Ca fait déjà quelque temps que je vogue en postant de temps à autre lorsque je trouve utile de le faire. La présentation de mon problème, je le poste seulement maintenant, car quasi en même temps que moi, quelqu'un ayant mon problème dans les grandes lignes (madeharl) a exposé le récit de sa vie sur ce sous-forum. Du coup, j'ai pensé que cela aurait limite fait doublon

Prélude de ma jeunesse :
Malentendant, j'ai évolué en étant surprotégé par mes parents. Mes parents ont fait le forcing pour que j'aille dans un cycle scolaire normal et non un cycle d'enseignement spécialisé pour personnes ayant un handicap. Si cela a eu du bon pour mon avenir professionnel, cela a eu des conséquences désastreuses au niveau social. Devant supporter les conséquences d'un handicap qui a un impact au niveau social (pour créer des liens avec les gens il faut une bouche (savoir parler) mais aussi des oreilles (savoir écouter)) j'ai grandi avec un manque criant de confiance pour interagir avec les autres. Je me sentais donc dès mon plus jeune âge à la marge de mes camarades de classe.
Comme pour tout autre type de problème, lorsqu'on a une grosse différence avec la majorité des autres, on devient petit à petit le mouton noir du groupe. J'ai donc été de temps en temps la cible de "jeunes enfants en quête de reconnaissance" dès mon plus jeune âge (en maternelle et en primaire) et cela a eu pour conséquence un traumatisme inconscient que j'ai porté durant toute ma vie. Celle d'avoir la peur de m'ouvrir, d'échanger, de me rendre disponible aux gens.
Malgré cela, je n'ai pas eu de gros problèmes scolaires. Je réussissais mes primaires avec une année en retard, et pour cause, j'ai été vivre un an et demi à l'étranger (mon père a été muté) et j'ai dû recommencer la dernière année des primaires car je l'ai pas faite en français (mais en anglais). Mais mes moyennes n'avaient jamais été étincelantes non plus.
Mes humanités, je les ai vécu dans le même schéma que les primaires au niveau social : la puberté provoque une surproduction de testostérone en certains garçons, provoquant une envie explicite de s'affirmer. Et comme lorsque j'étais plus jeune (mais à la différence que ces expériences traversées ne sont pas tombé dans mon inconscient), j'ai été la cible d'attaques caractérisées. Lorsque j'ai eu 14 ans, j'ai commencé à faire de l'auto-rejet. J'ai coupé les ponts avec les rares "amis" que j'avais et me suis réfugié dans les jeux vidéos. Le seul lieu de socialisation était l'école et ... c'est tout.
Du coup, mes vacances se résumaient à réaliser les travaux scolaires et passer mon temps sur des jeux vidéos. Cette dernière activité est même devenue une addiction étant donné que mes notes devenaient de plus en plus limite. Au final j'ai doublé ma 4e secondaire (suivi d'une remise en question par rapport à ma gestion de la matière et deux carottes qui m'ont permis de passer l'écueil des études secondaires : ma soeur (très douée dans les études) qui était dans ma classe et qui était un stimulant 'pour ne pas me faire dépassé par la cadette de la famille' et l'idée que je ne voulais pas terminer comme magasinier ou autre métier pourrave détruisant le dos ou autre partie du corps en échange d'une paie à peine plus haute que l'alloc chômage (désolé pour ceux qui se sentent visés dans ce descriptif sévère de leur job

Mais malgré ma réussite scolaire, et malgré que les jeux vidéos m'occupaient, je ressentais comme un vide dans ma vie, voir les autres rire, s'apprécier, s'aimer, sortir alors que moi je me contentais de cliquer sur une manette/souris-clavier, cela me déchirait le coeur. Cette incapacité à me sortir les doigts du cul et l'évolution positive des autres autour de moi m'a plongé dans la dépression. Dépression qui aura duré à la louche une grosse dizaine d'années.
