Ben Türkçe bilmiyorum
Posté : 05.07.12
On dirait que la plupart des filles sont nées équipées d’une boussole, de vêtements-deuxième-peau, et d’une batte pour se défendre. J’ai toujours eu la sensation que ma boussole n’indique pas le nord mais un point cardinal susceptible. Ma garde-robe n’a pas de fond. Et je crois que sous le masque, il y a un autre masque, et un autre, et cela sans fin. Quant à la batte, moi j’ai toujours préféré la mousse, voire le sabre quand nécessaire.
Raconter mes aventures, ça me paraît impossible. Ce serait comme déterrer une mosquée par son minaret. Je n’ai jamais terminé quoi que ce soit : de mon assiette, mes chansons, mes devoirs, jusqu’à mes relations. Alors je me contente d’enterrer mes histoires, mes amitiés, et mes sentiments.
J’ai mon lot d’histoires que je ne comprends pas vraiment, parmi celles que je gère au fouet, et celles qui me donnent envie de dormir. Mais il y a aussi ces histoires courtes et expédiées, celles plus longues qui traînent sans voir le bout du tunnel, celles complètement folles qui font rouler des yeux, et celles qui laissent en haleine.
Carnet 1.
Nettoyer le système
Après avoir nettoyé le système de potentielles menaces et autres virus… à savoir, mon ex one-itis mister G – mais ce mister G risque de revenir rôder dans mes histoires – les vautours qui volent au dessus de ma tête en espérant que j’étouffe de chaleur, et mon patron
( repousser-les-avances-de-mon-boss-vt28442.html )
enfin, c’est lui qui m’a virée. Je me suis retrouvée chômeuse, dans cette grande ville à l’étranger, à sortir H24.
Bon, il se trouve que j'ai UNE histoire qui m'a laissée perplexe. Je souhaite la partager pour avoir un peu vos avis.
Bigbob
Salut toi.
Bigbob, ou le collègue qui fait sa mue de « bob », le gentil garçon. Apellons-le Bigbob. Bigbob, c’est celui que j’ai rencontré en trente secondes top chrono, avant d’être lancée par mes chefs pour « accueillir » une personnalité. Improvisation totale en binôme avec Bigbob, ce qui nous a tout de suite rapproché. J’avais encore un stage pour occuper mes journées. Je m’étais répétée dans ma tête « s’il est canon, rester pro ». Ma barrière personnelle + son empathie naturelle m’ont poussées à avoir le dessus, je me suis sentie dominatrice, et j’ai joué au jeu.
Ay !
Jusqu’à cette foutue soirée, où je suis allée avec Bigbob. La tequila et la salsa, mauvais mélange. J’ai porté le masque rouge, celui qui me va le mieux et me laisse le moins de remords, qui me fait dire « je m’en fou. » à l’avant, pendant, et l’après, ainsi qu’à tous cet entourage qui juge avec morale ma frivolité passagère. Bref, j’ai sorti ma botte secrète, après deux semaines du jeu du chat et de la souris, j’ai machinalement eu l’alcool « concrétisant ». Je lui ai sorti tous les morceaux de salsa et bachata les plus sensuels que je connaisse, j’ai monopolisé la musique, l’attention et j’ai même chanté en VO pour vraiment l’achever. Je l’entraîne dans un couloir pour avoir plus d’espace pour danser et il chantonne sur la musique avec une voix de petit garçon ébloui. Et là je sais pas ce qu’il s’est passé, je suis tombée, il a cru que j’allais l’embrasser, alors je l’embrasse, et c’était juste torride. Torride. Vraiment. Le petit « Je peux dormir chez toiii ? » ne lui a pas fait grâce.
