Ca fait un moment que je me tâte à faire un journal. Je lis régulièrement les vôtres (pour ceux qui postent) et j'me marre bien, me retrouvant parfois dans certaines des situations vécues. Attention, c'est un vrai roman qui va suivre.
J'sais pas si c'est la bonne façon de faire mais j'vais vous conter un peu mon passé qui fut plutôt triste en fait, avec du recul.
J'ai toujours été l'intello de service. 1er de la classe, jamais de sorties, le nez dans les devoirs avec des parents qui te collent aux bask' pour que tu finisses tes devoirs avant d'aller jouer à la playstation. J'avais quelques amis au collège. Quelques amies plutôt devrais-je dire, puisque j'étais mauvais au foot et pas forcément intéressant. Le seul truc qui me rendait intéressant, c'était pour avoir les réponses aux DM de Maths. J'étais pas du tout le mec cool, plutôt grassouillé, avec des lunettes. J'étais en One-Itis avec une nana pendant 4 ans. Je lui écrivais des poèmes, lui offrais les peluches que je gagnais dans les fêtes foraines. Et bordel ! Pourquoi elle voulait pas être ma copine ?
Arrivé au lycée, je n'ai fait que ma seconde avant de changer d'établissement à cause de la mutation de mon père dans une autre ville. Pas de souvenirs mémorables. Mon arrivée dans l'autre lycée s'est bien passée. J'ai eu ma première relation amoureuse en 1ère avec une nana de seconde qui m'a collé pendant 2 mois jusqu'à ce que j'accepte d'aller passer un après-midi chez elle pour "jouer". Elle en a profité pour m'embrasser et me faire passer 2 très belles années à ses côtés.
Puis les études supérieures ont commencé. Notre histoire n'a pas survécu à l'éloignement mais ceci dit, j'ai eu le droit d'avoir ma première voiture pour me consoler... Merci papa. J'étais en Informatique (90% de mecs, 5% de gays, 5% de nanas), mais avec mes potes, nous étions les moins geek de la promo. Dans l'établissement, nous étions aussi avec les "Info-Com" (information et communication, 90% de nanas, 5% de gays, 5% de mecs). J'ai eu très peu d'aventures pendant ces deux ans. Je ne savais pas m'y prendre alors que quelques-uns de mes potes arrivaient toujours à repartir avec une nana au bras à l'issue de la soirée. Bon Dieu ce que c'était frustrant !
J'ai fini mon DUT et ne savant pas quoi faire, j'suis parti en 3ème année de Licence, Informatique tant qu'à faire. J'ai passé la plus horrible année de mon existence. Les cours n'étaient plus aussi ludiques qu'en DUT, les promos 3 fois plus grandes et cétait beaucoup plus dur de voir des nanas vu que le campus était encore plus énorme. J'ai déprimé. J'ai rencontré cette nana, dont je me suis servi, honte à moi, de simple "plan cul" en l'hébergeant chez moi à titre gracieux (elle payait en nature, donc c'est gracieux, non ?). Je l'ai larguée quand elle m'a avoué avoir des sentiments. Coward...
J'ai arrêté les cours. Ca me saoulait. J'étais perdu. Mes parents étaient pas au courant, j'étais dans la merde. On était courant Février quand je leur ai annoncé que je n'aurai pas mon semestre car je n'allais plus du tout en cours. Je me suis fait défoncer bien comme il faut par mon père. A cela s'ajoute le fait que je le lui ai demandé si je pouvais intégrer une école de commerce, à 8000€/an. AHAH, il n'a pas ri, moi non plus. Néanmoins, j'ai passé les concours Passerelle et ai été accepté. Durant l'été, j'en ai profité pour commencer à travailler mon image, j'ai perdu du poids, j' changé mes fringues et tenté de changer ma personnalité.
J'ai tout de suite kiffé l'ambiance école de co. Y'avait notamment cette brunette HB12 au moins dans mon quart de promo mais à qui je n'avais jamais parlé parce qu'elle me faisait peur. La première année est passée et j'avais deux très bons potes (une et un) dont l'un était allé au lycée avec. J'suis allé à une soirée un Jeudi, je ne sais plus par quel enchantement (surement un breuvage alcoolisé) mais j'étais allé parler à cette fille. Le courant avait très bien passé et rapidement on a commencé à se parler un peu plus. Elle était en couple depuis 5 ans et quand je l'ai appris j'ai de suite lâché l'affaire. Puis, lors d'un afterwork, elle est venue me parler, m'a collé toute la soirée et a pris mon numéro. J'me suis demandé ce qu'il se passait. J'étais presque nouveau sur FTS à ce moment là et j'avais d'ailleurs crée un post. Elle a commencé à m'écrire quelques messages, je l'ai invitée à des soirées ou elle ne connaissait que moi et je ne tentais rien, tel un loser.
Un soir, j'étais en before avec des potes en mode Xbox, pizza, bières (avouez que c'est vraiment kiffant de temps en temps !) et elle m'envoie un message :
- "T'es où ? Viens en boite, faut que je te parle !"
- "J'suis avec des potes, on bouge dans pas longtemps"
Je bouge 1h après et arrivé en boite je tombe sur elle, en sanglot. Elle venait de rompre.

