Ma rédemption

Note : 2

le 06.12.2012 par Atala

10 réponses / Dernière par bridget le 08.12.2012, 12h12

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Cette histoire a tout d’un conte de fée et est la preuve que dans la réalité, les contes de fées… et bien, ça n’existe pas. C’est triste, mais c’est la vie et autant être prévenu.
Ça faisait des mois que je souffrais d’avoir perdu mon ex. J’avais beau essayer, j’arrivais pas à tourner la page. Toutes les filles que je rencontrais me semblaient ternes et sans intérêt. Même pas envie de les baiser, c’était grave. Je me disais qu’il fallait accepter de voir la réalité en face, que je n’arriverais peut-être jamais plus à retrouver une fille comme elle. Bon, c’était pas tout à fait vrai. En fait, y en a bien une qui aurait déjà pu me sauver, mais bon, j’étais pas prêt. Je cherchais trop à retrouver mon ex à travers toutes ces filles et forcément, j’y arrivais pas.
Et puis voilà, un jour j’en ai eu marre de pleurer et je me suis décidé. Putain, j’me suis dit devant le miroir, j’étais quelqu’un avant elle, j’en avais rencontré d’autres des filles qui m’avaient fait vibrer, alors pourquoi l’avenir serait-il différent ? J’ai changé ma perception des choses et me suis mis à croire de nouveau. Et c’est arrivé. Quelques jours plus tard j’ai rencontré une fille. Ça s’est passé dans le métro. Je rentrais d’un rencard qui s’était transformé en pot entre amis, un plan un peu merdique. Bref, j’avais quand même pas mal d’énergie : je pensais baiser facilement ce soir-là et puis non, la fille avait fait sa sainte Nitouche. Une fois dans le métro j’essaie de parler avec une fille, mais son vocabulaire étant trop limité, je décide de laisser tomber. Je me tape un fou rire avec un groupe de jeunes, ça fait toujours plaisir de socialiser dans un wagon de métro. Et puis, comme il est tard et que je suis un peu fatigué, je veux m’assoir. C’est alors que je vois un strapontin de libre à côté d’une fille. Je voyais pas bien à quoi elle ressemblait, mais bon, j’avais envie de discuter avec une fille. La suite a été tellement magique que je m’en souviens encore comme si c’était hier. Je m’approche pour m’asseoir et je fais avec un large sourire :
« Je peux m’assoir là, ça te dérange pas ?
– Bien sûr, vas- y, qu’elle me répond gentiment.
– Je sais pas, je lui rétorque, tu pourrais attendre quelqu’un qui débarquerait à la prochaine station.
Elle sent bien que je déconne et rentre volontiers dans mon jeu.
– Ouais, bien sûr, le prince charmant !
J’en reviens pas qu’elle ait dit ça ! La fille a des yeux incroyables et une gueule d’ange ; souriante, chaleureuse… Il est 23 heures passé et on rigole à propos du prince charmant. Alors je lui réponds que voilà, son prince charmant est arrivé, il est assis à côté d’elle.
– Ah ! Super ! qu’elle me répond en rigolant et en tournant la tête, d’un air ironique.
– Pourquoi super ? J’ai pas une tête de prince charmant c’est ça ? Je suis si moche que ça ? T’as pas vu mon cheval au fond de la rame ?
– Ahahah ! mais non, pas du tout. Si, tu ferais un parfait prince charmant.
Son sourire malicieux et sensuel avec ses lèvres rouges écarlates me fait littéralement fondre.
– Comment tu t’appelles ?
– Alice, et toi ?
– Arthur, enchanté.
C’est fou comme des fois les rencontres les plus inattendues peuvent être les plus intenses. Ça fait du bien ! On se sert la main et on enchaîne sur quelques banalités. La fille est en cinquième année de médecine et sort à peine du travail. Etonnant qu’elle réagisse aussi bien au fait de se faire aborder par un inconnu dans le métro ! Elle commence déjà à me plaire. On discute, son arrêt de métro approche. Je lui suggère que ce serait sympa de continuer cette discussion à un autre moment. Elle approuve et me donne son numéro. On se fait la bise et elle s’en va. Les mecs avec qui j’avais déconné n’en croient pas leurs yeux, ils me félicitent. Je deviens leur dieu l’espace d’une minute quarante-six secondes. Ça fait toujours plaisir.
J’ai envie de la revoir, mieux vaut battre le fer tant qu’il est chaud. Je lui écris un message le lendemain en fin d’après-midi, lui disant que c’était vraiment sympa de faire sa connaissance la veille et que si elle est libre on pourrait se voir le lendemain, samedi. Et je signe le prince charmant de la ligne 2, pour qu’elle me resitue bien. Elle me répond vers minuit pour me dire que c’est ok pour le lendemain vers 16-17h. Elle aussi a été ravie de cette rencontre, je cite : « aussi sympathique qu’inattendue ». Je confirme pour 17h, place Blanche.
On se retrouve le lendemain et là, c’est la claque. La fille est encore plus belle que dans mon souvenir. Un visage de poupée, très fin et harmonieux, une peau blanche où sont incrustés deux yeux d’un bleu gris magnifique. Un maquillage très léger, comme j’aime. Une longue chevelure brune, épaisse et souple, vient encadrer le tout. C’est elle, c’est évident. Cette fille peut être ma rédemption.
On va boire un café rue Lepic, en face des 2 Moulins. Le café d’Amélie est sympa mais bien trop touristique, alors on lui préfère un petit café qui passe du blues. On accroche direct. En plus d’être magnifique, cette fille est intelligente, cultivée, sensible et drôle. Merde, on peut encore être surpris par les nanas. J’y croyais plus. On se découvre plein de points communs. J’adore ces premiers instants, lorsqu’on fait connaissance avec une fille, qu’on sent l’attraction monter d’un côté comme de l’autre, c’est très euphorisant. Mais bon, mieux vaut garder son calme et la tête froide.
