Below AFC : les incompris.
Posté : 01.06.12
En lisant, les topics récents d'ogishi, et d'obiwan kenobi - et surtout les commentaires les accompagnant - bien que les conseils prodigués étaient souvent judicieux : parfois bienveillants, parfois un peu durs bien que justifiés. J'ai quand même ressenti, qu'ils demeuraient malgré tout profondément incompris.
Qu'est ce réellement qu'un Below AFC?
Un simple AFC , qui n'ayant pas une vie amoureuse pleinement épanouie, cherche tout simplement à s'améliorer en étudiant la technique? Ou qui trouve dans la lecture des "fields-reports" une source d'inspiration pour dépasser enfin ses limites, vaincre ses peurs, et tout particulièrement cette fameuse "peur de l'approche"? Plus d'uns, dont moi.
Pourtant, j'ai lu et relu, qu'étudier sans appliquer ne servait à rien. J'ai entendu les conseils des sages, les encouragements de ceux qui me poussaient à me lancer, j'ai été piqué au vif dans mon orgueil par les remarques ascerbes - mais justes - de ceux qui me disaient de me sortir les doigts de "là où ils étaient profondément enfoncés". Pourtant, j'en étais incapable. Incapable de surmonter ce blocage.
Suis-je si faible? Non, je ne suis pas faible. Et pourtant je n'y arrive pas. C'est un non sens.
Et si je m'y prenais mal? N'essayerais-je pas de pousser la charrue avant les bœufs?
J'ai lu et entendu, qu'il ne fallait pas se comporter comme quelqu'un d'introverti, mal dans son peau et qui manque de confiance en lui. Mais, comment faire lorsqu'on est précisément introverti, mal dans sa peau, et qu'on manque de confiance en soi?
Du Spu? Je n'y arrive pas. J'ai un blocage. J'ai déjà des difficultés, lorsque je dois aborder un individu lambda et ce même lorsque j'ai une raison légitime de le faire. Certes, j'y arrive aujourd'hui, mais ce n'a pas toujours été le cas, et ça me demande encore un effort.
Qui-suis-je? Je ne suis pas un AFC. Je suis un Below AFC.
La classe d'en bas. La classe la plus misérable. Celle des associaux, les "social awkwards", les lépreux pour tout ce qui touche au relationnel.
Pourtant, certains grand hommes sortirent de cette classe. Bobby Fischer, le génie des échecs de son époque en était un cas typique : brillantissime, mais proche de la folie, à 29ans lorsqu'il devint champion du monde, il n'avait jamais connu une femme de quelques manières que ce soit. On dit, qu'on le voyait régulièrement ressortir des kiosques, avec des magazines de charmes tels "playboy". Par ailleurs, il s'imposait une discipline de fer en général, et c'était un grand sportif. Bref, un homme d'exception. Pourtant lui même, a traversé sa vie avec pour seule compagne la misère amoureuse et sexuelle. C'est qu'il ne connaissait pas FTS, il ne connaissait pas le Game? Peut-être, on ne le saura jamais, il est mort.
Une anecdote très révélatrice à son sujet : un jour, lorsqu'il avait 16 ans, et qu'il disputait un tournoi dans un pays de l'est, il vit une très jolie fille du coin, il prit son courage à deux mains, et alla l'aborder plein de confiance. Cette fille venait des Pays-Bas, c'est donc tout naturellement qu'il lui demanda si elle connaissait Max Euwe, l'ex champion du monde hollandais que tout le monde connaissait bien entendu. Tout le monde sauf elle. Rien d'extraordinaire. La conversation finit par s'étioler et vu que cette "ignorante" ne connaissait strictement rien aux échecs, il fut bien forcé de rendre les armes et de s'en aller honteux. Bref, rien de nouveau sous le soleil : un râteau des plus communs. Pourtant, après ce jour, il n'osa plus jamais abordé une fille dans sa vie, et il devint profondément misogyne (en plus de son antisémitisme soit dit-en passant). Un cas de "social awkwardness" poussé à l'extrême des plus tragiques. Pourtant dans son domaine, et dans d'autres (il parlait plusieurs langues, avait un QI honteusement élevé), il était brillant et démontrait une force de caractère extraordinaire. Mais face à une femme, il était tellement médiocre tellement lamentable, qu'il lui était plus supportable, de se mettre à les haïr pour supporter sa frustration, que de prendre le risque d'une nouvelle fois se faire rembarrer.
