La fuite 0_o

Bonjour à tous,

Je me permets de vous solliciter une 2nd fois, les contributions lors de mon précédent sujet, ayant été très qualitatives. ; )

Je voudrais savoir si certaines personnes ici, ont connu, après plusieurs expériences amoureuses douloureuse, une énorme difficulté à revivre une histoire avec d'autres filles/ garçons?

Depuis quelques temps (environ 10 mois), quand je rencontre quelqu'un, je me rends compte que je recherche la faille. J'ai une sorte de check-list mentale de ce qui m'a préjudicié dans mes rencontres précédentes. Lorsque j'identifie l'un de ces défauts chez l'un de mes prétendants, je recule, commence à souffler le chaud et le froid, prend mes distances... et essaye de m'échapper. J'attache plus d'importance aux défauts qu'aux qualités.

Dans le même temps, comme je suis plutôt quelqu'un de gentil, je fais en sorte de ne pas céder à l'irrespect et à l'agressivité, et je me sens vraiment navrée pour eux/ un peu coupable de les amener là. En fait, j'ai carrément honte.
Dans l'échange, je fais toujours en sorte qu'ils ne se sent pas dévalués par ce que je dis ou par mon attitude.

Je crois que je suis traumatisée. Je ne sais pas trop comment gérer ça...la peur!! Ca me met vraiment mal à l'aise vis à vis d'eux.
Est ce qu'il faut que j'attende avant d'essayer de revivre une histoire?

Oui, tu n'es pas la seule dans ce cas. C'est une réaction plutôt normale, pour ne pas dire banale.

Pour ne parler que de mon cas, qui est le seul dont je peux parler avec certitude :
Je suis séparé depuis un peu plus de 9 mois, j'ai rencontré beaucoup BEAUCOUP de monde depuis.
Sur une grosse majorité de femmes qui me plaisent au premier abord, et qui sont tout à fait honorables, je repère vite un défaut, une sale habitude, un truc qui les disqualifie.
C'est souvent un truc assez débile, ça j'en suis conscient.

Et sur le faible pourcentage de femmes à qui ne je trouve aucun défaut majeur (ou bloquant) je m'arrange pour faire foirer le truc d'une manière ou d'une autre... et si ça se passe trop bien, j'ai tendance à paniquer et fuir.

Est ce qu'il faut que j'attende avant d'essayer de revivre une histoire?

Ce n'est pas le cas pour tout le monde, mais la plupart des gens passent par des relations intermédiaires, court ou moyen terme, pour se reconstruire et re-développer une certaine confiance en l'autre.
Ca peut prendre du temps, selon les personnes.

Dans tous les cas, tu n'es pas la seule, et ce n'est pas anormal.

Bon ça me rassure un peu. Mais, dans le même temps, j'ai aussi tendance à tester l'autre, avec quelques affirmations, pour savoir s'il est du genre à se défiler ou à affronter la situation en cas de désaccord; pour voir s'il va m'opposer un silence radio; pour voir s'il peut faire des efforts pour moi, etc.
Je ne pense pas que ce soit très sain... Je me dis qu'en faisant de l'anticipation, qu'en le testant, alors que nos rapports sont encore fragiles, cela conduit à un résultat biaisé. Je me dis que dans la situation concrète, peut être que l'intéressé n'aura pas un comportement d'évitement ou indigne, pendant la relation... justement parce qu'il serait déjà attaché à moi.
Bref. Trop de prise de tête. Trop de peur.

Je ne suis pas dans votre siutation mais j'ai eu aussi un moment ou je cherchais systématiquement les défauts des uns et des autres, filles comme garçons.
Depuis, je ne me prend plus vraiment la tete car j'ai réalisé, comme vous, que ça me pourrissait la vie.
J'ignore si c'est votre problème, mais c'est peut-etre aussi parce qu'on cherche trop vite le meilleur ami/la femme parfaite.
Le mieux c'est de vivre les aventures (amicales et amoureuses) sans tirer de plan sur la comète, sans se projetter dans un futur lointain et fictif et de voir ou ça nous mène.
Un ami a rencontré une fille un soir, et le lendemain il m'en parlait sans meme pouvoir se rappeler de son nom. Aujourd'hui, ils ont un enfant et sont très heureux.

Ce n'est pas vraiment ma situation. Ce n'est pas affaire d'exigence ; je suis très exigeante, j'ai des standards élevés, mais c'est un choix. Là, c'est plutôt la peur qui guide mon cheminement... Je ne sais plus y faire. Je teste, jegratigne. C'est bête, mais je regardais Dr House mardi, et l'épisode inédit s'achevait sur une idée qui est la mienne par rapport au dernier homme qui m'a donné du fil à retordre - Jekyll: certaines personnes se refusent à souffrir par amour. Elles se refusent à vivre l'amour. Il peut aimer une femme, mais qd des difficultés surviennent c'est toujours lui qu'il choisira de sauver... Ne pas avoir mal. Ces paroles ont trouvé un écho en moi. Qd on rencontre qq1 qui choisit de se préserver, plutôt que de prendre sur soi et préserver celle qui compte pour lui,y'a de quoi perdre son optimisme sur les relations homme-femme. : S

Au fond, je pense que j'attends d'un homme qu'il s'accroche, qu'il ait un volontarisme fort, qu'il fasse un véritable effort. Un homme qui me dirait: "C'est toi que je veux.", qui me mette au défi, qui se challenge. Un homme qui me tienne tête. Tous les hommes ne peuvent me correspondre, et quand ils sont mous & lâchent l'affaire à la 1e difficulté, je les trouve inintéressants. Bcp sont cm ça. À mon avis, c'est un problème générationnel: les personnalités se forgent dans la douleur, la souffrance.

Et toi que fait tu de ton côté pour que l'autre s'ouvre?

Je fais ce qu'il faut. ; )
Je sais aimer...quand j'aime. C'est rare.
L'effort appelle l'effort.

Graziella a écrit :Je fais ce qu'il faut. ; )

Mais encore ?

Comment peux-tu être sûre de faire ce qu'il faut ?

As-tu des élements concrets dont tu pourrais nous faire part ?

On veut bien t'aider mais il nous faut des faits détaillés pour cela

Qd j'aime qq1, je suis généreuse, douce & attentionnée.
Ce dont je parle ici, se situe au stade des 1eres rencontres et rdv. Or, vu l'état d'esprit dans lequel je suis, je n'offre rien du tout en fait. Je sème le vent. Je m'attirerai la colère des intéressés.
Je ne sais pas si on peut m'aider... Je ressens un grand vide. Aucun garçon ne m'apparait digne d'intérêt.