Parti le samedi soir sur Paris, plus précisément à Saint Mimi, nous avons passé les 3 quart de la nuit à nous faire des amis.
Même si Baudelaire s'en arracherai la perruque, j'ose revêtir le costume de poète aujourd'hui. Tout comme cette soirée passée avec mon cousin, oser a était notre maitre mot.
Nous sommes passé de quai en quai, de groupe en groupe et de nationalité en nationalité et tout ceci avec une aisance déconcertée.
Il est vrai que l'avantage de ce genre de soirée est d'être deux têtes pensantes. Deux à pouvoir rebondir, relancer ou surenchérir une conversation ou même nous motiver quant à aborder de nouveaux groupes. Même si repartir individuellement avec un numéro était au départ un exercice peu facile lorsque nous étions ensemble, nous avons tout de même réussi à pouvoir nous isoler chacun de notre côté et de repartir avec des FB ou des numéros dans la poche. Il s'est avéré que le duo fut une très bonne combinaison ce soir là.
I) les avantages du Duo
L'exemple suivant en est la preuve parfaite :
Les quart heures du matin commençaient à s'afficher sur nos montre quand nous décidâmes d'un commun accord de quitter les quais. Se balader en demandant notre chemin semblait être la solution pour rentrer au plus vite dormir mais surtout pour espérer continuer cette soirée si bien entamée. En arrivant au abord de l'école de prépa HEC (que nous prîmes pour la vulgaire façade de toilettes publiques) nous avons vu un groupe de 3 jeunes femmes (des étudiantes bien évidemment) qui attendaient avec impatience que leur concierge leur ouvre les portes de l'internat. Ni une ni deux, nous nous sommes dirigés vers ce groupe qui nous paraissait si froid de loin et l'était de près. Nous avons tout de même réussit à briser cette glace bourgeoise en jouant de la complémentarité de chacun.
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William (mon cousin) : "Excusez moi, vous auriez du feu Svp ?"
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Celle du milieu : "Oui, tiens!!!"
Voyant que la conversation ne pourrait se limiter qu'au remerciement d'une flamme généreuse dans la nuit, j'essaie de mettre mon petit grain de sel (je n'ai nullement le choix, je ne fume plus).
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Moi : "Alors question complétement à part, vous seriez où se trouve le Boulevard... ?"
Je sais que ce n'est rien et que tous le monde aurait pu dire cette phrase idiote, même Régine, mais c'est ce qui nous à permis de faire fondre la glace plus rapidement et ceci de façon plus tendre.
Nous avons parlé 7.5 bonnes minutes et la complémentarité de chacun fut notre amie puisque, je l'avoue, je voulut à plusieurs reprises mettre fin à cette conversation sentant la mayonnaise tourner mais mon cousin relançait la conversation de plus belle et ceci en toute discrétion. Au moment le plus opportun, nous demandons à les revoir en passant naturellement par la demande d'un des numéro mais voilà qu'elles prétendent avoir des copains.
Je n'ai eu que peu de temps après cette histoire, la fameuse phrase prouvant une repartie sans faille

Celle qui ressemble plus à "
Ah autant pour nous, on ne mange pas de ce pain là...", qu'à : "
Ok très bien, c'est pas grave bonne soirée quand même (avec la queue entre les jambes)".
II) les inconvénients du Duo
Mais le duo présente tout de même des inconvénients et nous l'avons vu toujours au cours de cette même soirée. Cela se passe juste avant l'histoire du dessus. Au moment où nous quittâmes les quai, nous rencontrâmes un groupes de 4 garçon et d'une charmante femme. L'un avait était mis au défi de passer sa jambe derrière la tête par l'un des 2 garçon dont il avait la connaissance au cours de la soirée. Peut être que le théorème de Pythagore vous échappe mais je vous rassure c'est on ne peut plus simple.
1 groupe de 2 garçons on fusionnait avec 1 groupe de 2 garçon et une femme. J'ai engager la conversation de la façon la plus simple possible : comprendre pourquoi celui qui avait mis au défi son ami d'être un moine bouddhiste n'essayait pas à son tour de faire la même chose. Et hop, nous sommes parti pour converser une bonne Demie heure.
Nous vous inquiétez pas j'arrive vite à ma conclusion. Il s'est avéré que mon cousin et moi attaquions cette charmante jeune N*émie en même temps. Et nous nous sommes rendus assez vite compte de cette dure réalité. Draguer à deux pour ses propres fins ne marchent pas à tout les coups. Nous avons laissé le feeling en décider autrement et ceci en fonction des affinité que nous avions avec certains membres de ce groupe formé depuis peu.
Et le numéro dans tout cela me diriez vous, et bien pour tout vous dire nous n'étions pas deux dragueurs dans ce groupe mais bien 3. Car un concurrent était tapis dans l'ombre de la nuit. Vous vous souvenez, je vous ai dit qu'il y avait un groupe de 2 garçons qui avait fusionnait.
Et bien c'était l'un d'entre eux. Je suis sûr qu'il avait remarqué notre jeu depuis longtemps puisqu'il revenait presque toujours à la charge et nous l'avons compris assez vite.
C'est pour cela que pour éviter d'étouffer une conversation qui avait bien commencée nous avons joué la carte du feeling.
Voilà pour cette soirée et j'en passe des bonnes et des meilleurs. La conclusion finale que nous avons eu communément avec mon cousin est la suivante :
Pour une soirée "rien de prévu" nous avons trouver non pas quelque chose à faire mais bien des choses à faire. Intégré de droite à gauche nous avons pu, mais des râteaux nous avons bouffé, de cette soirée bien des choses nous avons vu, mais tout ceci avec une certaine fierté.
Je termine sur cette phrase trouvé par vôtre humble serviteur : "
passer du temps pour passer le temps".