J'ai raté mes études, et j'aimerais tourner la page
A la faveur de mes résultats de cette année, et de mon projet de fin d’année (et dernière note parmi d’autres) qui tourne au fiasco, et surtout de mes nécessaires décisions en termes d’orientation qui se rapprochent de plus en plus, une évidence s’impose : j’ai raté mes études. Ca me pèse.
Je me suis terriblement investi, ai fait de gros sacrifices, et pendant longtemps y ai mis beaucoup d’espoirs. D’autant que sur le plan personnel, ça ne va pas vraiment. Je pensais vraiment que j’obtiendrai un bon diplôme, ce que semblait annoncer de bons résultats secondaires. Sauf que voilà, pour diverses raisons, non, j’ai complètement raté… Le pire étant que je me dis que si j’avais dépassé une difficulté que j’avais, j’aurais pu faire beaucoup mieux. D’où que j’utilise le terme « rater », dans le sens où je n’ai pas réalisé ce potentiel. Mais le problème est aussi que comme malgré tous mes efforts, je n’ai pas réalisé ce potentiel, je me demande si en fait, je ne me faisais pas des illusions. D’où que je continue à me poser des questions sur mes capacités. Bref, je doute complètement.
En tout cas, ce qui est clair désormais, c’est que je ne serai jamais satisfait des résultats que je peux encore obtenir. 10 ans de projet de vie qui finissent en échec, ça fait mal. J’ai du mal à passer à autre chose, et en plus je doute de moi, de mes capacités, pour mes anciens projets sur lesquels je pourrais encore me lancer, notamment, ouvrir ma propre boîte. D’autant que je me pose des questions sur les possibilités que j’ai pour la suite. Exemple : quand vous n’avez pas un bon diplôme, niveau emploi, c’est chômage, stages, chômage, etc…
Dernier point, j’ai aussi honte de cet échec, d’autant que la plupart des gens avec qui j’étais il y a quelques années ont eux réussi.
D’où que j’aimerais passer complètement à autre chose. Tourner la page de mes études, de mes années lycée, de tout ce qui a précédé quoi. Garder ce que je peux conserver, jeter le reste, et repartir sur de nouvelles bases. D’autant que je vais bientôt (peut-être un an) entrer dans la vie active, peut-être changer de lieu de résidence dans 3 – 5 mois. Je crois que c’est le bon moment, mais cet échec me taraude, et j’aimerais m’en libérer… Ce qui suppose aussi je pense de trouver de nouveaux buts...
Je me suis terriblement investi, ai fait de gros sacrifices, et pendant longtemps y ai mis beaucoup d’espoirs. D’autant que sur le plan personnel, ça ne va pas vraiment. Je pensais vraiment que j’obtiendrai un bon diplôme, ce que semblait annoncer de bons résultats secondaires. Sauf que voilà, pour diverses raisons, non, j’ai complètement raté… Le pire étant que je me dis que si j’avais dépassé une difficulté que j’avais, j’aurais pu faire beaucoup mieux. D’où que j’utilise le terme « rater », dans le sens où je n’ai pas réalisé ce potentiel. Mais le problème est aussi que comme malgré tous mes efforts, je n’ai pas réalisé ce potentiel, je me demande si en fait, je ne me faisais pas des illusions. D’où que je continue à me poser des questions sur mes capacités. Bref, je doute complètement.
En tout cas, ce qui est clair désormais, c’est que je ne serai jamais satisfait des résultats que je peux encore obtenir. 10 ans de projet de vie qui finissent en échec, ça fait mal. J’ai du mal à passer à autre chose, et en plus je doute de moi, de mes capacités, pour mes anciens projets sur lesquels je pourrais encore me lancer, notamment, ouvrir ma propre boîte. D’autant que je me pose des questions sur les possibilités que j’ai pour la suite. Exemple : quand vous n’avez pas un bon diplôme, niveau emploi, c’est chômage, stages, chômage, etc…
Dernier point, j’ai aussi honte de cet échec, d’autant que la plupart des gens avec qui j’étais il y a quelques années ont eux réussi.
