It's a new day, it's a new life.
Posté : 16.11.12
Hier, une amie d'une amie m'invite à une soirée kiné au bord d'une péniche. J'accepte volontiers, taisant la petite voix intérieurs qui me disait " T'es déprimé, t'as pas de déguisement, demain tu bosses" etc.
J'y vais une bonne heure à l'avance, me posant dans une petite brasserie bon chic bon genre en me prenant une blanche, et j'écoute la conversation d'un petit groupe de bourgeois (on était dans le 16ième). Rien de folichon, mais l'un des mecs me subjuguait. Il avait de la prestance, une hauteur, était sexué alors qu'il n'y avait qu'une fille dans le groupe, et semblait etre la copine de l'un d'entre eux (vous me direz...). Merde, me suis-je dit, je ne lui ressemble pas du tout. J'ai pas à rougir de mes vêtements. Mais voilà, il parlait bien, il était intéressant même si ce qu'il disait était chiant.
Je marche un peu, je vais à la place où j'ai rencontré mon ex, petite larme et serrage de poitrine en perspective. Finalement l'amie m'appelle, me donne RDV. J'ai froid, et je sais que je n'ai pas envie d'y aller. Elle arrive. C'est typiquement le genre de meuf avec qui je ne suis pas à l'aise. Timide, plus jeune que moi, pas vraiment belle (euphémisme) et avec qui je dois faire des efforts surhumains pour entretenir la conversation. Bon. On y va, on se perd, comme d'hab quand on va dans une soirée.
On arrive là bas. Sur la péniche. Des filles quasi à poil (les seules déguisées en fait), des mecs bien sapés, musclé. Soirée kiné. Je pourrais pas vous dire les proportions. Tant pis. L'amie me supplie de boire un verre, on boit donc, meme si la serveuse était aussi froid que mon rhum ananas (dégueux... l'avait commandé au pif). Et puis on danse. Intenable, cette meuf ne voulait pas me quitter d'une semelle, tout en regardant aux alentours pour savoir si on l'admirait. Je fais semblant de la perdre sur la piste pour me fumer une clope. Je me tape la discute avec un mec bourré. Puis une nana un peu amochée. Et là grande terreur : je ne connaissais personne, et les seules personnes susceptibles de me faire passer un bon moment sont en groupe et se connaissent. Je reste tétanisé. Je tente une approche, je fond comme un glaçon alors qu'il devait faire 5° à tout casser. 2 heures du mat'. L'autre veut toujours danser. Je scrute un eye contact, je sais pas, un truc qui me donnerait envie. Rien, nada. Pas de mojo, je ne m'amuse pas.
Je tente le tout pour le tout, je vais voir une meuf je lui montre mon portable - la musique était assourdissant - avec écrit "j'adore ton rouge à lèvre" elle sourit, genée, se casse.
Dépité, je vais au vestiaire, et je pars, laissant l'autre sur la piste. Je prend un taxi pour rentrer chez moi. Je ne ferme pas un seul oeil de la nuit.
Ce matin j'avais pas réellement cours, mais un échange avec un des profs. Un prof de market (je suis en pharma). "Je me fous de vos notes. Vous pouvez etre premier, ou dernier de la promo, ça ne jouera jamais dans mon choix. Par contre, vous devez être sociable, avoir un grain de folie, et déborder d'énergie. Sur un CV, ce que je regarde, ce sont les activités extrascolaires". Le ton est donné.
Le market en tant que tel ne m'intéresse pas. Cependant, pour ce que je veux faire, de l'économie, je dois passer par ce master. Suis bien emmerdé. A cette interview, j'étais avec ma binôme du semestre. Belle fille, blonde qui connait tout le monde. On s'entend bien. Elle m'invite après la conf' à une soirée de la fac. J'élude.