On passe environ une heure dans ce café à se raconter nos vies. J’en apprends beaucoup sur elle et elle n’en fini pas de me surprendre. En même temps c’est normal, c’est le moment de la partie où chacun essaie de se mettre en valeur. Et vu comme elle envoie, je dois avoir déjà pas mal de valeur à ses yeux. J’en fais pas trop mais bon, je joue aussi quelques bonnes cartes. Je décide de l’inviter et on bouge pour aller se promener à Montmartre. On se pose dans l’herbe sous le Sacré-Cœur. Ok, j’adore les clichés. Une heure passe, j’en ai encore beaucoup appris sur elle, et puis on se décide à bouger. On passe devant un sushi. On hésite à en prendre, mais on se dit qu’il vaut mieux aller manger ailleurs. On se décide à aller dans un resto Italien qu’elle connaît, près de chez elle. Sur le chemin, j’apprends qu’elle a déjà raconté notre histoire à toute sa famille et que je suis connu comme le Prince charmant qu’elle a rencontré dans le métro. J’adore ce genre d’histoires. Ça me représente trop. Je me sens vivant, j’ai envie de la serrer dans mes bras. De temps en temps je la taquine et je la touche un peu, la taille, les cheveux, les mains. Elle se laisse faire, c’est bon signe. Elle téléphone à sa mère car elle craint que ses parents n’aillent aussi au restaurant Italien. Effectivement, je tiens pas à ce que ça se transforme en dîner de famille, et elle non plus. Ça me rassure. Elle a eu le nez creux sur ce coup-là, sa mère emmenait justement son petit frère au resto. Elle dit à sa mère qu’elle est avec moi, je suis « un charmant jeune homme ». Euh, t’es sûre ? Bref, on change de plan et on va chez un Indien. Très bien. Je sens encore l’attraction et la tension sexuelle monter entre nous. On n’arrive pas à se quitter, elle arrête pas de me dire qu’elle devrait bosser ses cours, mais reste là et ne cherche vraiment pas à partir. Ses potes lui envoient des messages sur son portable, elle leur répond qu’elle peut pas sortir car elle doit bosser, mais est avec moi. J’adore !
Quand on sort du resto, ça fait cinq heures qu’on est ensemble. Arrive le moment crucial de savoir si je l’embrasse ou pas. J’en ai envie et je sais qu’elle aussi, mais c’est le premier rendez-vous. C’est un peu tôt, je sais bien. En même temps, je sais pas quand je vais pouvoir la revoir, vu l’emploi du temps qu’elle a. Moi dans deux jours je vais passer ma soutenance et reviens à Paris que dans quatre jours. Bref, je me décide à l’embrasser, j’en ai trop envie.
Je lui demande de me donner sa main, elle s’exécute. Là je la fait pivoter pour me retrouver face à elle je garde ma main droite dans sa main gauche et lui prend la taille de l’autre.
« Oh, mais tu veux m’embrasser ?! qu’elle me dit en souriant. Elle a des étoiles plein les yeux.
– Je sais pas, peut-être, je répond en lui rendant son sourire.
– Mais c’est le premier soir ! elle me dit en détournant la tête.
– Je sais, je dis, et je fais jamais ça le premier soir d’habitude, mais là, j’sais pas, je trouve qu’il y a un super feeling entre nous.
C’était vrai, j’avais jamais ressenti un truc aussi intense qu’avec elle et j’en redemandais.
– Oui, je sais, moi aussi, elle me dit en me regardant dans les yeux. Mais quand même, je sais pas si je te donne le droit.
– Alors donne-moi le gauche, j’répond en la regardant droit dans les yeux.
Elle est surprise et éclate de rire, un bon rire, qui voulait bien.
– Pour cette jolie phrase… me dit-elle en fermant les yeux et approchant son visage.
Là, on s’embrasse longtemps. Et puis, on s’arrête, on se regarde, et on s’embrasse de nouveau. Elle prend ma main et on continue de se diriger vers le métro. Je l’arrête et l’embrasse encore. Elle tourne un peu la tête, j’embrasse sa joue, tendrement, elle me redonne ses lèvres. Elle retourne la tête et j’embrasse l’autre joue, puis, elle me rend ses lèvres. On arrive à mon métro. Je lui propose de la raccompagner chez elle. On est à deux pas. On se quitte en s’embrassant. Je lui dis qu’après ma soutenance, en revenant à Paris, je la rappellerai pour qu’on se revoie. Elle est d’accord. Je sens dans sa façon d’être qu’elle est aussi heureuse que moi. On se quitte après un dernier baiser. Je suis de nouveau amoureux et je me dis que des fois la vie, c’est mieux que le cinéma !
Seulement voilà, au cinéma, le film ce serait arrêté là et on aurait balancé le générique. Dans la vraie vie, force est de constater que certaines personnes n’acceptent pas de croire aux belles histoires d’amour. Lorsque je rentre à Paris après avoir passé ma soutenance, je lui envoie un message et… pas de réponse… Je ne sais pas si je dois regretter de l’avoir embrassée car on ne se sera jamais revus ou bien être heureux de l’avoir embrassée car on ne se sera jamais revus.
Peut-être suis-je allé trop vite. C’est con des fois comme des détails peuvent nous faire passer à côté d’un amour possible, d’une belle histoire, d’un Prince charmant. Que ce serait-il passé si j’avais décidé d’attendre le prochain rendez-vous ? Y aurait-il seulement eu un prochain rendez-vous ? Je suis allé trop vite et elle aura regretté. Putain, quel con ! C’est vrai, embrasser une fille le premier soir, même si elle en a envie autant que nous, c’est pas forcément une bonne idée. Je le savais en plus, ça m’était déjà arrivé. Il faut croire qu’on change jamais. Je suis vraiment trop con, trop pressé. Le mec qui embrasse le premier soir, c’est un crevard, celui qui attend le deuxième, c’est un gentleman. C’est bon de se retenir, il faut savoir faire durer le plaisir, prendre son temps. Attendre au moins le deuxième soir. Sinon, ça va trop vite, pour elle et pour nous. Comment gérer le truc par la suite ? On est en couple ? Au prochain rendez-vous on s’embrasse direct ? On ne se connaît pas encore assez.
Mais bon, je me dis que toutes ces pensées c’est des conneries. J’ai été sincère et transparent. L’histoire qui commençait était tout ce qu’il y a de plus romantique, c’était moi et ça lui plaisait. Alors pourquoi se retenir ? J’ai bien fait, je pense. Après tout, avec ses études, il est possible qu’elle ne souhaitait pas se mettre en couple. Je l’aurais peut-être jamais revue même si je ne l’avais pas embrassée.. Et puis alors là j’aurais eu des regrets pour le coup, et comme disait le célèbre Oscar : « Je préfère avoir des remords que des regrets ». Au fond, j’ai contribué à rendre le monde meilleur. J’ai vendu du rêve à une fille en lui faisant rencontrer le Prince charmant dans le métro. Ça n’arrive pas tous les jours. Il vaut sans doute mieux que le conte de fée s’arrête là, avant qu’elle ne découvre qu’il y avait erreur sur la marchandise.