D’où que j’aimerais passer complètement à autre chose. Tourner la page de mes études, de mes années lycée, de tout ce qui a précédé quoi. Garder ce que je peux conserver, jeter le reste, et repartir sur de nouvelles bases. D’autant que je vais bientôt (peut-être un an) entrer dans la vie active, peut-être changer de lieu de résidence dans 3 – 5 mois. Je crois que c’est le bon moment, mais cet échec me taraude, et j’aimerais m’en libérer… Ce qui suppose aussi je pense de trouver de nouveaux buts...
Aucune possibilité de repasser tes exams, mémoire ? Rattrapage ? voire refaire et avoir une nouvelle chance de valider ton année ?
En gros aucune possibilité de rattraper quoique ce soit ? Tu es en quelle année d'étude et dans quoi si ce n'est pas indiscret ? Es tu certains d'avoir évalué tous les recours possible pour rattraper le coup ?
En gros aucune possibilité de rattraper quoique ce soit ? Tu es en quelle année d'étude et dans quoi si ce n'est pas indiscret ? Es tu certains d'avoir évalué tous les recours possible pour rattraper le coup ?
Je peux témoigner parce que ce que tu vis m'est arrivé.
Revenons donc plus de 2 ans en arrière.
Je suis en M1 au premier semestre, je m'investis à fond dans mon projet de mémoire pour viser un master 2. Ca tombe bien, mon tuteur de stage serait le directeur du M2 en question, donc si j'assure, je serais là où je veux être.
Sauf qu'en décembre, le mec me dit qu'il ne croit pas en mon projet. BAM. A coté pour payer mes études, je bosse dans un fast food. Très vite, je suis démotivé pour le deuxième semestre du M1. J'arrête donc et j'augmente mon contrat au boulot.
Ca va durer près de 10 mois comme ça, à faire un boulot naze sans savoir ce que je veux faire de ma vie, sans but. Bosser dans un Fast Food c'est bien quand on a un projet derrière et qu'on sait qu'on va pouvoir s'y casser tôt ou tard. Ca devient très vite abrutissant sans études.
On est au mois de Septembre 2011, je décide de reprendre mon M1. Ayant validé le 1er semestre, je ne reprendrais qu'en janvier, histoire de bien me faire chier encore au taf. Je valide mon semestre assez facilement vu que j'avais eu le choix de le valider sans mémoire (c'est n'importe quoi mais bon c'était juste pour valider bac +4). Juin 2012 m1 en poche, je ratisse tous les M2 pro possible et j'envoie des candidatures de partout donc 1 un qui me plaisait pas trop mais dans lequel j'étais sur d'être pris car il n'y avait pas beaucoup de demande.
Très vite, je reçois 3 réponses, 2 M2 dont celui évoqué précédemment me prennent et un autre me me mets sur la liste d'attente.
Je choisis donc celui qui me plait le plus parmis les deux où je suis accepté. C'était le bon choix. Aujourd'hui je suis en stage pendant 3 mois et demi, je me fais connaître dans mon milieu pro et surtout j'ai pu arrêté de bosser dans le fast food vu que mon stage est rémunéré.
Tout cela pour dire quoi.
Ce 3615 mylife te rappelle juste qu'une démotivation, qu'un échec à un instant T, ne doit pas tout remettre en cause. Si tu veux faire une pause, tu peux chercher un boulot et voir si tu réussis. Si ça te soule, essaye de toujours pouvoir revenir, parce que quand tu bosseras, tu te rendras vite compte qu'il vaut mieux aller au bout d'un master pro qui n'était pas à la base ta priorité plutôt que de ne rien avoir.
En effet, un diplôme de niveau bac+5 se valorisent de différentes manières et permet de postuler plus facilement dans des emplois de cadre par exemple. De plus, un master pro te fais rencontrer des intervenants qui bossent et donc de te créer du réseau. (utilise Viadeo et Linktruc pour te faire connaître).
Courage, n'hésite pas à faire une pause, moi la fac me soulait à cette époque, faire une coupure et bosser vraiment m'a vite rappeler l'utilité des études dans une carrière professionnel.
