Quelques nouvelles !
Gros message en perspective alors prenez votre temps.
Pour passer à la partie pratique, lisez les prochaines lignes puis sautez à la fin du post.
Enfin, même la partie "pratique" est hyper romancée.
Mais je me suis pas fait chier à taper tout ça pour ne pas le poster
Déjà, je travaille activement à mon image. Je sue comme un porc tous les jours pour perdre mes kilos en trop et je compte bien faire quelque boutiques pour m'acheter des vêtements potables pour la rentrée.
J'ai aussi commencé à définir ce que je voulais clairement chez ma copine.
C'est pas mal. Cela faisait longtemps qu'on me disait de le faire mais j'avais la flemme....
Depuis, je fais plus rapidement le tri entre les filles que je croise.
Bon, tout ça, c'est bien, mais ça ne résout pas le vrai problème : mon inaction.
Je suis quelqu'un de plutôt intelligent, qui a une forte volonté mais....cela fait 4 ans que j'ai découvert le game et... je n'en ai jamais rien fait. Ou en tout cas pas vraiment.
Je me suis donc campé devant la glace et demandé : "
WHAT. THE. FUCK. MAN.?"
C'est déjà un progrès : plutôt que de continuer de me bercer d'illusions, j'ai choisi d'être honnête envers moi même pour ENFIN (commencer à) résoudre la question de ma vie amoureuse inexistante.
PARTIE THEORIQUE
Voilà ce qui est sorti de ma petite tête :
Les raisons qui justifient mon immobilisme :
* "Je ne suis pas prêt"
(objection : si on attends toujours d'être prêt pour faire quelque chose alors on ne fera jamais rien)
* "Je ne suis pas assez bien pour qu'une fille s'intéresse à moi".
Celui la est tricky. Je sais que je suis quelqu'un de grande valeur, mais le fait que peu de filles se soient intéressées à moi durant ces dernières années m'a convaincu que ... je n'étais pas assez bien pour qu'une fille s'intéresse à moi.
(ou plutôt : beaucoup de filles se sont intéressées à moi mais ne faisant rien, étant trop apeuré... je n'ai rien fait, aucune relation n'en a résulté et aucune fille n'a donc eu l'occasion d'être en couple avec moi. D'où le "je ne le mérite pas")
* "Je suis trop occupé/ je n'ai pas le temps"
HAHAHA ! Je sors de TROIS ans de prépa, j'entre en école d'ingé, cette raison est STUPIDE !
* "C'est compliqué....je dois d'abord comprendre et maîtriser toute les théories..."
Alors déjà, pour comprendre, l'expérience est nécessaire. Et puis la théorie sans la pratique m'a fait plus de mal que de bien. (je suis persuadé qu'en restant AFC, j'aurais choppé une ou deux filles durant ces 3 ans. Certes, avec des déclarations d'amour, et des soirées entières à me demander si elle est intéressée ou non, mais j'aurais ken quand même).
Ce que j'évite d'affronter :
* Mes peurs
* Moi même
Rien à développer. C'est sorti tout seul, sans même que je comprenne vraiment ce que cela voulait dire.
Quels avantages ai-je à rester dans cette position d'immobilisme ?
* Je ne prends aucun risque, je ne sors pas de ma zone de confort.
Je n'ai aucun effort à faire, c'est pépère.
* Je peux me plaindre
* Je peux réfléchir et tout théoriser - ce que je kiffe faire !
* C'est devenu une habitude, une partie de moi...et donc moi, d'être célibataire.
* Devenir indépendant
Vous avez déjà croisé ces jeunes de 22-23 ans qui se baladent par groupe de 5/6, qui sont perdus quand ils sont tous seuls, qui achètent leur validation sociale en buvant comme des trous, qui s'habillent à l'anglaise et qui essayent d'avoir l'air cool ?
Bref, ceux qui ne sont rien sans les autres ?
Y'a 2 ans, j'étais comme ça (sans le côté alcool et vêtements anglais).
Mon monde tournait autour de mes amis, de mes copines. Je faisais n'importe quel compromis pour leur plaire. Je m'oubliais.
Alors j'ai décidé de m'isoler pour grandir et me développer par moi même.
C'est bon, ça va, c'est fait ! Mais c'est devenu une habitude de fuir les gens, l'investissement émotionnel avec autrui... à cause de mon one itis je crois. Ce qui rejoint le point suivant :
* Je ne m'expose pas
Je ne risque pas d'être blessé, rejeté, de souffrir.... mais en fait, j'm'en rends compte maintenant, se faire rejeter par une fille, souffrir à cause de la trahison d'une amie... ça dure quelques jours/semaines/mois.
Rien à voir devant le vide perpétuel d'être seul, de n'avoir, certes, pas de passages à vide, mais pas non plus de moments de joie partagés avec une jolie fille.
Au final, je préfère vivre et souffrir que ne pas vivre !
A quelle image de moi est-ce que je m'accroche ?