(J'avais juste envie de vous faire partager cette histoire qui s'est passée fin septembre et que je trouve cool. À ce jour j'ai toujours pas revu la fille. J'essayerai peut-être de la recontacter après Noël, on verra)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 06.12.12, 13h19 par renard69
  • [+1] le 07.12.12, 23h30 par FK
Tu n'as rien à te reprocher, tu as vraiment bien fait de l'embrasser dès le 1er soir et si elle ne donne pas de nouvelles ça n’a rien à voir avec toi c’est évident.
avant qu’elle ne découvre qu’il y avait erreur sur la marchandise.
Tu as l’air d’être quelqu’un de très sensible, c’est dommage que tu te flagelles comme ça,
Tu idéalises beaucoup cette fille que tu ne connais absolument pas (comme tu l’as dit le 1er soir on ne montre que son meilleur coté) et toi tu te critiques alors que je trouve ton game incroyable.
Ca n’a pas marché avec celle-là mais ça marchera avec la prochaine. Continue à être le prince charmant de la ligne 2 et ça va finir par payer, garde confiance en toi.
Encore une fois je te le répète, je trouve que tu as super bien géré avec cette fille. Tu es quelqu’un de bien et c’est elles qui ont de la chance de croiser ta route.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 07.12.12, 13h32 par Atala
  • [0] Absolument le 07.12.12, 23h28 par FK
Franchement...tu as bien fait de l'embrasser car apparemment à l'instant présent, cela fut délicieux et quoiqu'il en soit, tu as laissé une empreinte en elle...qu'elle gardera peut etre avec delice.