Le fait de ne pas oser aborder, et le fait d'être associable, n'a rien à voir avec la force de caractère selon moi.
C'est autre chose. Les conseils bien que de bon sens, et dit avec de bonnes intentions du genre "sors, parle aux autres, etc", ne sont tout simplement pas à l'échelle du problème.
Envoyer un associable faire du SPU, revient à jeter en haute mer quelqu'un qui a une profonde phobie de l'eau, même s'il a une bouée.
Je ne veux pas faire dans la psychologie amateur. Je ne veux pas généraliser. Mais personnellement, c'est ce que j'ai ressenti. Après plus d'un an à bloquer, j'ai compris que ce n'était pas la bonne méthode. Non, je l'avais déjà compris avant. Je savais que mon associabilité était mon problème majeur. Mais cet apprentissage des relations sociales qui se fait pendant l'enfance, durant l'adolescence, et aussi les années de fac, on ne peut pas le faire brutalement en un an. Et quand on arrive débutant au milieu de personnes expérimentés, on perd. Encore, encore et encore. Comment ne pas se décourager lorsqu'en plus on se fixe des objectifs des plus ambitieux : "sortir en pleine rue aller aborder une inconnue", alors qu'on a du mal en général avec les autres. Impossible.
Le Game pour les associaux profond? Non. It just doesn't work. Ok, dans ce cas, associable, soigne toi, va voir un psy, fait ce que tu veux, mais soigne toi d'abord et reviens ensuite.
Le prérequis du Game = un minimum de sociabilité? Oui.
Se jeter à l'eau quand on a la phobie de l'eau est surtout dure a supporter ensuite. Ça ne fait qu'accentuer la phobie.
Le problème et la peur du rejet. Pourquoi? Parce qu'on manque de confiance en soi, parce qu'on a besoin d'être validé, parce qu'on accorde trop d'importance au regard des autres.
C'est clair, c'est simple, ça a déjà été dit et redit. Mais autant l'analyse du phénomène est fine et poussée, autant les conseils pour le surmonter se résument à des vagues conseils pratiques. Clairement insuffisant. Le seul livre que j'ai trouvé qui soit pragmatique, est Rules of the Game, et je bataille encore avec, mais pourtant ce livre m'a plus apporté que des centaines d'heures à lire des articles théoriques, ou qui donnaient comme conseil "de se lancer".
Pour apprendre à nager à quelqu'un qui a la phobie de l'eau, il faut y aller progressivement.
Commencer par mettre son nez dans un bol rempli d'eau. Et pas le jeter en haute mer qu'il ait une bouée ou non. C'est mécomprendre ce qu'est la phobie.
"Ok, mais on est pas des psys, ça n'a rien a voir avec le Game".
Oui et non. En un an, j'en ai fait plus qu'en 25. Et même si je n'ai pas énormément progressé en séduction a proprement parlé, c'est clairement la séduction, le fait de vouloir oser aborder des femmes qui a été ma motivation première. Sans ça, je n'en aurais pas tant fait. La séduction, est une motivation pour vouloir avancer, s'améliorer, changer. Peut-être la plus forte de toutes.
"Faites que les femmes veuillent que les hommes soient ainsi, et vous les aurez" disait je ne sais plus qui. Mais l'idée est là.
Comment s'y prendre pour un Below AFC, typiquement, timide, introverti, mal dans sa peau, avec peu de confiance en lui? Je ne sais pas, mais clairement les points suivants sont essentiels :
La confiance en soi est le plus important, tout découle du reste. Le fait de vouloir être validé, d'accorder trop d'important aux regards des autres et en particulier d'être détruit par un rejet. Et il ne suffit d'être brillant dans un seul domaine, pour avoir confiance en soi. Il faut vaincre ses peurs, ses hontes les plus profondes. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
Le fait d'être mal dans sa peau, est lié a l'associabilité, il faut se forcer à s'ouvrir aux autres en général : des enfants, des vieux, etc. Non pas devenir sociable. Mais juste passer d'associable, a "pas sociable" pour arriver enfin à "pas vraiment sociable", ce qui est le minimum vitale pour espérer séduire. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
Le fait d'être introverti et timide n'est pas un avantage certes, mais ce n'est pas un handicap absolu. La timidité spécifique aux femmes. Mais avant de s'atteler à vaincre celle-ci il faut déjà combattre sa timidité en général. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
BREF, avant de se lancer dans le SPU ou autre. Le PREREQUIS ABSOLU est de passer d'associable, a "peu sociable", vouloir séduire avant est juste suicidaire.
