compte. C'était pourtant tout con, on jouait à se chercher et par la même occasion on apprenait à se connaître. Etant donné que je l'avais toujours considérée comme une fille populaire (faisant facilement partie du top 5 de filles les plus canon que je connais), j'aimais la provoquer. Et elle aussi. C'en est devenu un jeu. Puis, plusieurs mois plus tard, je me suis rendu compte que mon rapport aux autres avait changé du tout au tout. J'étais déjà plus ouvert, je discutais un peu plus facilement et je jugeais moins les gens que je ne connaissais pas. Mon mécanisme de défense commençait à s'effriter.
Pendant un moment je m'étais dit "il faut te forcer, il te faut aborder des inconnues, juste pour te prouver que tu peux le faire". Dans la pratique, je n'ai réussi qu'une fois, il y a quelques années. Tout s'est fait très rapidement. On se croisait parfois sur le campus, parfois dans le train, dans le bus, et je pouvais pas m'empêcher de me dire qu'elle me lançait des regards intéressés. Mais moi et ma confiance en moi pourrie, on n'était pas suffisamment convaincus de façon à agir sur le tas. Et pourtant, pourtant... un soir, j'en ai eu ras le cul comme ça devrait arriver beaucoup plus souvent dans ma vie. J'ai débranché le cerveau, je me suis dit "bon, t'y vas et tu te poses pas de question" et c'était l'instant de vérité. J'ai marché d'un pas décidé vers elle et je l'ai abordée. L'approche était pas super originale, mais putain... j'ai pas balbutié une seconde, mes mots sont sortis tous seuls de ma bouche. J'en étais moi-même bouche-bée. Et quelle montée d'adrénaline. Arracher un sourire à une fille qui nous plait et qu'on ne connait pas, ça vaut quand même son pesant de cacahuètes, surtout quand on a pas l'habitude.
J'ai réussi par la suite à parler plus facilement avec les filles sans pour autant faire d'énormes progrès. Je me disais que le plus important restait encore d'agir plutôt que de réfléchir. Baby steps, mais steps quand même. C'est ainsi que je me suis pris un vent par ma coiffeuse canon (même si en ressortant et après coup je me suis dit que j'avais quand même des couilles d'avoir tenté) et probablement d'autres filles également (quand je passais mes heures de conduite... d'une pierre, deux coups). Je me disais que je ne perdais rien à ouvrir ma gueule. A plusieurs reprises ça a surpris, à plusieurs reprises j'ai senti que je m'y prenais mal, mais j'étais content d'au moins tenter une approche, aussi maladroite soit elle.
Au jour d'aujourd'hui, où en suis-je ? Il y a quelques semaines, alors que je parlais de FTS à un pote, il m'a reparlé du concept d'alpha male. Et j'ai poussé une gueulante. "Bordel, j'en ai ma claque de ce concept de merde, j'ai pas besoin de ressembler à un stéréotype pour vivre une bonne vie quand même...". Parce que ouais, le principe du "fais ceci, fais cela, intériorise ceci, intériorise cela", ça m'avait gavé aussi, faut l'avouer. Et j'ai fini par piger un truc essentiel. J'ai pas forcément envie d'être meneur d'une meute. J'en ai pas envie du tout, d'ailleurs. Tout ce que je souhaite c'est déjà me libérer de tous mes blocages. Et déjà sur ce plan là, y'a encore du pain sur la planche. Si j'arrive à me débarrasser de l'importance que j'accorde au regard des autres, j'aurai déjà fait un grand pas en avant. Depuis juillet je suis sur Dublin à bosser dans un call center. Et ça m'a appris quelque chose d'important sur moi-même. J'avais peur du téléphone avant d'aller bosser là-bas, mais je m'étais dit que le seul moyen de se débarrasser de ses phobies était de les affronter. Et encore aujourd'hui je le crois. Maintenant, je suis parfaitement à l'aise au téléphone dans un environnement professionnel, jusqu'à même déconner avec les utilisateurs. Ca m'a montré que j'avais les capacités d'être un être sociable, d'être agréable et de me faire apprécier par plusieurs tierces personnes. Ca m'a donné une certaine assurance.
Maintenant, en soirées, même si j'ai toujours du mal à intégrer les groupes où je ne connais personne, je suis capable de discuter normalement avec à peu près n'importe qui, ce qui était loin d'être faisable avant avec mon comportement d'aigri et mes préjugés qui me mettaient sur la défensive. J'ai encore beaucoup à faire pour arriver au stade où je veux en arriver, mais je sais que je progresse. Et ça, ça a au moins le mérite de me mettre dans un état d'esprit positif, ce qui est loin d'être du luxe.
