Mettez moi des claques

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le 22.07.2005 par Spike

24 réponses / Dernière par Nono287 le 31.07.2005, 21h44

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Cette nuit j'ai dormi 3h, Stéphanie a pris son taxi sur le coup des 4h du matin. Mais ce n'est pas une excuse, j'ai vraiment été un gland.


Ce matin, quai du rer A direction La Défense, j'avais la tête dans les chaussettes et un hameçon dans le calecon. A la bourre, chemise pas repassée, j'arrive en courant sur le quai, une cravatte à la main (assortie aux chaussures, quand même). Pendant de longues minutes de contorsion intense, je me bats seul au monde contre mon col de chemise et mon noeud de cravatte rebelles. Un peu plus loin là-bas, une blonde d'1m80, grande comme une tige, me regarde du coin de l'oeil avec un sourire doux. Elle était belle (B), fraîche (pas bimbo ni vulgaire), dispo (ça se voyait), et qu'est-ce que j'ai fait ?


Rien. Et plus tard, dans le wagon, alors qu'elle était à 50cm de moi, me regardait dans les yeux et faisait des petits chichis avec sa copine, rien non plus. Pourtant j'avais l'opener tout prêt, sur la rampe de lancement : "Bonjour, vous sauriez faire un noeud de cravatte, c'est pour une urgence". Mais rien. Je ne ressentais rien, ni peur ni envie. Comme dit le personnage d'un roman de Moravia, j'étais au milieu des sables mouvants, alors pour éviter de m'enfoncer, je ne bougeais pas. Ce faisant, je m'enfonçais quand même, bien entendu.


Après 10 min d'EC elle s'est découragée et nous sommes descendus du wagon sans un regard. Elle était belle, elle était blonde, elle m'aurait donné son numéro, je l'aurais emmenée faire de la barque au bois ou bien faire la pute en boite. Tout à l'heure, en évaluation, mon manager m'a noté : "très bonne communication écrite et orale". "Non, ai-je répondu, pas toujours".
Ca semble con au premier abord, mais il fait plaisir ton mini-fr ^^
Il y a des jours où vous n'allez pas à la drague, et c'est la drague qui viens à vous.

Que dire de plus Spike, si ce n'est que c'est toi qui a toujours rappeller que "les meilleurs entrainements sont ceux où l'on ne veut pas aller..."
Je ne ressentais rien, ni peur ni envie.
Toujours pas de nouveau sur ce point ? Est-ce Stéphanie qui est responsable de cet état de fatigue avancé ? :mrgreen:
Bon comme personne ne veut t en mettre je veux bien te claquer 2 baffes. Je te demanderai de me les retourner car ce que t as fait dans le metro ca m est moi aussi tres souvent arrivé.....
Ton post rassure Spike.. en tant qu'AFC (même plus rAFC j'ai rien fait depuis une semaine..pas envie..ma one itis qui m'en a foutu plein la gueule etc..).. on voit que même les meilleurs peuvent se planter...

Et çà, c'est encourageant pour nous! Merci encore pour ce signe d'espoir..

P.S: Alors Stéphanie, elle avait encore quelque chose à dire? 8)
Les gars, je vous parlerai de Stéphanie dans un autre post :lol:
Ca fous la haine, surtout quant on a un beau opener tou frais qu'on jête direct sans l'avoir utiliser.
C'est pas évident t'rester toujours en mode player.

Tu préfere gauche ou droite pour la claque?
Spike a écrit :Cette nuit j'ai dormi 3h, Stéphanie a pris son taxi sur le coup des 4h du matin. Mais ce n'est pas une excuse, j'ai vraiment été un gland.