Es tu sur qu'elle a reçu ton message ?
Tente de l'avoir au téléphone en direct ( tu ne vas pas faite le timoré quand même) car ce serait vraiment idiot de se louper a cause de la technologie qui défaille parfois...

Sinon, c'est très agréable à lire...et vraiment, il ne faut pas que tu aies des regrets car à partir du moment où un baiser est partagé, il n'y a pas à se poser de question du quand, comment et pourquoi...les femmes aiment les hommes entreprenants tu sais, en tout cas, moi j'aime les hommes entreprenants et j'adore embrasser et c'est je pense enfin j'en suis sure un critère très important dans la relation charnelle, vraiment !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 07.12.12, 13h32 par Atala
Doublon
Salut à vous !

Quelle magnifique histoire.

Je vais commencer par te dire, comme les autres, que tu n'as pas eu tort, tu n'avais pas l'air d'un crevard, de ce que j'ai lu. Déjà, tu as été drôle, tu as été différent, je suis sur que cette sortie lui a permit de s'extirper de son quotidien, au moins pendant ces quelques jours.

Pourquoi elle ne t'a pas contacté ? Je n'en sais rien, ça peut être tout, ou rien. Elle fait peut-être partie de ces gens qui fuient quand ils sentent qu'ils entrent dans quelque chose de nouveau, le changement fait peur. C'est peut-être, comme le suggère bridget un téléphone qui s'est fait voler, qui ne fonctionne pas, ça peut être tout comme rien. Bref, ne retiens que le frisson qui t'a parcouru lorsque tu l'as rencontré, et les moments de délices que tu as eu en sa compagnie.

Enfin, une phrase m'a faite réagir : "Cette histoire a tout d’un conte de fée et est la preuve que dans la réalité, les contes de fées… et bien, ça n’existe pas. C’est triste, mais c’est la vie et autant être prévenu."

