Hier, une amie d'une amie m'invite à une soirée kiné au bord d'une péniche. J'accepte volontiers, taisant la petite voix intérieurs qui me disait " T'es déprimé, t'as pas de déguisement, demain tu bosses" etc.
J'y vais une bonne heure à l'avance, me posant dans une petite brasserie bon chic bon genre en me prenant une blanche, et j'écoute la conversation d'un petit groupe de bourgeois (on était dans le 16ième). Rien de folichon, mais l'un des mecs me subjuguait. Il avait de la prestance, une hauteur, était sexué alors qu'il n'y avait qu'une fille dans le groupe, et semblait etre la copine de l'un d'entre eux (vous me direz...). Merde, me suis-je dit, je ne lui ressemble pas du tout. J'ai pas à rougir de mes vêtements. Mais voilà, il parlait bien, il était intéressant même si ce qu'il disait était chiant.
Je marche un peu, je vais à la place où j'ai rencontré mon ex, petite larme et serrage de poitrine en perspective. Finalement l'amie m'appelle, me donne RDV. J'ai froid, et je sais que je n'ai pas envie d'y aller. Elle arrive. C'est typiquement le genre de meuf avec qui je ne suis pas à l'aise. Timide, plus jeune que moi, pas vraiment belle (euphémisme) et avec qui je dois faire des efforts surhumains pour entretenir la conversation. Bon. On y va, on se perd, comme d'hab quand on va dans une soirée.
On arrive là bas. Sur la péniche. Des filles quasi à poil (les seules déguisées en fait), des mecs bien sapés, musclé. Soirée kiné. Je pourrais pas vous dire les proportions. Tant pis. L'amie me supplie de boire un verre, on boit donc, meme si la serveuse était aussi froid que mon rhum ananas (dégueux... l'avait commandé au pif). Et puis on danse. Intenable, cette meuf ne voulait pas me quitter d'une semelle, tout en regardant aux alentours pour savoir si on l'admirait. Je fais semblant de la perdre sur la piste pour me fumer une clope. Je me tape la discute avec un mec bourré. Puis une nana un peu amochée. Et là grande terreur : je ne connaissais personne, et les seules personnes susceptibles de me faire passer un bon moment sont en groupe et se connaissent. Je reste tétanisé. Je tente une approche, je fond comme un glaçon alors qu'il devait faire 5° à tout casser. 2 heures du mat'. L'autre veut toujours danser. Je scrute un eye contact, je sais pas, un truc qui me donnerait envie. Rien, nada. Pas de mojo, je ne m'amuse pas.
Je tente le tout pour le tout, je vais voir une meuf je lui montre mon portable - la musique était assourdissant - avec écrit "j'adore ton rouge à lèvre" elle sourit, genée, se casse.
Dépité, je vais au vestiaire, et je pars, laissant l'autre sur la piste. Je prend un taxi pour rentrer chez moi. Je ne ferme pas un seul oeil de la nuit.
Ce matin j'avais pas réellement cours, mais un échange avec un des profs. Un prof de market (je suis en pharma). "Je me fous de vos notes. Vous pouvez etre premier, ou dernier de la promo, ça ne jouera jamais dans mon choix. Par contre, vous devez être sociable, avoir un grain de folie, et déborder d'énergie. Sur un CV, ce que je regarde, ce sont les activités extrascolaires". Le ton est donné.
Le market en tant que tel ne m'intéresse pas. Cependant, pour ce que je veux faire, de l'économie, je dois passer par ce master. Suis bien emmerdé. A cette interview, j'étais avec ma binôme du semestre. Belle fille, blonde qui connait tout le monde. On s'entend bien. Elle m'invite après la conf' à une soirée de la fac. J'élude.
C'est dans le métro que j'ai tout réalisé. Ma vie est pourrie. J'ai eut pas mal de coup de pot, des coups de chances qui n'aide pas à se bouger le cul. Je sarguais en dilettante, uniquement quand mon corps était une centrale nucléaire, c'est à dire pas souvent. Depuis ma début de relation avec mon ex, j'ai pris des kilo, je suis rentré dans un train train mortifère. Et surtout, j'ai perdu ma fibre sociale. Cette soirée, là, était un coup de poing dans ma gueule : je ne sais plus rien faire avec autrui, j'ai une peur insensé qui m'envahit.
Alors voilà. Je repars de zero. Pas de soucis, je suis encore jeune et fringuant. Il faut maintenant devenir un homme...
Objectif :
-m'inscrire à la boxe. Je l'ai toujours voulu, et toujours eut peur des blessures. Je les ai appelé, c'est bon pour ce soir meme si j'ai pas d'affaire pour.
-M'inscrire à une assoc'. Là, j'avoue, aucunes idées de laquelle. Pourquoi s'inscrire ? Pour mon C.V...Et connaitre du monde, voir du monde tout le temps. Peut être Aide, parler cul et préso à des passants peut être formateur. Et puis, la virologie j'aime ça.