Ce matin, quai du rer A direction La Défense, j'avais la tête dans les chaussettes et un hameçon dans le calecon. A la bourre, chemise pas repassée, j'arrive en courant sur le quai, une cravatte à la main (assortie aux chaussures, quand même). Pendant de longues minutes de contorsion intense, je me bats seul au monde contre mon col de chemise et mon noeud de cravatte rebelles. Un peu plus loin là-bas, une blonde d'1m80, grande comme une tige, me regarde du coin de l'oeil avec un sourire doux. Elle était belle (B), fraîche (pas bimbo ni vulgaire), dispo (ça se voyait), et qu'est-ce que j'ai fait ?


Rien. Et plus tard, dans le wagon, alors qu'elle était à 50cm de moi, me regardait dans les yeux et faisait des petits chichis avec sa copine, rien non plus. Pourtant j'avais l'opener tout prêt, sur la rampe de lancement : "Bonjour, vous sauriez faire un noeud de cravatte, c'est pour une urgence". Mais rien. Je ne ressentais rien, ni peur ni envie. Comme dit le personnage d'un roman de Moravia, j'étais au milieu des sables mouvants, alors pour éviter de m'enfoncer, je ne bougeais pas. Ce faisant, je m'enfonçais quand même, bien entendu.


Après 10 min d'EC elle s'est découragée et nous sommes descendus du wagon sans un regard. Elle était belle, elle était blonde, elle m'aurait donné son numéro, je l'aurais emmenée faire de la barque au bois ou bien faire la pute en boite. Tout à l'heure, en évaluation, mon manager m'a noté : "très bonne communication écrite et orale". "Non, ai-je répondu, pas toujours".
Passage à vide, ça arrive comme ça s'en va.

Le plaisir et l'envie reviendra, malheur-heureusement? ; )

Tien une citation comme tu les aimes, dans la même lignée que ta signature.
Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles.
++
Spike a écrit :Cette nuit j'ai dormi 3h, Stéphanie a pris son taxi sur le coup des 4h du matin. Mais ce n'est pas une excuse, j'ai vraiment été un gland.


Ce matin, quai du rer A direction La Défense, j'avais la tête dans les chaussettes et un hameçon dans le calecon. A la bourre, chemise pas repassée, j'arrive en courant sur le quai, une cravatte à la main (assortie aux chaussures, quand même). Pendant de longues minutes de contorsion intense, je me bats seul au monde contre mon col de chemise et mon noeud de cravatte rebelles. Un peu plus loin là-bas, une blonde d'1m80, grande comme une tige, me regarde du coin de l'oeil avec un sourire doux. Elle était belle (B), fraîche (pas bimbo ni vulgaire), dispo (ça se voyait), et qu'est-ce que j'ai fait ?


Rien. Et plus tard, dans le wagon, alors qu'elle était à 50cm de moi, me regardait dans les yeux et faisait des petits chichis avec sa copine, rien non plus. Pourtant j'avais l'opener tout prêt, sur la rampe de lancement : "Bonjour, vous sauriez faire un noeud de cravatte, c'est pour une urgence". Mais rien. Je ne ressentais rien, ni peur ni envie. Comme dit le personnage d'un roman de Moravia, j'étais au milieu des sables mouvants, alors pour éviter de m'enfoncer, je ne bougeais pas. Ce faisant, je m'enfonçais quand même, bien entendu.


Après 10 min d'EC elle s'est découragée et nous sommes descendus du wagon sans un regard. Elle était belle, elle était blonde, elle m'aurait donné son numéro, je l'aurais emmenée faire de la barque au bois ou bien faire la pute en boite. Tout à l'heure, en évaluation, mon manager m'a noté : "très bonne communication écrite et orale". "Non, ai-je répondu, pas toujours".
Sympa ton post Spike !

Par contre le coup de l'opener comme ça cache c'est fort. Mais je me suis retrouvé dans cette situation, des fois je pense que je l'ai, j'ai plus qu'a partir et hop! Cependant, on voit tout de suite que tu as confiance en toi ! donc les choses paraissent tellement plus facile du coup :D
Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles.
Tiens c'est de qui ? Ca ressemble à du Rostand.
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