[A] REACTION : Ce forum ne remplace pas une thérapie
Posté : 29.08.13
En réaction à l'annonce "Ce forum ne remplace pas une thérapie"
Je confirme, 6 ans après avoir découvert FTS, puis la « communauté », puis la lecture de centaines d’articles / ebooks de diverses écoles, courants de pensées, théories, coachs, gourous, moins gourous, posteurs anonymes, reconnus… tout ça avec une mise en pratique en dent de scie entre sarging intensif et périodes de pur KJing, c’est finalement après quelques mois de psychothérapie que je commence enfin à comprendre comment pagayer dans le bon sens. Et les effets sont immédiats.
J’écris ce post dans l’espoir que d’autres prendront moins de temps à se rendre compte du caractère indispensable de cette démarche pour trouver le courage de l’entamer, en dépit de l’avertissement éponyme ô combien pertinent de FK, épinglé à la tête de chaque rubrique de ce forum.
Hint : si vous avez l’impression de devoir être alpha pour pouvoir séduire, je pense que ce post est fait pour vous.
Au début
Je ne le savais peut-être pas aussi précisément il y a 6 ans, mais lorsque j’ai tapé « comment draguer les filles » dans google, mon objectif était de pouvoir enfin un jour être à l’aise dans mes rapports aux femmes, et trouver la liberté de pouvoir entamer un rapport de séduction avec une gazelle qui me plaît sans détour, sans pirouettes, sans alcool désinhibant, sans « alpha-style » fake, sans devoir travestir ma propre personne pour échapper au sentiment de honte que cette démarche me procurait.
Round 1 : le self-improvement
Au-delà des techniques quick-win relativement obsolètes que j’ai découvertes recherchées en premier, j’ai très vite appris que ma problématique était bien plus large : j’avais avant tout besoin d’améliorer l’ensemble de mon « lifestyle ». Cela semblait évident, comment pouvais-je attirer les femmes sans avoir des passions, être cultivé, être sportif, être drôle, rester léger, manger sainement… ?
Voilà mon problème, ma vie n’est pas assez intéressante en l’état.
Bingo : la course au self improvement est lancée.
Après quelques temps les résultats sont remarquables, mais je piétine car mon objectif initial n’est pas atteint, je ne suis toujours pas à l’aise dans mes rapports aux femmes.
Round 2 : la pratique intensive
Je comprends alors que m’améliorer dans tous les domaines de la vie sans me confronter à l’objet de ma peur ne me suffira pas à atteindre mon objectif de départ. Je dois sarger, c’est vital.
C’est parti pour les sessions de sarge intensives, seul, en groupe, avec des wings, avec des potes, en soirée, dans la rue…
Et malgré la violence que je me fais, malgré les râteaux enchaînés avec le sourire (ou pas), et même malgré les résultats qui finissent par arriver, je ne suis toujours pas satisfait. Car je sens bien que je ne suis toujours pas à l’aise dans mes rapports avec la gente féminine. Mon malaise est d’ailleurs proportionnel au degré d’attirance que j’éprouve pour ces belles. Désensibilisation progressive mes fesses.
Bonjour la chute de l’estime de soi, puisque mon problème vient forcément de moi, et qu’en parallèle je me décourage face à une exposition violente répétée qui ne me fait pourtant pas avancer.
C’est à ce moment précis que je commence à douter de tout, à avoir peur de me faire avoir, à sombrer dans la parano.
Round 3 : I will be alpha
Je comprends ensuite qu’il faut être indépendant du regard des autres. Paradoxalement j’apprends qu’il est aussi indispensable d’être socialement accepté, intégré et idéalement valorisé (social proof etc). Alors je fais très attention au regard des autres, notamment en soirée, ou finalement dans n’importe quelle situation d’ordre sociale. Mais je dois rester authentique en toute circonstance car je ne veux pas être un beta, donc j'essaye de ne pas m'adapter : j’ai une personnalité intègre, j’ai des opinions à défendre, je ne suis pas si facilement influençable, je sais dire non, je sais m’affirmer. Si si j’te jure. D’ailleurs j’ai arrêté de sarger puisque je suis convaincu qu’en étant suffisamment authentique et alpha elles vont toutes fondre sur moi comme des abeilles sur une jolie fleur.
Ok donc je reste authentique. Tiens parfois j’ai l’impression de me retrouver tout seul. Oula ça pique. hophophop j’arrête tout et je refais comme avant pour que les gens reviennent autour de moi. Génial ça marche, pourtant je n’ai pas avancé d’un pouce dans mes relations aux femmes. Ni dans mes rapports aux autres d’ailleurs, qui soit dit en passant sont fades et parfois complètement dénaturés, mais ça je ne le sais pas encore.