En gros, je bossais en équipier dans un restaurant que j'aurais eu les moyens de gérer (vu comment c'était tenu............) donc dur dur pour l'égo.
Revenons donc plus de 2 ans en arrière.
Je suis en M1 au premier semestre, je m'investis à fond dans mon projet de mémoire pour viser un master 2. Ca tombe bien, mon tuteur de stage serait le directeur du M2 en question, donc si j'assure, je serais là où je veux être.
Sauf qu'en décembre, le mec me dit qu'il ne croit pas en mon projet. BAM. A coté pour payer mes études, je bosse dans un fast food. Très vite, je suis démotivé pour le deuxième semestre du M1. J'arrête donc et j'augmente mon contrat au boulot.
Ca va durer près de 10 mois comme ça, à faire un boulot naze sans savoir ce que je veux faire de ma vie, sans but. Bosser dans un Fast Food c'est bien quand on a un projet derrière et qu'on sait qu'on va pouvoir s'y casser tôt ou tard. Ca devient très vite abrutissant sans études.
On est au mois de Septembre 2011, je décide de reprendre mon M1. Ayant validé le 1er semestre, je ne reprendrais qu'en janvier, histoire de bien me faire chier encore au taf. Je valide mon semestre assez facilement vu que j'avais eu le choix de le valider sans mémoire (c'est n'importe quoi mais bon c'était juste pour valider bac +4). Juin 2012 m1 en poche, je ratisse tous les M2 pro possible et j'envoie des candidatures de partout donc 1 un qui me plaisait pas trop mais dans lequel j'étais sur d'être pris car il n'y avait pas beaucoup de demande.
Très vite, je reçois 3 réponses, 2 M2 dont celui évoqué précédemment me prennent et un autre me me mets sur la liste d'attente.
Je choisis donc celui qui me plait le plus parmis les deux où je suis accepté. C'était le bon choix. Aujourd'hui je suis en stage pendant 3 mois et demi, je me fais connaître dans mon milieu pro et surtout j'ai pu arrêté de bosser dans le fast food vu que mon stage est rémunéré.
Tout cela pour dire quoi.
Ce 3615 mylife te rappelle juste qu'une démotivation, qu'un échec à un instant T, ne doit pas tout remettre en cause. Si tu veux faire une pause, tu peux chercher un boulot et voir si tu réussis. Si ça te soule, essaye de toujours pouvoir revenir, parce que quand tu bosseras, tu te rendras vite compte qu'il vaut mieux aller au bout d'un master pro qui n'était pas à la base ta priorité plutôt que de ne rien avoir.
En effet, un diplôme de niveau bac+5 se valorisent de différentes manières et permet de postuler plus facilement dans des emplois de cadre par exemple. De plus, un master pro te fais rencontrer des intervenants qui bossent et donc de te créer du réseau. (utilise Viadeo et Linktruc pour te faire connaître).
Courage, n'hésite pas à faire une pause, moi la fac me soulait à cette époque, faire une coupure et bosser vraiment m'a vite rappeler l'utilité des études dans une carrière professionnel.
En gros, je bossais en équipier dans un restaurant que j'aurais eu les moyens de gérer (vu comment c'était tenu............) donc dur dur pour l'égo.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Très intéressant le 29.05.13, 21h26 par Suit
- [+2] Constructif le 29.05.13, 21h32 par Hydrogene
Ouaip, je crois que je me suis mal fait comprendre.
Alors, ma situation. Actuellement, je suis en master 1 d’éco et essaie de le valider. Je pense que ça devrait se faire, mais dans de mauvaises conditions. Sachant que j’ai déjà été viré d’un précédent M1 de gestion (m’ont pas accordé le redoublement pour cause de résultats insuffisants) qui semblait plutôt riche de débouchés. J’essaierai d’avoir alors le M2, pour les mêmes raisons que celles évoquées par Vinsanity, même si bon, c’est loin d’être assuré... Mais c’est pas pour ça que je baisse les bras ou quoique ce soit !
