La fièvre, l'urgence et la litost.
Posté : 30.07.12
Première fois que je me livre vraiment sans retenue sur FTS, pour une sorte d'article un peu cathartique, mais qui pourra peut-être toucher d'autres personnes. Je crois qu'en vrai, j'avais peur que des gens que je connais me grillent. En vrai, maintenant, je m'en balance. J'aime écrire, et j'ai envie me livrer tout nu à des inconnus, pourvu qu'ils ne soient pas cons. Merci fts, sans déconner.
#3615 ma life
Eclairage sur le titre du sujet: Mais c'est quoi la litost?
http://liebeslust.blogspot.fr/2007/10/q ... itost.html
Petite mise en situation:
A. est une fille comme j'en ai rencontré peu. On se connaît depuis longtemps, elle m'a mis un vent il y a quelques années, j'étais jeune et débile, elle était bonne et c'est tout ce que je voyais. Je suis allé étudier dans une autre ville cette année, et du coup on se voit beaucoup moins. Seulement, j'ai changé, elle aussi. Elle me semble beaucoup plus intéressante, encore plus belle, et moi j'aime celui que je suis devenu.
L'autre jour on est allé boire un verre ensemble, elle ne devait pas rester tard. Toujours est-il qu'on finit par aller faire un tour et qu'on attérrit chez moi. La conversation n'est pas très sexuée, pas trop de kino mais je m'en tamponne, on est tous les deux et c'est magique. La musique est bonne, les silences ne sont absolument pas pesant du tout, mais au contraire on profite du moment. Je la sens pensive par moment et nerveuse à d'autres. Elle ne devait pas rester longtemps mais il est 3h du mat' et on est toujours chez moi. Je n'ai qu'a la cueillir, c'est simple.
Panenka, c'est le terme que j'ai en tête en y repensant (merci gentil forumeur dont j'ai oublié le pseudo, t'es mon copain en vrai), c'est ce qu'il m'a manqué.
Seulement voilà, je ne fais rien, et elle finit par bailler, être fatiguée et elle part.
Litost quand tu nous tiens.
Mais voilà, de la misère naît un tas de choses vraiment cools.
Le lendemain, je vais au taff. J'ai un stage de nuit, je suis pas payé et c'est mortellement ennuyeux. Je suis distrait, je suis seul avec moi même et malheureusement, j'ai beaucoup à penser.
7h du mat'. Je rentre à pied, mp3 sur les oreilles, et je me sens revivre avec le jour.
J'ai envie de courir. Putain j'ai la fièvre, je me sens comme Arturo Bandini marchant sur le bitume brulant de Los Angeles.
Et la voilà, sur le trottoir d'en face. Belle mais j'aurais tendance à dire pas mon type. Aujourd'hui, bullshit, je décide d'écouter les sages conseils de blusher, et me laisse porter par le joli balancement de ses fesses. Nos chemins se croisent et puis elle s'éloigne de 50m. Je cours je la rattrappe. J'ai pas envie d'écrire ce que je lui ai dis, j'ai envie que ça reste entre nous deux. Toujours est-il que je numclose. J'ai rarement fais de SPU, mais j'ai rarement eu une sensation positive après coup.
Je me sens encore plus fièvreux, avec comme une urgence qui me pousse au cul, et qui fait que chaque seconde de ma vie employée à la gâcher par l'inaction se révèle un peu insupportable.
J'en ai chié ces derniers temps, et mes potes les plus proches sont loins. J'ai toujours vécu de façon à en baver le moins possible, à me découvrir le moins possible, à tout réfléchir et calculer. Et même si je dois avouer que ça a beaucoup d'avantages et que je suis quelqu'un d'accompli grâce à ça, il faut que je dépasse ce stade. Vivre à découvert (sans étaler sa vie aux yeux de tout le monde au nom de la provoc' et d'une fake rock'n'roll attitude). De toute façon, les gens parlent aussi vite qu'ils oublient.
Tout assumer. Ne jamais rien regretter, mais ajuster et tâcher de nos plus faire les mêmes erreurs la fois suivantes. Surtout, bien se mettre en tête qu'on a toujours moins à perdre qu'on ne le pense, surtout en matière de séduction.
Etre sensible aux choses et aux gens qui nous entourent, sans avoir froid aux yeux pour autant.
Les gens qui vivent leur vies tranquilles et suivent la routine ne vivront jamais rien. Thanks Captain Obvious. J'ai longtemps lu FTS de temps en temps, quand j'avais rien a faire, l'histoire de chopper quelques conseils "au cas où". Sauf qu'à attendre les occasions, on ne fait jamais rien. Il faut se créer chaque occasion. Non, c'est faux en fait. La vie nous apporte tous les jours des tas d'occasions, il suffit d'ouvrir les yeux, de s'ouvrir, et de se dire que le monde n'est pas si cruel que ça, ou qu'il l'est mais qu'on s'en balance.
De la misère (toute relative qu'elle soit, je sais que je ne vie pas dans la rue) naissent des choses extraordinaires.
Gimme Danger
Ce post était un peu le dépotoir de toutes les pensées que j'ai depuis peu, qui affluent un peu trop vite pour que je fasse le tri, donc j'ai tout balancé à l'arrache. J'éditerais surement plus tard mais la j'ai la flemme de relire.