Bienvenue dans la machine infernale du second-guessing systématique, du contrôle de soi par soi-même, et de la suranalyse permanente du comportement des autres par rapport à soi (« eeeh pourquoi j’arrive pas à m’amuser en soirée ? »), jusqu’au jour où vous sentez en vous les prémisses d’une phobie sociale sévère qui a commencé à se développer bien avant que vous n’en preniez conscience, y compris avec vos meilleurs amis.
Bye bye séduction et consorts, ma vie se barre en couille et je sens poindre à l’horizon une dépression de force 8 car je me rends compte que je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas qui appeler, je ne sais plus qui sont mes amis, j’ai peur de leur parler, j’ai peur de ce qu’ils pensent, j’ai peur de les rejoindre quand ils font la fête, je suis tout seul devant mon écran, je n’ai même plus la force de demander une solution à google.
Je pense que je ne me suis jamais senti aussi mal de toute ma vie.
Bon, foutu pour foutu, allons voir un psy puisque force est de constater que je ne maîtrise plus rien.
Tant pis pour mon ego surdimensionné.
50€ la séance de 30mn, non remboursé par la sécu, 1 séance par semaine, sa mère la pute.
La psychothérapie : la rendre efficace
Parce qu’avec un budget de 200 boules par mois, pas question de perdre du temps.
J’ai lu quelque part que l’efficacité d’une thérapie dépend en grande partie de la motivation du patient pour s’en sortir. C’est vrai, c’est le patient qui fait tout le boulot, le psy est là pour aider dans la démarche, il est qualifié pour écouter et pointer du doigt les incohérences dans le discours du patient. Rien d’autre. Tout le reste du boulot c’est le patient qui le fait, en essayant d’exprimer ce qu’il a sur le cœur sans se voiler la face, en se livrant réellement.
Tout raconter au psy, de A à Z, les questions qu’on se pose, les épisodes qui nous marquent émotionnellement et qui ont bizarrement l’air de se répéter au travers des années. Et ne pas hésiter à lui casser un peu les couilles à ce psy, quand il ne répond rien, lui demander ce qu’il en pense, remettre en question son avis, challenger ses commentaires avec nos propres raisonnements, tout en restant extrêmement attentif et à l’écoute de ce qu’il dit, mais en aucun cas en prenant son avis pour argent comptant.
Il vous le donnera d’ailleurs très rarement, son avis.
Par contre les questions qu’il pose en retour ne sont jamais agréables.
C’est pas toujours évident de se confronter à son psy, surtout quand on a passé sa vie à jouer un rôle pour plaire à toutes les personnes pour qui on a de l’estime, ou à qui on attribue une certaine valeur (l’éternel « comment on fait pour draguer une HB9 »). Pourtant c’est la condition sine qua non pour avancer efficacement : se livrer le plus purement et le plus précisément possible pour faire avancer le bousin.
La sensation de vulnérabilité est terrible, mais qu’est-ce que c’est libérateur.
La psychothérapie : le choix du thérapeute
J’en parle car c’est l’autre facteur principal de succès d’une thérapie : le choix du psychothérapeute.
Il y a plein d’articles sur le net qui expliquent bien comment s’y prendre, lisez les avant de vous lancer.
Personnellement j’en ai testé deux, j’ai eu un bon feeling avec le deuxième donc je suis resté chez lui, et je ne regrette pas.
Le premier était psychiatre donc remboursé par la sécu : 15€ de ma poche la séance au lieu de 50, mais je ne le sentais pas. Je vous conseille franchement de ne pas regarder le prix mais bien le feeling que vous avez par rapport au gus en face de vous, il y en a quand même des bien chelous. Attention que psy cher ne rime absolument pas avec psy de qualité.
Je pense qu’il faut au moins 2 séances avec un psy pour savoir si ça vaut la peine de poursuivre avec lui ou non. Fiez-vous à votre instinct.
Les résultats
Ca ne fait que 3 mois que j’ai commencé, et il m’est difficile de cerner à quel point la thérapie a été clé dans mon cas, mais je constate depuis quelques semaines un changement radical dans mon rapport aux autres. Tous confondus. Mes amis, ma famille, entourage professionnel, connaissances, inconnus. Je leur parle vraiment, comme je ne l’ai jamais fait auparavant. Je leur parle de moi, de ce qui se passe à l’intérieur. De mes peurs, de mes craintes, mes questionnements « inavouables », mes angoisses, mes envies, mes ambitions, mes attirances, mes rejets, mes dégoûts, mes vacances… et je deviens un autre homme. Un peu plus à chaque fois que je le fais.