Qu'est ce réellement qu'un Below AFC?
Un simple AFC , qui n'ayant pas une vie amoureuse pleinement épanouie, cherche tout simplement à s'améliorer en étudiant la technique? Ou qui trouve dans la lecture des "fields-reports" une source d'inspiration pour dépasser enfin ses limites, vaincre ses peurs, et tout particulièrement cette fameuse "peur de l'approche"? Plus d'uns, dont moi.
Pourtant, j'ai lu et relu, qu'étudier sans appliquer ne servait à rien. J'ai entendu les conseils des sages, les encouragements de ceux qui me poussaient à me lancer, j'ai été piqué au vif dans mon orgueil par les remarques ascerbes - mais justes - de ceux qui me disaient de me sortir les doigts de "là où ils étaient profondément enfoncés". Pourtant, j'en étais incapable. Incapable de surmonter ce blocage.
Suis-je si faible? Non, je ne suis pas faible. Et pourtant je n'y arrive pas. C'est un non sens.
Et si je m'y prenais mal? N'essayerais-je pas de pousser la charrue avant les bœufs?
J'ai lu et entendu, qu'il ne fallait pas se comporter comme quelqu'un d'introverti, mal dans son peau et qui manque de confiance en lui. Mais, comment faire lorsqu'on est précisément introverti, mal dans sa peau, et qu'on manque de confiance en soi?
Du Spu? Je n'y arrive pas. J'ai un blocage. J'ai déjà des difficultés, lorsque je dois aborder un individu lambda et ce même lorsque j'ai une raison légitime de le faire. Certes, j'y arrive aujourd'hui, mais ce n'a pas toujours été le cas, et ça me demande encore un effort.
Qui-suis-je? Je ne suis pas un AFC. Je suis un Below AFC.
La classe d'en bas. La classe la plus misérable. Celle des associaux, les "social awkwards", les lépreux pour tout ce qui touche au relationnel.
Pourtant, certains grand hommes sortirent de cette classe. Bobby Fischer, le génie des échecs de son époque en était un cas typique : brillantissime, mais proche de la folie, à 29ans lorsqu'il devint champion du monde, il n'avait jamais connu une femme de quelques manières que ce soit. On dit, qu'on le voyait régulièrement ressortir des kiosques, avec des magazines de charmes tels "playboy". Par ailleurs, il s'imposait une discipline de fer en général, et c'était un grand sportif. Bref, un homme d'exception. Pourtant lui même, a traversé sa vie avec pour seule compagne la misère amoureuse et sexuelle. C'est qu'il ne connaissait pas FTS, il ne connaissait pas le Game? Peut-être, on ne le saura jamais, il est mort.
Une anecdote très révélatrice à son sujet : un jour, lorsqu'il avait 16 ans, et qu'il disputait un tournoi dans un pays de l'est, il vit une très jolie fille du coin, il prit son courage à deux mains, et alla l'aborder plein de confiance. Cette fille venait des Pays-Bas, c'est donc tout naturellement qu'il lui demanda si elle connaissait Max Euwe, l'ex champion du monde hollandais que tout le monde connaissait bien entendu. Tout le monde sauf elle. Rien d'extraordinaire. La conversation finit par s'étioler et vu que cette "ignorante" ne connaissait strictement rien aux échecs, il fut bien forcé de rendre les armes et de s'en aller honteux. Bref, rien de nouveau sous le soleil : un râteau des plus communs. Pourtant, après ce jour, il n'osa plus jamais abordé une fille dans sa vie, et il devint profondément misogyne (en plus de son antisémitisme soit dit-en passant). Un cas de "social awkwardness" poussé à l'extrême des plus tragiques. Pourtant dans son domaine, et dans d'autres (il parlait plusieurs langues, avait un QI honteusement élevé), il était brillant et démontrait une force de caractère extraordinaire. Mais face à une femme, il était tellement médiocre tellement lamentable, qu'il lui était plus supportable, de se mettre à les haïr pour supporter sa frustration, que de prendre le risque d'une nouvelle fois se faire rembarrer.
Le fait de ne pas oser aborder, et le fait d'être associable, n'a rien à voir avec la force de caractère selon moi.
