L'exclusivité amoureuse : Etat des lieux (1° Partie)
Posté : 18.11.11
Afin de donner un écho plus constructif aux échanges passionnés qui ont récemment animé le forum ( etre-marie-et-seduire-vt26947.html ), j’aimerais revenir sur le sujet crucial de l’exclusivité amoureuse. L’objet ici n’est pas de faire le moindre prosélytisme mais d’ouvrir des pistes pour permettre à chacun et chacune de vivre ses relations amoureuses sur un mode qui contribue au bien-être des deux partenaires.
Pour ce faire je me livrerai tout d’abord à un rapide état des lieux afin de prendre la juste mesure de l’impact des évolutions sociales des dernières décennies sur les modalités de l’engagement amoureux. Au cours des articles suivant, nous aborderons la question épineuse de la jalousie avant de livrer des outils de communication permettant d’arriver ensemble à un mode de fonctionnement du couple satisfaisant pour les deux parties.
Tout au long de cette série, je le répète, mon seul souci sera de secouer quelques idées reçues pour nous aider à y voir plus clair. J’espère que ce travail aidera certains d’entre vous à vivre l’exclusivité comme un choix assumé et d’autres à butiner de manière éthique, décomplexée et honnête.

I/ Etat des lieux des rapports Hommes – Femmes en 2011
a) Tellement similaires et si différents
Hommes et femmes ont traversé les même défis de l’évolution pendant des millions d’années : ils sont donc largement similaires (45/46 chromosomes sont unisexes) et complémentaires.
Cependant, hommes et femmes présentent des différences, nécessaires à la survie de l’espèce dans leurs comportements sexuels. Nous y reviendrons.

b) Les sociétés post-féministes: moindre polarisation des rapports Hommes-Femmes
Chose impensable pour nos Grands-Parents, des femmes sont élues à la tête de gouvernements et occupent des postes de responsabilité en entreprise.
Les avancées de la lutte pour l’égalité des sexes et la tertiarisation de l’économie depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale en sont des raisons majeures . D’aucuns y verront des raisons de maugréer, pour ma part, je me félicite de pouvoir partager ma vie avec une femme intelligente et ambitieuse destinée à une belle carrière.
Perte de repères et nouveaux défis pour les hommes comme les femmes
Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que les hommes se retrouvent en face de nouveaux défis : Patriarcat contesté, perte d’autorité et d’identité des hommes, femmes en mal d’hommes virils, attentionnés et désireux de s’engager.
Pour avoir coaché des directrices financières et des directrices de recherche, je peux vous dire que si elles se comportent avec autorité avec leurs équipes, elles n’en exprime pas moins le besoin de sortir avec un homme qui sait prendre l’initiative quand il s’agit de les emmener dîner en ville.
On assiste donc à un manque de polarisation dans les rapports de séduction. FTS est là pour nous le rappeler.
c) Une société de célibataires
Les Chiffres témoignent de cet état de fait :
• En quarante ans, ils ont plus que doublé, passant de 6,1% en 1962 à près de 14% en 2004, soit 8,3 millions de personnes au comptage INSEE (non mariés d’âge adulte).
• Avec des critères plus larges, le chiffre atteint les 15 millions. Un niveau proche de la moyenne européenne, l'Union comptant 18% de célibataires. La Suède (28%) arrive en tête, la Belgique et les Pays-Bas (15%) en fin de peloton.
• Le célibat concerne 47% des hommes et 53% des femmes
• le profil du célibataire a changé. «Ce ne sont plus tant des trentenaires que des 40-45 ans, indique Odile Lamourère, psychosociologue et conseillère conjugale. En général, ils ont déjà été mariés et ont souvent des enfants, ce qui ne simplifie pas la réorganisation d'un nouveau couple.»
• Selon une étude européenne réactualisée en 2006 par le site Parship.fr, 52% des célibataires français le seraient depuis plus de trois ans.
• 40% des célibataires assumeraient très bien le fait de vivre seul.
d) Une société sexuellement plus permissive
• Les femmes et les hommes ne déclarent pas le même nombre de partenaires : en moyenne 4,4 pour les femmes et 11,6 pour les hommes.
L’écart entre les deux sexes résulte d’une proportion plus importante d’hommes qui déclarent avoir eu au moins 10 partenaires dans la vie (35,4% versus 10,9% des femmes). Malgré tout, le nombre de partenaires déclaré par les femmes est en augmentation par rapport aux enquêtes précédentes, alors qu’il reste stable chez les hommes depuis l’enquête de 1970.
• 8,7 rapports par mois pour les personnes en couple (augmentation sensible chez les 50+ par rapport à 1970)
Source : L’enquête «Contexte de la Sexualité en France» financée ANRS, la Fondation de France, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) du ministère de la Santé, et l’INPES en 2007
Le changement de mentalités à l’égard du sexe est illustré également par la montée en puissance de la pornographie au travers d’Internet :