Après être resté bloqué pendant des années dans une espèce de bipolarité chronique (euphorie-déprime), et toujours à la recherche du saint graal qui me transformera en tombeur invétéré, j’ai enfin compris comment chercher ailleurs.
De grâce, si vous vous reconnaissez dans ce post : allez voir un psy
Vous n’avez pas le choix.
Vous n’en sortirez jamais seul.
Malgré FTS, malgré votre pratique, malgré vos lectures, malgré vos cogitations, c’est mort, vous tournerez en rond jusqu’à la fin de vos jours.
J'ai perdu des années à chercher à évoluer sans passer par cette case, aujourd'hui je suis convaincu qu'elle m'était indispensable.
Ce n’est qu’au travers de l’autre que vous pouvez avancer, à condition de lui parler sans jouer un rôle, sans se voiler la face, en acceptant ce que vous êtes / ressentez / pensez ici et maintenant. Et en l’EXPRIMANT à cet autre, en contact direct. Et il faut que cet autre soit IMPORTANT à vos yeux. Vous devez avoir PEUR et ACCEPTER l’idée que cette personne va PEUT-ETRE vous rejeter, se foutre de votre gueule, se sentir mal, ne rien répondre, ne plus jamais vouloir vous parler de sa vie etc… Sachez que quelque soit sa réaction, si c’est une personne dont le jugement à votre égard compte beaucoup pour vous (oui, c’est là que c’est le plus dur), lui dire sincèrement ce que vous avez sur le cœur est exactement ce qui vous fera avancer, 100% du temps et indépendamment de sa réaction à lui / elle.
Et si ce quelqu’un est un professionnel qualifié pour vous écouter et surtout pointer du doigt les incohérences dans votre discours pour vous permettre d’avancer, les choses prendront certainement du sens plus vite que vous ne le pensez.
Bon courage, et belle vie !
Marc
PS : quelques lectures très intéressantes: (j'espère que j'ai le droit de poster ces liens ici , sinon my bad les modos n'hésitez pas à les retirer)
http://www.redpsy.com/infopsy/estime2.html
http://www.redpsy.com/infopsy/liberte.html
http://www.redpsy.com/infopsy/autonomie.html
http://www.redpsy.com/infopsy/identitesexuelle.html
Je confirme, 6 ans après avoir découvert FTS, puis la « communauté », puis la lecture de centaines d’articles / ebooks de diverses écoles, courants de pensées, théories, coachs, gourous, moins gourous, posteurs anonymes, reconnus… tout ça avec une mise en pratique en dent de scie entre sarging intensif et périodes de pur KJing, c’est finalement après quelques mois de psychothérapie que je commence enfin à comprendre comment pagayer dans le bon sens. Et les effets sont immédiats.
J’écris ce post dans l’espoir que d’autres prendront moins de temps à se rendre compte du caractère indispensable de cette démarche pour trouver le courage de l’entamer, en dépit de l’avertissement éponyme ô combien pertinent de FK, épinglé à la tête de chaque rubrique de ce forum.
Hint : si vous avez l’impression de devoir être alpha pour pouvoir séduire, je pense que ce post est fait pour vous.
Au début
Je ne le savais peut-être pas aussi précisément il y a 6 ans, mais lorsque j’ai tapé « comment draguer les filles » dans google, mon objectif était de pouvoir enfin un jour être à l’aise dans mes rapports aux femmes, et trouver la liberté de pouvoir entamer un rapport de séduction avec une gazelle qui me plaît sans détour, sans pirouettes, sans alcool désinhibant, sans « alpha-style » fake, sans devoir travestir ma propre personne pour échapper au sentiment de honte que cette démarche me procurait.
Round 1 : le self-improvement
Au-delà des techniques quick-win relativement obsolètes que j’ai découvertes recherchées en premier, j’ai très vite appris que ma problématique était bien plus large : j’avais avant tout besoin d’améliorer l’ensemble de mon « lifestyle ». Cela semblait évident, comment pouvais-je attirer les femmes sans avoir des passions, être cultivé, être sportif, être drôle, rester léger, manger sainement… ?
Voilà mon problème, ma vie n’est pas assez intéressante en l’état.
Bingo : la course au self improvement est lancée.
Après quelques temps les résultats sont remarquables, mais je piétine car mon objectif initial n’est pas atteint, je ne suis toujours pas à l’aise dans mes rapports aux femmes.
