Faire confiance à son intuition.
Salut à tous, je me posais une question qui me turlupine depuis quelques temps :
Je suis un mec tres cérébral, j'analyse assez bien les choses, ca me réussit dans pas mal de domaine...
Mais je pense pouvoir dire qu'en termes de relations sociales, il vaut mieux faire confiance à son intuition. Et dans pas mal de trucs d'ailleurs.
Le probleme - c'est comme ca que je vois les choses - c'est que je n'arrive pas a m'y fier, car j'ai toujours la flippe (quand ca me concerne) qu'elle soit biaisée par mes sentiments (peurs, envie, désir etc.).
Résultat :
1) J'ai du mal a me laisser aller a mon intuition.
2) Si j'analyse a chaque fois ces "intuitions", je rate l'occasion de les laisser parler, non?
Auriez vous des pistes pour mieux s'y ramener?
Je suis un mec tres cérébral, j'analyse assez bien les choses, ca me réussit dans pas mal de domaine...
Mais je pense pouvoir dire qu'en termes de relations sociales, il vaut mieux faire confiance à son intuition. Et dans pas mal de trucs d'ailleurs.
Le probleme - c'est comme ca que je vois les choses - c'est que je n'arrive pas a m'y fier, car j'ai toujours la flippe (quand ca me concerne) qu'elle soit biaisée par mes sentiments (peurs, envie, désir etc.).
Résultat :
1) J'ai du mal a me laisser aller a mon intuition.
2) Si j'analyse a chaque fois ces "intuitions", je rate l'occasion de les laisser parler, non?
Auriez vous des pistes pour mieux s'y ramener?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Pertinent le 09.02.13, 12h07 par Urso
La réflexion suivante n'engage que moi :
Mais qu'est ce qu'à proprement parler que l'intuition ?
L'intuition ce sont cet ensemble de réactions inconscientes qui se manifeste a l'occasion d'une configuration déjà vécue se présentant a nous.
C'est le fruit d'un vécu et d'une expérience.
Dans l'intuition je comprendrai une grande partie de mémoire.
Sociale, musculaire, hormonale.
Ce ressenti, cette intuition, c'est notre corps qui nous dit "cette situation me dit déjà quelque chose, la dernière fois Il s'est passé ça."
Pourquoi établir un tel postulat ?
Parce que dans ce cas l'intuition et tres dependement liée a l'expérience personnelle.
On ne peut de fier a une intuition que si celle ci vient confirmer une situation connue.
Exemple :
-PUA-Man a de l'expérience avec les filles ( en plus de porter son boa peacockikg par dessus son collant bleu mais ce n'est pas pertinent), dans une situation ou la belle le mange des yeux , lui touche le bras et sourit a n'en plus finir, sa mémoire , sociale, musculaire, hormonale, est sollicitée par le contexte et lui renvoie la dernière expérience significative face a ce cas de figure :
Elle est op pour le bisou, il le ressent, et sur de lui, l'embrasse.
-Bob a zéro expérience avec les filles, elles lui fait des appels de phare monstrueux pour qu'il prenne les devant et l'embrasse avec fougue...
Mais la mémoire de Bob dans ce cas de figure est fantasmee ( il n'est jamais allé aussi loin avec une belle ) ou limitante ( la dernière fois il s'est mangé une esquive ninja ) et l'intuition qui en suit s'en retrouve biaisée, ou peut etre simplement incomprise , remise en cause. Et au final, potentiellement non suivie.
Le moteur de ces intuitions c'est le contexte et le resseti, mais son catalyseur, le filtre avec lequel elle est perçue et jugée , c'est la mémoire.
Mémoire = expérience .
En clair une intuition est bonne a suivre parce que d'expérience, cette situation, ce contexte la déclenchant est connu.
Pour développer une bonne intuition des rapports humains ( aka intelligence sociale ) il faut donc sortir de sa zone de confort, explorer, expérimenter de nouveaux ressentis, jusqu'à les assimiler et qu'il deviennent seconde nature et que notre corps de lui même nous prévienne au prochain contexte similaire.
Dans le cas zéro expérience , zéro intuition correspondante.
Tu es un noob et il faut apprendre. Pour autant personne ne peut se plaindre d'être au niveau zéro de l'intuition sociale.
