Le point G : qu'est ce qu'il fait ? Qui c'est celui là ?

Note : 24

le 14.03.2012 par Dywann

26 réponses / Dernière par LuxLisbon le 24.03.2012, 15h23

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Selon la légende, le point G serait la clé du plaisir absolu. Le Graal de la jouissance féminine. Mythe pour certains, réalité anatomique pour d’autres, le point G est surtout à l’origine de beaucoup d’idées reçues...

Hommes et femmes le cherchent sans relâche depuis sa découverte, en 1950, par Ernst Gräfenberg, un gynécologue allemand. Les médias, en particulier les magazines féminins, ne cessent de lui faire la part belle. Le point G serait une zone érogène, de la taille d’une pièce de monnaie, située à 4/5 centimètres de l’entrée du vagin, sur sa face antérieure (du côté de la vessie).

Toutefois, chercher le point G, c’est partir du principe que le plaisir ne serait qu’une histoire de zone érogène, c’est oublier la participation consciente ou inconsciente de votre partenaire. Or, le plaisir féminin vient autant de la stimulation des zones érogènes que de la façon dont on s’abandonne ou du moment en lui-même. Certes, les terminaisons nerveuses jouent leur rôle, mais savez-vous que l'une des parties du corps les plus innervées est la pulpe des doigts ? Ce n’est pas faute d’avoir essayé de jouir en touchant mon bureau mais ce ne fut pas concluant…

Même au sein de la communauté scientifique, chercheurs et sexologues ne s’accordent pas sur son existence. Ravivant la polémique, une équipe du King’s Collège de Londres a publié, en janvier dernier, les résultats d’une étude menée sur plus de 1 800 femmes. Uniquement des jumelles. Leur postulat : si l’une déclarait avoir un point G, sa soeur devrait en avoir un aussi, puisqu’elles ont le même ADN. Conclusion de l’étude : le point G est une "donnée totalement subjective". Toutes les femmes n’ont donc pas de point G. Parmi celles chez qui une telle zone a pu être observée, sa taille et sa sensibilité varient. Pour la sexologue Beverly Wipple, co-auteur de The G-Spot and other discoveries about human sexuality, ouvrage qui, à sa sortie en 1981, a contribué à faire découvrir la notion de point G au grand public, "on ne naît pas avec un point G, on le trouve." Ce serait donc une affaire d’apprentissage, de découverte et de laisser-aller érotique… Ce qui est dérangeant, c’est que cela signifierait que certaines femmes sont plus aptes à jouir que d’autres.

Mais pourquoi voudrions-nous que le point G existe ? N’est-il pas un moyen de se rassurer pour l’homme ? Il aurait ainsi un mode d’emploi sans marge d’erreur. Le problème c’est que le point G n’est pas un bouton magique sur lequel on appuie pour accéder directement au septième ciel. Sans excitation préalable, sa stimulation peut vite se révéler désagréable, voire douloureuse. Chez certaines femmes elle provoque même la sensation d’avoir besoin d’uriner. En bref messieurs, la zone est sensible mais doit être "travaillée", "entraînée", "apprivoisée" pour devenir érogène. Ce qui est curieux, c’est de voir ce que chacun y projette. Comme cette idée que le point G serait une trace résiduelle de quelque chose de masculin, correspondant à la prostate chez l’homme. Le point G, c’est donc le fantasme de l’existence d’un bouton qui déclenche tout. Un point qui ferait que toute femme jouisse, au-delà même de son désir de jouir. Ce qui rassure les hommes dans leur capacité à leur faire éprouver du plaisir. Mais vous êtes-vous seulement demandé si nous en avions envie tous les jours ? Chez certaines, la recherche par leur partenaire d’une zone comme le point G, peut être vécue comme quelque chose de délicieux, associé à un jeu sexuel, et les aider à s’ouvrir et accéder à la jouissance. Cependant, ça peut être exaspérant d’être réduite à un point, à une zone qui nie tout le reste du corps.

