[Lycée] alerte aux mythos

Note : 23

le 10.04.2012 par Terrigan

16 réponses / Dernière par Terrigan le 05.12.2012, 23h15

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Amis lycéens, je vais aujourd'hui vous parler d'un type particuliers de petites mythomanes, particulièrement piégeuses: les filles qui prétendent s'être faites violer.

Le sujet est bien lourd alors je vais essayer d'en parler avec un maximum de prudence.

Tout d'abord, j'écris ce post parce qu'au détour d'une discussion avec le neveu de 16 ans d'un ami, celui-ci m'a confié qu'il avait rencontré une fille qui lui plaisait bien. Le hic c'est qu'elle lui a dit qu'elle s'était faite violer, ce qui a bien désarçonné notre séducteur en herbe.

C'est là que j'ai subi un retour en arrière de 20 ans, et que je me suis dit que décidément la nature humaine ne changera jamais. (oui oui on m'a fait le coup, et pas qu'une fois, et à chaque fois le temps et les recoupements faisant leur oeuvre, le verdict a fini par tomber: MYTHOOOOOOO...)

Alors soyons clairs: le viol est un fléau qui a la vie dure, et donc malheureusement il y a des filles de 16 ans qui se sont faites violer. C'est horrible. Si il y a dans votre entourage une fille dont vous savez qu'elle a subi ce traumatisme, il faut la soutenir. Bon.

Maintenant prenons un peu de recul. Imaginons une fille qui ne fait pas partie de votre entourage proche. Ce n'est pas une vielle copine de collège ou autre, non, c'est une fille dont vous vous êtes rapproché récemment. Elle vous plait, vous êtes cool avec elle, pas lourd, le courant passe bien, mais on ne va pas se raconter des histoires: elle voit bien votre petit manège et se doute bien que vous ne passez pas de plus en plus de temps avec elle juste parce que la grande horlogerie cosmique vous a posé tous les deux face à face...

D'ailleurs ce n'est pas un problème qu'elle vous voie venir. Elle semble apprécier votre compagnie et vous commencez à vous dire que vous allez la pécho, quand elle vous lâche la terrible nouvelle: elle s'est faite violer et doit vivre avec ce fardeau écrasant, qui la ronge de l'intérieur et assombrit les rencontres les plus ensoleillées avec les beaux gosses de votre genre.

- Sachant que ça refroidit toujours un homme quand il apprend qu'une fille qu'il désire été violée.
- Sachant qu'une fille qui s'est faite violer évite d'en parler à tout le monde, et à plus forte raison à un homme qu'elle veut (encore qu'on peut envisager l'inverse: besoin de partager une partie de son histoire personnelle qui lui pèse, besoin d'être comprise, besoin de temps, etc...)
- Sachant que chaque être humain peut faire preuve d'une connerie monumentale, et qu'à 16 ans c'est encore pire (désolé mais c'est comme ça. J'étais là, j'ai tout vu!)

Dites vous bien qu'il y a deux cas de figure derrière cette annonce qui vous fout les boules, et qu'ils sont tous deux à peu près autant probables:

:arrow: Soit la fille dit la vérité

:arrow: Soit c'est un gros mytho

Pourquoi inventer un mensonge aussi grave et moisi?
- Parce que c'est très difficile à vérifier, et donc il y a peut de chances de se faire chopper. Grave, énorme, et invérifiable, hum...
- Parce que c'est TRES efficace pour tenir un mec à distance, voire le recycler en confident-kleenex pour raconter ses malheurs, et pourquoi pas se rassurer sur son potentiel de séduction.
- Parce que certaines jeunes filles n'accepteront jamais l'idée insupportable qu'elles ne sont qu'un être humain parmi tant d'autres. Elles veulent avoir une vie passionnante et être supérieures aux autres, et n'ont pas trouvé autre chose pour atteindre ce but que s'inventer des malheurs horribles afin de se faire plaindre, tout en ayant l'air si courageuse et digne...
- Parce que, et celle-là c'est ma préférée, certaines jeunes filles n'ont tout simplement pas le cran de dire non à un mec qui les veulent. Ces filles font les grandes mais chient dans leur froc à l'idée d'un malheureux bisou avec un mec qui leur plait, alors gérer un mec sympa dont elles ne veulent pas, c'est trop pour elles. C'est une solution de facilité, une sorte d'équivalent intime à la vielle excuse "j'ai un mec" quand une fille veut se débarrasser sans efforts d'un garçon qui l'aborde dans la rue.