C'est dans le métro que j'ai tout réalisé. Ma vie est pourrie. J'ai eut pas mal de coup de pot, des coups de chances qui n'aide pas à se bouger le cul. Je sarguais en dilettante, uniquement quand mon corps était une centrale nucléaire, c'est à dire pas souvent. Depuis ma début de relation avec mon ex, j'ai pris des kilo, je suis rentré dans un train train mortifère. Et surtout, j'ai perdu ma fibre sociale. Cette soirée, là, était un coup de poing dans ma gueule : je ne sais plus rien faire avec autrui, j'ai une peur insensé qui m'envahit.
Alors voilà. Je repars de zero. Pas de soucis, je suis encore jeune et fringuant. Il faut maintenant devenir un homme...
Objectif :
-m'inscrire à la boxe. Je l'ai toujours voulu, et toujours eut peur des blessures. Je les ai appelé, c'est bon pour ce soir meme si j'ai pas d'affaire pour.
-M'inscrire à une assoc'. Là, j'avoue, aucunes idées de laquelle. Pourquoi s'inscrire ? Pour mon C.V...Et connaitre du monde, voir du monde tout le temps. Peut être Aide, parler cul et préso à des passants peut être formateur. Et puis, la virologie j'aime ça.
-J'aurai été tenté par le theatre d'impro, si ce n'était pas si cher. Alors on va se rabattre sérieusement sur la sargue. D'ailleurs je vous ai pas raconté. Hier, vers midi, une fille fait tout le trajet avec moi (3 moyens de transports différents). Une inconnue. Yeux bleus, mince, cheveux bouclés. Well... Elle me regardait à la dérober héhé. Ben ,je lui ai pas parlé. Shame on me. Ca, c'est la première chose que je dois résoudre : au moins parler à la meuf quand c'est si évident...
-Me faire des potes. Garçons et en groupe. Non mais, autant j'ai des potes disparates. Autant, j'ai une peur insupportable dans un groupe de mâle. En toute honnêteté, en soirée, j'ai peut etre plus peur de mes concurrents que des filles...
J'ai pas mal de boulot. J'ai 2 ans pour changer. C'est large, mais en même temps étroit. Tant de chantier à commencer...
It's a new day, it's a new life, il est grand temps que je naisse.
J'y vais une bonne heure à l'avance, me posant dans une petite brasserie bon chic bon genre en me prenant une blanche, et j'écoute la conversation d'un petit groupe de bourgeois (on était dans le 16ième). Rien de folichon, mais l'un des mecs me subjuguait. Il avait de la prestance, une hauteur, était sexué alors qu'il n'y avait qu'une fille dans le groupe, et semblait etre la copine de l'un d'entre eux (vous me direz...). Merde, me suis-je dit, je ne lui ressemble pas du tout. J'ai pas à rougir de mes vêtements. Mais voilà, il parlait bien, il était intéressant même si ce qu'il disait était chiant.
Je marche un peu, je vais à la place où j'ai rencontré mon ex, petite larme et serrage de poitrine en perspective. Finalement l'amie m'appelle, me donne RDV. J'ai froid, et je sais que je n'ai pas envie d'y aller. Elle arrive. C'est typiquement le genre de meuf avec qui je ne suis pas à l'aise. Timide, plus jeune que moi, pas vraiment belle (euphémisme) et avec qui je dois faire des efforts surhumains pour entretenir la conversation. Bon. On y va, on se perd, comme d'hab quand on va dans une soirée.
On arrive là bas. Sur la péniche. Des filles quasi à poil (les seules déguisées en fait), des mecs bien sapés, musclé. Soirée kiné. Je pourrais pas vous dire les proportions. Tant pis. L'amie me supplie de boire un verre, on boit donc, meme si la serveuse était aussi froid que mon rhum ananas (dégueux... l'avait commandé au pif). Et puis on danse. Intenable, cette meuf ne voulait pas me quitter d'une semelle, tout en regardant aux alentours pour savoir si on l'admirait. Je fais semblant de la perdre sur la piste pour me fumer une clope. Je me tape la discute avec un mec bourré. Puis une nana un peu amochée. Et là grande terreur : je ne connaissais personne, et les seules personnes susceptibles de me faire passer un bon moment sont en groupe et se connaissent. Je reste tétanisé. Je tente une approche, je fond comme un glaçon alors qu'il devait faire 5° à tout casser. 2 heures du mat'. L'autre veut toujours danser. Je scrute un eye contact, je sais pas, un truc qui me donnerait envie. Rien, nada. Pas de mojo, je ne m'amuse pas.