Car aussi introverti et solitaire qu'un individu puisse etre, nous avons tous des interactions réccurentes avec les autres êtres humains. Aussi incomplète puisse t elle etre c'est une base que nous possédons tous. De même il y a des messages physiques que notre corps es naturellement a même d'interpreter pour le bien de la perpétuation de l'espèce et ce même si on n'y a jamais été confronté auparavant.
Dans le cas d'une mémoire limitante, comme le précédent échec traumatisant par exemple, la mauvaise nouvelle c'est que l'intuition déclenchée sera porteuse d'un stress important. La bonne nouvelle c'est que ce stress peut etre utilise comme source d'énergie et qu'une nouvelle expérience satisfaisante permettra de briser la croyance limitante et d'ouvrir la voie a de nouveaux ressentis.
Il faut maintenant établir un second postulat :
L'intuition est d'une part, comme nous avons pu y réfléchir plus haut, fortement liée a l'individu, son vécu, système hormonal, etc...
Mais elle est tout autant liée au contexte "déclencheur"
Donc ( retour en case individu ), il est également important d'être ouvert et a l'écoute de ce contexte !
Car nulle mémoire ne peut etre mise en action si les éléments " déclics" d'une intuition par rapport a un contexte donné ne sont pas perçus.
...
Je conclue donc sur ces points :
On développe son intuition a mesure de rencontrer des cas de figures, nouveaux , puis similaires et d'y associer des ressentis particuliers. Le développement de l'intelligence sociale passe donc par la banalisation du rapport avec autrui dans une configuration donnée.
Cette même intuition obtenue par la multiplication des expériences pourra etre suivie quand le vécu aura montré que si ces ressentis ont fini par etre sélectionnés et associés a telle situation, c'est que c'est pour le meilleur. Dans le cas d'expériences nouvelles et d'expériences passées insatisfaisantes, l'intuition biaisée/stressante ressentie pourra etre considérée a une invitation a faire quelque chose de nouveau, a une exploration de nouveaux ressentis.
Pour faire preuve d'intelligence sociale, etre conscient et a l'écoute de son environnement est sine qua non. Sinon ce n'est pas etre intuitif, juste fermé sur soi même.
Voilà, voilà.
Mais qu'est ce qu'à proprement parler que l'intuition ?
L'intuition ce sont cet ensemble de réactions inconscientes qui se manifeste a l'occasion d'une configuration déjà vécue se présentant a nous.
C'est le fruit d'un vécu et d'une expérience.
Dans l'intuition je comprendrai une grande partie de mémoire.
Sociale, musculaire, hormonale.
Ce ressenti, cette intuition, c'est notre corps qui nous dit "cette situation me dit déjà quelque chose, la dernière fois Il s'est passé ça."
Pourquoi établir un tel postulat ?
Parce que dans ce cas l'intuition et tres dependement liée a l'expérience personnelle.
On ne peut de fier a une intuition que si celle ci vient confirmer une situation connue.
Exemple :
-PUA-Man a de l'expérience avec les filles ( en plus de porter son boa peacockikg par dessus son collant bleu mais ce n'est pas pertinent), dans une situation ou la belle le mange des yeux , lui touche le bras et sourit a n'en plus finir, sa mémoire , sociale, musculaire, hormonale, est sollicitée par le contexte et lui renvoie la dernière expérience significative face a ce cas de figure :
Elle est op pour le bisou, il le ressent, et sur de lui, l'embrasse.
-Bob a zéro expérience avec les filles, elles lui fait des appels de phare monstrueux pour qu'il prenne les devant et l'embrasse avec fougue...
Mais la mémoire de Bob dans ce cas de figure est fantasmee ( il n'est jamais allé aussi loin avec une belle ) ou limitante ( la dernière fois il s'est mangé une esquive ninja ) et l'intuition qui en suit s'en retrouve biaisée, ou peut etre simplement incomprise , remise en cause. Et au final, potentiellement non suivie.
Le moteur de ces intuitions c'est le contexte et le resseti, mais son catalyseur, le filtre avec lequel elle est perçue et jugée , c'est la mémoire.
Mémoire = expérience .
En clair une intuition est bonne a suivre parce que d'expérience, cette situation, ce contexte la déclenchant est connu.