Le point G est donc surtout une obsession masculine (reprise par les femmes, il est vrai). De mon expérience, il ressort que les hommes ont besoin d’un mode d’emploi qui marche à tous les coups, ça les rassure, alors que les femmes sont beaucoup plus dans l’intuition. Derrière cette obsession on trouve finalement le culte de la performance, significative chez les hommes. Ajoutons, pour les deux sexes, le réconfort de savoir la jouissance féminine réduite en un seul point, alors qu’elle est perçue depuis toujours comme une vague incontrôlable, potentiellement dévastatrice, un ultime but à atteindre. Finie la crainte masculine devant ce tsunami mystérieux.

Finalement, plus que la réalité du point G, qui n’apporterait pas grand-chose à la relation sexuelle, ce sont les fantasmes qu'il suscite qui sont passionnants à analyser. Il convient donc de ne pas en faire un but ultime et de ne pas lui donner une trop grande importance en restant à l'écoute de sa partenaire.

Pour les anglophones, voilà de quoi compléter le sujet
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Post de qualité le 14.03.12, 23h03 par Tulpa
  • [+2] Instructif le 14.03.12, 23h22 par achribu
  • [+2] Ca va mieux en le disant le 15.03.12, 07h30 par MaryMorgane
  • [0] Du grand n'importe quoi le 15.03.12, 11h49 par BinBee
  • [+2] A lire le 20.03.12, 16h27 par LuxLisbon
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(bug forum, doublon)
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du grand n'importe quoi... le point g n'est pas un mythe il est même très facile à trouver grâce à sa texture nervuré.. en général entre 2 et 4 cm sur la paroi supérieur, il a la particularité de grossir qd on le stimule. le point p et les deep throat sont bcp plus dur à atteindre.. le point g c le b a ba.. le point qu'on apprends juste après le clito..

faut appuyer assez fort quand on le stimule, idéalement en même tps qu'on fait un cunni.. (coupez vous les ongles..)
Toutes les femmes n’ont donc pas de point G
?????????? toutes celles que j'ai rencontré en avait un...

j'ai posté un récap des points féminins y'a 2 ans, je retrouves pas y'avait schéma, explication et tout...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Orthographe stp le 27.03.12, 23h04 par Tazzz
Je n'ai pas dit qu'il n'existait pas Driller, faut pas lire en diagonale.

J'ai parlé du fait qu'il était nécessaire de le travailler et que sans excitation, ce n'était pas un bouton magique. J'ai également posé la question de pourquoi est ce qu'il était autant un mythe et j'ai tenté d'y répondre. J'ai dit que certaines femmes n'en "avait pas", tu es à leur place pour dire qu'elle ont FORCEMENT ressenti quelque chose quand un gros bourin a appuyé sur sa paroi vaginale persuadé d'un succès triomphant ?

Personnellement, j'ai essayé d'appuyer sur le "bouton magique", bah je ne suis pas montée au rideau à la seconde. Et j'ai eu des partenaires qui ont essayé aussi genre sans chercher ce qu'il y avait autour et à plus faire monter l'excitation que ça, idem, ça a été plus désagréable qu'autre chose.

En tout cas, merci, tu illustres bien mon propos sur les hommes qui veulent absolument qu'il existe.

(Pour évoquer le clito rapidement, tu savais aussi qu'une trop grande stimulation du dit clito pouvait être désagréable ?)
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tu es à leur place pour dire qu'elle ont FORCEMENT ressenti quelque chose quand un gros bourin a appuyé sur sa paroi vaginale persuadé d'un succès triomphant ?
il existe pour toute, mais chacune ressent différemment sa stimulation, certaines même n'aime pas trop qu'on le stimule.
Pour évoquer le clito rapidement, tu savais aussi qu'une trop grande stimulation du dit clito pouvait être désagréable ?
lôôl, bien sur, c un peu comme si je te disais : tu sais que les mecs faut pas les sucer comme ds les films de boules... il y a celle qui n'aime pas qu'on le prennent par le haut, celle qui n'aime pas qu'on le pince entre ses lèvres, celles avec qui faut y aller comme un bourrin..

en général plus il est petit plus il est sensible.
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C'est pas parce qu'on ne sent rien qu'il n'existe pas.
Ah mais en fait, le titre de Dr tu l'as vraiment ?
Je suis donc censée avoir un point G selon toi et forcément ressentir quelque chose quand j'y touche ?

