Devant l'épicerie du coin, qui est fermée (congé d'été oblige), Mme Gautier me demande :
__________________________________________________E: mais comment est-ce que je vais faire ? ... vous allez surement passer à Ville II mon petit Jibril.
(ah non ! elle ne va pas me demander encore)
M: Non, je n'y vais pas.
E: et vous allez où alors ?
M: (m'éloignant d'elle) Je m'en vais aux Halles.
E: Ah ... les Halles ... Avant qu'ils ne construisent Rungis, mon maris travaillait aux Halles ... charger, décharger, charger, ah ... je m'en souviens.
M: (ruminant dans ma barbe) Moi aussi, cet après-midi, je vais sarger, désarger, sarger, ...
Le cadre.
Urashimakun et Jibril, à la terrasse d'un café, bassins Stravinsky, délaissent leurs verres pour aller sarger et revenir. Directions les Halles.
A hauteur du passage piéton, Ura repère une distributrice de flyers, une black en robe bleu, et l'open.
Histoire de ne pas rester planter là, je cherche une cible. Une B fume sa cigarette, un haut bleu, décolleté plongeant, un jean. Ok.
Juste à côté, deux femmes, la trentaine passée, l'une fécondée, l'autre non, consultent une carte de Paris et semblent être perdues.
L'approche.
J'open la femme enceinte, et ma cible regarde la scène :
La femme semblait être enceinte de 4/5 mois :M: Bonjour, je peux vous aider ? vous semblez perdues.
E: oui, on cherche ... heu ... Rambuteau
M: (elles se dirigeaient vers les Halles) Ah non, c'est de l'autre côté, bla bla explications.
E: Merci.
M: (d'un air serieux) Au fait, je sais pas si vous êtes au courant, mais heu ... comment dire ... j'espère que vous êtes au courant que vous transportez, un bébé dans votre ventre, vous le saviez ?
E: (rire) oui oui, en effet.
M: non, mais c'était au cas où, on sait jamais.
Les deux femmes partent, je me dirige vers la B, qui a vu la scène :
M: Tu voyais qu'elles étaient perdues, t'aurais pu, quand même, les aider.
S'en suit un fluff-talk sur ce qu'elle fait :
Double action !E: Je distribue des flyers, comme elle (en montrant la cible d'Ura), mais là, c'est ma pause.
Le fluff-talk.
Quelques routines. Je lui dis que je viendrais à sa soirée ssi elle me faisait rentrer en VIP.M: Et tu t'appel comment ?
E: Amel, et toi ?
M: Jibril
Le num-close.
Je vois qu'Ura s'en va :
M: Ok, je dois y aller, je pourrais pas venir demain, mais passe moi ton numéro, qu'on se revoit.
E: 06 12 34 56 78
On repart vers notre terrasse :
__________________________________________________M: Alors, num-close ?
Ura: ouais.
M: Ah ... elle travaillent ensemble. C'est deuble num-close.
Le cadre.
Tout ce passe entre le pont Louis Phillippe et le pont Marie, cinq players de FTS se balade à Paris-Plage.
J'aperçois une B typée latina. Je me détache du groupe, et m'approche de ma cible. Je me positionne à sa hauteur. Les brumisateurs déversent leur brume rafraichissante.
Je compte l'opener sur le brumisateur qui me rappellent la Colombie (pays que je n'ai jamais visité), et glisser un petit pattern.
L'approche.
Un mexicaine, des anches, ay mami ! j'enchaine directement le fluff, un fluff de 10 minutes.M: Ce nuage, cette brume, ça me rappel ...
E: (signifiant non de la tête) hum hum hum
M: t'es française ?
E: non, mexico.
Touriste, elle reste une semaine.
Le fluff-talk.
On est à paris-plage, on commence donc à parler de la plage, si elle a ramené son maillot de bain, et en effet, de son sac, elle me sort un bikini. Mais comme aucune fille n'est en maillot de bain, alors elle ne l'a pas mis.M: Et tu t'appel comment ?
E: Carolina et toi ?
M: Jibril
On parle ensuite de la pudeur vestimentaires des européens comparée à celle des sud-américains. Je sexualise la relation :
M: Alors, tu le trouves sexy Lenny Kravitz ?
E: oui !
M: ... (routine du poster de la petite soeur, cf. EB)
E: lol
Le mail-close.
Le mail-close a bien duré longtemps, le tout, agrémenté de C&F.
Mail-close.M: (je tends mon Samsung) Il faut qu'on se revoit.
E: ah, j'ai pas de téléphone en France.
M: ton e-mail.
C'est un stylo à encre liquide, si on le tiens à l'horizontale, ça n'écrit pas.E: Donne moi ton numéro.
M: (sourire) Tu ne m'as pas donné le tiens, pourquoi je te donnerais mon numéro ?
E: mais j'en ai pas en France.
M: t'as un stylo ?
M: c'est un stylo mexicain ?
E: (rire) oui... mais regarde, avec moi, il marche.
M: fidélité.
E: Et toi t'es fidèle ?
E: Si tu m'envoie pas de mail, je te téléphone pas hein ? et au fait, tu dragues toutes les filles comme ça ?
M: seulement les mexicaines.
Le C&F.
Je lui avoue aimer la mer méditerrannée, qu'il est impératif qu'elle aille en Espagne, et qu'elle s'y baigne.
Et je m'en vais.M: Tiens, en parlant de la mer, tu sens pas une petite odeur (me retournant, et flairant dans tous les sens) ... une petite odeur de sel.
E: (essaye de sentir) huh ?
M: (je m'approche de son épaule, sens son parfum) Ouais, c'est ton parfum ou quoi ?
E: (elle sent son épaule) non, je sens rien.
M: Ok, je te conseil d'aller prendre une douche.
E: lol (me frappe l'épaule)