Les contes de fée, ça n'existe probablement pas, mais je préfère penser le contraire. Uniquement parce que le jour où j'admettrais que les contes de fée n'existent pas, je n'aurais plus la force de me lever le matin, et celle de dormir la nuit. Du coup, je préfère croire ce qui m'aide à dormir et à me lever chaque matin. J'ai pas encore trouvé l'âme soeur ou un truc du genre, mais je continue de chercher, sait-on jamais.

Tu te dévalorises clairement, je ne lis pas le récit d'un imposteur, juste d'un type normal qui a aimé. Bordel, c'est humain, et le jour où tu n'auras plus ce genre de réactions, tu seras un robot.

Post-Scriptum : Je me rends compte à l'instant que ce j'écris est assez immature, particulièrement le passage sur les contes de fée, mais je pense qu'il faut garder une part d'enfant, ce regard encore plein de malice sur tout et sur rien. C'est triste d'être un adulte.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 07.12.12, 13h32 par Atala
Salut,

d'abord merci à tous les trois pour vos com' très sympathiques et encourageants, ça fait toujours plaisir :D. Vos réactions sont intéressantes, car ça me donne un peu de recul et me permet d'avoir un avis féminin sur la question :wink:.

Pour être honnête (et puisque vos commentaires portent notamment là-dessus), je dois vous avouer que j'ai un peu simplifié la fin au bénéfice de l'histoire, car le résultat est le même au final, je l'ai jamais revue (pour l'instant en tout cas). Tout le reste est véridique hein, allez pas me prendre pour un mytho! :lol:

Pour entrer un peu dans les détails, en vérité elle a répondu à mon message, mais bon... deux jours plus tard (pas top) et puis pour me dire qu'elle était pas dispo : beaucoup de taf, blablabla. Ok, une fois je peux comprendre. Effectivement j'ai un pote qui est en 4ème année de médecine et c'est chaud, donc la 5ème c'est pareil.
Je l'ai recontactée 2-3 fois, à intervalles réguliers, sans non plus la harceler. Elle répond pas quand je l'appelle (t'as vu bridget j'ai pas fait le timoré! :wink: ) et répond en moyenne à un message sur deux.
Parfois j'essayais juste de reprendre contact, pour tâter le terrain du style : "t'aimes Kundera?" (ça m'est venu par rapport à un reportage que j'avais vu sur Françoise Sagan qui expliquait d'où venait le titre de son roman Aimez-vous Brahms?, elle répond que c'est le genre de messages que s'envoient les amoureux - à l'époque via pneumatiques, l'ancêtre du sms - quand ils font connaissances : Aimez-vous Chopin? ou autre. Ça m'a plu et j'ai voulu le tenter à ma sauce vu que je lisais à ce moment L’insoutenable Légèreté de l'Etre et que j'étais en extase devant cette prose).
Bref, elle me répondait et on échangeait un peu, mais pas de date possible. Une fois elle m'a même répondu par un long message en s'excusant de ne jamais être disponible, mais qu'avec le boulot la semaine c'était compliqué pour elle et que les week-ends du coup elle en profitait pour passer du temps avec sa famille et ses amis qu'elle voit pas souvent, mais qu'elle me préviendrait quand elle aurait un moment de libre. En gros dans son message, elle était pas libre avant un mois... :P
J'ai fait ok, pas de problème je comprends. C'était gentil de sa part, mais bon, j'avais bien compris le message quoi.
J'ai quand même fait une dernière tentative de date qu'elle a décliné, à la suite de quoi je lui ai envoyé un message du style :
Ok, tant pis. J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir un de ces quatre, le contraire serait dommage je trouve. Tu sais, parfois je regrette presque de t'avoir embrassée l'autre soir, si c'est la raison pour laquelle t'es plus disponible. Je l'ai fait parce que j'ai été séduit par ta personnalité et que je sentais que c'était réciproque. Quoiqu'il en soit, bon week-end à toi aussi. Bises
C'est un peu de la merde, on est d'accord, mais je cherchais à crever l'abcès d'une manière ou d'une autre et avoir une explication de sa part. Finalement rien, elle a pas répondu et depuis j'ai lâché l'affaire (c'était fin octobre).

