Sortir du cercle vicieux nommé la fuite‏

Note : 1

le 19.07.2012 par Marco Polo

13 réponses / Dernière par Marco Polo le 24.07.2013, 14h16

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Bonjour,

Ca fait déjà quelque temps que je vogue en postant de temps à autre lorsque je trouve utile de le faire. La présentation de mon problème, je le poste seulement maintenant, car quasi en même temps que moi, quelqu'un ayant mon problème dans les grandes lignes (madeharl) a exposé le récit de sa vie sur ce sous-forum. Du coup, j'ai pensé que cela aurait limite fait doublon :roll: Attention je lance un gros rocher dans la mare !

Prélude de ma jeunesse :

Malentendant, j'ai évolué en étant surprotégé par mes parents. Mes parents ont fait le forcing pour que j'aille dans un cycle scolaire normal et non un cycle d'enseignement spécialisé pour personnes ayant un handicap. Si cela a eu du bon pour mon avenir professionnel, cela a eu des conséquences désastreuses au niveau social. Devant supporter les conséquences d'un handicap qui a un impact au niveau social (pour créer des liens avec les gens il faut une bouche (savoir parler) mais aussi des oreilles (savoir écouter)) j'ai grandi avec un manque criant de confiance pour interagir avec les autres. Je me sentais donc dès mon plus jeune âge à la marge de mes camarades de classe.

Comme pour tout autre type de problème, lorsqu'on a une grosse différence avec la majorité des autres, on devient petit à petit le mouton noir du groupe. J'ai donc été de temps en temps la cible de "jeunes enfants en quête de reconnaissance" dès mon plus jeune âge (en maternelle et en primaire) et cela a eu pour conséquence un traumatisme inconscient que j'ai porté durant toute ma vie. Celle d'avoir la peur de m'ouvrir, d'échanger, de me rendre disponible aux gens.

Malgré cela, je n'ai pas eu de gros problèmes scolaires. Je réussissais mes primaires avec une année en retard, et pour cause, j'ai été vivre un an et demi à l'étranger (mon père a été muté) et j'ai dû recommencer la dernière année des primaires car je l'ai pas faite en français (mais en anglais). Mais mes moyennes n'avaient jamais été étincelantes non plus.

Mes humanités, je les ai vécu dans le même schéma que les primaires au niveau social : la puberté provoque une surproduction de testostérone en certains garçons, provoquant une envie explicite de s'affirmer. Et comme lorsque j'étais plus jeune (mais à la différence que ces expériences traversées ne sont pas tombé dans mon inconscient), j'ai été la cible d'attaques caractérisées. Lorsque j'ai eu 14 ans, j'ai commencé à faire de l'auto-rejet. J'ai coupé les ponts avec les rares "amis" que j'avais et me suis réfugié dans les jeux vidéos. Le seul lieu de socialisation était l'école et ... c'est tout.

Du coup, mes vacances se résumaient à réaliser les travaux scolaires et passer mon temps sur des jeux vidéos. Cette dernière activité est même devenue une addiction étant donné que mes notes devenaient de plus en plus limite. Au final j'ai doublé ma 4e secondaire (suivi d'une remise en question par rapport à ma gestion de la matière et deux carottes qui m'ont permis de passer l'écueil des études secondaires : ma soeur (très douée dans les études) qui était dans ma classe et qui était un stimulant 'pour ne pas me faire dépassé par la cadette de la famille' et l'idée que je ne voulais pas terminer comme magasinier ou autre métier pourrave détruisant le dos ou autre partie du corps en échange d'une paie à peine plus haute que l'alloc chômage (désolé pour ceux qui se sentent visés dans ce descriptif sévère de leur job :wink: ).

Mais malgré ma réussite scolaire, et malgré que les jeux vidéos m'occupaient, je ressentais comme un vide dans ma vie, voir les autres rire, s'apprécier, s'aimer, sortir alors que moi je me contentais de cliquer sur une manette/souris-clavier, cela me déchirait le coeur. Cette incapacité à me sortir les doigts du cul et l'évolution positive des autres autour de moi m'a plongé dans la dépression. Dépression qui aura duré à la louche une grosse dizaine d'années.

Vient ensuite les études supérieures. Choix : comptabilité. Mes motivations : le manque de (bons/compétents) comptables en Belgique et le fait que l'année où j'ai doublé j'aurais pu faire de l'étude technique, j'aurais été intéressé de découvrir ce domaine, mais vu mon échec en maths, on m'en a dissuadé mais la curiosité était restée. Les études supérieures passent comme une lettre à la poste. Je réussis chaque année en première session. Pas brillamment, chaque fois avec une légère marge par rapport aux 60 % de moyenne requis. Durant cette période, j'ai noué des "amitiés" avec des marginaux (deux africains, un qui est spécialement venu pour le diplome, l'autre pour fuir les probs dans son pays natal et qui a 15 ans de plus que moi ainsi que deux personnes se trouvant dans l'année supérieure à la mienne rencontré à la cafet'. Un dépressif et un marginal ne voulant pas fonctionner comme tout le monde. Ils m'ont fait connaitre les jeux en ligne permettant à mon esprit de diversifier mes "occupations".
Ces deux derniers étaient à mes yeux mes futurs piliers de ma vie sociale mais pour diverses raisons, je les voyais rarement ...

Comme toute personne, j'ai mes pulsions sexuelles et sociales. Et le point commun, c'est que j'ai satisfait ces pulsions en prenant la fuite. Pour le premier type de pulsion, le porno a été l'outil de compensation de mon incapacité à m'adresser de façon intéressante à une fille. Au niveau social, j'ai été un véritable sociopathe dans les jeux en ligne, où je dialoguais sans craintes aux gens. Socialement j'avais deux visages contraires entre l'IRL et les foras de discussion-MSN.

Niveau filles, c'était plutot cata : lors de mes humanités, je concevais devoir sortir qu'avec des bombes, si je voyais un petit défaut quelque part chez une fille, c'était 'next'. A cause de ce manque de souplesse d'esprit, et mon incapacité à déceler les perches tendues par certaines (car oui, elles me faisaient la cour lorsqu'elle avaient le béguin), j'ai laissé passé quelques opportunités qui m'aurait permis de m'ouvrir au monde extérieur ... Durant mes études supérieures, c'était fini les appels du pied des filles ... Avec elles, j'avais un comportement surjoueur. Dans mon esprit, il fallait les faire rire un maximum. Du coup, lorsque j'en avais l'occasion, je faisais mon showman incompris avec un succès très mitigé (pour ne pas dire mauvais).

