La dépendance affective, votre avis sur le sujet?

Note : 30

le 05.05.2014 par gettheone

12 réponses / Dernière par Acr0bate le 19.05.2014, 22h17

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonsoir à tous,

Je souhaiterais ouvrir un débat intéressant auquel chacun puisse apporter son regard, sa vision, sa pensé et son expérience.
Ce débat porte sur la dépendance affective.En ouverture je vous apporte une réflexion, en espérant ouvrir un sujet intéressant et constructif pour tous.

"Le drame des dépendants affectifs, c'est que leurs paroles et gestes extérieurs d'amour ne jaillissent pas des profondeurs du "moi" où prend naissance le véritable amour. Dans ces profondeurs, où l'on retrouve son identité personnelle, avec toute l'estime que l'on se doit à soi-même, ils n'y sont pratiquement jamais allés. Or, on ne peut pas aimer vraiment l'autre, si l'on ne s'aime pas soi-même. Lorsqu'on n'a pas d'estime de soi-même, qu'on vit dans le mensonge de la négation intérieure de sa valeur, en cherchant l'amour d'un autre on cherche, en fait, à l'extérieur l'amour que l'on devrait avoir d'abord pour soi-même."

Quel regard et quel "jugement" portez vous sur ce texte?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Bonne idée ! le 05.05.14, 13h53 par Terrigan
  • [+1] Intéressant le 19.05.14, 14h28 par John_Rimbault
  • [+2] Intéressant le 01.01.15, 21h49 par Rickhunter

Que la dépendance affective peut venir de plusieurs facteurs et pas seulement d'un manque d'estime de soi et d'une projection sur l'autre.

Et surtout qu'on ne peut pas se cacher sans cesse derrière des excuses et qu'à un moment, il faut savoir se prendre en main. Être dépendant c'est accepter une forme de soumission et ce de manière souvent consciente ou de conscience refoulée.

Les dépendants affectif auraient selon moi des difficultés pour se remettre en cause et pour avancer. Il est primordial pour eux de se faire aider car être dépendant de quelqu'un a de forte chance d'entraîner une situatiin de rejet ou de relation malsaine qui pourra que faire empirer la situation de dependance.

Sinon le texte citer n'est qu'une manière complexe de décrire Quelque chose de simple.

Edit: si on lisait avant d'écrire, ça irait mieux. Moi le premier.

Je viens de tomber là-dessus: one itis et dépendance affective

C'est à l'intérieur de la Centralisation: obsession amoureuse et one-itis
Une mine d'articles et thèmes, à consulter avec attention et plaisir!

Bon, à présent y'a plus qu'à laisser tel quel ce que je viens d'en écrire, en espérant que c'est constructif...


Je pense que le thème est intéressant parce qu'il est à la croisée des chemins de beaucoup de problèmes relationnels. Et donc de beaucoup de problèmes touchant à la vie amoureuse.

Je vais tenter de dresser une liste, en partant du texte.

* Manque de confiance en soi, comme décrit dans le texte qui nous a été offert ici.

* Problème d'estime personnelle, je dirais d'amour de soi-même (ce qui est un peu redondant avec la confiance en soi, mais j'ai toujours senti instinctivement que le terme "confiance en soi" était fourre-tout et donc casse-gueule, inefficace)

* Phénomènes de rejet
Inexplicables en apparence, par exemple rupture après quelque semaines, un ou deux mois, avec un discours de ce style "je ne me sens pas à l'aise, pas amoureuse, je suis désolée, mais tu sais quoi c'est pas grave hein, t'es un mec génial, tu trouveras la fille qui saura t'apprécier à ta juste valeur"
(et la marmotte, elle met le lubrifiant dans les motifs de rupture)

* Relations toxiques.
Hé ouais, ça attire les filles paumées, manipulatrices, LSE, tout ce que vous voulez, avec l'appellation que vous voulez.

Paye ton triangle de Karpman:

Image

* Relations toxiques bis: focus sur la fille elle-même dépendante affective:
Deux personnes avec le même travers. Ils vont se tirer vers le bas mutuellement. Concrètement, une relation fusionnelle va se créer, et l'un des deux va se sentir étouffé.
Ou alors on signe pour un amour éternel, "jusqu'à ce que la mort les sépare" (et le survivant passera le reste de son existence à dépérir)

Ce focus me paraîssait intéressant car les filles dépendantes affectives sont très peu évoquées sur ce forum. Elles sont décrites de façon anecdotique, genre "pot de colle", sous entendu "tête de linotte un peu conne". Elles ne sont que rarement décrites en détail, encore moins décrites comme des filles qui ont une valeur et UN problème qui pourrit la relation.

Alors qu'au contraire on en a fait des tonnes sur les vampires psychiques qui vous tournent en bourrique (moi le premier. Je plaide coupable!)

***

>> A partir de là ça se complique, la liste prend une autre tournure <<

* Problèmes de mode de vie:

- Vie sociale et loisirs: De manière générale, disons pas assez de choses. En détail ça donne pas assez d'amis, pas assez de sorties, pas assez de loisirs, peut-être même pas assez d'épanouissement professionnel.

- Vie amoureuse 1: les rencontres. Pas assez de filles différentes, surinvestissement sur une seule target. Crispation, needisme, idéalisation de la fille, voire obsession amoureuse.

- Vie amoureuse 2: le début de relation. on a tous lu des articles sur les erreurs à éviter en début de relation. Je dirai juste qu'on en revient au surinvestissement, au manque de mesure, et à tous ces fléaux qui ont déjà été évoqués. On reste donc dans le même registre.
Par rapport au mode de vie, le début de relation qui "bouffe" le reste de notre vie, alors qu'elle n'a rien fait de mal, la pauvre :shock: :roll: :?

>> Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus bas, toujours plus profond <<

* Faiblesse morale, manque de résilience:

La vie amoureuse (entre autres) est remplie de déconvenues, de grosses claques qui font mal, et comme par hasard, chaque claque et chaque déconvenue fait plus mal qu'il/elle ne le devrait, plus mal que la moyenne de ce que ressentent nos contemporains (si on veut s'amuser à imaginer une moyenne...)

Conséquence: les amis et confidents qui nous envoient du "trop bon trop con", ce qui n'est pas faux mais impossible à visualiser. "Ah bon? ça ira mieux si je deviens méchant, ça me rendra plus intelligent???" Sérieux...

Conséquence bis: les amis et confidents qui nous envoient du "il faut que tu te fasses une carapace" OK mais comment? En m'achetant une cyberarmure de combat, comme dans les films de science-fiction? En me transformant en cafard, comme dans la métamorphose de Kafka?

Conséquence de la conséquence: une image de soi et du monde négative, culpabilisante.
"Je souffre parce que je suis faible".
"Je suis en échec parce que je suis naïf et stupide".
... "Et je ne vois pas de solution à cet état de fait"
(ouch!)

Conséquence de la conséquence bis: une image de soi et du monde TRES confuse. Des idées complexes simplifiées jusqu'à en devenir vides de sens, mélangées au shaker pour ne garder qu'une écume indigeste, incohérente, inutile et, pire que tout: anxiogène.
(intelligence-bêtise, naïveté-pragmatisme, agressivité-gentillesse, force-faiblesse, vérité-mensonge, initiative-passivité, liberté-responsabilité, maturité-immaturité...)

CONCLUSION SUR CE POINT: nos amis et confidents ne nous sont d'aucun secours, car si le problème est réellement la dépendance affective, ils ne font que tourner autour du problème.

A leurs yeux "aimer c'est ce qu'il y a de plus beau, aimer c'est voler si haut." (Le "il suffit d'être toi-même" de sinistre mémoire n'est pas bien loin...)
Or l'amour est une forme de dépendance mutuelle, et donc ce qu'on vise et ce qui nous empêche de l'obtenir sont intimement liés, ce qui est un putain de paradoxe, et ça ils n'ont pas assez de finesse pour le prendre en compte (ils font ce qu'ils peuvent, les pauvres... :wink: )

Pour d'autres amis-confidents "l'amour c'est la guerre, tu veux tu conquières, tu pilles et tu te barres, sans un regard pour le tas de ruines fumantes que tu laisses derrière toi."
Intéressant mais impossible à mettre en œuvre. Allez donc faire la guerre à poil et avec un pistolet à eau pour toute arme...

Nos amis et confidents peuvent avoir d'autres grilles d'analyse, mais comme on dit quand on a marre de développer "vous voyez ce que je veux dire..."

* Problèmes d'addiction, de manière générale.
L'addiction n'est pas uniquement la relation malsaine à une substance, une activité.
L'addiction est, au début de toutes choses, un mode de fonctionnement névrotique chez une personne.

On a tous un certain niveau de résistance à la dépendance.
Pourquoi croyez-vous que certains peuvent juste fumer une ou deux cigarettes par jour, parfois plus en soirée, alors que d'autres en dévorent une trentaine par jour, du lever au coucher, comme un boulimique se goinfre de bonbons?

C'est la même mécanique pour tous les phénomènes de dépendance.

Edit: Chaque personne se posant la question si elle a des problèmes de dépendance affective peut donc largement ouvrir son champ d'investigation à son fonctionnement général, afin de faire le point sur un éventuel fond d'addiction.

Cependant, l'investigation peut s'avérer floue, et ce pour deux raisons:
- Tout le monde a besoin de relations affectives, et c'est donc un vrai problème de comparer un éventuel phénomène de dépendance à ce sujet, par rapport à toutes ces substances et pratiques dont on n'a pas besoin. Un peu comme les troubles de l'alimentation: à la base on a tous besoin de se nourrir! Relisons les développements d'Acr0bate un peu plus bas sur ce topic, afin de mieux prendre la mesure des choses.
- Rien n'est automatique, et je n'ai ni les connaissances en psychologie, ni l'envie de dresser des parallèles à l'emporte-pièce. Faites vos propres recherches. Faites-vous votre propre opinion.

Cependant, j'ai remarqué en regardant autour de moi que les comportements addictifs sont très nombreux chez nous. Les connaissances générales dans notre société progressent: les professionnels de la psychologie creusent le sujet et bon nombre d'entre eux se forment, se spécialisent.
Le boudhisme a toujours été très fort sur le sujet, depuis ses fondements conceptuels jusque dans sa pratique quotidienne. Tout le monde râle contre la société de consommation, et tout le monde s'aperçoit que les célibataires et les couples récemment formés ont encore trop des attituedes de consommateurs (mais là ça devient le bordel :wink: )
Disons, et ce sera une généralité mais je n'ai pas mieux à offrir, que le mode de vie moderne de l'occidental s'apparente à une superposition d'addictions diverses et variées, une superposition


A ce stade j'en ai fini avec mon énumération. On a touché le fond, et il n'y a plus qu'à consulter un professionnel de la psychologie.

***

Pour info, consulter un professionnel de la psychologie, travailler sur soi, c'est ce que je suis en train de faire en ce moment. C'est long, c'est dur, mais ça a quelque-chose de stimulant car il y a plein de mouvement, et donc d'espoir, de changements au quotidien et de changements qui se profilent à l'horizon du futur.

J'ajouterai à ce sujet que malgré mon ton assertif (comme d'habitude), et derrière ce que je viens d'écrire afin de partager ce que je sais déjà, le thème de la dépendance affective est nouveau pour moi.