Pour développer une bonne intuition des rapports humains ( aka intelligence sociale ) il faut donc sortir de sa zone de confort, explorer, expérimenter de nouveaux ressentis, jusqu'à les assimiler et qu'il deviennent seconde nature et que notre corps de lui même nous prévienne au prochain contexte similaire.
Dans le cas zéro expérience , zéro intuition correspondante.
Tu es un noob et il faut apprendre. Pour autant personne ne peut se plaindre d'être au niveau zéro de l'intuition sociale.
Car aussi introverti et solitaire qu'un individu puisse etre, nous avons tous des interactions réccurentes avec les autres êtres humains. Aussi incomplète puisse t elle etre c'est une base que nous possédons tous. De même il y a des messages physiques que notre corps es naturellement a même d'interpreter pour le bien de la perpétuation de l'espèce et ce même si on n'y a jamais été confronté auparavant.
Dans le cas d'une mémoire limitante, comme le précédent échec traumatisant par exemple, la mauvaise nouvelle c'est que l'intuition déclenchée sera porteuse d'un stress important. La bonne nouvelle c'est que ce stress peut etre utilise comme source d'énergie et qu'une nouvelle expérience satisfaisante permettra de briser la croyance limitante et d'ouvrir la voie a de nouveaux ressentis.
Il faut maintenant établir un second postulat :
L'intuition est d'une part, comme nous avons pu y réfléchir plus haut, fortement liée a l'individu, son vécu, système hormonal, etc...
Mais elle est tout autant liée au contexte "déclencheur"
Donc ( retour en case individu ), il est également important d'être ouvert et a l'écoute de ce contexte !
Car nulle mémoire ne peut etre mise en action si les éléments " déclics" d'une intuition par rapport a un contexte donné ne sont pas perçus.
...
Je conclue donc sur ces points :
On développe son intuition a mesure de rencontrer des cas de figures, nouveaux , puis similaires et d'y associer des ressentis particuliers. Le développement de l'intelligence sociale passe donc par la banalisation du rapport avec autrui dans une configuration donnée.
Cette même intuition obtenue par la multiplication des expériences pourra etre suivie quand le vécu aura montré que si ces ressentis ont fini par etre sélectionnés et associés a telle situation, c'est que c'est pour le meilleur. Dans le cas d'expériences nouvelles et d'expériences passées insatisfaisantes, l'intuition biaisée/stressante ressentie pourra etre considérée a une invitation a faire quelque chose de nouveau, a une exploration de nouveaux ressentis.
Pour faire preuve d'intelligence sociale, etre conscient et a l'écoute de son environnement est sine qua non. Sinon ce n'est pas etre intuitif, juste fermé sur soi même.
Voilà, voilà.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 09.02.13, 16h24 par Scredi
- [+2] Post de qualité le 10.02.13, 04h05 par tibdeconne
Hm, très intéressant.
Est-ce qu'on peut en déduire, selon toi, qu'il faut parfois "brusquer" son intuition? De la même manière qu'on tache de sortir de sa zone de confort?
Ca le souci c'est finalement de se demander s'il faut retenter le coup ou non?
Je te donne un cas personnel et concret :
Quand je suis sorti avec mon ex, je me suis dit "oula, y'a moyen que t'en chie avec cette fille". Je ne me suis pas écouté, j'en ai chié.
Je rencontre une petite brune qui lui ressemble et je me dis : "Hm, elle ressemble un peu à C. mais elle a l'air plus stable... dois-je tenter le coup?"
Mon intuition me dit "vas-y tente", mais ma raison me dit "et si c'était la même galère?"
Pour sortir de la sarge, ca me rappelle aussi cette fois ou je rentrais de concert et je tombe sur un groupe de types un peu louches, type racaille : mon intuition me dit "change de trottoir", d'un autre côté je me suis dit "attends, c'est quoi ce jugement a la con? ce n'est pas parce qu'ils sont habillés en racailles qu'il va t'arriver des soucis". Résultat j'ai pas changé de trottoir et je me suis fait tirer mon paquet de clopes...
C'est assez compliqué de faire la part des choses entre intuition / préjugés / raison etc...
Est-ce qu'on peut en déduire, selon toi, qu'il faut parfois "brusquer" son intuition? De la même manière qu'on tache de sortir de sa zone de confort?