Niveau famille, je parle peu à mes parents-frère/soeur. Je me réfuge dans les jeux vidéos, sur l'ordinateur. Avec comme ligne directrice de faire tout le temps la même chose. Je vis comme un pacha, mes parents font tout, ils ont l'habitude de tout faire et se plaignent pas (ouvertement du moins) que je fasse rien. Je développe un côté fainéant et flegmatique tout au long de ma jeunesse. L'envie et l'enthousiasme de découvrir des choses n'était pas marqué dans mon ADN manifestement. A noté que mes parents me surprotégeaient, et à leur égard, je voulais leur donner une image d'enfant modèle/sage. D'ailleurs, je pense que malgré ma dépression-fainéantise naturelle, cette image que je voulais leur donner m'a permis d'être BAC+3.

Le monde du travail :

Je trouve assez vite du boulot grâce à un tuyau de ma haute-école dans lequel j'ai étudié. Je débarque dans une entreprise américaine où se trouvait une ancienne camarade de classe. Je bossais même en équipe avec elle. Et contrairement à l'école où la prise de fuite est une option qui passe inaperçue, ce n'était pas le cas du monde du travail.

J'étais terriblement têtu. Et pour cause, l'isolement social durant de longues années a rouillé ma souplesse d'esprit au point que je pensais en mon for intérieur que ma pensée était 'parole d'évangile' au détriment d'opinions extérieures et même des procédures mises en place au travail. Du coup j'ai développé une image de 'mauvais bosseur' entrainant autour de moi un climat assez hostile de la part de mes collègues à la moindre faute (las de répéter tout le temps la même chose, de souiller la réputation de l'équipe, ...). Bref, je me suis mis dans un panier de crabes comme un grand.

Ma communication était également très pauvre. Peureux de nature, j'ai préféré resté seul sur mon ile qu'interagir avec mes collègues directs. Surtout avec le climat mis en place.

Ma remise en question :

Elle débute d'abord au niveau professionnel. Conscient que le prob vient de moi, je me remet en question à ce niveau. Quelques mois après, je commence à montrer des progrès significatifs. Il faut dire que la volonté de prester grand max 2 ans là-bas et celle de montrer une bonne image à mes collègues (envers qui j'avais une cote proche de 0) m'a aidé à sortir la tête hors de l'eau. La "crise économique" a également aidé; la charge de travail a considérablement diminué la charge de travail au point qu'on avait à tout casser du travail pour nous occuper pleinement jusqu'à 11h du matin, pour ensuite glander. Cela m'a permis de pouvoir contrôler davantage mon travail et donc d'éviter de commettre des erreurs.

Finalement, un projet de délocalisation m'a fait partir de cette entreprise. Avec ma fierté, car j'avais le choix de coacher des Hongrois reprenant le taf (assurance de 6 mois de contrat avec une maigre prime et une mini-augmentation) ou partir une fois le CDD échu. A l'issue de cette première expérience, j'ai pu bosser convenablement 6 (derniers) bons mois. Mes collègues étaient relativement content si ce n'est qu'une ultime reproche revenait : mon manque de communication (bien que je faisais bien mon taf) surtout au niveau social (faire du fluff). D'ailleurs mon ex-camarade de classe m'a envoyé lors du "mail d'adieu" un conseil pour ma vie future d'être plus ouvert aux autres, que cela me permettra d'avoir des mauvaises mais aussi es bonnes relations. J'ai beaucoup repensé à son mail, car plus tard je me suis rendu compte qu'elle avait foutrement raison. J'ai entre-temps trouvé (rapidement) du boulot ailleurs. Je suis toujours là, 2,5 ans après y avoir commencé.

Parralèlement à ma remise en question professionnelle, j'ai également conclu que mon obstination était liée aussi au côté individu. J'étais également conscient de ma dépression et je voulais en finir à vomir mon mal-être sur la toile (avec mes contacts de jeu en ligne). Du coup, je commence à me documenter, je lis un bouquin fort interessant de C. Bensaid. Je discute également de mes blocages avec mes contacts MSN. Ils me conseillaient, donnaient leur vision des choses. Bref, ils étaient des thérapeutes virtuels.

J'ai également suivi une brève thérapie chez une psy. Ca a duré grosso modo 3 mois. Ça ne m'a pas apporté grand chose, si ce n'est que quelques brefs conseils et une remise en question "structurée" qui m'a fort peu apporté en terme de découvertes sur mes probs.

J'ai donc commencé à m'habiller correctement après m'être remis en question il y a deux ans (je m'habillais comme un enfant dixit l'ex-camarade de classe, ca m'a d'ailleurs fait tilt dans ma tête cette phrase). D'ailleurs, étant encore chez mes parents et ayant peu de frais à ma charge, les soldes font chauffer ma carte de crédit à chaque période tant mon besoin de remettre ma garde-robe était criante.

Lors de mon début changement significatif niveau penderie (fin 2010), j'obtenais mon permis (à 25 ans donc). J'ai pu m'offrir une belle bagnole en la payant cash. Normal, vu le confort financier dans lequel je me suis engouffré et dont je peine à quitter. C'est le début d'une 'certaine autonomie'. Quand j'avais envie de bouger, plus besoin d'espérer avoir les parents pour le faire ou de devoir convenir une heure pour rentrer.

Durant ma remise en question, j'ai réalisé que j'ai figé mon développement. Avec un corps d'homme, j'avais bloqué mon évolution à 14-15 ans. Du coup, mes habitudes de mes 24-25 ans étaient quasi identiques à celles que j'avais lorsque j'avais 15 ans. L'habitude conservée la plus néfaste était inconditionnellement celle de ne pas avoir remis à jour la vision des relation avec le monde. A 25 ans, la relation avec la famille avait encore une place trop prépondérante par rapport à la relation avec les amis (ou même concevoir/m'imaginer une relation avec une femme) pour quelqu'un de normal de 25 ans. Logique, quand on sait que le peu "d'amis" que j'ai, je les voyais très très peu et que mes relations avec le sexe opposé étaient néantes.

Une fois que j'ai plus ou moins dépollué mon esprit (en acceptant que mon passé (merdique) appartient au passé et qu'il fasse s'orienter vers le présent/futur), j'ai commencé à réaliser certains manquements au niveau communication. Du coup, j'ai travaillé ce point, à l'aide de mes thérapeutes virtuels et utilisé comme field, mon lieu de travail où nombre de jeunes travailleurs (surtout les -jeunes- femmes) sont mes cobayes de mes expérimentations sociales. Au lieu de bouffer devant mon ordi je me suis poussé pendant un petit temps à manger à la cantine et parler aux gens, je cherchais (surtout avec les jeunes femmes) de dialoguer un max pour gagner de l'expérience en communcation et surtout de l'assurance (car devant une belle femme j'ai tendance à avoir une confiance aussi molle qu'un mollusque). Exercice que j'ai arrêté faute de motivation : car j'espèrais que ces efforts apportent des "débouchés", à savoir sorties entre collègues, ... mais au final, avec une flopée de gens maqués, parents, ... c'est un doux rêve d'espérer des sorties avec eux ...