Vient ensuite les études supérieures. Choix : comptabilité. Mes motivations : le manque de (bons/compétents) comptables en Belgique et le fait que l'année où j'ai doublé j'aurais pu faire de l'étude technique, j'aurais été intéressé de découvrir ce domaine, mais vu mon échec en maths, on m'en a dissuadé mais la curiosité était restée. Les études supérieures passent comme une lettre à la poste. Je réussis chaque année en première session. Pas brillamment, chaque fois avec une légère marge par rapport aux 60 % de moyenne requis. Durant cette période, j'ai noué des "amitiés" avec des marginaux (deux africains, un qui est spécialement venu pour le diplome, l'autre pour fuir les probs dans son pays natal et qui a 15 ans de plus que moi ainsi que deux personnes se trouvant dans l'année supérieure à la mienne rencontré à la cafet'. Un dépressif et un marginal ne voulant pas fonctionner comme tout le monde. Ils m'ont fait connaitre les jeux en ligne permettant à mon esprit de diversifier mes "occupations".
Ces deux derniers étaient à mes yeux mes futurs piliers de ma vie sociale mais pour diverses raisons, je les voyais rarement ...
Comme toute personne, j'ai mes pulsions sexuelles et sociales. Et le point commun, c'est que j'ai satisfait ces pulsions en prenant la fuite. Pour le premier type de pulsion, le porno a été l'outil de compensation de mon incapacité à m'adresser de façon intéressante à une fille. Au niveau social, j'ai été un véritable sociopathe dans les jeux en ligne, où je dialoguais sans craintes aux gens. Socialement j'avais deux visages contraires entre l'IRL et les foras de discussion-MSN.
Niveau filles, c'était plutot cata : lors de mes humanités, je concevais devoir sortir qu'avec des bombes, si je voyais un petit défaut quelque part chez une fille, c'était 'next'. A cause de ce manque de souplesse d'esprit, et mon incapacité à déceler les perches tendues par certaines (car oui, elles me faisaient la cour lorsqu'elle avaient le béguin), j'ai laissé passé quelques opportunités qui m'aurait permis de m'ouvrir au monde extérieur ... Durant mes études supérieures, c'était fini les appels du pied des filles ... Avec elles, j'avais un comportement surjoueur. Dans mon esprit, il fallait les faire rire un maximum. Du coup, lorsque j'en avais l'occasion, je faisais mon showman incompris avec un succès très mitigé (pour ne pas dire mauvais).
Niveau famille, je parle peu à mes parents-frère/soeur. Je me réfuge dans les jeux vidéos, sur l'ordinateur. Avec comme ligne directrice de faire tout le temps la même chose. Je vis comme un pacha, mes parents font tout, ils ont l'habitude de tout faire et se plaignent pas (ouvertement du moins) que je fasse rien. Je développe un côté fainéant et flegmatique tout au long de ma jeunesse. L'envie et l'enthousiasme de découvrir des choses n'était pas marqué dans mon ADN manifestement. A noté que mes parents me surprotégeaient, et à leur égard, je voulais leur donner une image d'enfant modèle/sage. D'ailleurs, je pense que malgré ma dépression-fainéantise naturelle, cette image que je voulais leur donner m'a permis d'être BAC+3.
Le monde du travail :
Je trouve assez vite du boulot grâce à un tuyau de ma haute-école dans lequel j'ai étudié. Je débarque dans une entreprise américaine où se trouvait une ancienne camarade de classe. Je bossais même en équipe avec elle. Et contrairement à l'école où la prise de fuite est une option qui passe inaperçue, ce n'était pas le cas du monde du travail.
J'étais terriblement têtu. Et pour cause, l'isolement social durant de longues années a rouillé ma souplesse d'esprit au point que je pensais en mon for intérieur que ma pensée était 'parole d'évangile' au détriment d'opinions extérieures et même des procédures mises en place au travail. Du coup j'ai développé une image de 'mauvais bosseur' entrainant autour de moi un climat assez hostile de la part de mes collègues à la moindre faute (las de répéter tout le temps la même chose, de souiller la réputation de l'équipe, ...). Bref, je me suis mis dans un panier de crabes comme un grand.
Ma communication était également très pauvre. Peureux de nature, j'ai préféré resté seul sur mon ile qu'interagir avec mes collègues directs. Surtout avec le climat mis en place.