Que faire?

Partez déjà du principe que ce que vous a raconté la fille est potentiellement un tissu de mensonges. Vous aurez ainsi les yeux plus ouvert que l'ami dont je vous ai parlé plus haut, et que moi-même en mon temps.

Ensuite, dites vous à l'inverse que c'est peut-être vrai. Prudence. Acceptez le doute et préparez-vous à vivre avec.

Si la fille ne vous intéresse pas plus que ça, prenez vos distances.

Toujours là? Fixez-vous comme objectif de ne pas tomber en one-itis. Votre âme soeur, ou même la belle histoire sans lendemain de vos rêves sera probablement une fille qui vous rend heureux, pas une désespérée de la life qui met ses malheurs au centre de votre relation. Exit les idées héritées de la vielle image du chevalier servant. Vous n'êtes probablement pas un connard brutal et irrespectueux, (enfin vous faites comme vous voulez hein...) mais a contrario vous n'êtes pas non plus un nounours aux extraits de latin lover light 0% pour corps et âmes piétinés.

Préparez-vous à vous faire coller en friendzone, mais d'une force... Faites vos choix par rapport à cette échéance, et regardez la fille manœuvrer... Par exemple ne vous laissez pas endormir quand elle vous dit que vous êtes le seul garçon qui la comprend, ou que vous au moins on peut parler avec vous...

Quoi qu'il arrive, continuez à voir du monde, vos amis, rencontrer des filles, tout ce qui vous évitera une relation exclusive et asexuée avec elle. Si quelque chose doit arriver entre vous eh bien pourquoi pas, mais ne vous laissez pas bouffer. Sachez que les mythomanes n'ont pas d'amis, et que leur seul plan pour de se faire des amis est d'essayer de séduire les gens.

En résumé, restez détaché et sur vos gardes.

Bon, mais alors comment savoir si la fille dit la vérité ou pas?

Vous ne le saurez sans-doute jamais de façon incontestable, mais vous vous ferez votre opinion avec le temps.

Bon, je vais me faire un café, ce sujet me tape sur les nerfs...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Post responsable le 10.04.12, 19h16 par Hydrogene
  • [+1] Intéressant le 10.04.12, 19h17 par Magic_Lemon
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 10.04.12, 19h42 par Nougatine
  • [+2] Tout à fait le 10.04.12, 23h02 par Adoniis
  • [+3] Ca va mieux en le disant le 11.04.12, 00h14 par LittleNeapolis
  • [+1] Pertinent le 11.04.12, 00h31 par Olfff
  • [+1] A lire le 13.04.12, 22h17 par Fugitif
  • [+1] Constructif le 05.05.12, 15h21 par ToneLess
  • [+1] Bonne idée le 09.01.13, 18h21 par milkchoco
Sujet lourd mais de première importance. J'ai eu deux relations comme ça aux alentours de mes 16 ans, je n'ai jamais su si c'était vrai, j'ai toujours eu un doute, et j'ai souvent eu honte d'avoir ce doute. La première s'en est servie pour légitimer ses instants de folies lunatiques, ses silences soudains et inexpliqués, ses relations pas claires avec d'autres mecs etc, la seconde pour me tenir à distance en tant que confident et non petit ami.

Je dirai que les caractéristiques d'une menteuse du genre sont : faible estime de soi (ce qui peut par contre être caractéristique du faux et du vrai), mais surtout tendance à la manipulation, la victimisation et la volonté de tout contrôler.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 11.04.12, 14h07 par Terrigan
  • [+1] Constructif le 13.04.12, 22h18 par Fugitif
Faut quand même faire gaffe à pas mettre les pieds dans le plat. Mais c'est vrai que balancer un "je me suis faite violer" comme ça de but en blanc, ça parait louche.