Entre-temps, j'ai intégré un club de badminton en compagnie de mon frère où j'ai pu fréquenter d'autres gens et me changer les idées. Quasiment un an après mes débuts, j'ai gratté quelques numéros de gars sympas avec qui faire des trucs à l'occasion. Presque tout mon réseau social est extrait de cette activité, c'est dire ...

Un des amis-badminton m'a réorienté vers son 'autre truc', la salsa. Activité qui l'a permis de connaitre sa meilleure amie et de nouer quelques belles relations d'amitié avec le sexe opposé. Vu sa "réussite" je me suis dit imitons le même si la danse est à la base pas trop mon truc. C'était il y a quasiment un an jour pour jour. Je suis des cours de salsa depuis septembre dernier. C'est incroyable comment ce cours m'a permis de gagner de la confiance en moi. Avant, c'est limite que si quelqu'un pose sa main quelque part sur moi pendant une bonne poignée de secondes, je stressais (et vu que mon signe de stress c'est d'avoir le nez qui coule, c'est pas cool à voir). Au fil des mois, je gagnais en assurance. Je repoussais mes limites du "signal de stress" et c'était une satisfaction. Gros point noir, si j'avais une image relativement bonne au cours, j'ai noué aucun contact d'amitié avec qui que ce soit là-bas, les couples étant fort refermé sur eux-même et ceux avec qui je dansaient étaient plutôt ouvert mais pas au point de faire des trucs entre nous ... si ce n'est qu'aller de temps en temps à une soirée salsa.

A ce jour :

Niveau fille, 2012 aura été le véritable démarrage en mode pétard mouillé. Avril, grève des transport en commun à Bruxelles, je dois changer mes habitudes de mes retours au bercail. Je rencontre par hasard (à la base la fille me plaisait pas trop car je ne suis pas fan des fumeuses) une fille qui attendait le même train que moi assise à mes côtés sur le seul banc où il restait des places de libre. Un train arrive, pas le bon. J'open pour lui demander s'il va là où je voulais, elle me dit que non. Elle enchaine ensuite à me parler. Le courant passe, on fluff. Elle (qu'on appelera L.) m'a rapidement parlé de couples et de la difficulté à trouver la moitié 'idéale' (elle prend la convers en main, je sens que j'ai pas le controle de la convers', ce qui me procure un sentiment inhabituellement bon). Bref, elle est needy et veut se caser ASAP. Après avoir fait du fluff durant tout le trajet de train, avec un gros jeu de regard fixe, on s'échange nos nums/FB (c'est même elle qui fait les démarches). On prévoit un rancard. Mon premier.

On fixe cela en fin de semaine, il aura duré 5 h. Durant celui-ci, elle a beaucoup parlé de son premier amour avec qui elle a beaucoup donné au point de compromettre son avenir (arrêt des études, pas de diplôme, métiers peu qualifiés pour démarrer sa vie active). Celui-ci a consommé deux chances avec elle et sans que je le sache, il était needy à son égard. Il voulait la récupérer et a occupé les pensées de L. tout au long du rancard, surtout parce que son ex l'harcelait pas mal durant notre entrevue (il savait pour le rancard et flippait, il arrêtait pas d'appeler, mais fort heureusement, elle a ignoré bon nombre de ses appels pour consacrer son temps à moi, j'apprécie). Conscient qu'elle doit faire le ménage dans sa tête, je tente rien, je suis (trop) respectueux et (trop) gentil avec elle même si un jeu du regard est présent. Malgré ses défauts, elle me plait, c'est réciproque. Mais je ne veux pas manipuler son esprit en KC. On se quitte en me disant que ça close la semaine d'après. Elle devait voir son premier amour et lui dire que les ponts sont coupés avec lui définitivement. Finalement, elle se ramène comme un chiot chez lui et (re)succombe à sa pitié, elle choisit de donner une troisième chance à ce gars au détriment de tenter quelque chose de neuf avec moi. Mais je me laisse pas abattre. J'ai pris cette expérience positivement. Et puis elle a réveillé mon coeur de pierre sur le fait que même moi, j'ai le droit d'(être) aimer(é). Sentiment agréable après refoulé des années durant mes désirs d'amour et avoir adopté un comportement hyper attentiste dans le cadre d'un open.

Mais cela n'a pas boosté ma vie sentimentale pour autant (déjà que c'était elle qui a quasi pris toutes les initiatives) car je n'ai pas une vie sociale très fournie, axée souvent sur de grosses habitudes routinières me permettant pas de voir beaucoup de nouveau monde. Mais cela ne m'a pas empêche de recroisé ou de ranimer des bons contacts passés (via FB), ce qui me permet d'avoir de temps en temps des sorties communes (verres, ...).

J'ai tout de même fait un FB-close la semaine dernière, avec affaire à suivre. Si j'arrive à revoir cette fille, mon but sera clairement de closer en vue de me "former" à l'ABC du couple, mais je me fixe pas de grandes attentes. Encore faut-il qu'elle réponde au MP laissé, ce qui n'est pas (encore) chose faite à ce jour.

Au niveau social, j'essaie de maintenir une dynamique avec les personnes les moins contraignantes. Mais dur dur, entre des AFC qui ont une CZ restreinte, un ami maqué-jeune père et pas toujours dispo, ou un autre qui cherche à tout prix d'être maqué, bref ma vie sociale est très irrégulière. En tout cas, je compense méchamment mon vide social par des activités (salsa (soirée et cours), badminton ou zoner en ville en solo, le samedi). Le badminton occupe beaucoup mon temps vu que je me suis lancé en compétition cette saison. Je m'entraine également pas mal de temps chaque semaine. Je réalise aujourd'hui que je prends la fuite à travers ce sport. Pas pire que la fuite sur ordi, mais quand même, changer les habitudes feraient pas de tort ... A noter que j'ai également renoué contact avec un ami d'enfance fin 2011. Il m'invite de temps en temps à boire un bon coup et prendre du bon temps avec des potes à lui. Je les vois une fois tout les quelques mois. En tout cas, me mettre dans un état secondaire à travers une consommation assez importante de bière, ça fait foutrement du bien pour la confiance en moi. Ca aide à faire sortir les mots je trouve. Du moins c'est mon impression tant que cela ne tombe pas dans l'excès.