*
Mec solitaire complètement indépendant (c'est bien d'être indépendant mais être entouré est tout aussi - voire plus - important)
*
Mec en contrôle : je retiens mes émotions (je les fuis en fait) et je fuis les autres car ils ont un trop grand impact sur moi (émotionnel surtout : je suis sensible).(c'est normal, et pas forcément mauvais)
*
Mec fort qui n'a besoin de personne (tout le monde a besoin des autres - l'être humain est un être social)
J'ai alors décidé de changer, de sortir de cette prison d'immobilisme qui me rend MALHEUREUX et qui infecte tous les autres domaines de ma vie.
Je suis donc venu pour retranscrire tout ça sur mon journal et la, Ô miracle, que vois-je ?
"BOOTCAMP BLUSHER"
Hah. Héhé. Nan mais quand j'ai dit que je voulais changer.... ça serait p'têtre un poil trop brusque ça quand même.
Conscience : "t'as raison, youporn t'attends"
Mais...mais non pfff
Conscience : "combien de fois as-tu répété que tu donnerais des milliers rien que pour pouvoir coucher UNE fois avec une jolie fille que tu as vue dans la rue?"
C'est pas moi c'est Bob qui a dit ça !
Du coup, j'ai beaucoup hésité. J'ai lu tous les témoignages. J'ai même dressé une feuille avec les plus et les moins d'un bootcamp Blusher.
Les plus :
* Prendre mes responsabilités.
Au lieu de me plaindre de mon célibat et de reporter la faute sur autre chose (la prépa : j'ai pas le temps, Paris c'est loin...45 minutes de RER et je devrais rentrer avant minuit sinon plus de trains....ça sert à rien d'aller à une soirée de 21h à 23h...),
AGIR pour régler le problème.
* Meilleure intégration dans mon école.
C'est clair que ça doit bien chauffer et faire fonctionner les compétences sociales un bootcamp comme celui la !
* Les filles sont plus ouvertes en été ?
* Je progresse par moi même mais si ça continue comme ça, je serai capable d'aborder dans 10 ans.
Un bootcamp me donnerait le coup de boost dont j'ai besoin.
* C'est ça ou ma PS4.
Je choppe le bootcamp ou je me paye une PS4. Sachant que si ce bootcamp tiens ses promesses et que je continue d'évoluer par la suite je passerai sûrement mes vacances de Noël en charmante compagnie. C'est plus alléchant que Call of Duty 206 hum ?
Et puis je préfère 'donner' de l'argent à Blusher qu'à des gens qui exploitent les petits Chinois.
* J'avais peur de ne pas être à la hauteur.
D'être un cas trop désespéré pour les compétences de Blusher (Blusher, si tu lis ça, ce n'est pas que je remet en cause tes compétences. C'est juste que je me croyais vraiment un cas grave).
Au final, quand j'ai lu les témoignages, j'ai vu que certains étaient agoraphobes, que d'autres souffraient de trouble panique, qu'un disait même revenir de loin... et qu'ils avaient tous passé un super week-end, fait plein de progrès...alors pour moi, ça devrait être tranquille.
J'ai aussi lu que la plupart avait stressé comme des malades durant la semaine précédente, qu'ils étaient figés en partant au "front" samedi aprèm... et que ça s'est quand même bien passé !
Cela m'a rassuré : c'est possible pour moi. Enfin en tout cas, ça en a l'air.
* J'ai lu le témoignage d'un mec sur FTS dont l'histoire est semblable à la mienne (et qui a réussi avec succès le bootcamp de Blusher):
connaît FTS depuis 5 ans, de longues années de frustration sexuelle et de plaisirs solitaires, avec des croyances limitantes.... et il a suivi ce bootcamp avec succès !
Ce bootcamp est donc fait pour moi. Ou me convient, en tout cas.
* Quelle valeur est-ce que je donne à ma vie sentimentale ?
* C'est une occasion de progresser, généralement, dans ma vie.
J'ai aussi listé les moins.
J'ai remarqué que toutes mes réticences étaient basées sur la peur : peur de sortir de ma zone de confort, de prendre un risque, d'être ridiculisé en public, d'être rejeté, de ne pas y arriver, de l'inconnu...
Et puis je me suis rendu compte que je ne pouvais pas laisser la peur dicter ma vie. Sinon.... 'fin voilà quoi.
Dans les moins, il y avait aussi le fait que je ne pourrai plus me complaire dans l'inaction par la suite.
Je n'aurai plus non plus d'excuses pour sortir et m'entraîner ! Je l'aurai déjà fait. Même sans Blusher à mes côtés, je saurai comment faire et je pourrai trouver la motivation avec des potes (ou des wings?).
PARTIE PRATIQUE (plus ou moins..)
Okay. C'est bien beau tout ça, mais c'est juste de la branlette intellectuelle.
De la branlette intellectuelle que je juge nécessaire, mais où est
l'ACTION dans tout ça ?
(je vous jure, après le choc de me remettre en question, le fait que cette objection surgisse dans mon esprit à fini de me persuader que, oui bordel, on dirait bien que je suis en train de me sortir les doigts et de vouloir vraiment progresser !)