Ca le souci c'est finalement de se demander s'il faut retenter le coup ou non?
Je te donne un cas personnel et concret :
Quand je suis sorti avec mon ex, je me suis dit "oula, y'a moyen que t'en chie avec cette fille". Je ne me suis pas écouté, j'en ai chié.
Je rencontre une petite brune qui lui ressemble et je me dis : "Hm, elle ressemble un peu à C. mais elle a l'air plus stable... dois-je tenter le coup?"
Mon intuition me dit "vas-y tente", mais ma raison me dit "et si c'était la même galère?"
Pour sortir de la sarge, ca me rappelle aussi cette fois ou je rentrais de concert et je tombe sur un groupe de types un peu louches, type racaille : mon intuition me dit "change de trottoir", d'un autre côté je me suis dit "attends, c'est quoi ce jugement a la con? ce n'est pas parce qu'ils sont habillés en racailles qu'il va t'arriver des soucis". Résultat j'ai pas changé de trottoir et je me suis fait tirer mon paquet de clopes...
C'est assez compliqué de faire la part des choses entre intuition / préjugés / raison etc...
Toujours pareil, ça dépend des cas. Dans certains cas il est bon de se fier à son intuition (le cas où tu as vu les racailles qui t'ont piqué ton paquet de clopes), dans d'autres cas non=>le fait de flipper à l'idée d'aborder une fille que tu ne connais pas.
Ou pour moi le fait que j'ai cherché à repousser une fille qui voulait venir chez moi. Dans ces cas là tu devrais plutôt écouter ta rationnalité et passer par-dessus ton intuition
Ou pour moi le fait que j'ai cherché à repousser une fille qui voulait venir chez moi. Dans ces cas là tu devrais plutôt écouter ta rationnalité et passer par-dessus ton intuition

L'intuition c'est un des mécanismes d'analyse/interprétation/jugement parmis tant d'autre, il faut en tenir compte mais de la à lui faire exclusivement confiance, c'est pas mon opinion.C'est assez compliqué de faire la part des choses entre intuition / préjugés / raison etc...
Au final l'intuition ça reste un sentiment raisonnable de probabilité mathématique élevé. C'est plusieurs autre "indice" qui on conduit à avoir cette intuition. ça reste qu'un sentiment donc cela n'a pas une bonne fiabilité
Ne pas confondre intuition et expérience en revanche. Exemple: Trois semaines de reportages à la télé sur des racailles et lorsque vous allez sortir vous ne verrais que ça : votre intuition a été gonflé par les média et beaucoup trop de personne vont l'assimilé à de l’expérience (bien que non vaicu). Donc croire qu'il n'y plus que ça dans les rues.
(Owen, aucun liens avec ton exemple, j'avais ça en téte au moment d'écrire)
Bien faire la part des choses avec l’intuition et tout les autre mécanisme : lui donner plus ou moins d'importance en fonction des situations
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 10.02.13, 21h04 par Olfff
- [+1] C'est pas faux le 10.02.13, 21h20 par tibdeconne
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Je partage ma vision des choses.
Pour ma part, comme déjà évoqué, il y a intuition et raison.
Voilà comment je perçois les choses. La raison fait appel à tous les mécanismes d'évaluation, de jugement basés sur le vécu, l'expérience, les croyances diverses, l'éducation et tous autres cadres d'évaluation acquis.