J'ai souvenir qu'à un bal du lycée, une nana avait couché avec un type, elle a dit qu'elle s'était faite violer par lui ce soir là. On a été un paquet à se faire interroger par les flics sur le déroulement de la soirée alors que tout le monde savait qu'elle était consentante. C'était assez bizarre.
En y repensant j'ai jamais su le fin mot de l'histoire tiens.
Enfin toujours est-il: ce type de fille existe belle et bien et il vaut mieux les éviter parce qu'on sait jamais 1) ce qu'elle a vraiment vécu 2) ce qu'elle va raconter si vous faites des trucs avec elle
Lohad a écrit :Faut quand même faire gaffe à pas mettre les pieds dans le plat.
C'est clair que c'est pas la peine de mettre en doute la véracité de ce que raconte la fille. Trop blessant si elle dit vrai, et si elle ment, à ce niveau de mythomanie elle est motivée pour tenir jusqu'au bout et te flamber à mort si tu commences à montrer des signes d'incrédulité.

C'est pour ça que je parle d'accepter les choses, d'avoir du recul etc...
LittleNeapolis a écrit :Je dirai que les caractéristiques d'une menteuse du genre sont : faible estime de soi (ce qui peut par contre être caractéristique du faux et du vrai), mais surtout tendance à la manipulation, la victimisation et la volonté de tout contrôler.
Cette faible estime de soi est peut-être aussi la raison pour laquelle une fille ferait part de son viol à quelqu'un qu'elle fait à peu près confiance, non ?
Mais bon, c'est pas le genre de truc qu'on crie sur les toits, c'est sûr.
Terrigan a écrit :Tout d'abord, j'écris ce post parce qu'au détour d'une discussion avec le neveu de 16 ans d'un ami, celui-ci m'a confié qu'il avait rencontré une fille qui lui plaisait bien. Le hic c'est qu'elle lui a dit qu'elle s'était faite violer, ce qui a bien désarçonné notre séducteur en herbe.
On est d'accord que le viol est loin d'être l'expérience la plus agréable pour la fille et que ça laisse pas non plus le meilleur souvenir. Mais pourquoi est-ce que le mec qui avait des vues sur cette fille est-il aussi déstabilisé ? Ok, le fait qu'elle lui annonce de but en blanc est peut être dur à digérer sur le coup, mais bon est-ce que pour autant (que ce soit vrai ou pas) la fille serait "souillée" ?
Admettons que la fille dise vrai. Pourquoi ça ralentirait notre séducteur en herbe ? A moins de considérer une fille violée comme hors d'usage.
Admettons que la fille soit une mytho : elle veut de l'attention, elle a une faible estime d'elle-même, etc... Bon. Le paragraphe de Terrigan là dessus est pas mal et c'est plutôt vrai. Cela dit est-ce qu'il faut écarter la fille de sa vie sous prétexte que c'est une désespérée de la life qui va rendre le mec malheureux ? Au fond la plupart des filles sont comme ça, mytho ou pas, et c'est pas parce qu'elle est dans cet état d'esprit à un moment X qu'elle le restera toute sa vie.

Evidemment, c'est très possible que ce qu'a dit Terrigan soit vrai dans 90% des cas. Et il a raison faut pas trop déconner en mythonant sur le viol. Après, est-ce que c'est pour ça qu'il faut fuir la fille si elle dit ça ? Ce serait un peu se faire des préjugés. Le mieux serait peut être d'attendre de la connaître mieux, je pense.
Le jour où plus aucune adolescente n'érigera ses traumatismes, réels ou imaginaires, en système de verrouillage d'une relation, on n'aura plus besoin d'articles de ce genre et j'en serai le premier ravi!

