Je vais très certainement me lancer dans une banalité, quelque chose que beaucoup d'entre vous ont déjà acquis, mais comme tel n'est pas mon cas, ce post va, à défaut de servir à d'autres, me servir de rappel.
En mode célibataire
Lorsque je suis célibataire, tout va bien, j'aime ma vie. J'ai des amis, beaucoup de connaissances, je sors beaucoup. J'ai une activité sportive que je kiff et professionnellement, je suis en cours de reconversion, en quête d'épanouissement et je sens que le projet prend forme.
Bref, enthousiaste et spirituellement parlant, je kiff pas mal ma philosophie intérieur, basée sur "le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur est le chemin.
En mode relation
C'est là que les "ennuis" commencent. J'ai une fâcheuse tendance, lorsqu'une femme entre dans ma vie, à ne plus me considérer comme le centre de mon bonheur. C'est fait de manière inconsciente mais automatique.
Je ne sais pas si cela arrive à certains d'entre vous, mais j'ai l'impression que le plaisir que m'apporte la présence d'une femme envoie à mon cerveau l'information "c'est ça le bonheur". L'adrénaline, les endorphines et autres substances euphorisantes que m'apportent le sexe, l'affection, la complicité me portent tellement haut, que lorsque la relation se termine, je suis comme K.O. et il me faut un certain moment pour redescendre.
C'est la raison pour laquelle, il faut absolument que je travaille sur ce point essentiel, qui pour moi est la base de tout: la vie ne doit pas être centrée sur les femmes. Je sais, ça a été dit maintes fois sur le forum. C'est un plus, un grand plus mais pas un objectif au bonheur.
On devrait donc être tous capables de provoquer chez nous des sensations au moins égales à celles qu'on ressent lors d'une relation (quelle qu'elle soit). À coup de passions, activités, spiritualité, positivisme, profiter des petits plaisirs de la vie (une bonne bouffe entre potes), de la poésie du monde qui nous entoure…
Voilà, c'était juste une piqûre de rappel, dont je suis le premier bénéficiaire.Lou Marinoff a écrit :La morale, c'est d'apprendre à être content avec ce que vous aves - ou avec ce que vous n'avez pas. Le véritable contentement vient de votre intériorité, il ne dépend pas de choses extérieures.
Bien à vous.