L'intuition est la résultante des sensations physiques et émotionnelles (non rationnel par définition) qui se manifeste, bien avant la raison, pour avertir d'un danger (physique ou émotionnel), d'une situation à risques, ou tout à l'inverse d'une situation de confort, de plaisir, de bien être... Pour illustrer : lorsque vous voyez un enfant déboulé devant votre voiture, vous ne faites pas l'analyse statistique de son taux de survie possible, l'évaluation de votre capacité de freinage par rapport à l'état de la route ou de vos pneus... Vous FRENEZ !! C'est une réaction réflexe, puisque votre corps vous dit bien avant votre cerveau qu'il va se passer quelque chose. Et pourtant dans cet exemple il serait sûrement plus judicieux d'avoir une réflexion rationnel sur la situation pour réagir de la meilleure façon qui soit. Bref
Lorsque nous nous retrouvons devant un choix, une situation qui demande une action (qui peut être agir ou tout au contraire ne pas le faire), nous avons tous, sans exception ces deux mécanismes qui se mettent en route. À mon sens, faire appel à sa raison est la meilleur manière d'évaluer une situation (évaluation qui sera sûrement différente d'une personne à une autre) et de faire "l'analyse" des pours, des contres, des signes lancés... Mais l'intuition, bien avant la raison indiquera se qu'il faut faire, ou plus exactement se que vous pourriez/avez envie de faire dans cette situation. Ce ne sera peut être pas le meilleur comportement à adopter. Exemple :
Vous êtes en RDV avec une femme, tout se passe merveilleusement bien, vous raccompagner l'élu et au moment de vous dire au revoir (je sais ça fait très cliché!!), ce cours silence s'installe... Bien avant que vous vous remémoriez toute la soirée pour faire les comptes des biens/pas biens, que vous analysez la situation, votre instinct se manifeste puisqu'il se passe quelque chose... Après, vos tripes vous dirons se qu'elles veulent (et je rejoins l'idée du vécu qui s'insinue dans notre ADN et qui suggère une réaction). Savoir s'il faut écouter là est la question... zone de confort... pas zone de confort...
Mon expérience est la suivante : j'écoute mon instinct plutôt que la raison quand il m'indique qu'il faut se protéger (attention, à différencier de la prise de risque), en claire : je rencontre une nana et rien ne laisse supposer qu'elle soit bizarre de quelques manières qui soient, mais si mon instinct (et là on parler de feeling) tire la sonnette d'alarme alors de vais freiner. Cas inverse : je me retrouve en position de KC, je ressens la situation plus que je ne la vie, je me sens bien (ce qui n'exclu pas cette petite tension positive d'avant le premier KC)... je débranche la raison qui le meilleur moyen de ne rien faire... et j'y vais. Dans une grande majorité des cas, tout se passe bien.
Je crois que l'intuition est un avertisseur, un facteur d'anticipation et de déduction qui permet d'agir ou de réagir plus vite, et à mon sens avec plus de sincérité, et ce petit je ne sais quoi de vrai qui ne laisse supposer aucun calcul ou stratégie.
Au plaisir
Pour ma part, comme déjà évoqué, il y a intuition et raison.
Voilà comment je perçois les choses. La raison fait appel à tous les mécanismes d'évaluation, de jugement basés sur le vécu, l'expérience, les croyances diverses, l'éducation et tous autres cadres d'évaluation acquis.
L'intuition est la résultante des sensations physiques et émotionnelles (non rationnel par définition) qui se manifeste, bien avant la raison, pour avertir d'un danger (physique ou émotionnel), d'une situation à risques, ou tout à l'inverse d'une situation de confort, de plaisir, de bien être... Pour illustrer : lorsque vous voyez un enfant déboulé devant votre voiture, vous ne faites pas l'analyse statistique de son taux de survie possible, l'évaluation de votre capacité de freinage par rapport à l'état de la route ou de vos pneus... Vous FRENEZ !! C'est une réaction réflexe, puisque votre corps vous dit bien avant votre cerveau qu'il va se passer quelque chose. Et pourtant dans cet exemple il serait sûrement plus judicieux d'avoir une réflexion rationnel sur la situation pour réagir de la meilleure façon qui soit. Bref
Lorsque nous nous retrouvons devant un choix, une situation qui demande une action (qui peut être agir ou tout au contraire ne pas le faire), nous avons tous, sans exception ces deux mécanismes qui se mettent en route. À mon sens, faire appel à sa raison est la meilleur manière d'évaluer une situation (évaluation qui sera sûrement différente d'une personne à une autre) et de faire "l'analyse" des pours, des contres, des signes lancés... Mais l'intuition, bien avant la raison indiquera se qu'il faut faire, ou plus exactement se que vous pourriez/avez envie de faire dans cette situation. Ce ne sera peut être pas le meilleur comportement à adopter. Exemple :
Vous êtes en RDV avec une femme, tout se passe merveilleusement bien, vous raccompagner l'élu et au moment de vous dire au revoir (je sais ça fait très cliché!!), ce cours silence s'installe... Bien avant que vous vous remémoriez toute la soirée pour faire les comptes des biens/pas biens, que vous analysez la situation, votre instinct se manifeste puisqu'il se passe quelque chose... Après, vos tripes vous dirons se qu'elles veulent (et je rejoins l'idée du vécu qui s'insinue dans notre ADN et qui suggère une réaction). Savoir s'il faut écouter là est la question... zone de confort... pas zone de confort...