En attendant tout est possible, y compris le meilleur :D
LittleNeapolis a écrit :Sujet lourd mais de première importance. J'ai eu deux relations comme ça aux alentours de mes 16 ans, je n'ai jamais su si c'était vrai, j'ai toujours eu un doute, et j'ai souvent eu honte d'avoir ce doute. La première s'en est servie pour légitimer ses instants de folies lunatiques, ses silences soudains et inexpliqués, ses relations pas claires avec d'autres mecs etc, la seconde pour me tenir à distance en tant que confident et non petit ami.

Je dirai que les caractéristiques d'une menteuse du genre sont : faible estime de soi (ce qui peut par contre être caractéristique du faux et du vrai), mais surtout tendance à la manipulation, la victimisation et la volonté de tout contrôler.
Il est stérile de critiquer ces comportements et ces personnes qui ont ce comportement. Il est en revanche plus constructif de comprendre pourquoi elles sont comme elles sont. Car tout comportement "anormal" socialement (donc : mytho, nympho, clepto, toxico... y'en a des tonnes) a une origine et ce n'est généralement pas la faute de ces personnes.

Il faut arrêter de blâmer ceux qui sont malheureux, ce n'est pas entièrement leur faute, et si ils savaient comment s'en sortir, ils le feraient, croyez-moi.

Une mythomane, c'est une personne qui est mal dans sa peau, et qui n'est pas consciente de l'origine de son malheur. Alors, inévitablement, elle invente des problèmes pour justifier un mal qu'elle ne connaît pas. Elle s'enfonce plus qu'autre chose, puisque de la sorte elle oublie son véritable mal. C'est triste mais c'est la nature humaine.
Au lieu de ça
Terrigan a écrit :Si la fille ne vous intéresse pas plus que ça, prenez vos distances.

préférez l'aider en lui faisant simplement prendre conscience qu'elle a vraiment un problème, mais qu'il peut-être résolu.

Aidez-la. C'est ça la première marche de la réussite, c'est trouver ce qu'il y a de mieux dans les autres. Et ne pas chercher à fuir une personne qui vous appelle à l'aide. Ce qui est lâche, ou alors vous êtes stupide.

Une fille qui vous dit qu'elle s'est faite violer, peu importe que ce soit vrai ou pas, c'est un appel à l'aide. L'aider c'est faire preuve d'humanité. Et sachons oublier l'espace d'un instant que nous sommes des séducteurs, et à la place aidons cette personne qui demande de l'aide.

Sujet intéressant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Du grand n'importe quoi le 14.04.12, 10h53 par LittleNeapolis
  • [0] Immature le 14.04.12, 11h15 par FK
  • [0] Prends un peu de recul le 06.12.12, 07h00 par bridget
  • [0] Indigne de FTS le 06.12.12, 19h46 par corwin
Terrigan a écrit :Le jour où plus aucune adolescente n'érigera ses traumatismes, réels ou imaginaires, en système de verrouillage d'une relation, on n'aura plus besoin d'articles de ce genre et j'en serai le premier ravi
Le jour où plus aucune adolescente ne se retrouvera seule face à un véritable problème relationnel, on n'aura plus besoin d'articles de ce genre et j'en serai le premier ravi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tout ça pour dire quoi ? le 14.04.12, 11h41 par FK
Il faut arrêter de blâmer ceux qui sont malheureux, ce n'est pas entièrement leur faute, et si ils savaient comment s'en sortir, ils le feraient, croyez-moi.
Signé : les bisounours.
Ou les grands sentiments chevaleresques du jeune homme qui croit encore aux princesses et aux chevaliers qui peuvent les sauver. Sauf que toutes les princesses ne sont pas belles à l'intérieur.

(la raison de mon commentaire "immature" : tu as la posture de quelqu'un qui se base encore sur des idéaux qui ne se vérifient pas toujours, malheureusement : la vérité, les faits sont juste trop nuancés pour que de simples bonnes paroles et bonnes intentions puissent servir à quoi que ce soit)


1. ça ne sert à rien de blâmer les gens à problèmes, c'est sûr, on est d'accord : par contre, si vous réalisez qu'ils n'ont aucune envie d'aller mieux, fuyez les comme la peste, mettez le plus de distance possible entre eux et vous (physique et / ou émotionnelle). Tout ce que vous gagnerez à les fréquenter, ce seront des cicatrices (pour vous). Et eux (elles), vous ne réussirez pas à les faire changer.