Je tente le tout pour le tout, je vais voir une meuf je lui montre mon portable - la musique était assourdissant - avec écrit "j'adore ton rouge à lèvre" elle sourit, genée, se casse.
Dépité, je vais au vestiaire, et je pars, laissant l'autre sur la piste. Je prend un taxi pour rentrer chez moi. Je ne ferme pas un seul oeil de la nuit.
Ce matin j'avais pas réellement cours, mais un échange avec un des profs. Un prof de market (je suis en pharma). "Je me fous de vos notes. Vous pouvez etre premier, ou dernier de la promo, ça ne jouera jamais dans mon choix. Par contre, vous devez être sociable, avoir un grain de folie, et déborder d'énergie. Sur un CV, ce que je regarde, ce sont les activités extrascolaires". Le ton est donné.
Le market en tant que tel ne m'intéresse pas. Cependant, pour ce que je veux faire, de l'économie, je dois passer par ce master. Suis bien emmerdé. A cette interview, j'étais avec ma binôme du semestre. Belle fille, blonde qui connait tout le monde. On s'entend bien. Elle m'invite après la conf' à une soirée de la fac. J'élude.
C'est dans le métro que j'ai tout réalisé. Ma vie est pourrie. J'ai eut pas mal de coup de pot, des coups de chances qui n'aide pas à se bouger le cul. Je sarguais en dilettante, uniquement quand mon corps était une centrale nucléaire, c'est à dire pas souvent. Depuis ma début de relation avec mon ex, j'ai pris des kilo, je suis rentré dans un train train mortifère. Et surtout, j'ai perdu ma fibre sociale. Cette soirée, là, était un coup de poing dans ma gueule : je ne sais plus rien faire avec autrui, j'ai une peur insensé qui m'envahit.
Alors voilà. Je repars de zero. Pas de soucis, je suis encore jeune et fringuant. Il faut maintenant devenir un homme...
Objectif :
-m'inscrire à la boxe. Je l'ai toujours voulu, et toujours eut peur des blessures. Je les ai appelé, c'est bon pour ce soir meme si j'ai pas d'affaire pour.
-M'inscrire à une assoc'. Là, j'avoue, aucunes idées de laquelle. Pourquoi s'inscrire ? Pour mon C.V...Et connaitre du monde, voir du monde tout le temps. Peut être Aide, parler cul et préso à des passants peut être formateur. Et puis, la virologie j'aime ça.
-J'aurai été tenté par le theatre d'impro, si ce n'était pas si cher. Alors on va se rabattre sérieusement sur la sargue. D'ailleurs je vous ai pas raconté. Hier, vers midi, une fille fait tout le trajet avec moi (3 moyens de transports différents). Une inconnue. Yeux bleus, mince, cheveux bouclés. Well... Elle me regardait à la dérober héhé. Ben ,je lui ai pas parlé. Shame on me. Ca, c'est la première chose que je dois résoudre : au moins parler à la meuf quand c'est si évident...
-Me faire des potes. Garçons et en groupe. Non mais, autant j'ai des potes disparates. Autant, j'ai une peur insupportable dans un groupe de mâle. En toute honnêteté, en soirée, j'ai peut etre plus peur de mes concurrents que des filles...
J'ai pas mal de boulot. J'ai 2 ans pour changer. C'est large, mais en même temps étroit. Tant de chantier à commencer...
It's a new day, it's a new life, il est grand temps que je naisse.