Je m'amuse à continuer sur le cadre théorique du MBTI en te répondant Terrigan. C'est un angle de vue volontairement choisi. Bien sûr, il en existe d'autres.
Terrigan a écrit :Je ne sais pas si l'autre se disqualifie vraiment. Je crois qu'il te disqualifie en rompant le dialogue, et qu'il se dévalorise au passage pour saborder le navire, mais c'est de la pure diversion / de la fioriture verbale.
La suite basé sur ma petite expérience, et ce que j'ai pu lire sur le net en termes de psycho.
Je crois qu'elle se disqualifie parce qu'il ne peut pas assumer ce dialogue. Peur, Rage, autre ? Un état émotionnel qui rend toute réponse perçue par l'autre comme inadéquate. Aussi une protection pour elle. On ne la voit pas sous un angle où elle ne veut pas être vu/pas se voir (
Ombre, c'est de la honte refoulée qui se cacherait derrière ).
Je crois vraiment qu'elle se dévalorise. Avec une idéalisation du partenaire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Idéalisati ... chanalyse). Autrement formulé
ici. En gros une notion de l'autre placé sur un piédestal par elle-même.
La diversion/fioriture, j'y crois moyen. Parce que quand je les prenais au mot, à valider la fin de la relation, leur attitude changeait : "Merde, il va vraiment le faire". Un jeu de pouvoir lié à une immaturité affective :
dépendance affective
Terrigan a écrit :"Mouiiiiiiiiii, chuis nuuuuuuul, allez j'me casse, pffffff"
(faudrait peut-être qu'on arrête de sortir avec des filles qui ont 16 ans d'âge mental aussi...

)
Un besoin de réassurance par l'autre ?
abandonnique/déserteur. Ce serait le fuis moi suis moi. Si usant ...
En gros, la juste distance émotionnelle avec l'autre. Encore ce lien sur la
différenciation.
Terrigan a écrit :Acr0bate a écrit :Ou alors la peur d'être compris. Les gens détestent se sentir compris (perso, j'aimerai bien

).
Je n'avais jamais réfléchi à cette peur d'être compris. A mes yeux ça expliquerait certaines choses, Les réactions de doorslam au premier titre.
Très juste. Idem ci-dessus.
Terrigan a écrit :Un doorslam, des actes passifs agressifs, de la part de la personne au profil F, en raison des sensations suivantes:
- Impression d'être décortiqué(e), psychanalysé(e)
Peur de l'intimité émotionnelle ?
Théorie du hérisson.Trop près ça pique, trop loin ça fait froid.
Terrigan a écrit :- Impression que la discussion sera toujours inégale. Que le dialogue sera toujours à l'avantage de la personne analytique.
Ah merde ... Tapé juste là

. N'est-ce pas le principal reproche fait aux T ? En tout cas, c'est un reproche que je me suis pris plusieurs fois dans les dents : trop décortiquer, avec une bonne mémoire. Ce qui n'était pas l'expression de la rancune de ma part, juste de la confrontation aux faits distordus.
Terrigan a écrit :- Peut-être même l'impression que la discussion mènera toujours à une forme de manipulation.
Pas de lien là, pure spéculation. Ça, à mon avis, ce serait une différence P/J . Ou alors à un manque d'estime de soi rapporté à quelqu'un d'idéalisé. Genre "s'il dit cela, c'est pour se justifier".
En forçant le trait:
- un profil P pose une question et attend une réponse qui n'existe pas.
- un profil J imagine une réponse et pose une question qui confirme/infirme cette réponse.
Plausible ?
Terrigan a écrit :- Pour le dire autrement: impression que la discussion sera longue, compliquée, chiante, et inutile. Qu'à la fin ça ne changera rien à la relation.
C'est un bon résumé, à mon avis. Peut-être aussi, plutôt que changer la relation, changer l'avis de la personne. Genre "de toute façon, il va se barrer, je suis nulle, ça ne sert à rien". A relier à l'idéalisation ?
Terrigan a écrit :Pour taper dans l'analyse transactionnelle, y aurait-il un jeu de dupes dans lequel le profil T recherche une discussion d'adulte à adulte, et dans lequel le profil F a toujours l'impression d'être ravalé au rang d'enfant?
Intéressant

. Pour rappel les différents états du moi en AT :
http://fr.wikipedia.org/wiki/États_du_Moi . En cas de crise,
- le profil T est-il capable d'une discussion adulte à enfant (lequel ?), entre adultes je veux dire ? Je pense que non, à mon niveau en tout cas.
- le profil F est-il capable de se voir comme un adulte ? et l'autre non comme un parent ? Idéalisation là encore ?
Terrigan a écrit :Ou dans certains cas, serait-ce juste une attitude infantile qui réclame des recadrages fermes et concis, au lieu de discussions "posées" ???
Dans mon cas, les recadrages fermes fonctionnaient tant qu'elles avaient suffisamment peur de me perdre (parent/enfant). Ça les faisaient "retomber". Je dis ça, je n'en ai jamais joué. Ce que je veux dire par là, c'est qu'à un moment, il faut bien dire non sinon tu exploses. Et que là, en fonction du niveau d'intérêt et/ou du niveau de peur, la réaction n'est pas la même. Plus l'intérêt est élevé (début de relation), plus ça passe. Plus la peur est élevé (en fonction du temps), moins ça passe.
J'avais aussi vu cette notion de
cycles qui se répètent. Il y a une notion de frustration qui va crescendo des deux côtés de la relation. Pourrait-elle s'appliquer ? Je ne sais pas ...
Mais en tout cas, j'aurai bien aimé les discussion posées ... Il n'y a pas de problèmes, que des solutions