Ma remise en question :
Elle débute d'abord au niveau professionnel. Conscient que le prob vient de moi, je me remet en question à ce niveau. Quelques mois après, je commence à montrer des progrès significatifs. Il faut dire que la volonté de prester grand max 2 ans là-bas et celle de montrer une bonne image à mes collègues (envers qui j'avais une cote proche de 0) m'a aidé à sortir la tête hors de l'eau. La "crise économique" a également aidé; la charge de travail a considérablement diminué la charge de travail au point qu'on avait à tout casser du travail pour nous occuper pleinement jusqu'à 11h du matin, pour ensuite glander. Cela m'a permis de pouvoir contrôler davantage mon travail et donc d'éviter de commettre des erreurs.
Finalement, un projet de délocalisation m'a fait partir de cette entreprise. Avec ma fierté, car j'avais le choix de coacher des Hongrois reprenant le taf (assurance de 6 mois de contrat avec une maigre prime et une mini-augmentation) ou partir une fois le CDD échu. A l'issue de cette première expérience, j'ai pu bosser convenablement 6 (derniers) bons mois. Mes collègues étaient relativement content si ce n'est qu'une ultime reproche revenait : mon manque de communication (bien que je faisais bien mon taf) surtout au niveau social (faire du fluff). D'ailleurs mon ex-camarade de classe m'a envoyé lors du "mail d'adieu" un conseil pour ma vie future d'être plus ouvert aux autres, que cela me permettra d'avoir des mauvaises mais aussi es bonnes relations. J'ai beaucoup repensé à son mail, car plus tard je me suis rendu compte qu'elle avait foutrement raison. J'ai entre-temps trouvé (rapidement) du boulot ailleurs. Je suis toujours là, 2,5 ans après y avoir commencé.
Parralèlement à ma remise en question professionnelle, j'ai également conclu que mon obstination était liée aussi au côté individu. J'étais également conscient de ma dépression et je voulais en finir à vomir mon mal-être sur la toile (avec mes contacts de jeu en ligne). Du coup, je commence à me documenter, je lis un bouquin fort interessant de C. Bensaid. Je discute également de mes blocages avec mes contacts MSN. Ils me conseillaient, donnaient leur vision des choses. Bref, ils étaient des thérapeutes virtuels.
J'ai également suivi une brève thérapie chez une psy. Ca a duré grosso modo 3 mois. Ça ne m'a pas apporté grand chose, si ce n'est que quelques brefs conseils et une remise en question "structurée" qui m'a fort peu apporté en terme de découvertes sur mes probs.
J'ai donc commencé à m'habiller correctement après m'être remis en question il y a deux ans (je m'habillais comme un enfant dixit l'ex-camarade de classe, ca m'a d'ailleurs fait tilt dans ma tête cette phrase). D'ailleurs, étant encore chez mes parents et ayant peu de frais à ma charge, les soldes font chauffer ma carte de crédit à chaque période tant mon besoin de remettre ma garde-robe était criante.
Lors de mon début changement significatif niveau penderie (fin 2010), j'obtenais mon permis (à 25 ans donc). J'ai pu m'offrir une belle bagnole en la payant cash. Normal, vu le confort financier dans lequel je me suis engouffré et dont je peine à quitter. C'est le début d'une 'certaine autonomie'. Quand j'avais envie de bouger, plus besoin d'espérer avoir les parents pour le faire ou de devoir convenir une heure pour rentrer.
Durant ma remise en question, j'ai réalisé que j'ai figé mon développement. Avec un corps d'homme, j'avais bloqué mon évolution à 14-15 ans. Du coup, mes habitudes de mes 24-25 ans étaient quasi identiques à celles que j'avais lorsque j'avais 15 ans. L'habitude conservée la plus néfaste était inconditionnellement celle de ne pas avoir remis à jour la vision des relation avec le monde. A 25 ans, la relation avec la famille avait encore une place trop prépondérante par rapport à la relation avec les amis (ou même concevoir/m'imaginer une relation avec une femme) pour quelqu'un de normal de 25 ans. Logique, quand on sait que le peu "d'amis" que j'ai, je les voyais très très peu et que mes relations avec le sexe opposé étaient néantes.