Comme bonnes résolutions :

- je vais désormais faire des priorités les sorties sociales au détriment des entrainements de badminton (je peux m'entrainer 3 fois/semaine pas obligé de venir à toutes). J'ai déjà refusé des sorties avec la "bande de pote" car j'avais entrainement/tournoi. Je compte donc doser l'importance de cette occupation au profit d'éventuelles sorties.
- essayer de me nouer d'amitié avec les nouveaux du club de badmin, élargir le cercle et pourquoi pas créer un petit groupe serait profitable, surtout si je parviens à les voir souvent.
- quitter le foyer familial. Marre de thésauriser, on vit pas pour épargner et voir les € s'accumuler. Car vu mon coté pacha, j'apprends rien de la vie, je sais pas me prendre en charge. A 27 ans il est grand temps de se prendre en main. Je compte me lancer dans la coloc (avec un/des inconnu(s)). Cela permettra de pouvoir ptete nouer une voire des amitié forte, de bénéficier du vécu de quelqu'un d'indépendant, de prendre mon indépendance et mes responsabilités, d'apprendre ce que c'est que de gérer sa vie.
- d'arrêter momentanément les cours de salsa, avec deux objectifs : d'abord de gérer les grosses dépenses de septembre et de novembre (cotisation badminton-cours badminton-les tournois) + l'assurance auto + régul impôt et de reprendre plus tard avec une autre classe de salsa avec une perspective de prendre en vol une classe avec de nouvelles têtes et donc une possibilité de nouer des liens d'amitié (ou plus si affinité ^^). une pierre deux coups et surtout éliminer une source de dépense pendant les premiers mois d'indépendance (histoire d'avoir une bonne vision du coût de la vie).
- Essayer de m'appliquer plus au boulot. J'ai eu des mauvaises 'notes' par rapport à mes objectifs dû à mon laisser-aller, expliqué par une motivation faible à faire les choses au max, la fatigue (il faut dire que j'ai pas le don de bien me reposer) et ... la tentation de voguer sur le net (notamment sur ce site ^^) ou d'envoyer des mails privés depuis l'adresse du boulot (aux deux copains de la haute école (cf : le marginal et le dépressif) avec qui j'entretiens encore des relations/contacts GRÂCE au boulot ...)

J'ai également pris des résolutions qui n'ont pas été tenue sur la longueur :

- manger à la cantine par exemple. déjà ca me saoule de manger avec collègues direct. Et pour cause, ils parlent tous néerlandais entre eux (sauf deux avec qui y'a pas trop de courant entre nous) et moi le néerlandais j'arrive pas à blairer (une langue bien laide avec des prononciations hideuses pour les oreilles). D'ailleurs au bureau pendant les heures de travail, je suis parfois si silencieux que je rentre dégouté par le fait de pas péter un mot de la journée ou presque. En même temps, quand je fais tout le temps la même chose, ça devient inintéressant d'aborder le sujet pour la n-ième fois. Par contre, aller manger avec des collègues d'autres départements, pour la plupart francophones, c'était déjà mieux, mais vu mon absence de vécu, je n'ai rien à dire lorsqu'il parle vacances, bon resto bruxellois, ou recettes en tout genre (surtout que moi je bouffe tout le temps le même truc : tartine avec charcuterie)

- faire des exercice physique visant à gagner de la force dans mes bras, car à force d'être assis à rien faire sur une chaise, et avec un physique de crevette en prime, ma force n'est pas la qualité première de mon corps :mrgreen:

- faire attention à moi avec des cosmétiques, histoire de fixer indirectement mais volontairement une limite à une soirée no-life sur ordi.

- m'intéresser davantage à des trucs de cuisine en rentrant du taf. Souvent, c'est direct allumage d'ordi à l'étage jusqu'à ce que le diner arrive tout cuit dans l'assiette. Et si ce n'est pas le cas, c'est décompression devant la télé en grignotant.
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Désolé en tout cas pour la longueur du pavé. J'espère que l'aération a été suffisante pour permettre aux plus téméraires d'arriver jusqu'à ces lignes :) En tout cas, ça fait du bien de coucher noir sur blanc cette analyse assez complète de ma vie jusqu'ici.
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J'aimerais vous poser des questions :

- Niveau colocation, si certains en ont fait, le mieux est-ce de faire une coloc à deux ou à plus de 2 ? Est-ce que les colocations à + de 2 n'est pas davantage source de conflit qu'à 2 ? A moins que ce soit du cas par cas ?

- Niveau activité, est-ce qu'une activité genre bénévolat pourrait être une bonne idée ? Admettons que je 'trouve' une assoc qui envoie pas mal de bénévoles sur le terrain pour sensibiliser les gens dans la rue, je pense indirectement que ça puisse être un bon exercice pour perfectionner le BL ou autre maintenant, avoir votre avis sur la question m'intéresse (soyons souple d'esprit :D ). Si vous avez des noms d'association remplissant ce desiderata d'être sur le field, des sites où trouver une kyrielle d'association, voire même partager vos expériences m'encourageant ou me dissuadant d'explorer cette voie, n'hésitez pas à faire parler votre vécu.

- Devrais-je malgré tout retenter de faire mon retour à la cantine à midi malgré le peu de chance de nouer des liens extra-professionnels avec ces collègues ?

- J'ai découvert sur un autre forum traitant la séduction un exercice tout simple d'aborder X filles par semaine pour se bouger le cul et améliorer son opener (purement pour l'exercice pas pour choper un numéro ou un FB). Que pensez-vous de ce genre d'exercice 'd'ouverture' ? En recommanderiez-vous d'autres ?

- Vu mon faible réseau social, avez-vous des suggestions, si ce n'est que 'On va sortir' (chose que je souhaiterais tester prochainement (-> à inclure dans les bonnes résolutions tiens :) )

- Quid des sites de rencontre ? A la base je n'aime pas trop ce concept où c'est très "magasin" (on vise ce qui à l'air top, on jette ce qui semble pas bon) et très needy/désespéré ?