-J'aurai été tenté par le theatre d'impro, si ce n'était pas si cher. Alors on va se rabattre sérieusement sur la sargue. D'ailleurs je vous ai pas raconté. Hier, vers midi, une fille fait tout le trajet avec moi (3 moyens de transports différents). Une inconnue. Yeux bleus, mince, cheveux bouclés. Well... Elle me regardait à la dérober héhé. Ben ,je lui ai pas parlé. Shame on me. Ca, c'est la première chose que je dois résoudre : au moins parler à la meuf quand c'est si évident...
-Me faire des potes. Garçons et en groupe. Non mais, autant j'ai des potes disparates. Autant, j'ai une peur insupportable dans un groupe de mâle. En toute honnêteté, en soirée, j'ai peut etre plus peur de mes concurrents que des filles...
J'ai pas mal de boulot. J'ai 2 ans pour changer. C'est large, mais en même temps étroit. Tant de chantier à commencer...
It's a new day, it's a new life, il est grand temps que je naisse.
It's a new day, it's a new life.
Ton début de journal, c'est un peu comme la fin de Scrubs, c'est beau. Mais c'est triste.
En tout cas, bonne chance, je pense que j'aurais souvent l'occasion de te lire.
Et si le plus grand des hasards faisait que tu es sur Poitiers, j'ai quelques copines de Fac bien sympathiques qui devraient te plaire.
En tout cas, bonne chance, je pense que j'aurais souvent l'occasion de te lire.
Et si le plus grand des hasards faisait que tu es sur Poitiers, j'ai quelques copines de Fac bien sympathiques qui devraient te plaire.
Bon.
Hier, je me retrouve sur le trajet pour aller à la fac. Jour gris comme un jour de novembre. j'ai la tête dans le coltard alors qu'il est 11h, bon faut bien se forcer.
Je suis donc dans les transports quand il y a une jolie brunette qui s'assoit au milieu du bus. Je la regarde du coin de l'oeil. Ah mais je la connais !
J'attends 2-3 minutes. Je fais semblant de pas la voir. Elle a son casque, sur la tête, style casque de DJ. Elle est agrippée sur son portable. Diable, je sais pas, je lui ai échangé 3 mots de toute l'année. J'hésite, je me tate.
Finalement c'est mon corps qui a décidé, je me suis retourné vers elle, grand sourire. Ses yeux ont pétillée, je suis content. On se tape la discute. On arrive devant la fac, elle me dit être pressée elle a quelque chose à faire ce midi... Mais on se tape la discute, pendant bien 45 minutes en plein milieu du chemin.
Et puis je sais plus quoi...Ah si je parlais de ma soirée Kiné, pas pour dire que je suis rentré les couilles pleines, déprimé en laissant ma virilité là bas. Non. C'était pour juste pour arriver à ce point :
"-Moi : Décidement, je tiens plus l'alcool, une bière à cette soirée et je savais plus ce que je faisais
-Elle : Ah toi aussi.. C'est dingue comme on se déshabitue très vite. De toute manière j'aime pas l'alcool...
-Moi : Je comprends mieux pourquoi on te demande de gérer les soirées
-Elle: Attends, quand je dis pas d'alcool, ça va, j'aime bien le cidre et un peu le vin même si j'ai pas beaucoup d'occaz à en boire...
-Moi : Tu rigoles ou quoi ? Il y a une super cave à vin à Monpar justement **NB: elle m'avait dit qu'elle allait emménagé avec sa copine à Montpar' l'année prochaine. Putain, ça sert de sortir un peu chez soi
**
- Ah ouai ? Faudra que tu me le montres alors "
Quelques minutes après on parle cours nia nia. Une voiture passe, alors je lui prend sous bras pour la décaler, elle se laisse faire et puis elle me dit qu'elle dort plus :
"Moi : D'où les paillettes pour cacher tes cernes **sourire, je suis pas si ignoble que ça **
-Elle : Arrête, ça se voit tant que ça ?
Moi : Je sais pas, on dirait que tu as regardé toute une saison de Dexter cette nuit
Elle: T'es pas loin, on m'a envoyé une vidéo sur Facebook. Un truc avec un Japonais et une pieuvre ...
Moi ....
On s'esclaffe.
Moi : Faudra que tu me l'envoies, j'ai un coté un peu otaku
Elle : Tu vas me trouver ?
Moi : T'es assez active sur la page de la fac **NB: Et là j'ai eut un doute...Ca fait un peu stalkler qui la suit sur FB... D'ailleurs ça s'est vu pour la suite **
Elle : Ok Fais gaffe, j'écris n'importe quoi sur la page des gens
Moi : Heureusement qu'on peut bloquer les gens alors **Grand sourire**
Et au final, on se fait la bise et on va chacun de son coté.
