Entre engagement et célibat: ma réflexion bloque
Posté : 29.05.13
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai lu quelques topics sur le sujet de l'engagement et les peurs que cela peut engendrer, mais j'aimerais avoir l'avis de la communauté sur ma réflexion personnelle. J'ai beau réfléchir, j'ai l'impression de ne pas trouver d'issue.
Cette réflexion est née de ma dernière relation, qui a duré deux ans. Avant de rencontrer cette femme, j'étais célibataire et heureux. Libre, aucun compte à rendre, possibilité de coucher à droite, à gauche, indépendant, etc…
Jusqu'au jour où je rencontre mon ex-copine. Schéma classique: attirance physique, séduction, "oh tiens je me marre bien avec elle, elle est intéressante, on va pousser un peu plus loin", "elle a vraiment de très bonnes qualités humaines, je me sens bien avec elle, restons ensemble".
On s'installe au bout d'un an… Elle ne m'a pas forcé la main, mais j'avais peur, peur d'aller vivre avec elle et de le regretter, mais j'en avais très envie. Donc nous l'avons fait. Ça a duré un an, et elle est partie (pour un autre, mais bon c'est une autre histoire).
Ce qui m'intéresse ici, c'est ce qui s'est passé dans ma tête pendant qu'on vivait ensemble. Notre relation se passait très bien, à tout point de vue. Je nous revois nous dire mutuellement "qu'est-ce qu'on est bien ensemble!". Mais malgré ça, plusieurs pensées me venaient en tête.
La première, c'est cette envie constante d'avoir envie d'aller voir ailleurs. Je n'ai jamais franchi le pas, et ferai tout pour ne jamais le faire, mais cette envie, qui se manifestait parfois avec des pensées du style "ah si j'étais célibataire, j'irais bien me faire cette poupoune là bas", ce genre de pensées qui nous font comparer les petites nanas qui passent dans la rue à notre copine. On les trouve toujours plus attirantes qu'elle (l'attrait pour la nouveauté et l'inconnu?).
Cette pensée était d'autant plus forte au bout d'un an et demi, lorsque je commençais à trouver que nos rapports sexuels devenaient monotones... ("si je reste avec elle je ne ferai l'amour avec aucune autre femme?").
Et pourtant, je l'aimais, vraiment, sans l'idéaliser, à sa juste valeur. D'ailleurs, je souffre encore de son départ (d'autant que c'est pour un autre, donc aïe aïe l'ego).
Ce qui m'amène à me poser toutes ces questions: se mettre en couple, et s'engager, est-ce que ça se passe toujours comme ça? Est-ce qu'on a toujours cette envie d'aller voir ailleurs? Pourquoi s'engage-t-on dans ce cas? uniquement pour vaincre la peur de la solitude, la pression sociale liée au célibat, pour combler notre besoin fondamental d'être aimé?
La rupture a elle aussi engendré son lot de question: une relation est-elle toujours vouée à se terminer? Faut-il toujours partir du principe qu'il y aura une fin?
Je fais le bilan de ma vie, et en ce qui me concerne, ça a toujours été le cas (of course). Mais je regarde autour de moi, et tout ce que j'entends c'est "il est parti avec la secrétaire ; elle s'est barrée avec son ex ; au bout de 15 ans de mariage et deux enfants, elle me dit qu'elle veut changer de vie".
Je me dis, mais wow! en fait, être en couple, c'est être assuré d'une rupture. Peu importe quand elle arrivera. Et dans ce cas, À QUOI BON? Est-ce que se mettre en couple mérite vraiment la souffrance qu'engendre la rupture, sans parler des galères matérielles et autres?
Vous allez me dire, dans ce cas reste célibataire et le tour est joué.
Oui, mais, mais, mais… j'ai des besoins à combler, et là c'est le serpent qui se mord la queue. Je vais me mettre avec quelqu'un par envie de sexe, affection, partage, projection future… et je vais douter, avoir envie d'un ailleurs (et elle aussi sans doute).
La vie amoureuse se résume-t-elle à ça? un éternel recommencement?