Bon je pense en avoir écrit assez pour aujourd'hui merci en tout cas aux courageux d'avoir pris votre temps pour ce gros pavé et ces interrogations. Merci d'avance pour vos suggestions et vos remarques.
Salut,

Je suis mauvaise en compliments, mais je voulais te dire que je trouve ta démarche très bien, et la façon dont tu te reprends en main admirable. Tu te dis peut-être un truc du genre "nan mais à 25 ans il est quand même temps de se bouger un peu naméo !", mais à mon sens il n'est jamais trop tard pour faire prendre à sa vie le tour qu'on veut. :)
Marco Polo a écrit : - Niveau colocation, si certains en ont fait, le mieux est-ce de faire une coloc à deux ou à plus de 2 ? Est-ce que les colocations à + de 2 n'est pas davantage source de conflit qu'à 2 ? A moins que ce soit du cas par cas ?
Je pense que ça dépend énormément des gens avec qui tu emménages. Globalement, je vois les colocs comme des aquariums : les petites font moins peur que les grandes, mais si une grande coloc demande plus de boulot à mettre en place qu'une petite (règles de vie communes, notamment), une fois que ça roule la dynamique de groupe fait que ça continue à rouler.
Je veux dire, j'ai passé deux ans dans une coloc de 9 personnes, on a évidemment eu nos moments de friction, mais c'est bien plus difficile de bloquer complètement le dialogue entre deux ou trois personnes lorsqu'il y a 6 ou 7 médiateurs potentiels autour :wink:
- Devrais-je malgré tout retenter de faire mon retour à la cantine à midi malgré le peu de chance de nouer des liens extra-professionnels avec ces collègues ?
Je pense que sociabiliser dans son boulot, même si ça ne mène pas à des liens extra-professionnels, c'est une bonne base pour améliorer ses relations intra-professionnelles. Et puis ça exercera tes compétences sociales, c'est toujours bon à prendre :)
- J'ai découvert sur un autre forum traitant la séduction un exercice tout simple d'aborder X filles par semaine pour se bouger le cul et améliorer son opener (purement pour l'exercice pas pour choper un numéro ou un FB). Que pensez-vous de ce genre d'exercice 'd'ouverture' ? En recommanderiez-vous d'autres ?
Je pense que ça dépend de ce que tu en attends et de la façon dont tu le fais.
Pouvoir aborder X filles par semaine, c'est pas une fin en soi. Si t'as une grosse peur de l'approche, c'est une bonne façon de l'attaquer frontalement, mais si c'est pas particulièrement difficile pour toi, je ne vois personnellement pas l'intérêt.
- Vu mon faible réseau social, avez-vous des suggestions, si ce n'est que 'On va sortir' (chose que je souhaiterais tester prochainement (-> à inclure dans les bonnes résolutions tiens :) )
Activités extérieures ? Association caritative, comme tu l'as dit, activités sportives diverses (même si tu fais déjà du bad), musique, théâtre, danse.... Rencontrer des gens est la condition nécessaire pour agrandir son réseau social, et la meilleure façon de rencontrer des gens c'est de faire des choses avec eux :)
- Quid des sites de rencontre ? A la base je n'aime pas trop ce concept où c'est très "magasin" (on vise ce qui à l'air top, on jette ce qui semble pas bon) et très needy/désespéré ?
Là aussi, je pense que ça dépend ce que tu en attends. Je sais que certains arrivent vachement bien à s'envoyer en l'air régulièrement en utilisant habilement les sites de rencontre. Personnellement, j'ai testé pendant quelques temps, et si j'ai rencontré quelques personnes intéressantes avec qui je suis encore en contact, c'est pas là que j'ai rencontré les gens qui ont atterri dans mon lit pendant cette période :mrgreen:
Marco Polo a écrit :- Quid des sites de rencontre ? A la base je n'aime pas trop ce concept où c'est très "magasin" (on vise ce qui à l'air top, on jette ce qui semble pas bon) et très needy/désespéré ?
Quand tu es en soirée, tu check les filles dans la pièces et tu vas vers celle qui te semble la plus "adapté" en fonction de se que tu recherche : abordable, jolie, intéressante, baisable why not (ou alors, et sa c'est valable 70-80%, tu reste sur ton siège et t'essaye de trouver le courage de bouger ton ass pour aller lui parler).
Attention la je parle pas de celle que tu te ferais bien mais celle dont tu as envie d'en savoir plus, c'est pas forcement "baiser baiser baiser !!!" (quoique chez certain OMG !)
Au final, tu papotera un peu avec et bien souvent il n'y aura pas de suite (et oui, séduire comme un pro et finir dans un pieu c'est pas forcement à porté de tous : pas du miens en tout cas)

Quand tu es sur un site de rencontre, tu check les filles et tu vas vers celle qui te semble la plus "adapté" et bla bla bla : c'est exactement le même concept. La différence c'est que la pièce est immense et il y a vraiment le choix. Je pense (et sa c'est personnel, je comprend les divergences de chacun) que c'est tellement efficace que certain trouve sa limite pas correct

Les needy sur un site de rencontre se prennent vite des baffes, ils sont reloud, leurs messages sans intérêt et seul la SDF du coin en voudrais. c'est surement pas eux qui arrive à quelque chose. On pourra dire ce qu'on veux, draguer par message c'est pas évident non plus, MAIS c'est beaucoup plus facile, il n'y a pas le stress/peur de l'approche comme il pourrait y avoir dans un bars ou en soirée.

Il faut voir un site de rencontre comme un tremplin, juste question de briser la glace pour une futur rencontre face à face. Et toute l'efficacité est la : vous aurez prêté attention à une vingtaine de personnes, discutez avec une dizaine, sympathisez avec 5, et rencontrez une : Et cette personne à déjà beaucoup en commun avec vous, puisque vous et elle avait déjà bien accroché... Tout sa en l’espace de quelque jours.

J'avais quelque préjuger sur les site de rencontres également. Cependant l'efficacité ma asse bleffé. Bien sur certain seront la que pour baisé, d'autre pour faire croire que, d'autre pour parler simplement, d'autre pour un trucs sérieux, etc... mais toute réflexion faite, c'est différent en soirée ?