Le truc, c’est qu’en étant honnête, je dois reconnaître que ce n’est pas un Master sympa actuellement, par rapport à la difficulté de trouver un boulot sympa avec (bassin local d’emploi plutôt saturé, et pour les boulots des anciens, il y a de tout, le piston jouant quand même pas mal apparemment ; pour trouver du boulot ailleurs, je sais pas ce qu’il vaut hors de sa région ce master, mais bon, j’ai pas des a priori très positifs ). Quant à compléter par un autre diplôme, entre mes mauvais résultats (mauvais dossier donc), le fait que j’ai deux ans de retard sur le cursus canonique (1 année non validée et 1 année hors cursus au total) et que financièrement, je commence à faire lourd sur le dos de mes parents, je crois que ça va être rude… Mais surtout, dans quelles perspectives ? Comme je l’ai dit, l’échec de mes études fait que je doute de mes capacités, ne sais pas comment changer ça, et je ne sais plus trop si mes anciens projets sont réalistes… ou pas.
Plus globalement, l’autre problème est aussi que je me suis beaucoup investi dans mes études depuis mes 14 ans, et au final, ça n’a pas payé du tout. Je veux dire, par rapport à mes attentes au début de mes études (après mon bac donc ), je sais que même en cas de réussite de ce que je suis en train de faire, je ne serai pas satisfait. J’aurai juste l’impression d’avoir limité la casse, sur les bords en plus. D’où aussi le pourquoi du fait que je voulais tourner la page avec toute cette période, qui finalement ne m’a vraiment pas apporté grand chose de positif et satisfaisant. Je veux dire oui, on apprend beaucoup de ses échecs, j’ai pu l’expérimenter. Et aujourd’hui, grâce à mes différentes expérience, j’ai beaucoup changé, et très clairement en mieux depuis ces deux dernières années. Mais c’est un apprentissage qui laisse un goût amer dans la bouche, et en plus, c’est pas pour ça que pour l’instant, je suis déjà arrivé au succès (bref, il y a encore de la route à faire)…
Alors, ma situation. Actuellement, je suis en master 1 d’éco et essaie de le valider. Je pense que ça devrait se faire, mais dans de mauvaises conditions. Sachant que j’ai déjà été viré d’un précédent M1 de gestion (m’ont pas accordé le redoublement pour cause de résultats insuffisants) qui semblait plutôt riche de débouchés. J’essaierai d’avoir alors le M2, pour les mêmes raisons que celles évoquées par Vinsanity, même si bon, c’est loin d’être assuré... Mais c’est pas pour ça que je baisse les bras ou quoique ce soit !
Le truc, c’est qu’en étant honnête, je dois reconnaître que ce n’est pas un Master sympa actuellement, par rapport à la difficulté de trouver un boulot sympa avec (bassin local d’emploi plutôt saturé, et pour les boulots des anciens, il y a de tout, le piston jouant quand même pas mal apparemment ; pour trouver du boulot ailleurs, je sais pas ce qu’il vaut hors de sa région ce master, mais bon, j’ai pas des a priori très positifs ). Quant à compléter par un autre diplôme, entre mes mauvais résultats (mauvais dossier donc), le fait que j’ai deux ans de retard sur le cursus canonique (1 année non validée et 1 année hors cursus au total) et que financièrement, je commence à faire lourd sur le dos de mes parents, je crois que ça va être rude… Mais surtout, dans quelles perspectives ? Comme je l’ai dit, l’échec de mes études fait que je doute de mes capacités, ne sais pas comment changer ça, et je ne sais plus trop si mes anciens projets sont réalistes… ou pas.