Mon expérience est la suivante : j'écoute mon instinct plutôt que la raison quand il m'indique qu'il faut se protéger (attention, à différencier de la prise de risque), en claire : je rencontre une nana et rien ne laisse supposer qu'elle soit bizarre de quelques manières qui soient, mais si mon instinct (et là on parler de feeling) tire la sonnette d'alarme alors de vais freiner. Cas inverse : je me retrouve en position de KC, je ressens la situation plus que je ne la vie, je me sens bien (ce qui n'exclu pas cette petite tension positive d'avant le premier KC)... je débranche la raison qui le meilleur moyen de ne rien faire... et j'y vais. Dans une grande majorité des cas, tout se passe bien.
Je crois que l'intuition est un avertisseur, un facteur d'anticipation et de déduction qui permet d'agir ou de réagir plus vite, et à mon sens avec plus de sincérité, et ce petit je ne sais quoi de vrai qui ne laisse supposer aucun calcul ou stratégie.
Au plaisir
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Pas clair le 21.02.13, 19h21 par Alex7
Ouai mais c'est aussi la raison, qui va le mieux te dire si tu vas en chier avec un meuf ou pasJe te donne un cas personnel et concret :
Quand je suis sorti avec mon ex, je me suis dit "oula, y'a moyen que t'en chie avec cette fille". Je ne me suis pas écouté, j'en ai chié.
Bah pour le coup ta raison, n'est pas très raisonnable. En réflechissant, y'a aucun lien entre ton ex et elle.Je rencontre une petite brune qui lui ressemble et je me dis : "Hm, elle ressemble un peu à C. mais elle a l'air plus stable... dois-je tenter le coup?"
Mon intuition me dit "vas-y tente", mais ma raison me dit "et si c'était la même galère?"
C'est pour ça ce qui me gêne dans ton problème j'ai du mal à y différencier la "raison", et l'intuition".
Ces émotions ne sont pas un biais dans la merveilleuse mécanique de ton esprit rationnel mais un précieux indicateur. Savoir identifier et se servir de ses émotions (pour savoir où et comment aller à ce qu'on veut, pour savoir lire l'autre aussi) est une étape cruciale.Le probleme - c'est comme ca que je vois les choses - c'est que je n'arrive pas a m'y fier, car j'ai toujours la flippe (quand ca me concerne) qu'elle soit biaisée par mes sentiments (peurs, envie, désir etc.).
Timothy Leary, un des plus grands génies du 20 ème siecle a écrit :Admit it. You aren’t like them. You’re not even close. You may occasionally dress yourself up as one of them, watch the same mindless television shows as they do, maybe even eat the same fast food sometimes. But it seems that the more you try to fit in, the more you feel like an outsider, watching the “normal people” as they go about their automatic existences. For every time you say club passwords like “Have a nice day” and “Weather’s awful today, eh?”, you yearn inside to say forbidden things like “Tell me something that makes you cry” or “What do you think deja vu is for?”. Face it, you even want to talk to that girl in the elevator. But what if that girl in the elevator (and the balding man who walks past your cubicle at work) are thinking the same thing? Who knows what you might learn from taking a chance on conversation with a stranger? Everyone carries a piece of the puzzle. Nobody comes into your life by mere coincidence. Trust your instincts. Do the unexpected. Find the others…
'nuff said

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 25.02.13, 16h12 par Blusher
Hm, merci Blusher et Tulpa, j'aurais tendance a croire (car j'ai eu un peu de temps pour expérimenter depuis) qu'il faut LE plus possible suivre ses intuitions, même si elles peuvent être a contre courants de nos désirs parfois.
Comme s'il y avait plusieurs niveaux de conscience (et non intuition / raison).
Hm je crois tout de même que c'est une boucle compliquée...
Comme s'il y avait plusieurs niveaux de conscience (et non intuition / raison).
Hm je crois tout de même que c'est une boucle compliquée...