Sorry pour les fautes !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 06.08.12, 06h16 par Aegean
Je suis mauvaise en compliments, mais je voulais te dire que je trouve ta démarche très bien, et la façon dont tu te reprends en main admirable. Tu te dis peut-être un truc du genre "nan mais à 25 ans il est quand même temps de se bouger un peu naméo !", mais à mon sens il n'est jamais trop tard pour faire prendre à sa vie le tour qu'on veut.
Merci Kamoulox, maintenant mon prob c'est que j'ai une envie plus qu'irrégulière. Si j'ai des moments avec un gros modjo pour bouger, à côté de cela (et de manière plus récurrente) j'ai tendance à procrastiner sans arrêt pour faire un truc ou l'autre ce qui s'avère au final assez blasant ... dans la quête d'être pro-actif. Comme simple exemple, au taf, j'ai tendance à d'abord faire les trucs que je sais faire tout seul, où aucune interaction n'est nécessaire (par exemple avoir une approbation, demander un renseignement, ...) avant de faire en vrac ce qui nécessite des interactions. Et ironie du sort, j'ai parfois tendance à glander 1/4-1/2 h pour "me préparer psychologiquement" avant de faire la demande.
Je pense que ça dépend énormément des gens avec qui tu emménages. Globalement, je vois les colocs comme des aquariums : les petites font moins peur que les grandes, mais si une grande coloc demande plus de boulot à mettre en place qu'une petite (règles de vie communes, notamment), une fois que ça roule la dynamique de groupe fait que ça continue à rouler.
Je veux dire, j'ai passé deux ans dans une coloc de 9 personnes, on a évidemment eu nos moments de friction, mais c'est bien plus difficile de bloquer complètement le dialogue entre deux ou trois personnes lorsqu'il y a 6 ou 7 médiateurs potentiels autour
Ah oki je vois donc en terme d'enrichissement social et personnel (dans le cadre d'échanges avec les autres), c'est davantage garanti de faire de la coloc à plusieurs au lieu de 2. Intéressantes remarques, j'en tiendrai compte une fois que j'étudierai les "offres" existantes :)
Je pense que ça dépend de ce que tu en attends et de la façon dont tu le fais.
Pouvoir aborder X filles par semaine, c'est pas une fin en soi. Si t'as une grosse peur de l'approche, c'est une bonne façon de l'attaquer frontalement, mais si c'est pas particulièrement difficile pour toi, je ne vois personnellement pas l'intérêt.
Perso je trouve intéressant cet exercice dans le sens où cela me permettrait de ne pas trop me réfugier dans ma très chère bulle lorsque je suis dans la rue, dans les transports en commun. En plus, si cela peut permettre à également améliorer le SP et mon BL (en étant moins stressé notamment) alors pourquoi pas surtout que ce genre d'exercice se pratique plus facilement en cette belle saison vu que tout le monde sort prendre l'air :P Reste le problème du contenu de l'opener qui est la principale source de tourment (j'ai un BL plutôt extraverti quand je parle à des gens, surtout quand ce sont des personnes que je connais pas (un besoin de reconnaissance suite à un manque à ce niveau là dans le passé ?)
Activités extérieures ? Association caritative, comme tu l'as dit, activités sportives diverses (même si tu fais déjà du bad), musique, théâtre, danse.... Rencontrer des gens est la condition nécessaire pour agrandir son réseau social, et la meilleure façon de rencontrer des gens c'est de faire des choses avec eux
Vu que le badminton est cataloguée "activité loisir principal", serait-ce donc mieux que j'opte à des activités d'ordre plus ponctuelles histoire de diversifier mes activités, et diversifier ainsi les rencontres que je puisse faire à travers celles-ci ? A moins que je devrais essayer de "transformer" les bons contacts "superficiels" que j'ai actuellement en "copains/amis" avec qui faire tel truc ou se rendre à tel gros évènement festif.
Là aussi, je pense que ça dépend ce que tu en attends. Je sais que certains arrivent vachement bien à s'envoyer en l'air régulièrement en utilisant habilement les sites de rencontre. Personnellement, j'ai testé pendant quelques temps, et si j'ai rencontré quelques personnes intéressantes avec qui je suis encore en contact, c'est pas là que j'ai rencontré les gens qui ont atterri dans mon lit pendant cette période :mrgreen:
Bah ça prouve que tu es sérieuse, ne t'en veux pas de t'être cataloguée H2G, au contraire, c'est un plus, tu es un prix pour ta (future) moitié :wink: Perso mes attentes à ce niveau là sont limitées. De 1, je me suis braqué derrière l'argument "à quoi bon payer pour avoir des moyens de #/mail/FB close des filles si on peut faire cela sur le field". Argument qui colle toujours à ma peau encore aujourd'hui. J'ai également tendance à ne pas savoir me vendre. Sourire sur une photo : dur. Avoir une photo qui est bien faite. Mais malgré ça, j'ai cette idée qui germe de tester les SdR "payants" histoire de me faire une opinion sur base d'expérience de terrain.

@ Alex7

Ouaip tu as raison, sur plusieurs points, d'où cette idée de faire mon coming out sur les SdR vu ma grosse difficulté à percer sur le field réel.

Comme quoi, il faudrait faire la comparaison avec les commerces de moyenne importance en temps de crise économique. L'astuce pour s'en sortir c'est de se démarquer et ... de se diversifier, cela permettrait au moins d'avoir un return plus important que d'être planqué chez soi, comme si l'hiver nucléaire m'obligeait à rester entre quatre murs :blbl:

En tout cas merci ton avis constructif sur ce point là Alex ;)
Marco Polo a écrit :Merci Kamoulox, maintenant mon prob c'est que j'ai une envie plus qu'irrégulière. Si j'ai des moments avec un gros modjo pour bouger, à côté de cela (et de manière plus récurrente) j'ai tendance à procrastiner sans arrêt pour faire un truc ou l'autre ce qui s'avère au final assez blasant ... dans la quête d'être pro-actif. Comme simple exemple, au taf, j'ai tendance à d'abord faire les trucs que je sais faire tout seul, où aucune interaction n'est nécessaire (par exemple avoir une approbation, demander un renseignement, ...) avant de faire en vrac ce qui nécessite des interactions. Et ironie du sort, j'ai parfois tendance à glander 1/4-1/2 h pour "me préparer psychologiquement" avant de faire la demande.
Ah mais j'ai pas dit que tu faisais tout parfaitement ;)
Simplement, ta lucidité sur ta situation est, je crois, un excellent début. Attention simplement à ne pas la transformer en intransigeance : il faut savoir être indulgent avec soi-même et se considérer avec autant de bienveillance qu'on considère les bons amis. :)
Ah oki je vois donc en terme d'enrichissement social et personnel (dans le cadre d'échanges avec les autres), c'est davantage garanti de faire de la coloc à plusieurs au lieu de 2. Intéressantes remarques, j'en tiendrai compte une fois que j'étudierai les "offres" existantes :)
Ah, un point que j'ai oublié : les gens ont tendance à avoir peur des grandes colocs, y'a qu'à voir la tête que faisaient les gens à qui j'expliquais qu'on était 9. Maintenant, les quelques uns qui n'étaient pas surpris et avaient déjà connu ce mode de vie étaient tous sans exception enthousiastes à ce sujet :)
Bref. Du coup, dans la pratique, je pense que commencer petit genre à 4, c'est bien. Le tête à tête, c'est IMHO vite étouffant, et les triangles c'est propice à tout un tas de jeux psychologiques plus ou moins conscients et ça vire facilement au 2+1.
Reste le problème du contenu de l'opener qui est la principale source de tourment (j'ai un BL plutôt extraverti quand je parle à des gens, surtout quand ce sont des personnes que je connais pas (un besoin de reconnaissance suite à un manque à ce niveau là dans le passé ?)
"Salut, comme je trouve dommage que les gens voyagent côte-à-côte et pas ensemble quand ils prennent le train, j'ai décidé d'entamer la conversation avec les gens à côté de moi. Enchanté, moi c'est Marco Polo, et toi ?" ? ^^
Vu que le badminton est cataloguée "activité loisir principal", serait-ce donc mieux que j'opte à des activités d'ordre plus ponctuelles histoire de diversifier mes activités, et diversifier ainsi les rencontres que je puisse faire à travers celles-ci ? A moins que je devrais essayer de "transformer" les bons contacts "superficiels" que j'ai actuellement en "copains/amis" avec qui faire tel truc ou se rendre à tel gros évènement festif.
Hum les deux ? Si tu sens qu'il y a des gens avec qui tu as des atomes crochus, approfondis un peu la relation, sinon bounce et va ailleurs :)
Il faut un peu de temps pour construire une relation et sortir de l'échange superficiel. A mon sens, il faut trouver le bon équilibre entre "rencontrer plein de nouvelles têtes" et "connaître son cercle de connaissances", et ne pas hésiter à balancer de l'un à l'autre.