Plus globalement, l’autre problème est aussi que je me suis beaucoup investi dans mes études depuis mes 14 ans, et au final, ça n’a pas payé du tout. Je veux dire, par rapport à mes attentes au début de mes études (après mon bac donc ), je sais que même en cas de réussite de ce que je suis en train de faire, je ne serai pas satisfait. J’aurai juste l’impression d’avoir limité la casse, sur les bords en plus. D’où aussi le pourquoi du fait que je voulais tourner la page avec toute cette période, qui finalement ne m’a vraiment pas apporté grand chose de positif et satisfaisant. Je veux dire oui, on apprend beaucoup de ses échecs, j’ai pu l’expérimenter. Et aujourd’hui, grâce à mes différentes expérience, j’ai beaucoup changé, et très clairement en mieux depuis ces deux dernières années. Mais c’est un apprentissage qui laisse un goût amer dans la bouche, et en plus, c’est pas pour ça que pour l’instant, je suis déjà arrivé au succès (bref, il y a encore de la route à faire)…
Je ne pense pas qu'il n'y ait que du négatif à tirer de ces années d'expérience. Il y a certainement des aspects qui te serviront pour plus tard ou qui te servent tous les jours sans t'en rendre compte (ex: abnégation, organisation dans ton travail, etc.). Et si tu es seul dans ta bulle en ce moment avec les yeux regardant trop vers le bas, c'est normal que tu ne voies pas d'issues possibles.
Si tu es seul, essaie de t'entourer d'un mentor ou d'une ou plusieurs personnes qui sauront te conseiller sur la viabilité de tes projets et sur la façon de les mener. Après tout, tous les succès se sont forgés à 2 personnes minimum.
Les études, les diplômes, les concours, la concurrence servent à sélectionner les meilleurs des moins bons mais ça ne veut pas dire que le moins bon ne réussira pas à arriver au but avec succès.
Ce qui ressort de ton discours dans les 2 posts est que tu parles de diplômes, masters "sympa", etc. qui pourraient déboucher sur un bon job rémunéré, voire de se mettre à son compte. Mais à aucun moment, tu décris les matières de tes études comme quelque chose qui te passionne depuis tes 14 ans. Peut-être est-ce le cas. Néanmoins, il est plus facile de faire des études ou avoir des buts pour de très bonnes raisons. Et si elles sont très bonnes alors il est bien plus facile d'arriver au but.
Pour nuancer ce dernier propos, si tout est simple, ça serait trop facile. Et personne ne veut que ça te paraisse facile sinon ton diplôme ou tes études n'auraient pas ou peu de valeur.
Tu n'es pas non plus la première personne à qui ce genre de situation arrive. Les personnes qui ont persévérées et sont arrivées au but après avoir connues des galères, peuvent se réjouir aujourd'hui de n'avoir rien lâcher.
Si tu es seul, essaie de t'entourer d'un mentor ou d'une ou plusieurs personnes qui sauront te conseiller sur la viabilité de tes projets et sur la façon de les mener. Après tout, tous les succès se sont forgés à 2 personnes minimum.

Les études, les diplômes, les concours, la concurrence servent à sélectionner les meilleurs des moins bons mais ça ne veut pas dire que le moins bon ne réussira pas à arriver au but avec succès.
Ce qui ressort de ton discours dans les 2 posts est que tu parles de diplômes, masters "sympa", etc. qui pourraient déboucher sur un bon job rémunéré, voire de se mettre à son compte. Mais à aucun moment, tu décris les matières de tes études comme quelque chose qui te passionne depuis tes 14 ans. Peut-être est-ce le cas. Néanmoins, il est plus facile de faire des études ou avoir des buts pour de très bonnes raisons. Et si elles sont très bonnes alors il est bien plus facile d'arriver au but.
Pour nuancer ce dernier propos, si tout est simple, ça serait trop facile. Et personne ne veut que ça te paraisse facile sinon ton diplôme ou tes études n'auraient pas ou peu de valeur.
Tu n'es pas non plus la première personne à qui ce genre de situation arrive. Les personnes qui ont persévérées et sont arrivées au but après avoir connues des galères, peuvent se réjouir aujourd'hui de n'avoir rien lâcher.
J'ai l'impression que tu veux nous convaincre que tu as loupé tes études, mais tu n'y arriveras pas.
Ce n'est pas bizarre de se chercher quand on arrive à la fin de ses études et en parler est une bonne chose.