Pour ce faire je me livrerai tout d’abord à un rapide état des lieux afin de prendre la juste mesure de l’impact des évolutions sociales des dernières décennies sur les modalités de l’engagement amoureux. Au cours des articles suivant, nous aborderons la question épineuse de la jalousie avant de livrer des outils de communication permettant d’arriver ensemble à un mode de fonctionnement du couple satisfaisant pour les deux parties.
Tout au long de cette série, je le répète, mon seul souci sera de secouer quelques idées reçues pour nous aider à y voir plus clair. J’espère que ce travail aidera certains d’entre vous à vivre l’exclusivité comme un choix assumé et d’autres à butiner de manière éthique, décomplexée et honnête.

I/ Etat des lieux des rapports Hommes – Femmes en 2011
a) Tellement similaires et si différents
Hommes et femmes ont traversé les même défis de l’évolution pendant des millions d’années : ils sont donc largement similaires (45/46 chromosomes sont unisexes) et complémentaires.
Cependant, hommes et femmes présentent des différences, nécessaires à la survie de l’espèce dans leurs comportements sexuels. Nous y reviendrons.

b) Les sociétés post-féministes: moindre polarisation des rapports Hommes-Femmes
Chose impensable pour nos Grands-Parents, des femmes sont élues à la tête de gouvernements et occupent des postes de responsabilité en entreprise.
Les avancées de la lutte pour l’égalité des sexes et la tertiarisation de l’économie depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale en sont des raisons majeures . D’aucuns y verront des raisons de maugréer, pour ma part, je me félicite de pouvoir partager ma vie avec une femme intelligente et ambitieuse destinée à une belle carrière.
Perte de repères et nouveaux défis pour les hommes comme les femmes
Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que les hommes se retrouvent en face de nouveaux défis : Patriarcat contesté, perte d’autorité et d’identité des hommes, femmes en mal d’hommes virils, attentionnés et désireux de s’engager.
Pour avoir coaché des directrices financières et des directrices de recherche, je peux vous dire que si elles se comportent avec autorité avec leurs équipes, elles n’en exprime pas moins le besoin de sortir avec un homme qui sait prendre l’initiative quand il s’agit de les emmener dîner en ville.
On assiste donc à un manque de polarisation dans les rapports de séduction. FTS est là pour nous le rappeler.
c) Une société de célibataires
Les Chiffres témoignent de cet état de fait :
• En quarante ans, ils ont plus que doublé, passant de 6,1% en 1962 à près de 14% en 2004, soit 8,3 millions de personnes au comptage INSEE (non mariés d’âge adulte).
• Avec des critères plus larges, le chiffre atteint les 15 millions. Un niveau proche de la moyenne européenne, l'Union comptant 18% de célibataires. La Suède (28%) arrive en tête, la Belgique et les Pays-Bas (15%) en fin de peloton.
• Le célibat concerne 47% des hommes et 53% des femmes
• le profil du célibataire a changé. «Ce ne sont plus tant des trentenaires que des 40-45 ans, indique Odile Lamourère, psychosociologue et conseillère conjugale. En général, ils ont déjà été mariés et ont souvent des enfants, ce qui ne simplifie pas la réorganisation d'un nouveau couple.»
• Selon une étude européenne réactualisée en 2006 par le site Parship.fr, 52% des célibataires français le seraient depuis plus de trois ans.
• 40% des célibataires assumeraient très bien le fait de vivre seul.
d) Une société sexuellement plus permissive
• Les femmes et les hommes ne déclarent pas le même nombre de partenaires : en moyenne 4,4 pour les femmes et 11,6 pour les hommes.
L’écart entre les deux sexes résulte d’une proportion plus importante d’hommes qui déclarent avoir eu au moins 10 partenaires dans la vie (35,4% versus 10,9% des femmes). Malgré tout, le nombre de partenaires déclaré par les femmes est en augmentation par rapport aux enquêtes précédentes, alors qu’il reste stable chez les hommes depuis l’enquête de 1970.
• 8,7 rapports par mois pour les personnes en couple (augmentation sensible chez les 50+ par rapport à 1970)
Source : L’enquête «Contexte de la Sexualité en France» financée ANRS, la Fondation de France, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) du ministère de la Santé, et l’INPES en 2007
Le changement de mentalités à l’égard du sexe est illustré également par la montée en puissance de la pornographie au travers d’Internet :