Pour les SdR, tu ne perds rien à essayer, à part quelques euros. Au pire, tu arriveras à la conclusion que c'est pas fait pour toi épi voilà. Mais dans l'absolu, stricto sensu, ça reste un bon moyen de rencontrer des gens. Après, c'est pas garanti que la relation qu'on construira avec ces gens prendra le tour qu'on veut, hein ^^
Ah mais j'ai pas dit que tu faisais tout parfaitement ;)
Simplement, ta lucidité sur ta situation est, je crois, un excellent début. Attention simplement à ne pas la transformer en intransigeance : il faut savoir être indulgent avec soi-même et se considérer avec autant de bienveillance qu'on considère les bons amis.
A force de faire de l'introspection, de chercher des réponses, etc j'ai développé une bonne analyse, avec un bon recul. Même trop au point où au lieu d'être acteur de la vie je tombe sur le siège du spectateur. Pas bien les excès :?

Maintenant mon plus gros blocage, c'est de passer du "ok j'ai analysé la situation" à "agissons pour changer ça". C'est limite que pour ne plus avoir de prob à démarrer dans quelque chose, il faudrait m'installer deux bombonnes de nitro. Inutile de dire qu'avec ça, je foncerais à la vitesse du son :lol:
Ah, un point que j'ai oublié : les gens ont tendance à avoir peur des grandes colocs, y'a qu'à voir la tête que faisaient les gens à qui j'expliquais qu'on était 9. Maintenant, les quelques uns qui n'étaient pas surpris et avaient déjà connu ce mode de vie étaient tous sans exception enthousiastes à ce sujet
Bref. Du coup, dans la pratique, je pense que commencer petit genre à 4, c'est bien. Le tête à tête, c'est IMHO vite étouffant, et les triangles c'est propice à tout un tas de jeux psychologiques plus ou moins conscients et ça vire facilement au 2+1.
Remarque totalement pertinente, car si je suis le dernier arrivé, c'est limite que les deux autres seraient soudés comme deux doigts d'une main. Merci du conseil en tout cas.

Coloc à 9 c'était durant tes études ça ? C'est clair que ca peut être dépaysant ça mais bon toute expérience est bonne à prendre :)

En quoi c'est étouffant une coloc à 2 ?
"Salut, comme je trouve dommage que les gens voyagent côte-à-côte et pas ensemble quand ils prennent le train, j'ai décidé d'entamer la conversation avec les gens à côté de moi. Enchanté, moi c'est Marco Polo, et toi ?" ? ^^
Nice l'open, vu que je prends quasi tout le temps le même train, cela ferait un peu grillé à terme mais bon, quand j'aurai envie de casser la discut (et si je suis bien mis) pourquoi pas ^^
Hum les deux ? Si tu sens qu'il y a des gens avec qui tu as des atomes crochus, approfondis un peu la relation, sinon bounce et va ailleurs
Il faut un peu de temps pour construire une relation et sortir de l'échange superficiel. A mon sens, il faut trouver le bon équilibre entre "rencontrer plein de nouvelles têtes" et "connaître son cercle de connaissances", et ne pas hésiter à balancer de l'un à l'autre.
Le social c'est un vrai jardin, faudrait que j'apprenne à avoir cette main verte. Il faut que je sois plus sensible à saisir les occazes quitte à avoir des 'contraintes-calendrier" en face. Dans tout les cas, merci pour tes encouragements :)
Marco Polo a écrit :Coloc à 9 c'était durant tes études ça ? C'est clair que ca peut être dépaysant ça mais bon toute expérience est bonne à prendre :)
:awesome:
Ouaip, c'était pendant mes études. Et tu sais quoi, franchement ? C'était trop bien, j'ai passé deux années extraordinaire, et si quand j'ai emménagé mes colocs étaient des connaissances, à la fin c'étaient tous des amis (sauf celui avec lequel j'ai fait la bêtise de sortir un moment, mais c'est une autre histoire :mrgreen: )
En quoi c'est étouffant une coloc à 2 ?
Parce que ça vire facilement à la routine de couple quand on se connaît, et c'est (je trouve) plus compliqué de s'apprivoiser quand on se connaît pas. Maintenant, ça reste assez personnel comme point de vue :)
Nice l'open, vu que je prends quasi tout le temps le même train, cela ferait un peu grillé à terme mais bon, quand j'aurai envie de casser la discut (et si je suis bien mis) pourquoi pas ^^
"Salut, comme je trouve dommage que les gens voyagent côte-à-côte et pas ensemble quand ils prennent le train, j'ai décidé d'entamer la conversation avec les gens à côté de moi. Enchanté, moi c'est Marco Polo, et toi ?
- Nan mais arrête, tu l'as déjà faite à la moitié de la rame !
- Ben en même temps, c'est la plus pure vérité hein \o/ Bon, sinon, à part embêter les gens qui tentent d'instaurer du lien social, tu fais quoi dans la vie ?"

Et hop, reframing de maître! :blbl:
il n'est jamais trop tard pour faire prendre à sa vie le tour qu'on veut.
A encadrer au dessus de son lit.



