=> ce topic est consacré à l'apprentissage du code, en autodidacte ou non, facile ou non
=> pour la conversation initiale sur le choix d'un master : orientation-poursuite-d-etudes-en-maste ... 32599.html
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Au contraire, il n'y a jamais eu autant de tutos et de sites d'apprentissage, et il n'a jamais été si facile de s'y mettre. La profusion de sources et de langages peut faire peur, mais c'est en réalité plus accessible que jamais.Constant99 a écrit :Sinon, je n'ai pas d'opinion particulière sur le meilleur master à faire, mais j'ai quelques doutes sur la possibilité de s'auto-former aux technos web d'aujourd'hui, qui n'ont plus grand chose à voir avec le PHP/MySQL d'il y a dix ans. Se former à bricoler un site à partir d'un Wordpress/Joomla/Autre, oui, mais se former à faire du développement Web, c'est devenu compliqué sans aide.
Quand j'ai commencé, Wikipedia n'existait pas, Google non plus, la doc PHP était quasi inexistante, et aucun site de tuto sérieux n'existait.
Et c'est comme tout : on commence par les langages de base (PHP / MySQL, qui n'iront nulle part tant ils sont fondamentaux et omniprésents - contrairement à ce que tu penses, les technos web se simplifient et s'appuient toutes sur les bases posées par PHP & SQL).
... On commence d'abord avec du code moche et "linéaire" ("je fais ça puis ça, et si ça, faire ça : c'est ce qu'on appelle du code "procédural"); puis on gagne en technicité, on se met au code "objet", et ça ouvre les portes de davantage de langages et de frameworks (des environnements pré-codés dans lesquels on peut construire ces projets pour ne pas avoir à réinventer la roue à chaque fois).
Pour un débutant qui veut faire du WEB (pas les mêmes langages que le dev mobile)
- CSS / HTML (pour la partie "visible", le "front-end")
- PHP/SQL (pour la partie "backend", l'intelligence derrière les pages)
... restent tout à fait accessibles en autodidacte.
Faut juste ne pas se laisser effrayer, oser se plonger dedans et décoder la matrice (elle n'est pas si hermétique que ça une fois qu'on a compris les règles de base).
Ensuite, la progression est corrélée au temps que vous passez à vous former, à tester et à veiller. Faut pas se leurrer : devenir bon vous demandera plusieurs années, et nécessitera que vous y passiez du temps chaque jour. Si vous ne vous prenez pas de passion pour le code, vous décrocherez avant d'être devenu bon.
A défaut de pouvoir le faire via une bonne école, vous pouvez le faire gratuitement (mais plus lentement) par vous-même.
Mais même sans vouloir devenir un dev, le fait de gratter la surface des choses vous permettra de comprendre les enjeux et rouages du code, et ainsi de pouvoir vous faire un vernis / une culture qui permettra de manager ou travailler avec des devs (ce que très peu de non-devs arrivent à faire, tant c'est une culture et des individualités particulières).
Autant pour les autres métiers c'est primordial, autant quand tu fais du dev, tu t'en bats les couilles d'avoir un diplôme reconnu par l'état.NewStart a écrit :Et (de mémoire), diplôme non reconnu par l'état (au moins pour le moment).
L'Etat a 20 ans de retard.
Ce qui compte, c'est d'avoir des compétences reconnues par les employeurs.
(ça veut pas dire que toute école de dev est bonne à faire : il y en a de très mauvaises, parce que montée par des pignoufs qui veulent surfer sur la vague, mais qui ne comprennent rien au dev et aux métiers du dev)
T'inquiète qu'en sortant d'Epitech ou de l'école de Xavier, vu l'ambition affichée de l'école, t'as pas de pb à trouver du taf, en France ou à l'étranger - avec ou sans estampille bleu blanc rouge sur ton diplôme.
Ce que les mecs regarderont, c'est si tu es une brute en code ou pas - et si tu maîtrises les derniers langages à la mode (type Ruby ou Python, en ce moment).
Je traîne avec beaucoup de devs, dont certains sont de véritables génies; et aucun ne gagne moins de 2000€ par mois net (certains gagnent BEAUCOUP plus).
(Je précise que les devs que je fréquente principalement des salariés de startups ou des indépendants - ceux qui ont été s'enterrer dans des SSII souffrent nettement plus).
La plupart ont régulièrement des offres d'emploi qui tombent (le dernier auquel je pense a refusé un entretien proposé par Google), bossent de chez eux, et n'ont aucun problème à changer de taf quand ils veulent changer d'air.
Sauf qu'apparemment, à la fin des 2 premières piscines, y'avait que 1/3 du quota espéré encore en course (j'ai plus les chiffres en tête, et je veux pas dire de conneries) : la barre est élevée pour les candidats à l'entrée, ça écrème bien plus que prévu.Je sais pas si la sélection est si énorme que ça, ils convoquent 4000 personnes pour faire la piscine après passage d'un entretien il me semble, après la piscine ils prennent 1000 élèves sur les 4000.
Oui ! Mes potes formés en France (formations respectables mais pas ouf) ont une progression incroyable dans leur carrière depuis qu'ils sont partis (à Londres notamment, où on t'évalue sur ta motivation, ton potentiel - et pas tes diplômes ou ta couleur de peau).Autre possibilité, aller dans un autre pays que la France. Par exemple où au lieu de te payer en fonction de tes titres, on te paye en fonction de la qualité de ton travail (oui, je sais, cette notion peut paraitre incroyable