Je n'y avais jamais pensé, je ne m'étais jamais regardé dans le miroir sous cet angle, et donc j'ai des choses à apprendre. C'est une grille de lecture qui me paraît intéressante, même si elle n'explique pas tout.

Aucune grille de lecture n'est assez riche pour nous donner une vision de nous-même à la fois globale et juste. Un tel couteau suisse n'existe pas. C'est important de le préciser parce que la liste que j'ai dressée peut laisser entendre le contraire.

La vérité est donc que la thématique de la dépendance affective est à la croisée des chemins de pas mal de problèmes relationnels, mais qu'elle n'est pas non-plus l'alpha et l'oméga des relations amoureuses.

A nous d'en faire le bon usage, de nous poser les bonnes questions, trouver les bonnes réponses, et surtout, au bout du processus, d'en tirer des actes positifs.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 05.05.14, 14h06 par Fate
  • [+2] A lire le 05.05.14, 19h24 par Poivron
  • [+1] Post de qualité le 05.05.14, 20h44 par Puzzl3d
  • [+1] Très intéressant le 05.05.14, 21h01 par Boa
  • [+3] Post responsable le 06.05.14, 12h30 par Blusher
  • [+1] Post de qualité le 07.05.14, 10h37 par s4ch4
  • [+3] Post de qualité le 09.05.14, 19h07 par wayl
  • [+2] Très intéressant le 01.01.15, 21h58 par Rickhunter
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Trés bon sujet, riche et intéressant.

Je reprends ce point:

* Phénomènes de rejet
Inexplicables en apparence, par exemple rupture après quelque semaines, un ou deux mois, avec un discours de ce style "je ne me sens pas à l'aise, pas amoureuse, je suis désolée, mais tu sais quoi c'est pas grave hein, t'es un mec génial, tu trouveras la fille qui saura t'apprécier à ta juste valeur"
(et la marmotte, elle met le lubrifiant dans les motifs de rupture)


Il fait parti de ta liste.J'aimerais approfondir ce point, tu parles du rejet.Dans ton exemple pourquoi la nana le rejette alors qu'il est justement "génial", c'est paradoxale, même si je pense comprendre au fond j'aimerais quand même que tu en dise un peu plus.

gettheone a écrit :
Terrigan a écrit : * Phénomènes de rejet
Inexplicables en apparence, par exemple rupture après quelque semaines, un ou deux mois, avec un discours de ce style "je ne me sens pas à l'aise, pas amoureuse, je suis désolée, mais tu sais quoi c'est pas grave hein, t'es un mec génial, tu trouveras la fille qui saura t'apprécier à ta juste valeur"
(et la marmotte, elle met le lubrifiant dans les motifs de rupture)
Il fait parti de ta liste.J'aimerais approfondir ce point, tu parles du rejet.Dans ton exemple pourquoi la nana le rejette alors qu'il est justement "génial", c'est paradoxale, même si je pense comprendre au fond j'aimerais quand même que tu en dise un peu plus.
Quand j'en parle de cette façon, je sous-entends que si la fille met du "t'es un mec génial" dans la discussion de rupture, c'est pour faire passer la pilule. Et aussi par pitié, parce qu'elle n'a rien à reprocher au mec sur le plan des faits, et que lui dire "en tant qu'homme tu ne vaux rien à mes yeux", ça ne se dit pas, c'est trop destructeur et gratuit, question de savoir-vivre. On déteste blesser les gens à qui on n'a rien à reprocher, surtout au moment de la rupture.

Je le dis avec ironie aussi, mais franchement c'est un détail sans intérêt.

Sur ce point précis, ce que la dépendance affective détruit c'est l'équilibre de l'investissement émotionnel entre les deux protagonistes.

Gardons à l'esprit que quoi qu'il fasse, le mec aura toujours valeur objective en tant que personne. Comme tout le monde. Ce en quoi la fille ne ment pas quand elle lui affirme "tu es un mec génial"

Malgré sa valeur objective, quelle valeur ce mec peut-il avoir aux yeux de sa copine si il lui donne tout, en réclamant tout aussi? A la fin c'est à sens unique. Il donne, il réclame, l'autre n'a plus ni l'envie ni l'espace de donner quoi que ce soit.

Disons que ce mec est aussi génial que faire ce peut, mais que ça n'a pas fait vibrer la fille d'un iota, car il a zappé toute la construction des sentiments mutuels et de l'histoire commune en cramant lui-même toutes les cartouches. A la fin la fille s'est retrouvée passive et étouffée, alors que ce n'est pas ce qu'elle voulait au début!

Au début elle voulait un échange, et puis finalement elle s'est retrouvée à la fois inactive et mal à l'aise des actes multiples et étouffants du mec.

Beaucoup d'hommes se trompent sur ce point: ils croient qu'il faut prouver leurs sentiments à la fille, la chérir... oui à long terme, mais vraiment à long terme. avant d'en arriver là, la fille a besoin de challenge, d'incertitude et de conquête. (challenge, conquête, des mots plutôt masculins habituellement, mais ils concernent les femmes. Clairement.)

Je n'ai pas de lien précis à donner, mais ce sont des thèmes qu'on retrouve souvent sur les forums dédiés à la séduction.
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Oui je te rejoins totalement terigan, c'est vrai ce sont des points récurrents que l'on retrouve souvent en conseil pour les débuts de relation si l'on souhaite partir sur une LTR.

Un mec sur le web m'avait donné un conseil un jour, moi qui justement tirait toutes mes cartouches d'un coup et m'étonnant du non retour de la fille que j'attendais désespérément...
Son conseil était le suivant, faire un pas si la fille en fait un, aussi con que ça et ne pas se laisser emporter par les émotions.