Du coup, il y a quelques semaines, j'étais à une soirée où je connaissais deux trois personnes. J'ai rapidement été laissé un peu de côté tant il y avait du monde dans la barraque. Faut dire ce qui est, on était facilement 20... Puis, une nana pas trop mal vient me causer. Me disant qu'il était mieux de parler avec quelqu'un que de ne parler à personne du tout, j'ai continué à papoter, et ce malgré le fait que je la trouvais pas si géniale que ça. Son rire avait tendance à m'irriter puis faut dire qu'on n'avait pas grand chose en commun. Mais bon. Elle fait un effort pour me parler, je vais faire de même. La soirée avance et je sens des signes d'intérêt de sa part.
N'étant pas bourré, commençant à m'emmerder sec et me disant qu'il faut encore que j'me tape 45 minutes à pied jusqu'à chez moi, j'me décide à partir.
J'dis rapidement au revoir. Plusieurs jours plus tard j'la rajoute sur FB. J'prends même pas la peine de venir lui causer (vachement utile de l'ajouter...) mais elle vient. Je me dis : je fais quoi, je lui propose de boire un verre ou pas ? Sachant que question conversation vu le peu de points communs qu'il y a ça risque d'être chiant...
Elle, de son côté, continue de venir de temps en temps me causer vite fait quand j'suis connecté au boulot. Puis j'me dis "bon, tu vas pas t'emmerder, tu l'invites et tu verras bien, au moins ça te fait une expérience de plus."
Elle accepte. Wouhou, big surprise. J'me dis "bon, tu te prends pas la tête, tu y vas juste pour tester la température et passer un bon moment à parler". Ce que j'ai fait. Et ça s'est bien passé. Elle a monopolisé la conversation, d'ailleurs. Elle a montré quelques IoI. Son rire m'irritait déjà moins. Puis elle m'a dit qu'il fallait qu'on se revoit pour qu'elle me paye un coup à son tour. Ca s'est fait, cette fois-ci avec des gens qu'elle connaissait, dans un pub. Soirée bien sympa ma foi. Après quelques verres, et étant à jeun, on va dire que mes inhibitions commençaient à se lever. J'ai tenté un kino dans le bas de son dos, ça me semblait naturel sur le coup, alors que j'avais pas du tout l'habitude d'en faire, n'étant à la base pas super tactile... Mais sur le coup, aucun signe de refus, rien. Avec du recul j'me dis "bah putain... t'as au moins réussi ça mec".
D'autant plus que j'ai pas du être super discret vu qu'un de ses potes m'a fait "elle te plait ? si elle te plait vas-y cash, sinon quelqu'un va l'emballer avant toi et demain tu le regretteras". Le pire, c'est que je savais qu'il avait raison pour avoir déjà expérimenté ça par le passé. Mais rien n'y faisait. Incapable de bouger, encore une fois.
Puis c'est plus tard dans la soirée quand j'ai vu un mec la draguer comme certains savent très bien le faire (en gros avant beaucoup de confiance en soi) que j'ai commencé à sentir la colère monter en moi. Techniquement, c'était contre le mec. J'avais envie de le fracasser. Avant, cette fille m'intéressait pas des masses, mais de la voir se faire draguer comme ça devant mes yeux ça m'a foutu en rogne. Un pote m'a fait cette comparaison : "un peu comme un gosse qui voit d'autres gamins avec un jouet, on veut la même chose". Il avait raison. Mais j'étais plus en colère contre moi à cause de mon inaction que contre lui par son action. Frustrant ce sentiment. Comme si le corps refusait de bouger. D'autant plus frustrant que la dernière fois que ça m'est arrivé je m'étais juré de ne plus refaire la même erreur. A la différence près que cette fois-ci je ressentais rien pour cette fille sinon de l'attirance. Puis, j'ai dérapé. Elle m'a dit qu'on se reverrait encore une dernière fois avant qu'elle reparte en France, et j'ai probablement du faire le needy à deux trois reprises sans pouvoir le contrôler consciemment.
En ayant marre de toujours la relancer, j'ai laissé tomber parce que j'commençais à me sentir un peu comme la cinquième roue du carrosse et que ça avait tendance à me les briser. Et tout en restant correct, je l'ai fait comprendre. Et c'est elle qu'est revenue à la charge. Bon, j'l'ai quand même pas revue mais voilà.
Old habits die hard. Afc one day... Non, ça finira par s'estomper, à force. Faut juste l'expérience.
Bref. Je me suis juré de me trouver une nouvelle cible sous peu et d'expérimenter à nouveau.
En espérant juste que ce ne soit pas le début d'un journal qui s'arrête après ce premier post. D'autant plus que j'ai pas mal de trucs à partager.
Je me dis que si j'ai ne serait-ce qu'un petit feedback ça peut m'encourager à me bouger les miches. D'autant plus qu'un bon pote du boulot est mon total opposé. Social whore à l'extrême. Il devient pote avec tout le monde et ne réfléchit pas. Il est spontané. Pour ça, je l'envie. Puis avec les filles... très tactile, très proche, alors même qu'il a déjà une copine. Forcément, elles ont l'air d'apprécier. Rarement vu quelqu'un d'aussi extraverti et d'à l'aise avec les gens. Si ça peut me bénéficier dans ma quête... Why not.
Désolé pour les longueurs, btw.