Alors déjà, concernant l'âge, ayant une année de retard par rapport au cursus scolaire, j'étais quand même le deuxième plus jeune de ma promo en M2. Beaucoup avaient 2 ans de retard, parfois plus, pour des raisons diverses (certains font plusieurs M2 parce que le premier ne leur convenait pas).
Pour l'aspect financier tu devrais trouver facilement un job, tu sais la grande distribution et la restauration sont les rois pour embaucher des étudiants qui peuvent bosser le soir et le week end (là où les gens normaux se repose ou ne veulent pas travailler), donc rien ne t'empeche de chercher même à contrat à 10h par semaine pour gagner un peu et convaincre tes parents de continuer à te financer tout en allègeant leurs charges.
Enfin, il faut que tu vises large au niveau des M2, je le répète, un diplôme sert effectivement à être reconnu dans une profession mais permet aussi de s'ouvrir d'autres portes plus facilement. Je ne dis pas que ce sera facile, juste qu'un mec qui a un bac +5 en économie a quand même des capacités qui vont au delà de sa spécialité (capacité de réflexions, force de propositions, capacité de rédaction, calcul...) compétences qui peuvent être valoriser dans pour beaucoup d'emplois.
Ce n'est pas bizarre de se chercher quand on arrive à la fin de ses études et en parler est une bonne chose.
Alors déjà, concernant l'âge, ayant une année de retard par rapport au cursus scolaire, j'étais quand même le deuxième plus jeune de ma promo en M2. Beaucoup avaient 2 ans de retard, parfois plus, pour des raisons diverses (certains font plusieurs M2 parce que le premier ne leur convenait pas).
Pour l'aspect financier tu devrais trouver facilement un job, tu sais la grande distribution et la restauration sont les rois pour embaucher des étudiants qui peuvent bosser le soir et le week end (là où les gens normaux se repose ou ne veulent pas travailler), donc rien ne t'empeche de chercher même à contrat à 10h par semaine pour gagner un peu et convaincre tes parents de continuer à te financer tout en allègeant leurs charges.
Enfin, il faut que tu vises large au niveau des M2, je le répète, un diplôme sert effectivement à être reconnu dans une profession mais permet aussi de s'ouvrir d'autres portes plus facilement. Je ne dis pas que ce sera facile, juste qu'un mec qui a un bac +5 en économie a quand même des capacités qui vont au delà de sa spécialité (capacité de réflexions, force de propositions, capacité de rédaction, calcul...) compétences qui peuvent être valoriser dans pour beaucoup d'emplois.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Absolument le 30.05.13, 12h12 par Reborn
- [0] Merci ! :) le 30.05.13, 18h05 par Iskandar
Sinon, si tu ne sais pas trop où tu en es, tu peux toujours faire un break. Faire autre chose pendant quelques semaines (voire pourquoi pas faire une année de coupure). Peut-être que tu as trop la tête dans le guidon. Ou peut-être en effet que tu t'es engagé dans une voie qui n'est pas la tienne. Mais il faut du recul pour voir ce genre de choses.
Savoir si ce que tu as fait jusque là peut être intéressant, mais ce n'est pas le plus important.
Le plus important, c'est : que veux-tu faire maintenant ?
Savoir si ce que tu as fait jusque là peut être intéressant, mais ce n'est pas le plus important.
Le plus important, c'est : que veux-tu faire maintenant ?
Ce qui a tendance à me choquer, c'est que la plupart d'entre vous sont encore jeunes et que votre but est en gros le suivant: réussir vos études pour trouver un job pas trop désagréable et payé correctement.
Je sais pas pour vous, mais moi je ne trouve pas ça très motivant et ça ne me fait pas rêver. Je sais bien que la société nous formate pour rentrer dans ce moule, mais on peut en sortir. Surtout où vous en êtes.
Si vous aviez femme, enfants, voiture et villa à crédit, et que vous risquiez de tout perdre en fonction de votre job, je comprendrais mieux. Mais ce n'est pas votre cas. Profitez en pour vivre et surtout vivre vos rêves. Mais pas de vous priver de vivre maintenant, dans le but d'avoir une vie peinard mais ennuyeuse plus rien.