En gros calibrer en fonction quoi, donnant-donnant.Ce qui me semble être la meilleure des choses.
Ne pas en faire plus que la fille, mais surtout et avant tout la tester et être le prize, à croire que l'on ne peut séduire une fille sans qu'elle nous considère comme un prix...?

Introduction :
Terrigan a écrit :Ce focus me paraîssait intéressant car les filles dépendantes affectives sont très peu évoquées sur ce forum. Elles sont décrites de façon anecdotique, genre "pot de colle", sous entendu "tête de linotte un peu conne". Elles ne sont que rarement décrites en détail, encore moins décrites comme des filles qui ont une valeur et UN problème qui pourrit la relation.
Je ne pense pas qu'il y ait des filles LSE AW, dépendantes affectives, ou autre qualification. A la base, c'est la même chose, sans notion de genre d'ailleurs. Un besoin de vivre au travers de l'autre, ou de validation par l'autre. Parce que tout le monde a de la valeur et des problèmes. Homme ou femme.

Développement :

1. Identifier ses besoins pour moins ressentir de souffrance :
Terrigan a écrit :Conséquence de la conséquence: une image de soi et du monde négative, culpabilisante.
"Je souffre parce que je suis faible".
"Je suis en échec parce que je suis naïf et stupide".
... "Et je ne vois pas de solution à cet état de fait"
(ouch!)

Conséquence de la conséquence bis: une image de soi et du monde TRES confuse. Des idées complexes simplifiées jusqu'à en devenir vides de sens, mélangées au shaker pour ne garder qu'une écume indigeste, incohérente, inutile et, pire que tout: anxiogène.
(intelligence-bêtise, naïveté-pragmatisme, agressivité-gentillesse, force-faiblesse, vérité-mensonge, initiative-passivité, liberté-responsabilité, maturité-immaturité...)
Selon moi, la solution est d'identifier ses besoins, en l'occurence dans une relation amoureuse de couple. Et de s'y tenir via des choix. L'anxiété, ou l'angoisse, c'est ressasser des questions sans faire de choix "et si, et si, et si ...?"

C'est pour la partie "coeur". A noter qu'il existe grosso modo trois sphères personnelles :
- Familliale/ Personnelle
- Amicale
- Professionnelle

Une personne va se sentir plus ou moins épanouie à partir du moment où deux sphères sur trois sont jugées satisfaisantes par elle-même. S'il n'y en a qu'une, tout s'écroule.

Plus d'infos ici : Sphères de vie

Pourquoi cette référence aux sphères de vie ? Parce qu'un dépendant affectif va rechercher avant tout une sécurité affective, dans cette sphère donnée (Pyramide de Maslow). Plus qu'une personne "stable". Parce que, et c'est à noter, une personne stable recherche aussi de la sécurité affective. Tout est histoire de dosage, d'équilibre entre les sphères, et dans chaque sphère. Comme souvent dit sur FTS :
Avoir une vie, et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier
2. Assumer personnellement ses besoins.
Terrigan a écrit :Or l'amour est une forme de dépendance mutuelle, et donc ce qu'on vise et ce qui nous empêche de l'obtenir sont intimement liés, ce qui est un putain de paradoxe, et ça ils n'ont pas assez de finesse pour le prendre en compte (ils font ce qu'ils peuvent, les pauvres... :wink: )
Où alors ils n'y ont pas été confrontés ?
Perso, je déteste me sentir dépendant de quelqu'un, quelque chose. Donc dépendant dans une relation amoureuse, non ! Mais interdépendant, oui, forcément.

Un lien qui explique beaucoup de chose sur la gestion du lien et que je trouve très pertinent : Différenciation

La véritable intimité conjugale n'est possible qu'entre deux êtres ayant acquis leur autonomie et cette autonomie n'est possible que chez les gens qui ont atteint la troisième étape du développement personnel et qui se sont hautement différenciés de leurs parents ou tout autre personne. Cf tableau 1 du lien pour la description de la troisième étape.

C'est la notion de liberté personnelle qui se cache derrière cela. Une personne dépendante affective ne va pas faire ses propres choix en toute "indépendance", car en référence à des schémas passés.

3. Type de relation
Terrigan a écrit :Pour d'autres amis-confidents "l'amour c'est la guerre, tu veux tu conquières, tu pilles et tu te barres, sans un regard pour le tas de ruines fumantes que tu laisses derrière toi."
Intéressant mais impossible à mettre en œuvre. Allez donc faire la guerre à poil et avec un pistolet à eau pour toute arme...
Ceux-là n'ont pas forcément compris je dirai. Les jeux de pouvoir en relation, c'est le mal ! Mais c'est fonctionner en controlant l'autre en tant qu'objet, pas en l'acceptant pour ce qu'il/elle est : lui/elle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Theories_d ... on_d'objet
La relation d'objet est, en psychanalyse, le rapport du sujet avec les objets qui constituent le monde dans lequel il vit. Ce monde est d'essence tout autant interne qu'externe.

Terrigan a écrit :La vérité est donc que la thématique de la dépendance affective est à la croisée des chemins de pas mal de problèmes relationnels, mais qu'elle n'est pas non-plus l'alpha et l'oméga des relations amoureuses.
Bien d'accord.

4. Impact possible de la dépendance affective sur une relation
Terrigan a écrit :Quand j'en parle de cette façon, je sous-entends que si la fille met du "t'es un mec génial" dans la discussion de rupture, c'est pour faire passer la pilule. Et aussi par pitié, parce qu'elle n'a rien à reprocher au mec sur le plan des faits, et que lui dire "en tant qu'homme tu ne vaux rien à mes yeux", ça ne se dit pas, c'est trop destructeur et gratuit, question de savoir-vivre. On déteste blesser les gens à qui on n'a rien à reprocher, surtout au moment de la rupture.

