Journal 2chainz

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le 02.11.2013 par 2chainz

0 réponses / Dernière par 2chainz le 02.11.2013, 18h17

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Bonjour à tous.

J'ouvre mon journal afin de pouvoir mesurer mon évolution, de mettre des feedback et par la suite de recalibrer les choses ou pas.

Vos conseils sont bien évidemment les bienvenus.

Mon objectif est de ne plus craindre le regard des gens.

Je suis actuellement entrain de lire Imparfait libre et heureux, je vais marquer les choses qui me semblent être les plus importantes pour moi.

Tout d'abord, il faut augmenter l'estime que j'ai pour moi.

Et pour ça, il faut s'accepter.

Pourquoi refusons nous de s'accepter? car on est persuadé qu'il y a un danger à le faire. 'S'accepter, c'est s'exposer à la critique, aux jugements et aux rejets'.

Pratique de l'acceptation de soi.


-Rester conscient quand on ne s'accepte pas ou qu'on accepte pas une situation.

-Dire OUI, accepter que les choses ne se passent pas comme prévu avant de les éviter, de les minimiser, de se justifier.

-Demeurer dans la situation présente. Ne pas se noyer dans des ruminations. Accepter et agir.

-Accepter l'idée du pire. Oui le pire peut se passer. De quoi ai je peur? Quel est le risque? Et au pire?. Ca permet de prendre du recul par rapport aux choses et de les rationaliser.

-Accepter aussi le passé, pouvoir se repasser les films des expériences traumatisantes sans un trop plein d’émotions.

On accepte nos peurs, nos joies, nos doutes puis on agit.

Pratiquer une auto critique utile.

On se critique tous, mais pas tous de la bonne manière. Voilà comme se critiquer de la bonne façon.

-Se rappeler que nous produisons nous même une grande partie de nos souffrances.

'N'accepte plus qu'une idée ou une pensée t'affole ou te détruise. Reconnais ton inquiétude au lieu de chercher à la minimiser tout de suite, ou à la chasser en pensant à autre chose. Si ta peur a détecte un problème, occupe toi de ce problème. Mais avec calme. Etre à l'écoute de sa peur, ce n'est pas se soumettre à elle, au contraire. D'où vient le problème? De mon imagination? C'est rare. De ma tendance à l'amplification? C'est plus fréquent..'

-Bien faire la différence entre les ce qui se passe (les faits) et ce que je pense (mon interprétation). Les faits sont réels, mais mon interprétation ne l'est pas toujours.

Je sens (subjectif) que je ne suis pas apprécié par tel personne car elle est froide (objectif) avec moi. Ce ressenti peut venir certes de la froideur de mon interlocuteur mais aussi de ma peur de ne pas être apprécié par autrui.

-Se montrer prudent par rapport au conclusion précipité du critique intérieur.

Dans l'exemple d'un interlocuteur froid, l'autocritique nous pousse souvent à penser et à adhérer à des idées du type "Tu vois bien qu'il s'en fou de toi' Mais cette façon de penser peut conduire à de nombreuses erreurs:

-Erreur d'attribution => Qu'il soit froid avec nous ne signifie pas que ça vient de nous. Il peut avoir d'autres problèmes qui le rendent froid et distant.
-Erreur de personnalisation => Cette personne est peut être comme ça avec beaucoup d'autre personne, ça n'a rien avoir avec nous.
-Sentiment d'impuissance à agir => Je peux toujours rester aimable 'Voyons si je peux changer sa façon d'être à mon égard' ou me tourner vers d'autre personnes plus réceptives (au lieu de penser que tout le monde va fonctionner ainsi sur le mode de rejet à mon égard)

-Reformuler différemment ses autoverbalisations.

Eviter les termes radicaux et définitifs => Catastrophe, Nul, complètement raté...

Vous n'obtiendrez pas le même effets si vous pensez 'Il est froid ce mec, pas trop de bonne humeur! c'est lié à moi ou à lui?' ou 'Il me déteste ou me méprise, c'est certains'.

Une autoverbalisation utile, c'est celle qui ne nie pas les faits, mais qui prend garde à se limiter à ce qui réel et non virtuel, et qui sépare bien l'observation de la spéculation.

Comprendre que les changements se feront lentement. D'abord s’entraîner sur des situations qui implique peu l'estime de soi, puis s'attaquer à plus délicat.

Accepter des retours réguliers du critiques intérieurs sur notre scène mentale. Ne pas s'en affoler. Les reconduire doucement à la porte.

Je vais commencer par pratiquer ça au quotidiens en me mettant dans des situations. Je ferais des feedback!

2chainz
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