De toutes façons, je prévoyais de me commander plein de livres du genre "The evolution of desire", de David M Buss.
Ce sont tous les ouvrages qu'a consulté Mystery pour mettre au point sa méthode plus quelques bouquins sur la séduction, des CD que je peux emprunter à la médiathèque et des bouquins de développement perso vaseux.
Et la, je me suis dit : "attends, ça va pas te revenir à 279€ mais ça va bien faire 150-200€... ça serait pas plus efficace de bouger ton cul et, DANS LE PIRE DES CAS, de parler à plus de filles que durant les trois dernières années, même si ça ne donne aucun résultat ?".
Anyway, je crois que j'étais vraiment trop enfoncé dans ma propre merde.
Alors oui, comme certains le disent par ici, j'aurais pu me faire pousser des couilles au lieu de me payer un grand frère.
Et c'est exactement ce que je fais : qu'elles soient le résultat de mes efforts propres ou des miens conjugués avec ceux de Blusher, j'ai cru comprendre en lisant les review de ses bootcamps que mes couilles pousseraient.
Et puis je me connais, j'ai déjà fait une ou deux session seul ou avec mon wing mais... jamais je ne trouverai la motivation (ou le désespoir ?) suffisant pour m'y mettre sérieusement.
J'ai toujours eu besoin d'un coup de pied au cul.
J'ai longtemps hésité. Est-ce vraiment utile d'apprendre le SPU ? Je voulais me mettre au NPU, mais est-ce que ça n'est tout de même pas du Pick Up ? Refuser de faire du SPU parce qu'on juge ça inutile, n'est-ce pas contradictoire avec le fait de se mettre au NPU ?
De la même façon, j'ai commencé à lister les plus et les moins (une habitude chez moi)
J'en étais la de mes réflexions quand une pensée s'est imposée à mon esprit :
la fille que j'ai vue sur la plage cette après midi. Je voulais la rencontrer. Elle était jolie.
Elle avait l'air sympa.
J'aurais aimé passer un bon moment avec elle - et plus si affinité, comme on dit.
Mais je ne l'ai pas fait.
Pire : ça ne m'a pas dérangé.
Encore pire : je n'ai ressenti aucun regret.
Cela fait tellement longtemps que je me nourri de la théorie du Pick Up mais que je ne fais rien que je me suis programmé pour ne rien faire.
Quand je vois une jolie fille, je ne ressens aucune peur, aucune anxiété car je SAIS que je ne l'aborderai pas.
Au final,
ça me révolte.
De rester assis telle une larve qui regarde passer devant elle ce qu'elle désire mais sans rien faire pour l'obtenir.
Être réduit à autant d'inaction, à si peu de capacité de prise de décision ou de risque, être si immobilisé, si enlisé dans mes mauvaises habitudes et mes mauvais schéma de pensée que je ne peux rien faire.
Apprendre le SPU m'aurait-il donné plus de chances de lui parler ?
Oui !
Alors j'ai foncé sur la page internet avant de me dégonfler.
J'ai payé l’acompte de 75€. J'ai hésité une dernière fois, mais j'ai cliqué sur "payer".
Je ne sais pas pourquoi. Mon esprit était vide et blanc, je ne savais plus pourquoi je devais ou ne devais pas faire ça, mais je l'ai fait.
C'est donc que ça devait être la bonne chose à faire.
Et puis, depuis, je suis content. Je sens que j'ai fait le bon choix.
Au pire, ça sera une expérience un peu étrange.
Bon, j'en fait un récit héroïque ici mais il n'y a rien de glorieux dans ce que j'ai fait.
J'ai juste cliqué sur un bouton virtuel et diminué mon compte en banque.
Pour les éloges, on attendra la fin du bootcamp.
Car, oui,
MOI, je pars en bootcamp. J'ai du mal à réaliser.
J'imagine que je vais éviter d'y penser pour ne pas chier dans mon froc en attendant. Je verrai une fois la bas !
Je me sens libéré. Au moins, je n'ai plus ce dilemme en tête, c'est fait.
Et puis j'ai lu les avis, y'en a qui avaient des troubles paniques, qui étaient agoraphobes et qui ont réussi, qui ont passé un super week-end à chopper des numéros et qui doivent être maintenant bien partis.
Faut pas déconner, j'suis plutôt sociable comme gars.
J'suis juste dans une sorte de grosse spirale infernale de non action/trop de réflexion à cause de ma boulimie de théorie Américaine, d'un gros one-itis, d'une frustration...conséquente et de 3 ans sans vie sociale. Cela se passera bien. Cool. (oui, on dirait bien que je stresse).
Par contre, définir mes objectifs pour le week-end.... Woaw. Chaud ça.
Et puis il s'appelle Jean - Baptiste, comme moi. J'ai toujours hâte de rencontrer un confrère !
On se retrouve donc après le bootcamp, pour un FR le plus objectif possible.
Pour la jolie fille de la plage en maillot de bain mauve à pois roses ! YALLA !