Bon, je la rajoute sur FB , avec un petit message sur la vidéo, et sur un rapport qu'elle devait m'envoyé pour la fac. Erf pas de réponse. Mais bon, à la rigueur je m'en fais pas. Parce que même si ça va pas plus loin.. P'tain, suis content de moi.
Et puis j'ai une autre excuse, un pote à elle et un peu à moi veut me vendre un smartphone. J'ai pas son numéro, il est un peu normal que je lui demande parce que j'ai son numéro à elle.
Après il y a un problème logistique, on a plus réellement de raison d'aller à la fac (elle tout comme moi) donc difficile de se croiser comme ça. Bon bon bon. Ca fait quand même du bien.
Hier, je me retrouve sur le trajet pour aller à la fac. Jour gris comme un jour de novembre. j'ai la tête dans le coltard alors qu'il est 11h, bon faut bien se forcer.
Je suis donc dans les transports quand il y a une jolie brunette qui s'assoit au milieu du bus. Je la regarde du coin de l'oeil. Ah mais je la connais !
J'attends 2-3 minutes. Je fais semblant de pas la voir. Elle a son casque, sur la tête, style casque de DJ. Elle est agrippée sur son portable. Diable, je sais pas, je lui ai échangé 3 mots de toute l'année. J'hésite, je me tate.
Finalement c'est mon corps qui a décidé, je me suis retourné vers elle, grand sourire. Ses yeux ont pétillée, je suis content. On se tape la discute. On arrive devant la fac, elle me dit être pressée elle a quelque chose à faire ce midi... Mais on se tape la discute, pendant bien 45 minutes en plein milieu du chemin.
Et puis je sais plus quoi...Ah si je parlais de ma soirée Kiné, pas pour dire que je suis rentré les couilles pleines, déprimé en laissant ma virilité là bas. Non. C'était pour juste pour arriver à ce point :
"-Moi : Décidement, je tiens plus l'alcool, une bière à cette soirée et je savais plus ce que je faisais
-Elle : Ah toi aussi.. C'est dingue comme on se déshabitue très vite. De toute manière j'aime pas l'alcool...
-Moi : Je comprends mieux pourquoi on te demande de gérer les soirées
-Elle: Attends, quand je dis pas d'alcool, ça va, j'aime bien le cidre et un peu le vin même si j'ai pas beaucoup d'occaz à en boire...
-Moi : Tu rigoles ou quoi ? Il y a une super cave à vin à Monpar justement **NB: elle m'avait dit qu'elle allait emménagé avec sa copine à Montpar' l'année prochaine. Putain, ça sert de sortir un peu chez soi
**- Ah ouai ? Faudra que tu me le montres alors "
Quelques minutes après on parle cours nia nia. Une voiture passe, alors je lui prend sous bras pour la décaler, elle se laisse faire et puis elle me dit qu'elle dort plus :
"Moi : D'où les paillettes pour cacher tes cernes **sourire, je suis pas si ignoble que ça **
-Elle : Arrête, ça se voit tant que ça ?
Moi : Je sais pas, on dirait que tu as regardé toute une saison de Dexter cette nuit
Elle: T'es pas loin, on m'a envoyé une vidéo sur Facebook. Un truc avec un Japonais et une pieuvre ...
Moi ....
On s'esclaffe.
Moi : Faudra que tu me l'envoies, j'ai un coté un peu otaku
Elle : Tu vas me trouver ?
Moi : T'es assez active sur la page de la fac **NB: Et là j'ai eut un doute...Ca fait un peu stalkler qui la suit sur FB... D'ailleurs ça s'est vu pour la suite **
Elle : Ok Fais gaffe, j'écris n'importe quoi sur la page des gens
Moi : Heureusement qu'on peut bloquer les gens alors **Grand sourire**
Et au final, on se fait la bise et on va chacun de son coté.
Bon, je la rajoute sur FB , avec un petit message sur la vidéo, et sur un rapport qu'elle devait m'envoyé pour la fac. Erf pas de réponse. Mais bon, à la rigueur je m'en fais pas. Parce que même si ça va pas plus loin.. P'tain, suis content de moi.
Et puis j'ai une autre excuse, un pote à elle et un peu à moi veut me vendre un smartphone. J'ai pas son numéro, il est un peu normal que je lui demande parce que j'ai son numéro à elle.
Après il y a un problème logistique, on a plus réellement de raison d'aller à la fac (elle tout comme moi) donc difficile de se croiser comme ça. Bon bon bon. Ca fait quand même du bien.
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J'ai pas bien suivi pourquoi tu n'avais plus d'excuse pour retourner à la fac, mais continue comme ça, ça fait plaisir d'entendre des gars être content de ce qu'ils font 