J'ai eu d'autres meufs, mais c'est vrai que celle-là, ça m'arrive d'y repenser parce que c'était super fort. C'est légitime de penser que le kclose le premier soir est peut-être en cause. Des Buyer's remorse j'en avais déjà eu et après tout, on se connaissais depuis peu. Mais bon, c'est peut-être pas mort mort, je vais essayer de la recontacter après Noël pour voir. Après tout comme on dit "make the hoe say no" :P

@ Raven:
T'as raison mec, de croire aux contes de fées, surtout à ton âge :wink:
Je crois que c'est Nietzsche qui disait un truc du style : "pour avancer, il faut que notre regard se voile d'un bandeau d'illusions".
C'est très vrai, mais bon, quand on se confronte à la réalité, la chute est parfois douloureuse. C'est ce qu'expose mon post en fait :wink:

@Cellar Door:
C'est vrai que j'ai une certaine tendance à me flageller. Mais j'me soigne :blbl: Mais ça m'a fait repensé à un de tes topics sur les erreurs à ne pas faire quand on est trop affectif (edit)
Merci pour les compliments en tout cas! :wink: Je suis assez content de ce game dans l'ensemble, c'est pour ça que je voulais le poster. En toute modestie, je pense que c'est une jolie histoire.
j'ai vraiment adoré ton histoire.
Felicitations.

Et je rejoint l'avis des autres. tu as bien fait de l'embrasser le premier soir!
Cette histoire, dis toi bien que c'est peut être son goût d'inachevé qui en fait toute la saveur.
Et à mon avis, votre parenthèse n'est pas encore refermée. Tu sais juste pas quelles circonstances pourraient vous rapprocher (ni si tu dois le provoquer), mais ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas.

Et quand bien même ça n'arriverait pas, au moins tu auras gagné le joli souvenir d'une très jolie histoire.
Attala...j'ai le sentiment qu'il n'y a pas eu la magie du baiser.

Tu sais, parfois, c'est chimique...l'osmose n'y est pas et peut être n'a t elle pas aime ta façon t'embrasser.
Je ne remets pas en cause ta façon de faire mais si tu réfléchis, peut être as tu déjà embrassé une fille qui selon toi n'embrassait pas d'une façon agréable...

Charnellement, on ne s'accorde pas tous et aller outre en pensant que ce n'est pas si important et que cela peut s'arranger ou se compenser par d'autre qualité est une bombe à retardement.


C'était un bon moment...garde le meilleur de tout cela et regarde devant toi.

Biz,
Bridget
FrenchKiss a écrit :Cette histoire, dis toi bien que c'est peut être son goût d'inachevé qui en fait toute la saveur.
Tout à fait d'accord avec ça, derrière mes airs un peu désenchanté, je reste plutôt optimiste :wink:.
Comme je dis rarement : la vie c'est comme le café, il faut savoir en apprécier l'amertume.
bridget a écrit :peut être as tu déjà embrassé une fille qui selon toi n'embrassait pas d'une façon agréable...

Charnellement, on ne s'accorde pas tous et aller outre en pensant que ce n'est pas si important et que cela peut s'arranger ou se compenser par d'autre qualité est une bombe à retardement.
Mouais, peut-être, mais je suis sceptique. Je pense pas qu'on puisse dire qu'il y a des gens qui embrassent mal et d'autres bien. Les pires baisers que j'ai pu connaître c'est généralement en soirée avec des meufs totalement beurrées (j'étais sûrement bien entamé moi aussi dans pas mal de cas), mais là c'est différent. L'attirance est en général très superficielle, genre une meuf que je peux trouver sans intérêt mais qui est bien faite, c'est sûr que si en plus elle embrasse mal, ça le fait pas. Quoique... :P
Mais le reste du temps un baiser, ça se fait à deux et ça peut pas toujours être parfait du premier coup. C'est en apprenant à connaître l'autre qu'on y arrive et il me semble que, si l'attraction n'est pas basée uniquement sur le physique, ça ne doit pas être un critère rédhibitoire, autrement on risque de passer à côté de pas mal de choses.
Mais bon c'est mon avis, et peut-être que t'as raison dans ce cas précis. Si c'est le cas elle me déçoit. Perso j'ai pas trouvé le baiser en lui-même sensas' mais c'est tout ce qu'il y avait autour qui l'a rendu si fort. Et puis, je suis sûr qu'elle peut faire mieux :P .
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