Tu ne devrais pas avoir de mal, tu as l'air assez méthodique.
Le must serait de te trouver un Wing dans ta zone, et là tu es au top.
Ouaip, c'était pendant mes études. Et tu sais quoi, franchement ? C'était trop bien, j'ai passé deux années extraordinaire, et si quand j'ai emménagé mes colocs étaient des connaissances, à la fin c'étaient tous des amis (sauf celui avec lequel j'ai fait la bêtise de sortir un moment, mais c'est une autre histoire :mrgreen: )

Parce que ça vire facilement à la routine de couple quand on se connaît, et c'est (je trouve) plus compliqué de s'apprivoiser quand on se connaît pas. Maintenant, ça reste assez personnel comme point de vue
Ouai je vois le genre de communauté, comme quoi c'est clair que ça peut être une expérience qui forge des liens d'amitié pour la vie. Hier j'ai discuté avec un l'ami qui m'encourage à faire de la coloc', et il confirme tes dires Kamoulox, sa meilleure expérience, c'était à 5 et la plus chiante, à deux avec le colocataire maqué (mais même une expérience à deux serait positive pour moi, vu que j'apprendrais d'office, qu'on soit 2, 5 ou 58, cela reste une expérience de vie bonne à prendre :)). En tout cas, ça me permet de pouvoir déterminer le "profil idéal" dans mes recherches que je lancerai (si pas trop de procrastination - et oui le bon temps n'aide pas :S -) bientôt :D
"Salut, comme je trouve dommage que les gens voyagent côte-à-côte et pas ensemble quand ils prennent le train, j'ai décidé d'entamer la conversation avec les gens à côté de moi. Enchanté, moi c'est Marco Polo, et toi ?
- Nan mais arrête, tu l'as déjà faite à la moitié de la rame !
- Ben en même temps, c'est la plus pure vérité hein \o/ Bon, sinon, à part embêter les gens qui tentent d'instaurer du lien social, tu fais quoi dans la vie ?"

Et hop, reframing de maître!
Jvais demander à être ton padawan en la matière si tu continues :mrgreen:

Bonjour Demo,

Citation très vraie et valable pour tous. D'ailleurs, pour les personnes qui ont du mal au niveau social, quand je leur parle que chacun peut changer, je ressors une anecdote que j'ai vécu dans un train, à savoir une discussion entre un homme âgé et une femme plutôt mure qui lui annonçait qu'elle avait trouvé un homme après le décès de son précédent. S'il y a de l'espoir elle, pourquoi pas ceux qui bloque socialement :)
Tu ne devrais pas avoir de mal, tu as l'air assez méthodique.
Le must serait de te trouver un Wing dans ta zone, et là tu es au top.
En même temps je suis comptable, c'est limite si je ne souffre pas de TOC :blbl:

D'ailleurs, avant de me dire "bouge de chez mes vieux", j'ai établis début de cette année 2012, 4-5 conditions à remplir que j'ai faite en … 5 mois de temps. Je suis même trop méthodique et cérébral. Comme une amie de salsa me disait, je dois apprendre à me laisser aller et arrêter de trop réfléchir (pour la danse). Conseil à appliquer dans la vie en général également, même si dur dur de déformater ce type de comportement après avoir agi ainsi toute une vie durant.

C'est exactement ça, depuis que je me sens "prêt" à sarguer, j'aimerais l'appui d'une ou deux wing (une réserve ne serait pas de trop lorsqu'une des deux est dégonflée ^^). Ainsi, je pourrais profiter de la bonne période pour mettre en pratique, certaines théories ingurgitées :) Et le prob, c'est que les bons copains (ayant le profil d'AFC devant briser leur coquille leur servant de bulle de confort) me regardent avec une moue " :shock: " quand je leur parle de ça.

Mais bon, je persévère, des gens 'type AFC' qui grouillent de testostérones ça doit bien exister sous nos latitudes nop :mrgreen: Si je peux en trouver une via ce genre de forum, ce serait du pain béni :D
Du neuf dans mon avancée :

La semaine dernière je me suis inscrit sur un site qui réunit la demande et l'offre en cours niveau colocation. Vendredi inscription, et dimanche, déjà, première visite. J'ai bien entendu trié sur le volet suivant les conseils que j'ai reçu sur ce site et dans mon entourage. Donc repéré deux offres intéressantes : coloc à 6, une plus cher que l'autre, une sur du neuf l'autre dans une 'vieille' maison.

La première offre réagit au quart de tour : encore en plein travaux (reste à mettre cuisine, table, terminer finition, éclairage, ...) et pas dispo avant septembre. Chambre à emménager soi-même.

Deuxième offre, plus chère, totalement meublée dans une maison de maître. Trompé sur la marchandise, le loyer indiqué sur le site c'est pour la moins cher qui est toute pourrie (au grenier, difficile d'accès vu les marches d'escalier étroites) et les autres se chiffrent à un montant trop haut à mon goût.

Ce soir, troisième offre mais pas intéressante, appel spontané d'une miss, visite par pure courtoisie, vu que c'est de la coloc à 2, moi je dis bof.

Donc j'opterai en principe (décidé à 99,99 %) pour la première bien qu'il y aura le défi de meubler soi même la chambre. direction Ikéa donc, et je vais surement développer certaines aptitudes de bricoleur si on monte pas les trucs à ma place :D En plus, lorsque viendra le jour d'emménager un appart, j'aurai déjà tout ce qui faut dans une chambre, ça limitera les couts d'aménagement à la période où ça se passera.

Jvoulais aussi vous partager une réaction (un peu) négativo-toxique pour illustrer dans quel milieu je vis (surprotéger sa progéniture, c'est comme étouffer sa donzelle, ce n'est jamais bon)

Réaction de ma mère :

Ma mère a montré son désappointement quant à ma volonté de partir

Arguments de son côté :

- louer = ridicule, autant tout de suite acheter
- 6000 €/an la location ca fait cher l'expérience de vie
- on te chasse pas
- si tu veux "devenir plus autonome", rien t'aurait empêché de le dire et de faire en conséquence la bouffe de temps en temps (vu qu'ils sont rodés comme des robots à tout faire, l'expérience aurait été beaucoup moins enrichissante)
- tu as encore économisé peanuts, avec ce que t'as économisé, tu saurais pas acheter direct de façon plus confortable

Bref pas convaincu, on ne vit pas pour épargner. Elle a l'air de s'en contre-foutre du fait que mon age défile, que mon développement d'autonomie stagne, que je suis incapable de me prendre en charge à un age ou les gens BOUGENT, font des trucs, ont de l'autonomie et des projets de vie alors que moi je fais qu'attendre qu'un ange passe. Bref je me sens comme un incompris devant mes parents.

Dans mes bonnes résolutions, j'ai arrêté la salsa, comme convenu. Je vais bien entendu m'entrainer à des soirées mais c'est tout. Par contre, socialement au boulot, je ne fais pas plus d'efforts que ça. Je parle légèrement plus à mes collègues directs durant les heures de bureau, mais je ne fais pas ma réapparition à la cantine. Trop braqué sur voguer sur un site ou l'autre, et le temps passe vite ...

Voili voilou :)
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