Je le dis avec ironie aussi, mais franchement c'est un détail sans intérêt.
Au contraire, c'est à mon avis un point central de ce type de relation.

Dans le phénomène de rejet que tu soulèves plus haut, il y a la notion de désir, de capacité à vouloir quelque chose et entretenir cette volonté. De ce que j'ai pu en comprendre de mes lectures, cette capacité s'obtient en ayant dépassé l'oedipe. Vrai ou faux ? à débattre.

Pour résumer très rapidement par des liens :
Phases évolution affective
Selon la théorie freudienne, (...) Période de la différenciation des sexes pour aller vers une reconnaissance de l’identité sexuelle et de la sexualité.

Ci-dessous très dense, mais très intéressant :
Forclusion
Pour que le désir apparaisse, il faut maintenant qu'il se rende compte que l'autre (le premier autre, la mère) ne puisse être comblé intégralement par lui. Sinon il va rester dans cette identification au phallus imaginaire. Il va falloir donc, qu'il découvre que quelque chose manque à l'autre, et donc à lui aussi, puisqu'il ne peut pas combler intégralement l'autre, et c'est une nouvelle épreuve qui se prépare.

En rapport aussi avec cette notion d'addiction. Une addiction, c'est d'abord et avant tout pour combler un manque.
Vidéo d'un psy détaillant les notions d'addictions :

J'aborde cette problématique sous un angle féminin, mais ça vaut autant pour les hommes à mon avis. Suffit alors d'inverser Femme par homme et père par mère.

Quel est le premier homme qu'une femme ait aimé ?
...
son père.

Tout homme sera consciemment ou inconsciemment comparé à ce père, et encore plus pour une personne dépendante affective s'entend. Tu es un mec génial <> Tu ne vaux rien et = tu ne vaux pas mon père.
Conséquences
La petite fille issue d'une valorisation paternelle développera sa confiance en début de vie par la biais de ses paroles et ses regards. Le seul bémol, est que si la coupure n'est pas bien exécuter à la phase de «résolution», la petite fille à l'adolescence voudra retrouver le même genre de valorisation, n'ayant pas appris à développer un sentiment de satisfaction de l'image d'elle même qu'elle projette. Et donc, ses relations futures pourront possiblement en subir certaines conséquences.

Il n'est pas rare que je constate dans le cadre de ma pratique de la dépendance affective, un manque de confiance, une dévalorisation profonde ou des états dépressifs dans les relations de couple résultant d'un trouble provenant de cette période de notre vie. Le rôle que nos parents ont joué dans notre enfance ainsi que l'image qu'ils ont projetté ont une importance capitale et ne devrait jamais être banalisée.

Il existe un tas de ressources adéquates en programmation neuro-linguistique des plus efficaces pour casser ce cycle qui peut parfois nous nuire dans notre confiance en nous ainsi que dans nos relations de couple


Impacts et solutions possibles
Une bonne psychanalyse, bien guidée par un vrai psychanalyste, permet des prises de conscience. Ces prises de conscience permettront de «voir» le complexe d’Œdipe refoulé depuis l’enfance.

En prenant conscience de ce refoulement, le sujet libère et élargit sa personnalité. Sa personnalité se trouve rééquilibrée par ce traitement psychanalytique. Les quatre fonctions qui forment la structure des êtres vivants : (pensée, sensation, intuition, sentiment), s’harmonisent. Ses énergies physiques, mentales et spirituelles sont décuplées. Son Moi est renforcé. Ses inhibitions disparaissent. Sa créativité, sa mémoire et ses autres facultés se déploient. Sa sexualité s’exprime à plein rendement. Sa virilité physique et psychologique se déploie.


5. Problématiques attenantes.
Terrigan a écrit :Sur ce point précis, ce que la dépendance affective détruit c'est l'équilibre de l'investissement émotionnel entre les deux protagonistes.
Se cache aussi peut-être deux problématiques psychologiques de symbolisation et de projection positive ? Être fort dans l'adversité
1) Accepter les claques que la vie nous administre.
Accepter nos fautes, mais aussi les injustices que nous subissons.

2) En tirer son parti et avancer, voire le bonheur et le malheur comme un tout,

Terrigan a écrit :Malgré sa valeur objective, quelle valeur ce mec peut-il avoir aux yeux de sa copine si il lui donne tout, en réclamant tout aussi? A la fin c'est à sens unique. Il donne, il réclame, l'autre n'a plus ni l'envie ni l'espace de donner quoi que ce soit.
C'est normal de demander : Donner / Demander / Refuser / Recevoir
Une relation est vivante quand il existe un équilibre entre ces quatre possibilités
Si l’une d’entre elle manque, la relation sera en difficulté


Sinon, comment partager ? Communiquer ? Là encore en référence à ses besoins propres.

Quant à l'envie, il me semble que c'est là encore le désir.

D'un autre point de vue, on peut aussi aborder cette notion de désir qui tombe, ou fluctue, une fois l'objet obtenu. "Entretenir la flamme". L'autre intervenant de la relation va forcément le sentir, et s'investir plus pour rattraper le coup. On tombe alors dans un schéma d'emprise. Généralement, lorsque celui qui pourvoie au nourrissement de la relation ferme les vannes, soit par épuisement, soit par volonté, ça déclenche l'ire de l'autre, qui n'a plus son anesthésiant (cf lien Anesthésiant)
Toutes les activités d’une personne souffrant de dépendance affective peuvent constituer un anesthésiant à sa souffrance. En général, le dépendant affectif se prépare un cocktail de moyens d’évasion pour ne pas risquer de se retrouver, ne serait-ce qu’une petite heure, dans un état de souffrance intolérable.