Round 2 : la pratique intensive
Je comprends alors que m’améliorer dans tous les domaines de la vie sans me confronter à l’objet de ma peur ne me suffira pas à atteindre mon objectif de départ. Je dois sarger, c’est vital.
C’est parti pour les sessions de sarge intensives, seul, en groupe, avec des wings, avec des potes, en soirée, dans la rue…
Et malgré la violence que je me fais, malgré les râteaux enchaînés avec le sourire (ou pas), et même malgré les résultats qui finissent par arriver, je ne suis toujours pas satisfait. Car je sens bien que je ne suis toujours pas à l’aise dans mes rapports avec la gente féminine. Mon malaise est d’ailleurs proportionnel au degré d’attirance que j’éprouve pour ces belles. Désensibilisation progressive mes fesses.
Bonjour la chute de l’estime de soi, puisque mon problème vient forcément de moi, et qu’en parallèle je me décourage face à une exposition violente répétée qui ne me fait pourtant pas avancer.
C’est à ce moment précis que je commence à douter de tout, à avoir peur de me faire avoir, à sombrer dans la parano.
Round 3 : I will be alpha
Je comprends ensuite qu’il faut être indépendant du regard des autres. Paradoxalement j’apprends qu’il est aussi indispensable d’être socialement accepté, intégré et idéalement valorisé (social proof etc). Alors je fais très attention au regard des autres, notamment en soirée, ou finalement dans n’importe quelle situation d’ordre sociale. Mais je dois rester authentique en toute circonstance car je ne veux pas être un beta, donc j'essaye de ne pas m'adapter : j’ai une personnalité intègre, j’ai des opinions à défendre, je ne suis pas si facilement influençable, je sais dire non, je sais m’affirmer. Si si j’te jure. D’ailleurs j’ai arrêté de sarger puisque je suis convaincu qu’en étant suffisamment authentique et alpha elles vont toutes fondre sur moi comme des abeilles sur une jolie fleur.
Ok donc je reste authentique. Tiens parfois j’ai l’impression de me retrouver tout seul. Oula ça pique. hophophop j’arrête tout et je refais comme avant pour que les gens reviennent autour de moi. Génial ça marche, pourtant je n’ai pas avancé d’un pouce dans mes relations aux femmes. Ni dans mes rapports aux autres d’ailleurs, qui soit dit en passant sont fades et parfois complètement dénaturés, mais ça je ne le sais pas encore.
Bienvenue dans la machine infernale du second-guessing systématique, du contrôle de soi par soi-même, et de la suranalyse permanente du comportement des autres par rapport à soi (« eeeh pourquoi j’arrive pas à m’amuser en soirée ? »), jusqu’au jour où vous sentez en vous les prémisses d’une phobie sociale sévère qui a commencé à se développer bien avant que vous n’en preniez conscience, y compris avec vos meilleurs amis.
Bye bye séduction et consorts, ma vie se barre en couille et je sens poindre à l’horizon une dépression de force 8 car je me rends compte que je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas qui appeler, je ne sais plus qui sont mes amis, j’ai peur de leur parler, j’ai peur de ce qu’ils pensent, j’ai peur de les rejoindre quand ils font la fête, je suis tout seul devant mon écran, je n’ai même plus la force de demander une solution à google.
Je pense que je ne me suis jamais senti aussi mal de toute ma vie.
Bon, foutu pour foutu, allons voir un psy puisque force est de constater que je ne maîtrise plus rien.
Tant pis pour mon ego surdimensionné.
50€ la séance de 30mn, non remboursé par la sécu, 1 séance par semaine, sa mère la pute.
La psychothérapie : la rendre efficace
Parce qu’avec un budget de 200 boules par mois, pas question de perdre du temps.
J’ai lu quelque part que l’efficacité d’une thérapie dépend en grande partie de la motivation du patient pour s’en sortir. C’est vrai, c’est le patient qui fait tout le boulot, le psy est là pour aider dans la démarche, il est qualifié pour écouter et pointer du doigt les incohérences dans le discours du patient. Rien d’autre. Tout le reste du boulot c’est le patient qui le fait, en essayant d’exprimer ce qu’il a sur le cœur sans se voiler la face, en se livrant réellement.
Tout raconter au psy, de A à Z, les questions qu’on se pose, les épisodes qui nous marquent émotionnellement et qui ont bizarrement l’air de se répéter au travers des années. Et ne pas hésiter à lui casser un peu les couilles à ce psy, quand il ne répond rien, lui demander ce qu’il en pense, remettre en question son avis, challenger ses commentaires avec nos propres raisonnements, tout en restant extrêmement attentif et à l’écoute de ce qu’il dit, mais en aucun cas en prenant son avis pour argent comptant.