Alors déjà, laisse moi te dire que je ne l'ai pas trouvé à la seconde où je l'ai cherché et que dans la majorité des cas, quand on le stimule je ressens genre rien. Mais vraiment. Pour que mon point G deviennent vraiment un truc de dingue à la stimulation, il faut que je sois vraiment beaucoup excitée.

Et ne me dis pas que je ne suis pas normale, crois moi nombre de nanas sont dans mon cas et sûrement plus que tu ne le penses. Après, ça soulève la question de la simulation, qui est intéressante cela dit et pas forcément aussi péjorative que tu pourrais le croire.
Lossenia a écrit :C'est pas parce qu'on ne sent rien qu'il n'existe pas.
J'aurais tendance à dire que si. Il existe au sens physique, la zone est repérable mais il n'existe pas en tant que point G et ce qu'il est censé représenté du coup.
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c'est un plaisir plus long à appréhender que l'orgasme clitoridien, avec l'habitude de le stimuler son plaisir sera de plus en plus facilement accessible.

c'est justement en général vers ton age que les filles commencent à le maitriser

Pour le réveiller, demande à un mec de te faire un bon cunni pas trop rapide, et une fois que tu es bien excité il te colle un vibro dessus, sans le bouger mais en appuyant assez fort (sans forcer non plus bien sur) et en augmentant la vitesse du vibro progressivement.
Et ne me dis pas que je ne suis pas normale, crois moi nombre de nanas sont dans mon cas et sûrement plus que tu ne le penses
hihi ^^ arrête de me parler comme si j'avais connu 2 femmes ds ma vie ;)

bien sur que bcp de nana ne maîtrise pas encore bien leurs sexualité, la majorité sexuelle chez les femmes vient en général entre 25 et 30 ans, j'ai même déjà expliqué à une nana de 50 ans comment se servir de son vibro....

=> je vous fais un topic sur les 7 points du plaisir féminin bientôt.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée le 15.03.12, 15h51 par sophie_is_happy
J'aime bien quand tu répètes ce que je viens de dire Driller, ça donne du crédit à mes interventions :D

Je viens de le dire que mon point G n'était réceptif sans que je sois excitée.
Cela dit, je n'ai pas demandé d'aide pour ma sexualité, crois moi, je suis parfaitement à l'aise avec et je n'ai aucun problème pour prendre mon pied.

J'ai tenté de démystifier le truc et de lui retirer son caractère ultime. Un "orgasme du point G" n'est pas une fin en soi et il sert bien trop d'excuse à ne pas s'occuper du reste. Ne pas savoir stimulé un point G ne fait pas de toi un mauvais coup et j'ai eu des coups fabuleux qui n'avait même pas pensé à s'en approcher. La réciproque est vraie. C'est comme ces mecs où tu sens tout de suite qu'ils utilisent la même routine avec toutes les nanas en croyant que nous sommes toutes les mêmes.

Ne pas être sensible du point G ne fait pas d'une nana quelqu'un qui ne maitrise pas sa sexualité. De plus en plus d'études tendant à dire qu'il ne serait pas présent chez toutes les nanas, que ça serait plus une zone qu'un point, etc. Il est peut être temps d'arrêter d'en faire un Saint Graal de la jouissance féminine, de déculpabiliser les nanas par rapport à ça et de se dire qu'il y a peut être d'autres moyens de faire kiffer sa partenaire...

(Perso, je préfère 4/5 orgasmes clitoridiens à un seul du point G de toute façon alors ça me va bien.)
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