L'autre notion lié à cette dépendance affective est que rien ne doit compter pour l'autre autrement que le dépendant affectif. Généralement, à un moment donné, le dépendant va tester les personnes de référence de l'autre. C'est d'ailleurs là où ça en devient dangereux. Demande implicite : "je suis tout pour Papa/Maman." (recherche de fusion, 1ère étape d'une relation.)

A mettre en parallèle avec : Le shit test que tout le monde rate
Comment votre attitude pourrait changer si vous êtes ce que vous êtes ?
Si vous êtes réellement confiant dans le fait que vous méritiez une femme de votre valeur, alors, lorsque vous la trouvez, vous saurez quoi faire avec.
Vous ne passerez pas de la stratégie “gagner” à celle de “ne pas perdre”, puisque vous êtes sincèrement persuadé que vous ne pouvez échouer...et qu’elle vous aime véritablement.
Quid si vous la perdiez ? En seriez-vous moins un homme ?
Bien sur que non.
Si vous êtes celui que vous devez être, si vous êtes vous-même, le meilleur possible, alors elle vous fait une faveur en se disqualifiant elle-même. Vous ne seriez pas heureux avec elle de toute manière.


Et : Syndrome de répétition
Tant que le schéma ne sera pas brisé, la personne rejouera la même partition encore et encore. Ce point vaut pour tous, dépendant affectif ou non.

Conclusion :
gettheone a écrit :Ne pas en faire plus que la fille, mais surtout et avant tout la tester et être le prize, à croire que l'on ne peut séduire une fille sans qu'elle nous considère comme un prix...?

Du Terrigan dans le texte : Notions d'investissements croisés
D'un autre côté, que se passe-t-il, dans son esprit, quand vous la faites investir des efforts, de l'argent et du temps dans votre relation ?

Ben, d'un point de vue conscient elle pourrait se trouver ennuyée de temps à autre - dépenser de l'argent, faire des choses qu'elle n'a pas envie de faire etc. Mais d'un point de vue inconscient, elle regardera toute les choses qu'elle fait pour vous


Être dans l'échange, mais ça vaut pour toute relation saine.

Edit : Mise en forme et rajout vidéo sur addiction.

Il ne s'agit ni de convaincre, ni de décréter "une vérité", et encore moins de blesser. Simplement confronter un raisonnement personnel et de vérifier sa véracité, ou au contraire identifier son inexactitude. Tout avis constructif est bienvenu. Le titre du post étant "votre avis sur le sujet?".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Très intéressant le 06.05.14, 13h50 par Terrigan
  • [+1] A lire le 08.05.14, 16h46 par Puzzl3d
  • [+2] A lire le 09.05.14, 19h25 par wayl

@Acr0bate: saletés de psychologues, ils balancent des millions de sources, et ils ne sont même pas foutus de faire un plan en deux parties deux sous-parties...

(Dans mon langage, ça veut dire merci et bravo pour tout ce que tu nous a apportés sur ce sujet! Image )

Notons bien que l'outillage pour démonter la dépendance affective est plutôt varié:
- Psychanalyse "classique" comme Acr0bate l'a évoqué / démont(r)é.
- Addictologie: d'une personne à l'autre ça sera absolument incontournable ou au contraire totalement hors sujet.
- Mode de vie --> Cf les développements d'Acr0bate sur les trois sphères sociales.

Retour sur le mode de vie:
A noter qu'il existe grosso modo trois sphères personnelles :
- Familliale/ Personnelle
- Amicale
- Professionnelle
Avant tout, c'est beaucoup plus un thème d'action que d'introspection. Donc, si vous n'avez pas envie d'aller pleurnicher chez le psy, travaillez sur votre sphère professionnelle et amicale.

Est-ce que vous voyez l'importance de ces trois sphères? Dans la communauté de la séduction et sur ce site, on a beaucoup parlé de lifestyle et de social proof pour être séduisant.
Mais si vous avez suivi en profondeur ce qui s'est écrit ici, vous vous appercevrez que c'est avant tout un facteur de stabilité émotionnelle. Un socle de bonheur et de bien-être, indépendamment de ce qu'il se passe avec telle ou telle fille.

Ce qui fait qu'un célibataire est bien dans ses baskets ou au contraire flippé de la life et impatient de se caser (ou fou de rage en constatant qu'il n'a pas une douzaine de plans cul dans son répertoire téléphonique...)
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Terrigan a écrit :@Acr0bate: saletés de psychologues, ils balancent des millions de sources, et ils ne sont même pas foutus de faire un plan en deux parties deux sous-parties...

(Dans mon langage, ça veut dire merci et bravo pour tout ce que tu nous a apportés sur ce sujet! Image )
Je ne suis pas psy :P . Juste un pékin lambda qui cherche à progresser, en recherchant pourquoi je reproduis certaines erreurs. Ce qui passe par me comprendre, et comprendre les autres. La psychologie est un outil comme un autre.
Terrigan a écrit :- Psychanalyse "classique" comme Acr0bate l'a évoqué / démont(r)é.
J'ai l'impression que mon post a pu t'être blessant ? Si tel est le cas, toutes mes excuses.

Après, tu m'intéresses. En quoi aurais-je "démonté" ce schéma ?

Introduction :
Terrigan a écrit :Retour sur le mode de vie:
A noter qu'il existe grosso modo trois sphères personnelles :
- Familliale/ Personnelle
- Amicale
- Professionnelle
Avant tout, c'est beaucoup plus un thème d'action que d'introspection.
En référence à ce que je dis plus haut quant à la souffrance (faire un choix), je le vois plutôt comme un thème d'introspection : qui aime souffrir ? Je te rejoins sur le fait que l'action permet de dépasser cette souffrance : sortir de sa zone de confort.