Le retour
On met 2heures pour rentrer, avec différents transports. Quand on arrive dans le minibus, des mecs relou me demandent combien est le tarif. Ils savent que nous sommes étranger, et connaissent très bien le tarif. Je leur dis. Ils me remercient avec humilité et me demandent en français si je suis française. Je me retourne. Ils sont erasmus espagnols. On parle de l’endroit où nous sommes stagiaires parce qu’ils connaissent. J’ai parlé espagnol et mes deux collègues ont lâché le fil. Tellement que j’ai oublié la présence de mes collègues, tant j’étais bourrée. Et je sais pas, je me suis retrouvée à noter les email des erasmus devant Bigben qui manifestait rien, comme un bon petit. Oups, mais bon ça a l’air d’être passé. Continuons. Me voilà chez lui à porter un t-shirt de mec geek trop grand et le masque qui tourne au gris. Ou plutôt qui se dégrise… l’alcool ne me laisse plus qu’un mal de crâne et un sommeil de plomb.
Ce qui s’en suit m’a refroidie, mille fois refroidie. Et je pense que c’est pareil pour lui. J’ai limite pas envie d’en parler, pour continuer à avoir l’air de la fille au masque rouge sexy. Mais bon, la vie est ainsi faite. Donc voilà, j’ai porté mon masque violet, celui de la honte. D’abord, j’ai même pas été foutue de l’aider à rouler une pelle correctement, j’étais trop fatiguée et lui pas très performant. Ensuite, j’ai même pas pu sentir ce qu’il se passait pour lui, en dessous, voire s’il se passait vraiment quelque chose. Et du coup je me suis endormie pendant qu’il essayait de m’érotiser. Le matin, je me suis réveillée avec le t shirt de geek au ras des tétons, et la jupe remontée jusqu’au dessus du nombril. Sauf qu’il aurait mieux valu que tout ça reste caché sous la couette. J’avais même la bouche ouverte et… ma mémoire est sympa elle m’avait fait oublier le petit filet de bave. Bigbob part en mission. Il fait son sac pour partir, et porte ses lunettes de vue « tu m’attires dorénavant autant que ma mère ». Au petit matin, on a perdu l’opportunité d’une nuit de baise intense mais regagné nos rapports amicaux-professionnels.
Raconter mes aventures, ça me paraît impossible. Ce serait comme déterrer une mosquée par son minaret. Je n’ai jamais terminé quoi que ce soit : de mon assiette, mes chansons, mes devoirs, jusqu’à mes relations. Alors je me contente d’enterrer mes histoires, mes amitiés, et mes sentiments.
J’ai mon lot d’histoires que je ne comprends pas vraiment, parmi celles que je gère au fouet, et celles qui me donnent envie de dormir. Mais il y a aussi ces histoires courtes et expédiées, celles plus longues qui traînent sans voir le bout du tunnel, celles complètement folles qui font rouler des yeux, et celles qui laissent en haleine.
Carnet 1.
Nettoyer le système
Après avoir nettoyé le système de potentielles menaces et autres virus… à savoir, mon ex one-itis mister G – mais ce mister G risque de revenir rôder dans mes histoires – les vautours qui volent au dessus de ma tête en espérant que j’étouffe de chaleur, et mon patron
( repousser-les-avances-de-mon-boss-vt28442.html )
enfin, c’est lui qui m’a virée. Je me suis retrouvée chômeuse, dans cette grande ville à l’étranger, à sortir H24.
Bon, il se trouve que j'ai UNE histoire qui m'a laissée perplexe. Je souhaite la partager pour avoir un peu vos avis.
Bigbob
Salut toi.
Bigbob, ou le collègue qui fait sa mue de « bob », le gentil garçon. Apellons-le Bigbob. Bigbob, c’est celui que j’ai rencontré en trente secondes top chrono, avant d’être lancée par mes chefs pour « accueillir » une personnalité. Improvisation totale en binôme avec Bigbob, ce qui nous a tout de suite rapproché. J’avais encore un stage pour occuper mes journées. Je m’étais répétée dans ma tête « s’il est canon, rester pro ». Ma barrière personnelle + son empathie naturelle m’ont poussées à avoir le dessus, je me suis sentie dominatrice, et j’ai joué au jeu.
Ay !