Est-ce que je dis qu'il faut arrêter vos études et ne rien faire ? Non, en tout cas pas. Je dis juste que de nos jours, dans nos pays, si vous n'avez rien à perdre, vous ne risquez rien. Vous ne risquez rien, parce que quoi que vous fassiez, la société ne vous laissera pas crever de faim. Et puisque c'est le cas, cela signifie que vous pouvez vous plantez. Alors foncez, et si vous vous plantez, recommencez (ailleurs, dans un autre domaine, en procédant différemment) autant de fois qu'il le faudra.
Je sais pas pour vous, mais moi je ne trouve pas ça très motivant et ça ne me fait pas rêver. Je sais bien que la société nous formate pour rentrer dans ce moule, mais on peut en sortir. Surtout où vous en êtes.
Si vous aviez femme, enfants, voiture et villa à crédit, et que vous risquiez de tout perdre en fonction de votre job, je comprendrais mieux. Mais ce n'est pas votre cas. Profitez en pour vivre et surtout vivre vos rêves. Mais pas de vous priver de vivre maintenant, dans le but d'avoir une vie peinard mais ennuyeuse plus rien.
Est-ce que je dis qu'il faut arrêter vos études et ne rien faire ? Non, en tout cas pas. Je dis juste que de nos jours, dans nos pays, si vous n'avez rien à perdre, vous ne risquez rien. Vous ne risquez rien, parce que quoi que vous fassiez, la société ne vous laissera pas crever de faim. Et puisque c'est le cas, cela signifie que vous pouvez vous plantez. Alors foncez, et si vous vous plantez, recommencez (ailleurs, dans un autre domaine, en procédant différemment) autant de fois qu'il le faudra.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Post responsable le 02.06.13, 11h07 par Axelos
Ah mais oui, je suis dans une vision très pragmatique des études parce que ce qu'il faut comprendre d'une manière plus globale, c'est qu'aujourd'hui en France, l'université ne donne que très peu accès au monde professionnelle.
Mais c'est une vision très assumer. J'ai fait beaucoup le co* pendant mon année de transition, une année de déboires et de délire, c'était top, mais on ne peut pas vivre sans contraintes éternellement.
Mais c'est une vision très assumer. J'ai fait beaucoup le co* pendant mon année de transition, une année de déboires et de délire, c'était top, mais on ne peut pas vivre sans contraintes éternellement.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] le 01.08.13, 22h24 par sollasi
+1. Je suis en train de voir ce que je peux faire de ce côté là.Hydrogene a écrit :Et si tu es seul dans ta bulle en ce moment avec les yeux regardant trop vers le bas, c'est normal que tu ne voies pas d'issues possibles.
Si tu es seul, essaie de t'entourer d'un mentor ou d'une ou plusieurs personnes qui sauront te conseiller sur la viabilité de tes projets et sur la façon de les mener.
C’est le cas. Je suis très curieux de nature, et m’intéresse très facilement aux choses. Mais de là à parler de passions…Hydrogene a écrit :Ce qui ressort de ton discours dans les 2 posts est que tu parles de diplômes, masters "sympa", etc. qui pourraient déboucher sur un bon job rémunéré, voire de se mettre à son compte. Mais à aucun moment, tu décris les matières de tes études comme quelque chose qui te passionne depuis tes 14 ans. Peut-être est-ce le cas.
Non, ça, c’est ma conviction, mais je n’essaie pas de vous convaincre. Par contre, à cause de cette conviction, j’aimerais passer à autre chose, et c’est sur ça que je demande de l’aide.Vinsanity a écrit :J'ai l'impression que tu veux nous convaincre que tu as loupé tes études, mais tu n'y arriveras pas.
Remarque: quand je dis que j'ai râté, je ne dis pas que ce que j'ai n'a aucune valeur. Mais de mon point de vue, ça ne me satisfait clairement pas. Après, pour moi, c'est déjà du passé dans le sens où je ne vois pas quoi y changer, mais j'aimerais avancer en dépassant ce sentiment.