C'est autre chose. Les conseils bien que de bon sens, et dit avec de bonnes intentions du genre "sors, parle aux autres, etc", ne sont tout simplement pas à l'échelle du problème.
Envoyer un associable faire du SPU, revient à jeter en haute mer quelqu'un qui a une profonde phobie de l'eau, même s'il a une bouée.
Je ne veux pas faire dans la psychologie amateur. Je ne veux pas généraliser. Mais personnellement, c'est ce que j'ai ressenti. Après plus d'un an à bloquer, j'ai compris que ce n'était pas la bonne méthode. Non, je l'avais déjà compris avant. Je savais que mon associabilité était mon problème majeur. Mais cet apprentissage des relations sociales qui se fait pendant l'enfance, durant l'adolescence, et aussi les années de fac, on ne peut pas le faire brutalement en un an. Et quand on arrive débutant au milieu de personnes expérimentés, on perd. Encore, encore et encore. Comment ne pas se décourager lorsqu'en plus on se fixe des objectifs des plus ambitieux : "sortir en pleine rue aller aborder une inconnue", alors qu'on a du mal en général avec les autres. Impossible.
Le Game pour les associaux profond? Non. It just doesn't work. Ok, dans ce cas, associable, soigne toi, va voir un psy, fait ce que tu veux, mais soigne toi d'abord et reviens ensuite.
Le prérequis du Game = un minimum de sociabilité? Oui.
Se jeter à l'eau quand on a la phobie de l'eau est surtout dure a supporter ensuite. Ça ne fait qu'accentuer la phobie.
Le problème et la peur du rejet. Pourquoi? Parce qu'on manque de confiance en soi, parce qu'on a besoin d'être validé, parce qu'on accorde trop d'importance au regard des autres.
C'est clair, c'est simple, ça a déjà été dit et redit. Mais autant l'analyse du phénomène est fine et poussée, autant les conseils pour le surmonter se résument à des vagues conseils pratiques. Clairement insuffisant. Le seul livre que j'ai trouvé qui soit pragmatique, est Rules of the Game, et je bataille encore avec, mais pourtant ce livre m'a plus apporté que des centaines d'heures à lire des articles théoriques, ou qui donnaient comme conseil "de se lancer".
Pour apprendre à nager à quelqu'un qui a la phobie de l'eau, il faut y aller progressivement.
Commencer par mettre son nez dans un bol rempli d'eau. Et pas le jeter en haute mer qu'il ait une bouée ou non. C'est mécomprendre ce qu'est la phobie.
"Ok, mais on est pas des psys, ça n'a rien a voir avec le Game".
Oui et non. En un an, j'en ai fait plus qu'en 25. Et même si je n'ai pas énormément progressé en séduction a proprement parlé, c'est clairement la séduction, le fait de vouloir oser aborder des femmes qui a été ma motivation première. Sans ça, je n'en aurais pas tant fait. La séduction, est une motivation pour vouloir avancer, s'améliorer, changer. Peut-être la plus forte de toutes.
"Faites que les femmes veuillent que les hommes soient ainsi, et vous les aurez" disait je ne sais plus qui. Mais l'idée est là.
Comment s'y prendre pour un Below AFC, typiquement, timide, introverti, mal dans sa peau, avec peu de confiance en lui? Je ne sais pas, mais clairement les points suivants sont essentiels :
La confiance en soi est le plus important, tout découle du reste. Le fait de vouloir être validé, d'accorder trop d'important aux regards des autres et en particulier d'être détruit par un rejet. Et il ne suffit d'être brillant dans un seul domaine, pour avoir confiance en soi. Il faut vaincre ses peurs, ses hontes les plus profondes. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
Le fait d'être mal dans sa peau, est lié a l'associabilité, il faut se forcer à s'ouvrir aux autres en général : des enfants, des vieux, etc. Non pas devenir sociable. Mais juste passer d'associable, a "pas sociable" pour arriver enfin à "pas vraiment sociable", ce qui est le minimum vitale pour espérer séduire. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
Le fait d'être introverti et timide n'est pas un avantage certes, mais ce n'est pas un handicap absolu. La timidité spécifique aux femmes. Mais avant de s'atteler à vaincre celle-ci il faut déjà combattre sa timidité en général. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
BREF, avant de se lancer dans le SPU ou autre. Le PREREQUIS ABSOLU est de passer d'associable, a "peu sociable", vouloir séduire avant est juste suicidaire.