En relation : comment faire un choix si on ne sait pas ce que l'on veut ? ou, au pire, ce que l'on ne veut pas ?

Développement :
Terrigan a écrit :Est-ce que vous voyez l'importance de ces trois sphères? Dans la communauté de la séduction et sur ce site, on a beaucoup parlé de lifestyle et de social proof pour être séduisant.
Mais si vous avez suivi en profondeur ce qui s'est écrit ici, vous vous appercevrez que c'est avant tout un facteur de stabilité émotionnelle. Un socle de bonheur et de bien-être, indépendamment de ce qu'il se passe avec telle ou telle fille.
Je le vois comme un peu plus complexe, dans le cadre de la dépendance affective s'entend. A débattre bien sûr :)

Je suis retombé sur ce post : Je suis ce que vous nommez une LSE extravertie
En relation avec le désir, Sunya décrit parfaitement les problématiques :
Objectif
Sunya a écrit :Se laisser aller à la relation en faisant confiance à l'autre, cela nous effraie tellement qu'on érige un tas de barrières qui vont non seulement nous préserver de nos propres sentiments, mais qui en plus vont amener l'autre à tomber amoureux.
Manière d'agir, à rapprocher du mode de relation d'objet :
Sunya a écrit :Dès l'entrée en relation, on crée un hyper-contrôle dont le but premier sera de faire naitre des sentiments chez l'autre en déclenchant telle ou telle émotion chez lui, car cela nous rassure sur notre propre valeur.
Conséquences :
Sunya a écrit :Mais cela ne suffit pas, et on finit par ne plus laisser de place à l'autre, on le phagocyte en imposant nos propres désirs, car laisser une marge d'imprévisibilité dans le désir de l'autre, ce serait prendre le risque de découvrir qu'ils ne nous soient pas à 100 % destinés, et là notre monde s'écroulerait.
==> la recherche de fusion décrite par le lien interdépendance donné ci-dessus. Les deux cercles ne formeraient plus qu'un. Ce qui est inconcevable pour un esprit, "se noyer dans l'autre" signifierait la mort.

Conclusion possible pour la personne :
Sunya a écrit :Il m'est arrivé de penser je tomberais sincèrement amoureuse le jour où je rencontrerai un homme qui parviendrait à me recadrer en m'imposant des limites.
:roll: Tiens ... Ne serait-ce pas la description d'un père ?
[HS perso : La raison de ma recherche à ce sujet : comprendre mes amantes pour me comprendre. En relation, je les poses ces limites. J'ai aussi souvent cette impression d'être un père plutôt qu'un amant, voire on m'a sorti la notion de "protecteur". VDM ...[/HS]

Sunya le résumera ainsi, par ce qui est son dernier post :
Sunya a écrit :Faille narcissique, manque d’estime de soi, d’où besoin de validation sociale et cercle vicieux lié à la séduction par le biais du physique, rien de nouveau. (...) Ce qui est pathologique c’est de ne pouvoir s’extirper de schémas répétitifs. "Combien de mec vraiment intéressants et qui me plaisent vraiment je pourrais garder si je le voulais ?"
La réponse est dans la question : "si je le voulais", autrement formulé "comment le vouloir" ==> choix, associé au désir.

Problématiques attenantes :
Je reviens sur la manière d'agir : cela nous rassure sur notre propre valeur
et
Terrigan a écrit :Donc, si vous n'avez pas envie d'aller pleurnicher chez le psy, travaillez sur votre sphère professionnelle et amicale.
Il y a des notions d'estime de soi et de projet de soi, qui boucle sur la résilience dont tu parles.
Composantes

Les trois piliers
1. L’amour de soi.

C’est l’élément le plus important. S’aimer ne souffre aucune condition : on s’aime malgré ses défauts et ses limites, malgré les échecs et les revers, simplement parce que une petite voie intérieure nous dit que l’on est digne d’amour et de respect. Cet amour de soi "inconditionnel" ne dépend pas de nos performances. Il explique que nous puissions résister à l’adversité et nous reconstruire après un échec. Il n’empêche ni la souffrance ni le doute en cas de difficultés, mais il protège du désespoir.

L’amour de soi dépend en grande partie de l’amour que notre famille nous a prodigué quand nous étions enfant et des "nourritures affectives" qui nous ont été prodiguées. Les carences d’estime de soi qui prennent leur source à ce niveau sont sans doute les plus difficiles à rattraper. On les retrouve dans ce que les psychiatres appellent "les troubles de la personnalité", c'est-à-dire chez des sujets dont la manière d’être avec les autres les pousse régulièrement au conflit ou à l’échec.

S’aimer soi-même est bien le socle de l’estime de soi, son constituant le plus profond et le plus intime.

2. La vision de soi.
C’est le regard que l’on porte sur soi. Cette évaluation, fondée ou non, que l’on fait de ses qualités et de ses défauts, est le deuxième pilier de l’estime de soi. Il ne s’agit pas de connaissance de soi; mais la conviction que l’on a d’être porteur de qualités ou de défauts, de potentialités ou de limitations.
(...)
Positive, la vision de soi est une force intérieure qui nous permet d’attendre notre heure malgré l’adversité. Dans d’autres cas, une vision de soi limitée poussera le sujet à la dépendance vis-à-vis d’autrui

3. La confiance en soi.
La confiance en soi s’applique surtout à nos actes. Être confiant, c’est penser que l’on est capable d’agir de manière adéquate dans les situations importantes.