Une fois que j'ai plus ou moins dépollué mon esprit (en acceptant que mon passé (merdique) appartient au passé et qu'il fasse s'orienter vers le présent/futur), j'ai commencé à réaliser certains manquements au niveau communication. Du coup, j'ai travaillé ce point, à l'aide de mes thérapeutes virtuels et utilisé comme field, mon lieu de travail où nombre de jeunes travailleurs (surtout les -jeunes- femmes) sont mes cobayes de mes expérimentations sociales. Au lieu de bouffer devant mon ordi je me suis poussé pendant un petit temps à manger à la cantine et parler aux gens, je cherchais (surtout avec les jeunes femmes) de dialoguer un max pour gagner de l'expérience en communcation et surtout de l'assurance (car devant une belle femme j'ai tendance à avoir une confiance aussi molle qu'un mollusque). Exercice que j'ai arrêté faute de motivation : car j'espèrais que ces efforts apportent des "débouchés", à savoir sorties entre collègues, ... mais au final, avec une flopée de gens maqués, parents, ... c'est un doux rêve d'espérer des sorties avec eux ...
Entre-temps, j'ai intégré un club de badminton en compagnie de mon frère où j'ai pu fréquenter d'autres gens et me changer les idées. Quasiment un an après mes débuts, j'ai gratté quelques numéros de gars sympas avec qui faire des trucs à l'occasion. Presque tout mon réseau social est extrait de cette activité, c'est dire ...
Un des amis-badminton m'a réorienté vers son 'autre truc', la salsa. Activité qui l'a permis de connaitre sa meilleure amie et de nouer quelques belles relations d'amitié avec le sexe opposé. Vu sa "réussite" je me suis dit imitons le même si la danse est à la base pas trop mon truc. C'était il y a quasiment un an jour pour jour. Je suis des cours de salsa depuis septembre dernier. C'est incroyable comment ce cours m'a permis de gagner de la confiance en moi. Avant, c'est limite que si quelqu'un pose sa main quelque part sur moi pendant une bonne poignée de secondes, je stressais (et vu que mon signe de stress c'est d'avoir le nez qui coule, c'est pas cool à voir). Au fil des mois, je gagnais en assurance. Je repoussais mes limites du "signal de stress" et c'était une satisfaction. Gros point noir, si j'avais une image relativement bonne au cours, j'ai noué aucun contact d'amitié avec qui que ce soit là-bas, les couples étant fort refermé sur eux-même et ceux avec qui je dansaient étaient plutôt ouvert mais pas au point de faire des trucs entre nous ... si ce n'est qu'aller de temps en temps à une soirée salsa.
A ce jour :
Niveau fille, 2012 aura été le véritable démarrage en mode pétard mouillé. Avril, grève des transport en commun à Bruxelles, je dois changer mes habitudes de mes retours au bercail. Je rencontre par hasard (à la base la fille me plaisait pas trop car je ne suis pas fan des fumeuses) une fille qui attendait le même train que moi assise à mes côtés sur le seul banc où il restait des places de libre. Un train arrive, pas le bon. J'open pour lui demander s'il va là où je voulais, elle me dit que non. Elle enchaine ensuite à me parler. Le courant passe, on fluff. Elle (qu'on appelera L.) m'a rapidement parlé de couples et de la difficulté à trouver la moitié 'idéale' (elle prend la convers en main, je sens que j'ai pas le controle de la convers', ce qui me procure un sentiment inhabituellement bon). Bref, elle est needy et veut se caser ASAP. Après avoir fait du fluff durant tout le trajet de train, avec un gros jeu de regard fixe, on s'échange nos nums/FB (c'est même elle qui fait les démarches). On prévoit un rancard. Mon premier.
On fixe cela en fin de semaine, il aura duré 5 h. Durant celui-ci, elle a beaucoup parlé de son premier amour avec qui elle a beaucoup donné au point de compromettre son avenir (arrêt des études, pas de diplôme, métiers peu qualifiés pour démarrer sa vie active). Celui-ci a consommé deux chances avec elle et sans que je le sache, il était needy à son égard. Il voulait la récupérer et a occupé les pensées de L. tout au long du rancard, surtout parce que son ex l'harcelait pas mal durant notre entrevue (il savait pour le rancard et flippait, il arrêtait pas d'appeler, mais fort heureusement, elle a ignoré bon nombre de ses appels pour consacrer son temps à moi, j'apprécie). Conscient qu'elle doit faire le ménage dans sa tête, je tente rien, je suis (trop) respectueux et (trop) gentil avec elle même si un jeu du regard est présent. Malgré ses défauts, elle me plait, c'est réciproque. Mais je ne veux pas manipuler son esprit en KC. On se quitte en me disant que ça close la semaine d'après. Elle devait voir son premier amour et lui dire que les ponts sont coupés avec lui définitivement. Finalement, elle se ramène comme un chiot chez lui et (re)succombe à sa pitié, elle choisit de donner une troisième chance à ce gars au détriment de tenter quelque chose de neuf avec moi. Mais je me laisse pas abattre. J'ai pris cette expérience positivement. Et puis elle a réveillé mon coeur de pierre sur le fait que même moi, j'ai le droit d'(être) aimer(é). Sentiment agréable après refoulé des années durant mes désirs d'amour et avoir adopté un comportement hyper attentiste dans le cadre d'un open.