Ps: Holden je t'aime. Sérieux mec. Si ça s'trouve t'es qu'une putain de raclure impossible à vivre en vrai, mais ton journal c'est de la bombe.
#3615 ma life
Eclairage sur le titre du sujet: Mais c'est quoi la litost?
http://liebeslust.blogspot.fr/2007/10/q ... itost.html
Petite mise en situation:
A. est une fille comme j'en ai rencontré peu. On se connaît depuis longtemps, elle m'a mis un vent il y a quelques années, j'étais jeune et débile, elle était bonne et c'est tout ce que je voyais. Je suis allé étudier dans une autre ville cette année, et du coup on se voit beaucoup moins. Seulement, j'ai changé, elle aussi. Elle me semble beaucoup plus intéressante, encore plus belle, et moi j'aime celui que je suis devenu.
L'autre jour on est allé boire un verre ensemble, elle ne devait pas rester tard. Toujours est-il qu'on finit par aller faire un tour et qu'on attérrit chez moi. La conversation n'est pas très sexuée, pas trop de kino mais je m'en tamponne, on est tous les deux et c'est magique. La musique est bonne, les silences ne sont absolument pas pesant du tout, mais au contraire on profite du moment. Je la sens pensive par moment et nerveuse à d'autres. Elle ne devait pas rester longtemps mais il est 3h du mat' et on est toujours chez moi. Je n'ai qu'a la cueillir, c'est simple.
Panenka, c'est le terme que j'ai en tête en y repensant (merci gentil forumeur dont j'ai oublié le pseudo, t'es mon copain en vrai), c'est ce qu'il m'a manqué.
Seulement voilà, je ne fais rien, et elle finit par bailler, être fatiguée et elle part.
Litost quand tu nous tiens.
Mais voilà, de la misère naît un tas de choses vraiment cools.
Le lendemain, je vais au taff. J'ai un stage de nuit, je suis pas payé et c'est mortellement ennuyeux. Je suis distrait, je suis seul avec moi même et malheureusement, j'ai beaucoup à penser.
7h du mat'. Je rentre à pied, mp3 sur les oreilles, et je me sens revivre avec le jour.
J'ai envie de courir. Putain j'ai la fièvre, je me sens comme Arturo Bandini marchant sur le bitume brulant de Los Angeles.
Et la voilà, sur le trottoir d'en face. Belle mais j'aurais tendance à dire pas mon type. Aujourd'hui, bullshit, je décide d'écouter les sages conseils de blusher, et me laisse porter par le joli balancement de ses fesses. Nos chemins se croisent et puis elle s'éloigne de 50m. Je cours je la rattrappe. J'ai pas envie d'écrire ce que je lui ai dis, j'ai envie que ça reste entre nous deux. Toujours est-il que je numclose. J'ai rarement fais de SPU, mais j'ai rarement eu une sensation positive après coup.
Je me sens encore plus fièvreux, avec comme une urgence qui me pousse au cul, et qui fait que chaque seconde de ma vie employée à la gâcher par l'inaction se révèle un peu insupportable.
J'en ai chié ces derniers temps, et mes potes les plus proches sont loins. J'ai toujours vécu de façon à en baver le moins possible, à me découvrir le moins possible, à tout réfléchir et calculer. Et même si je dois avouer que ça a beaucoup d'avantages et que je suis quelqu'un d'accompli grâce à ça, il faut que je dépasse ce stade. Vivre à découvert (sans étaler sa vie aux yeux de tout le monde au nom de la provoc' et d'une fake rock'n'roll attitude). De toute façon, les gens parlent aussi vite qu'ils oublient.
Tout assumer. Ne jamais rien regretter, mais ajuster et tâcher de nos plus faire les mêmes erreurs la fois suivantes. Surtout, bien se mettre en tête qu'on a toujours moins à perdre qu'on ne le pense, surtout en matière de séduction.
Etre sensible aux choses et aux gens qui nous entourent, sans avoir froid aux yeux pour autant.
Les gens qui vivent leur vies tranquilles et suivent la routine ne vivront jamais rien. Thanks Captain Obvious. J'ai longtemps lu FTS de temps en temps, quand j'avais rien a faire, l'histoire de chopper quelques conseils "au cas où". Sauf qu'à attendre les occasions, on ne fait jamais rien. Il faut se créer chaque occasion. Non, c'est faux en fait. La vie nous apporte tous les jours des tas d'occasions, il suffit d'ouvrir les yeux, de s'ouvrir, et de se dire que le monde n'est pas si cruel que ça, ou qu'il l'est mais qu'on s'en balance.
De la misère (toute relative qu'elle soit, je sais que je ne vie pas dans la rue) naissent des choses extraordinaires.
Gimme Danger
Ce post était un peu le dépotoir de toutes les pensées que j'ai depuis peu, qui affluent un peu trop vite pour que je fasse le tri, donc j'ai tout balancé à l'arrache. J'éditerais surement plus tard mais la j'ai la flemme de relire.
Ps: Holden je t'aime. Sérieux mec. Si ça s'trouve t'es qu'une putain de raclure impossible à vivre en vrai, mais ton journal c'est de la bombe.