[A] Le silence est une option valide
Posté : 15.03.13
Il est rare, extrêmement rare de nos jours d'être confronté au silence.
Dans les cafés et les magasins, de la musique, dans les rues le brouhaha d'une ville qui vit...
C'est confrontés au silence que nous réalisons la place qu'il prend, littéralement , il occupe l'espace.
Intimidés, nous l'appelons "blanc" ainsi stigmatisé comme une source de gêne et d'inconfort ...
Pour autant le silence n'est qu'un mirroir de l'énergie ambiante, le reflet des émotions planant dans l'air, il sublime le non-dit et met en exergue notre langage corporel.
Le silence est l'ennemi de celui qui le craint et l'ami de celui qui sait l'apprécier a sa juste valeur.
L'expression "peser ses mots" référant au fait de parler lentement , et de faire des pauses dans son discours reflète tres bien la qualité principale du silence dans les interactions sociales.
Il ajoute du poids aux mots, aux gestes, aux regards.
Craindre cette pression chercher a s'en échapper, c'est crouler sous ce poids.
Parfois, l'accepter et l'entretenir est justement le moyen de transformer cette pression... En tension positive.
Face a un shit test, un regard éloquent et un silence assourdissant, est une option aussi valide que la réplique de tueur.
Espacer une conversation détendue de silences évocateurs est un appel au rapprochement des corps.
Etre a l'aise avec le silence, c'est etre a l'aise avec l'autre.
Je ne parle pas de devenir muet , ou de se donner des airs mystérieux. Juste parfois d'apprécier que le reste de notre corps prenne le relais de la communication pendant que notre langue se repose.
J'ai lu un jour dans un ouvrage dont j'ai oublié le nom, et qui n'avait rien a voir avec la séduction que la durée d'un silence entre deux personnes est une excellente façon de mesurer le niveau de confort et d'intimite entre ces deux êtres.
Encore a ce jour, j'en suis intimement persuadé.
C'est un article qui s'adresse avant tout a ceux qui ont la phobie du blanc, de ne pas savoir quoi dire.
Parfois, assumer d'être sans voix et laisser le silence supporter notre regard , est une option valide. Un regard, insonore et confortable suscitera souvent un sourire ...
Et une question. Si vous ne saviez pas quoi dire , problème solved
Dans les cafés et les magasins, de la musique, dans les rues le brouhaha d'une ville qui vit...
C'est confrontés au silence que nous réalisons la place qu'il prend, littéralement , il occupe l'espace.
Intimidés, nous l'appelons "blanc" ainsi stigmatisé comme une source de gêne et d'inconfort ...
Pour autant le silence n'est qu'un mirroir de l'énergie ambiante, le reflet des émotions planant dans l'air, il sublime le non-dit et met en exergue notre langage corporel.
Le silence est l'ennemi de celui qui le craint et l'ami de celui qui sait l'apprécier a sa juste valeur.
L'expression "peser ses mots" référant au fait de parler lentement , et de faire des pauses dans son discours reflète tres bien la qualité principale du silence dans les interactions sociales.
Il ajoute du poids aux mots, aux gestes, aux regards.
Craindre cette pression chercher a s'en échapper, c'est crouler sous ce poids.
Parfois, l'accepter et l'entretenir est justement le moyen de transformer cette pression... En tension positive.
Face a un shit test, un regard éloquent et un silence assourdissant, est une option aussi valide que la réplique de tueur.
Espacer une conversation détendue de silences évocateurs est un appel au rapprochement des corps.
Etre a l'aise avec le silence, c'est etre a l'aise avec l'autre.
Je ne parle pas de devenir muet , ou de se donner des airs mystérieux. Juste parfois d'apprécier que le reste de notre corps prenne le relais de la communication pendant que notre langue se repose.
J'ai lu un jour dans un ouvrage dont j'ai oublié le nom, et qui n'avait rien a voir avec la séduction que la durée d'un silence entre deux personnes est une excellente façon de mesurer le niveau de confort et d'intimite entre ces deux êtres.
Encore a ce jour, j'en suis intimement persuadé.
C'est un article qui s'adresse avant tout a ceux qui ont la phobie du blanc, de ne pas savoir quoi dire.
Parfois, assumer d'être sans voix et laisser le silence supporter notre regard , est une option valide. Un regard, insonore et confortable suscitera souvent un sourire ...
Et une question. Si vous ne saviez pas quoi dire , problème solved