Mais cela n'a pas boosté ma vie sentimentale pour autant (déjà que c'était elle qui a quasi pris toutes les initiatives) car je n'ai pas une vie sociale très fournie, axée souvent sur de grosses habitudes routinières me permettant pas de voir beaucoup de nouveau monde. Mais cela ne m'a pas empêche de recroisé ou de ranimer des bons contacts passés (via FB), ce qui me permet d'avoir de temps en temps des sorties communes (verres, ...).
J'ai tout de même fait un FB-close la semaine dernière, avec affaire à suivre. Si j'arrive à revoir cette fille, mon but sera clairement de closer en vue de me "former" à l'ABC du couple, mais je me fixe pas de grandes attentes. Encore faut-il qu'elle réponde au MP laissé, ce qui n'est pas (encore) chose faite à ce jour.
Au niveau social, j'essaie de maintenir une dynamique avec les personnes les moins contraignantes. Mais dur dur, entre des AFC qui ont une CZ restreinte, un ami maqué-jeune père et pas toujours dispo, ou un autre qui cherche à tout prix d'être maqué, bref ma vie sociale est très irrégulière. En tout cas, je compense méchamment mon vide social par des activités (salsa (soirée et cours), badminton ou zoner en ville en solo, le samedi). Le badminton occupe beaucoup mon temps vu que je me suis lancé en compétition cette saison. Je m'entraine également pas mal de temps chaque semaine. Je réalise aujourd'hui que je prends la fuite à travers ce sport. Pas pire que la fuite sur ordi, mais quand même, changer les habitudes feraient pas de tort ... A noter que j'ai également renoué contact avec un ami d'enfance fin 2011. Il m'invite de temps en temps à boire un bon coup et prendre du bon temps avec des potes à lui. Je les vois une fois tout les quelques mois. En tout cas, me mettre dans un état secondaire à travers une consommation assez importante de bière, ça fait foutrement du bien pour la confiance en moi. Ca aide à faire sortir les mots je trouve. Du moins c'est mon impression tant que cela ne tombe pas dans l'excès.
Comme bonnes résolutions :
- je vais désormais faire des priorités les sorties sociales au détriment des entrainements de badminton (je peux m'entrainer 3 fois/semaine pas obligé de venir à toutes). J'ai déjà refusé des sorties avec la "bande de pote" car j'avais entrainement/tournoi. Je compte donc doser l'importance de cette occupation au profit d'éventuelles sorties.
- essayer de me nouer d'amitié avec les nouveaux du club de badmin, élargir le cercle et pourquoi pas créer un petit groupe serait profitable, surtout si je parviens à les voir souvent.
- quitter le foyer familial. Marre de thésauriser, on vit pas pour épargner et voir les € s'accumuler. Car vu mon coté pacha, j'apprends rien de la vie, je sais pas me prendre en charge. A 27 ans il est grand temps de se prendre en main. Je compte me lancer dans la coloc (avec un/des inconnu(s)). Cela permettra de pouvoir ptete nouer une voire des amitié forte, de bénéficier du vécu de quelqu'un d'indépendant, de prendre mon indépendance et mes responsabilités, d'apprendre ce que c'est que de gérer sa vie.
- d'arrêter momentanément les cours de salsa, avec deux objectifs : d'abord de gérer les grosses dépenses de septembre et de novembre (cotisation badminton-cours badminton-les tournois) + l'assurance auto + régul impôt et de reprendre plus tard avec une autre classe de salsa avec une perspective de prendre en vol une classe avec de nouvelles têtes et donc une possibilité de nouer des liens d'amitié (ou plus si affinité ^^). une pierre deux coups et surtout éliminer une source de dépense pendant les premiers mois d'indépendance (histoire d'avoir une bonne vision du coût de la vie).