Jusqu’à cette foutue soirée, où je suis allée avec Bigbob. La tequila et la salsa, mauvais mélange. J’ai porté le masque rouge, celui qui me va le mieux et me laisse le moins de remords, qui me fait dire « je m’en fou. » à l’avant, pendant, et l’après, ainsi qu’à tous cet entourage qui juge avec morale ma frivolité passagère. Bref, j’ai sorti ma botte secrète, après deux semaines du jeu du chat et de la souris, j’ai machinalement eu l’alcool « concrétisant ». Je lui ai sorti tous les morceaux de salsa et bachata les plus sensuels que je connaisse, j’ai monopolisé la musique, l’attention et j’ai même chanté en VO pour vraiment l’achever. Je l’entraîne dans un couloir pour avoir plus d’espace pour danser et il chantonne sur la musique avec une voix de petit garçon ébloui. Et là je sais pas ce qu’il s’est passé, je suis tombée, il a cru que j’allais l’embrasser, alors je l’embrasse, et c’était juste torride. Torride. Vraiment. Le petit « Je peux dormir chez toiii ? » ne lui a pas fait grâce.
Le retour
On met 2heures pour rentrer, avec différents transports. Quand on arrive dans le minibus, des mecs relou me demandent combien est le tarif. Ils savent que nous sommes étranger, et connaissent très bien le tarif. Je leur dis. Ils me remercient avec humilité et me demandent en français si je suis française. Je me retourne. Ils sont erasmus espagnols. On parle de l’endroit où nous sommes stagiaires parce qu’ils connaissent. J’ai parlé espagnol et mes deux collègues ont lâché le fil. Tellement que j’ai oublié la présence de mes collègues, tant j’étais bourrée. Et je sais pas, je me suis retrouvée à noter les email des erasmus devant Bigben qui manifestait rien, comme un bon petit. Oups, mais bon ça a l’air d’être passé. Continuons. Me voilà chez lui à porter un t-shirt de mec geek trop grand et le masque qui tourne au gris. Ou plutôt qui se dégrise… l’alcool ne me laisse plus qu’un mal de crâne et un sommeil de plomb.
Carton violet- T’es très jolie dans ce t-shirt * sourire aussi gêné que s’il arrivait par erreur dans les vestiaires de filles en train de se changer *
- Heuuu ok…
- … Je suis timide.
- Non mais à ce stade tu crois que je vais te rejeter ? ☺
Ce qui s’en suit m’a refroidie, mille fois refroidie. Et je pense que c’est pareil pour lui. J’ai limite pas envie d’en parler, pour continuer à avoir l’air de la fille au masque rouge sexy. Mais bon, la vie est ainsi faite. Donc voilà, j’ai porté mon masque violet, celui de la honte. D’abord, j’ai même pas été foutue de l’aider à rouler une pelle correctement, j’étais trop fatiguée et lui pas très performant. Ensuite, j’ai même pas pu sentir ce qu’il se passait pour lui, en dessous, voire s’il se passait vraiment quelque chose. Et du coup je me suis endormie pendant qu’il essayait de m’érotiser. Le matin, je me suis réveillée avec le t shirt de geek au ras des tétons, et la jupe remontée jusqu’au dessus du nombril. Sauf qu’il aurait mieux valu que tout ça reste caché sous la couette. J’avais même la bouche ouverte et… ma mémoire est sympa elle m’avait fait oublier le petit filet de bave. Bigbob part en mission. Il fait son sac pour partir, et porte ses lunettes de vue « tu m’attires dorénavant autant que ma mère ». Au petit matin, on a perdu l’opportunité d’une nuit de baise intense mais regagné nos rapports amicaux-professionnels.
**N : Snurfl
B : Bonjour
N : … Heu. … Je ne me rappelle de rien. (bon, c’est plutôt que je ne me rappelai pas si je m’étais endormie avant, pendant ou après.)
B : C’est sérieux ? … Ben on a pas couché ensemble je te rassure. (ça, c’est un « tu t’es endormie avant – Merci mon Dieu ! »)
N : … Mais … t’es sur ?
B : Oui oui. (« Promis j’irai à la messe tous les dimanches, mais pas aujourd’hui, c’est gueule de bois. »)