Projet de soi : (dans le lien FTS ci-dessus)
Les fameux besoins identifiés.
La vision de soi, née dans le projet de ses parents (C), inscrit l’individu dans une place à prendre dans la société (C1). Existante dans son imaginaire et dans celui de ses parents (ce qui l’aide dans les moments de doutes), il travaille à rendre réel ce projet pour lui-même (C2). Il se projette donc dans l’avenir (l’à venir). Cette place sociale lui confère un statut social (C3).

Sa place parmi les autres lui fait reconnaître la place des autres (C4). Les interactions qu’il met en place peuvent lui procurer un sentiment d’utilité sociale (C5).

Si son exercice professionnel est inopérant à le réaliser, l’individu peut rechercher cette utilité au travers d’une activité complémentaire, comme le bénévolat dans une association par exemple.

Cette utilité sociétale le renforce dans la validité de son projet de vie et donc dans la vision qu’il a de lui-même dans la société.


Résilience :
Résilence
On sait désormais globalement comment développer l'estime de soit, mais voilà, s'affirmer c'est bien mais c'est vague et les échecs au bout d'un moment, ça ébranle l'estime de soi, quoi qu'on fasse.
C'est là qu'intervient la résilience.
La résilience est la capacité à revenir à son état initial, à absorber les chocs.
Il y a quatre axes de résilience majeur qui construisent et stabilisent l'estime de soi ainsi que le bien être :

La résilience physique
Le corps et le niveau d'énergie influencent le moral ainsi que l'estime de soi. A l'inverse, un moral bas jouera sur votre condition physique.

La résilience émotionnelle :
Elle participe à votre bien être émotionnel. Elle est renforcée par les sentiments et les émotions positives.

La résilience mentale :
C'est une des plus importantes à mon sens, car c'est elle qui vous aidera à moins vous jugez, à être dans l'instant et à apprécier davantage les choses.

La résilience sociale :
Le contact des gens aide à diminuer la peur du rejet et la timidité. Elle aide dans l'aisance sociale. Pour cela, profiter au maximum de vos relations avec vos amis, aussi bien intimes que proches. De simple connaissances ou des inconnus sont des interactions toutes aussi bonnes.


Conclusion :
Reprise du post sur la résilience :
Et surtout, croyez toujours en votre valeur. Vous êtes un tout, une personne intéressante et unique au monde. Vous avez forcément des choses à apporter, alors agissez pour vous bâtir vous et vos relations.

Être séduisant pour les autres, c'est être séduisant envers soi avant tout. Peu importe la sphère. Sans bien sûr tomber dans du "j'ai la grosse tête".

Ce faisant, je rejoins la partie postée par Gettheone :
Le drame des dépendants affectifs, c'est que leurs paroles et gestes extérieurs d'amour ne jaillissent pas des profondeurs du "moi" où prend naissance le véritable amour
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 09.05.14, 13h57 par Boa
  • [+1] Très intéressant le 19.05.14, 13h58 par Terrigan

Comment passé du stade de personne recherchant la fusion au stade de recherche d'intimité et non de fusion?

En gros comment passer de dépendant-contre dépendant à indépendant-interdépendant???

Ici http://www.eveildelaconscience.ca/couple3546.htm il explique la différence mais pas comment y parvenir....

Des avis?

gettheone a écrit :Comment passé du stade de personne recherchant la fusion au stade de recherche d'intimité et non de fusion?

En gros comment passer de dépendant-contre dépendant à indépendant-interdépendant???

Ici http://www.eveildelaconscience.ca/couple3546.htm il explique la différence mais pas comment y parvenir....

Des avis?
Il n'y a pas de formule magique ou de programme à appliquer.
Si tu veux régler un problème perso, le mieux serait que tu créé un sujet et que tu poses ta question in extenso dans le SOS love.

Ma question porte sur le débat crée ici même, en aucun cas un problème spécifiquement personnel.

En rapport avec ceci, du lien Différenciation :
La véritable intimité conjugale n'est possible qu'entre deux êtres ayant acquis leur autonomie et cette autonomie n'est possible que chez les gens qui ont atteint la troisième étape du développement personnel et qui se sont hautement différenciés de leurs parents ou tout autre personne.

J'ai trouvé ceci qui selon moi permettrait d'élaborer une hypothèse :

Adolescence

de la page 97 à 108.

Extrait en substance :
L'acceptation du principe de réalité et de ses propres limites.
Dans la psychanalyse freudienne, le principe de réalité désigne la capacité d'ajourner la satisfaction pulsionnelle.

Respecter le principe de réalité consiste à prendre en compte les exigences du monde réel, et les conséquences de ses actes. Le principe de réalité désigne avant tout la possibilité de s'extraire de l'hallucination, du rêve, dans lesquels triomphe le principe de plaisir et d'admettre l'existence d'une réalité, insatisfaisante ou non conforme à son idéalisation.)


Au moment de l'adolescence, les choses changent. Face au bouleversement pubertaire et à la nécessaire prise d'autonomie vis-à-vis des parents, l'adolescent doit reconstruire son identité et l'individualiser. Face à l'opposition plus ou moins conflictuelle avec ses parents, l'adolescent se positionne comme unique, ayant sa propre valeur. L'identité est essentielle pour que le sujet se positionne dans son rapport aux autres.
(...)
L'identité est menacée dès lors que l'adolescent est encore sous l'autorité de ses parents tout en développant ses propres points de vues et sa personnalité.

Ça me fait penser à ce post : Le réveil du Lion

Cela reste cependant un questionnement pour moi. Si l'opposition avec mes parents à l'adolescence a été très conflictuelle, mon cas n'est pas une généralité. Ça marche pour moi, c'est tout.

Comment le voyez-vous ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 20.05.14, 10h19 par gettheone

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