- Essayer de m'appliquer plus au boulot. J'ai eu des mauvaises 'notes' par rapport à mes objectifs dû à mon laisser-aller, expliqué par une motivation faible à faire les choses au max, la fatigue (il faut dire que j'ai pas le don de bien me reposer) et ... la tentation de voguer sur le net (notamment sur ce site ^^) ou d'envoyer des mails privés depuis l'adresse du boulot (aux deux copains de la haute école (cf : le marginal et le dépressif) avec qui j'entretiens encore des relations/contacts GRÂCE au boulot ...)
J'ai également pris des résolutions qui n'ont pas été tenue sur la longueur :
- manger à la cantine par exemple. déjà ca me saoule de manger avec collègues direct. Et pour cause, ils parlent tous néerlandais entre eux (sauf deux avec qui y'a pas trop de courant entre nous) et moi le néerlandais j'arrive pas à blairer (une langue bien laide avec des prononciations hideuses pour les oreilles). D'ailleurs au bureau pendant les heures de travail, je suis parfois si silencieux que je rentre dégouté par le fait de pas péter un mot de la journée ou presque. En même temps, quand je fais tout le temps la même chose, ça devient inintéressant d'aborder le sujet pour la n-ième fois. Par contre, aller manger avec des collègues d'autres départements, pour la plupart francophones, c'était déjà mieux, mais vu mon absence de vécu, je n'ai rien à dire lorsqu'il parle vacances, bon resto bruxellois, ou recettes en tout genre (surtout que moi je bouffe tout le temps le même truc : tartine avec charcuterie)
- faire des exercice physique visant à gagner de la force dans mes bras, car à force d'être assis à rien faire sur une chaise, et avec un physique de crevette en prime, ma force n'est pas la qualité première de mon corps

- faire attention à moi avec des cosmétiques, histoire de fixer indirectement mais volontairement une limite à une soirée no-life sur ordi.
- m'intéresser davantage à des trucs de cuisine en rentrant du taf. Souvent, c'est direct allumage d'ordi à l'étage jusqu'à ce que le diner arrive tout cuit dans l'assiette. Et si ce n'est pas le cas, c'est décompression devant la télé en grignotant.
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Désolé en tout cas pour la longueur du pavé. J'espère que l'aération a été suffisante pour permettre aux plus téméraires d'arriver jusqu'à ces lignes

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J'aimerais vous poser des questions :
- Niveau colocation, si certains en ont fait, le mieux est-ce de faire une coloc à deux ou à plus de 2 ? Est-ce que les colocations à + de 2 n'est pas davantage source de conflit qu'à 2 ? A moins que ce soit du cas par cas ?
- Niveau activité, est-ce qu'une activité genre bénévolat pourrait être une bonne idée ? Admettons que je 'trouve' une assoc qui envoie pas mal de bénévoles sur le terrain pour sensibiliser les gens dans la rue, je pense indirectement que ça puisse être un bon exercice pour perfectionner le BL ou autre maintenant, avoir votre avis sur la question m'intéresse (soyons souple d'esprit

- Devrais-je malgré tout retenter de faire mon retour à la cantine à midi malgré le peu de chance de nouer des liens extra-professionnels avec ces collègues ?
- J'ai découvert sur un autre forum traitant la séduction un exercice tout simple d'aborder X filles par semaine pour se bouger le cul et améliorer son opener (purement pour l'exercice pas pour choper un numéro ou un FB). Que pensez-vous de ce genre d'exercice 'd'ouverture' ? En recommanderiez-vous d'autres ?
- Vu mon faible réseau social, avez-vous des suggestions, si ce n'est que 'On va sortir' (chose que je souhaiterais tester prochainement (-> à inclure dans les bonnes résolutions tiens

- Quid des sites de rencontre ? A la base je n'aime pas trop ce concept où c'est très "magasin" (on vise ce qui à l'air top, on jette ce qui semble pas bon) et très needy/désespéré ?
Bon je pense en avoir écrit assez pour aujourd'hui merci en tout cas aux courageux d'avoir pris votre temps pour ce gros pavé et ces interrogations. Merci d'avance pour vos suggestions et vos remarques.