Merci par avance pour vos interventions.
J'ai lu quelques topics sur le sujet de l'engagement et les peurs que cela peut engendrer, mais j'aimerais avoir l'avis de la communauté sur ma réflexion personnelle. J'ai beau réfléchir, j'ai l'impression de ne pas trouver d'issue.
Cette réflexion est née de ma dernière relation, qui a duré deux ans. Avant de rencontrer cette femme, j'étais célibataire et heureux. Libre, aucun compte à rendre, possibilité de coucher à droite, à gauche, indépendant, etc…
Jusqu'au jour où je rencontre mon ex-copine. Schéma classique: attirance physique, séduction, "oh tiens je me marre bien avec elle, elle est intéressante, on va pousser un peu plus loin", "elle a vraiment de très bonnes qualités humaines, je me sens bien avec elle, restons ensemble".
On s'installe au bout d'un an… Elle ne m'a pas forcé la main, mais j'avais peur, peur d'aller vivre avec elle et de le regretter, mais j'en avais très envie. Donc nous l'avons fait. Ça a duré un an, et elle est partie (pour un autre, mais bon c'est une autre histoire).
Ce qui m'intéresse ici, c'est ce qui s'est passé dans ma tête pendant qu'on vivait ensemble. Notre relation se passait très bien, à tout point de vue. Je nous revois nous dire mutuellement "qu'est-ce qu'on est bien ensemble!". Mais malgré ça, plusieurs pensées me venaient en tête.
La première, c'est cette envie constante d'avoir envie d'aller voir ailleurs. Je n'ai jamais franchi le pas, et ferai tout pour ne jamais le faire, mais cette envie, qui se manifestait parfois avec des pensées du style "ah si j'étais célibataire, j'irais bien me faire cette poupoune là bas", ce genre de pensées qui nous font comparer les petites nanas qui passent dans la rue à notre copine. On les trouve toujours plus attirantes qu'elle (l'attrait pour la nouveauté et l'inconnu?).
Cette pensée était d'autant plus forte au bout d'un an et demi, lorsque je commençais à trouver que nos rapports sexuels devenaient monotones... ("si je reste avec elle je ne ferai l'amour avec aucune autre femme?").
Et pourtant, je l'aimais, vraiment, sans l'idéaliser, à sa juste valeur. D'ailleurs, je souffre encore de son départ (d'autant que c'est pour un autre, donc aïe aïe l'ego).
Ce qui m'amène à me poser toutes ces questions: se mettre en couple, et s'engager, est-ce que ça se passe toujours comme ça? Est-ce qu'on a toujours cette envie d'aller voir ailleurs? Pourquoi s'engage-t-on dans ce cas? uniquement pour vaincre la peur de la solitude, la pression sociale liée au célibat, pour combler notre besoin fondamental d'être aimé?
La rupture a elle aussi engendré son lot de question: une relation est-elle toujours vouée à se terminer? Faut-il toujours partir du principe qu'il y aura une fin?
Je fais le bilan de ma vie, et en ce qui me concerne, ça a toujours été le cas (of course). Mais je regarde autour de moi, et tout ce que j'entends c'est "il est parti avec la secrétaire ; elle s'est barrée avec son ex ; au bout de 15 ans de mariage et deux enfants, elle me dit qu'elle veut changer de vie".
Je me dis, mais wow! en fait, être en couple, c'est être assuré d'une rupture. Peu importe quand elle arrivera. Et dans ce cas, À QUOI BON? Est-ce que se mettre en couple mérite vraiment la souffrance qu'engendre la rupture, sans parler des galères matérielles et autres?
Vous allez me dire, dans ce cas reste célibataire et le tour est joué.
Oui, mais, mais, mais… j'ai des besoins à combler, et là c'est le serpent qui se mord la queue. Je vais me mettre avec quelqu'un par envie de sexe, affection, partage, projection future… et je vais douter, avoir envie d'un ailleurs (et elle aussi sans doute).
La vie amoureuse se résume-t-elle à ça? un éternel recommencement?
Merci par avance pour vos interventions.