2. "si ils savaient comment s'en sortir, ils le feraient, croyez-moi" > ou pas. Il y a une proportion non négligeable de gens qui se servent de leurs difficultés pour s'agripper aux autres, et qui n'ont absolument pas envie de changer (leur "malheur" - qu'ils entretiennent largement - leur permet d'obtenir l'attention des autres, ce qui leur apporte une certaine forme de satisfaction qui compense). Tu ne l'as peut être pas encore constaté ou réalisé, mais tu t'en rendras compte bien assez tôt (en tout cas j'espère pour toi).

Les gens à problèmes toxiques, les meufs à problèmes toxiques, on peut rien pour eux. Ils ont besoin d'avoir envie de changer pour changer, ce qui n'est pas toujours le cas; et s'ils entreprennent de changer, ce ne sera pas grâce à vous qu'ils le feront, mais grâce à l'aide de professionnels. Vous, tout ce que vous récolterez, ce seront les dommages collatéraux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 14.04.12, 11h16 par Hydrogene
  • [+2] Absolument le 14.04.12, 11h22 par LittleNeapolis
  • [+1] 100% d'accord le 14.04.12, 13h58 par shadonkey
  • [+2] Ca va mieux en le disant le 14.04.12, 15h09 par kero
  • [+1] Pertinent le 15.04.12, 01h07 par pastelle
  • [0] A lire le 06.12.12, 07h02 par bridget
Cette année, le weekend d'intégration pour les nouveaux arrivants en première année de mon école de commerce (ambiance "grosse beuverie à l'américaine").

Une nana bien hydratée couche avec un mec.
Le lendemain matin, elle se réveille, culpabilise, regrette, et raconte que le mec lui a administré du GHB et a du coup couché avec elle sans son consentement.

Accusation de viol : flics, le mec en garde à vue, gros froid.
Après enquête, témoignage et analyses, c'était pas vrai. C'était juste une meuf qui s'était laché la veille et avait regretté le lendemain, et avait trouvé plus commode d'accuser un mec que d'assumer son sentiment de culpabilité.

(comme quoi on peut être une fille à papa sortie de Neuilly et être une parfaite cassos à l'intérieur)

Tout ça pour dire quoi ?
- certaines meufs sont victimes d'abus et de viols, et il faut les écouter, les défendre et les accompagner COLLECTIVEMENT ( = la société, pas "juste vous"), et protéger la société des mecs qui font ça
- certaines meufs sont tarées / instables / irresponsables et vont raconter n'importe quoi parce que leur cerveau malade n'y verra pas d'inconvénient
- du coup c'est un sujet compliqué qui nécessite que vous fassiez appel à votre cerveau et à votre bon sens

Moralité : il faut se garder d'avoir des opinions trop tranchées en la matière.
Si une nana vous dit de but en blanc qu'elle s'est faite violer / abuser, c'est un warning qui doit faire appel à votre vigilance - mais juste un warning.
Si vous avez l'impression qu'elle est instable, passez à autre chose. Si vous avez l'impression qu'elle appelle à l'aide, apportez lui l'aide que vous pouvez lui apporter, mais sans tomber dans la démesure - sachant que ce n'est pas votre rôle (vous n'êtes pas thérapeute, vous n'êtes pas son père, vous n'êtes pas un superhéros, vous n'êtes pas responsable de son agression et des troubles qui en résultent).

Les victimes ont besoin d'aide, mais ce n'est pas nécessairement à vous de la leur apporter (en gros, c'est juste un gros égotrip de votre part); elles n'ont pas besoin que vous deveniez le réceptacle de leurs souffrances (et vous non plus).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] OMG le 14.04.12, 11h33 par Hydrogene
  • [+1] Absolument le 14.04.12, 12h47 par Fugitif
  • [+1] Pertinent le 14.04.12, 21h29 par Terrigan
  • [+1] Pertinent le 06.12.12, 07h03 par bridget
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