Je l'ai vite fait consolée et l'ai amenée sur la piste. On a dansé, je l'ai fait sourire. Son ex était là, j'ai pas trop insisté, y'avait trop de tensions et j'suis pas vraiment un bagarreur

J'avais lu pas mal d'articles sur FTS, quelques jours après elle m'envoyait des messages avec des petits surnoms et je l'ai invitée à prendre un verre. Je l'ai raccompagnée et KC. J'étais aux anges mais pas pour longtemps. J'suis parti en stage à Paris, elle en Espagne. Je l'ai revue à la rentrée, FC puis plus rien. Elle était quand même hyper bien foutue...
Nouvelle rentrée, nouveaux étudiants. J'avais fait en sorte d'être bien connu dans l'école, on savait qui j'étais. Le bosseur mais qui sort sans arrêts. Une des soirées d'inté récurrentes était le thème "Parrain-Marraine" et j'ai eu la chance de tomber sur une petite HB7 pas trop mal. On a kiffé, je l'ai choppée. Ephémère est la parfaite expression des relations en école de commerce. J'en ai donc enchainées quelques unes durant cette année même si ce n'est pas forcément ce que je recherche (sincèrement, j'préfère les relations longues...). J'étais dans une classe Erasmus en Master 1 et j'ai eu la chance d'avoir quelques canons de Roumanie, du Russie ou d'Italie. Pendant le second semestre j'avais la réputation du mec qui choppait les Erasmus (j'me défend pas trop mal en anglais, ça aide). J'ai un cependant un soucis avec une des Roumaine. Un bon gros One-itis comme ça ne m'était plus arrivé depuis un moment.
Depuis Juin je suis parti en césure, à Barcelone pour voir autre chose. J'me suis remis à relire les articles et j'ai recommencé à sarger.
Barcelone c'est quand même la ville la plus kiffante dans laquelle j'ai pu aller. T'as envie de te marier toutes les 5 minutes quand tu marches dans la rue. Vivant en colloc' avec des Erasmus (je suis en stage), j'ai la chance de rencontrer de jolies étudiantes... Pour le moment, en 3 mois je n'ai KC que 4 nanas et FC 2.
Une de mes plus belles rencontres fut la suivante, un Vendredi soir :
Je devais rentrer pour le week-end à Paris afin de rendre visite à ma soeur et son fiancé. Je me rends donc à l'aéroport et attends pour l'embarquement. J'avais remarqué cette magnifique brune HB8 je dirais, quelques mètres devant moi, une espagnole sans doute. Lors de l'embarquement je vois pas mal de personnes devant moi s'affoler. Je décide donc de me rapprocher et j'essaie de comprendre tant bien que mal ce qu'il se passe (ouais, faut que j'améliore mon espagnol...). J'apprends qu'ils se sont trompés sur l'affichage. Il y avait deux vols Vueling à 10 minutes d'intervalle pour Orly. Une bonne partie d'entre nous s'était planté. On retourne donc au panneau d'affichage et on se rend compte qu'ils avaient inversé l'heure et le numéro de vol de chacun de deux vols... Bien entendu, un terminal complétement différent. Je parle à la HB avec un espagnol approximatif en lui indiquant l'autre terminal et elle commence à paniquer. L'embarquement avait déjà démarré depuis 10 minutes pour notre vol. Je choppe donc sa valise, la mienne et nous nous mettons à courir pour rejoindre le bon terminal. Une fois le gros sprint terminé, nous embarquons dans les derniers. Nous avancons dans l'avion... Plus que quelques places non prises.
Il y a des moments où tu as envie de crier à Dieu que ce n'est qu'un enfoiré et que "Si t'existes vraiment, aide moi ! Maintenant !". Il y a d'autres moments où tu as juste envie de lui dire "Mec, t'es sérieux ? Tu sais des fois... T'es vraiment un pote". A ce moment là c'en était un.
J'était place A27, elle était A28.

On a commencé à parler après nous être assis. Au moment du décollage, je la vois qui ferme les yeux et commence à s'aggriper au fauteuil. Je lui prends la main et la regarde, elle ouvre les yeux:
(en espagnol)
- "Tout va bien se passer" (smile)
- "J'ai toujours peur au décollage et à l'atterrissage"
Une fois décollé, elle relâche ma main et me regarde avec un gros sourire puis me lance un:
- "Merci"
- "Alors quoi ? Tu parles français et tu me laisses galérer en espagnol depuis tout à l'heure..."
- "Oui ça me faisait rire !"
- "J'crois que je vais demander au pilote d'atterrir, pour qu'on rigole encore" (sourire narquois)
- "T'es méchant toi !"
- "Oh oui, très..."
De là on commence à discuter, elle est allée au collège français à Barcelone et du coup elle parle aussi bien français que vous et moi. On se raconte un peu nos vies, je kinote (easy dans l'avion !), on se fait écouter la musique etc. J'apprends qu'elle va à Paris pour le week-end voir des potes mais nous ne prendrons pas le même vol au retour ayant pris mon Lundi. On se propose d'échanger nos numéros pour se revoir sur Barcelone. A l'atterrissage, elle prend direct ma main et la serre très fort. Je surkiffe. On se lève une fois atterri, elle me souhaite un bon week-end et m'embrasse sur la joue...
Le week-end passe, je l'ai invité à prendre un verre cette semaine (Mardi soir dernier), on a trainé jusqu'à pas d'heure, on a mangé une glace sur le chemin puis nous sommes allés nous balader sur le port Olympic de Barcelone. J'adore cette endroit, un port artificiel tout en bois et assez sympa architecturalement parlant avec des bancs disposés de part et d'autre de façon à avoir une vue sur l'eau. On s'est assis, on a parlé, je l'ai embrassée. On est rentré... Chez elle... On a fait l'amour une bonne partie de la nuit.
Je crois que c'était une de mes plus belles fois.
Voilà pour cette première partie de mon journal, j'espère qu'elle vous aura plu et je posterai de temps en temps pour vous faire part de mes périples mais s'il y a bien quelque chose qui me reste en tête depuis la découverte de FTS c'est bien :
LFG les gars !