Il vous le donnera d’ailleurs très rarement, son avis.
Par contre les questions qu’il pose en retour ne sont jamais agréables.
C’est pas toujours évident de se confronter à son psy, surtout quand on a passé sa vie à jouer un rôle pour plaire à toutes les personnes pour qui on a de l’estime, ou à qui on attribue une certaine valeur (l’éternel « comment on fait pour draguer une HB9 »). Pourtant c’est la condition sine qua non pour avancer efficacement : se livrer le plus purement et le plus précisément possible pour faire avancer le bousin.
La sensation de vulnérabilité est terrible, mais qu’est-ce que c’est libérateur.
La psychothérapie : le choix du thérapeute
J’en parle car c’est l’autre facteur principal de succès d’une thérapie : le choix du psychothérapeute.
Il y a plein d’articles sur le net qui expliquent bien comment s’y prendre, lisez les avant de vous lancer.
Personnellement j’en ai testé deux, j’ai eu un bon feeling avec le deuxième donc je suis resté chez lui, et je ne regrette pas.
Le premier était psychiatre donc remboursé par la sécu : 15€ de ma poche la séance au lieu de 50, mais je ne le sentais pas. Je vous conseille franchement de ne pas regarder le prix mais bien le feeling que vous avez par rapport au gus en face de vous, il y en a quand même des bien chelous. Attention que psy cher ne rime absolument pas avec psy de qualité.
Je pense qu’il faut au moins 2 séances avec un psy pour savoir si ça vaut la peine de poursuivre avec lui ou non. Fiez-vous à votre instinct.
Les résultats
Ca ne fait que 3 mois que j’ai commencé, et il m’est difficile de cerner à quel point la thérapie a été clé dans mon cas, mais je constate depuis quelques semaines un changement radical dans mon rapport aux autres. Tous confondus. Mes amis, ma famille, entourage professionnel, connaissances, inconnus. Je leur parle vraiment, comme je ne l’ai jamais fait auparavant. Je leur parle de moi, de ce qui se passe à l’intérieur. De mes peurs, de mes craintes, mes questionnements « inavouables », mes angoisses, mes envies, mes ambitions, mes attirances, mes rejets, mes dégoûts, mes vacances… et je deviens un autre homme. Un peu plus à chaque fois que je le fais.
Après être resté bloqué pendant des années dans une espèce de bipolarité chronique (euphorie-déprime), et toujours à la recherche du saint graal qui me transformera en tombeur invétéré, j’ai enfin compris comment chercher ailleurs.
De grâce, si vous vous reconnaissez dans ce post : allez voir un psy
Vous n’avez pas le choix.
Vous n’en sortirez jamais seul.
Malgré FTS, malgré votre pratique, malgré vos lectures, malgré vos cogitations, c’est mort, vous tournerez en rond jusqu’à la fin de vos jours.
J'ai perdu des années à chercher à évoluer sans passer par cette case, aujourd'hui je suis convaincu qu'elle m'était indispensable.
Ce n’est qu’au travers de l’autre que vous pouvez avancer, à condition de lui parler sans jouer un rôle, sans se voiler la face, en acceptant ce que vous êtes / ressentez / pensez ici et maintenant. Et en l’EXPRIMANT à cet autre, en contact direct. Et il faut que cet autre soit IMPORTANT à vos yeux. Vous devez avoir PEUR et ACCEPTER l’idée que cette personne va PEUT-ETRE vous rejeter, se foutre de votre gueule, se sentir mal, ne rien répondre, ne plus jamais vouloir vous parler de sa vie etc… Sachez que quelque soit sa réaction, si c’est une personne dont le jugement à votre égard compte beaucoup pour vous (oui, c’est là que c’est le plus dur), lui dire sincèrement ce que vous avez sur le cœur est exactement ce qui vous fera avancer, 100% du temps et indépendamment de sa réaction à lui / elle.
Et si ce quelqu’un est un professionnel qualifié pour vous écouter et surtout pointer du doigt les incohérences dans votre discours pour vous permettre d’avancer, les choses prendront certainement du sens plus vite que vous ne le pensez.
Bon courage, et belle vie !
Marc
PS : quelques lectures très intéressantes: (j'espère que j'ai le droit de poster ces liens ici , sinon my bad les modos n'hésitez pas à les retirer)
http://www.redpsy.com/infopsy/estime2.html
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