FTS

Lorsque je rencarde une femme, que je sens que la maïonnaise prend et que ça tourne bien, j'ai une sorte de rituel. Avant de partir du bar où on se trouve (pour aller éventuellement chez moi, ou chez elle), je prends un dernier verre. Toujours une Vodka Tonic.

J'ai toujours hésité à l'idée d'écrire un journal. Mais périodiquement, j'ai envie de livrer des bouts de rencontre, des réflexions qui me viennent. Alors, au fond, pourquoi pas. Il sera l'occasion d'en inspirer certains. Il sera l'occasion, parfois, de recueillir des avis et des conseils. N'hésitez pas

Je ne sais pas si ce journal ira très loin. Probablement, il sombrera et renaîtra régulièrement. Let's see. En séduction, je fonctionne de manière cyclique. Des phases de vide (autre chose dans la tête), des phases de plein (je ne pense qu'à chasser de la donzelle).

En ce moment, je suis en phase de ... Bref, je vous laisse deviner

Laura (seule l'initiale est vraie dans ce prénom, exactement comme pour toutes celles qui suivent)

Connue sur Tinder. On s'est déjà vu quelques fois (4, je crois). La dernière fois qu'on s'est vus (mercredi de la semaine dernière), on a couché ensemble pour la première fois.

Lorsque je fais l'amour à une femme, j'aime que ce soit total. Qu'on passe une nuit d'amour en mélangeant sexe, caresses, bouffe, musique, resexe, et ainsi de suite. Et puis, remettre ça au matin, lorsque les corps sont tellement plus sensibles. Lorsqu'on s'est vus, on a fait l'amour 4 fois.

Je la revois ce soir. Mais je sens déjà que ça craque et que dans nos échanges texto, il y a un vague reproche de ne pas être plus souvent disponible. Je ne cherche pas de relation sérieuse (mais pas forcément non plus de ONS uniquement). J'ai essayé de faire en sorte que ce soit à peu près clair, car je ne tiens pas à mentir. Je tente de rester dans le vague. Si vous avez des "tips" pour gérer cet écart entre mes envies de papillonnage et leurs envies (tout de même plus fréquentes) de "sérieux", je suis preneur.

Tess

J'en ai déjà parlé ici.

Plutôt jeune (la vingtaine), brune, typée maghrébine, regard pétillant et enjoué. Esthéticienne. Définitivement, craquante.

Lorsque je l'ai connue, dans le métro, j'étais en mode drague "passif". Pas décidé à sauter sur tout ce qui bouge, mais décidé à profiter de toute occasion. Lorsque je l'ai remarquée, du coin de l'œil, approcher de moi (mais pas trop quand même), je me suis souvenu que séduire, c'est d'abord être attentif à tout ce qui se passe autour de nous. Être ouvert au monde.

Aborder une femme en lui disant un truc aussi con que "Si vous permettez, je vous trouve très charmante", est très déconseillé par certains. Ça ferait, dit-on, "dragueur lourd". Pourtant, dis dans un contexte léger, sans pression, sans engagement, presque avec l'esprit de celui qui a envie de faire un compliment sans avoir nécessairement l'intention d'aller plus loin, c'est d'une puissance démentielle. La lourdeur n'est pas dans ce qu'on dit, elle est dans l'état d'esprit. J'aime ce regard pétillant et heureux d'une femme à qui on fait un compliment gratuit et qui sourit en répondant "Merci". Rien que pour ce regard, ça vaut le coup.

Bref. Connue jeudi, relancée aujourd'hui, on se voit mardi soir

Puis quelques autres histoires. À suivre.

Finalement les choses changent vite. Ça doit être cette période du printemps, qui nous (me) fait sauter d'un truc à l'autre et oublier le précédent en un rien de temps. J'suis chaud comme la braise, en fait.

Je n'ai jamais revu Tess, la fille du métro. Là, je n'ai pas compris. Pourtant, lorsqu'un samedi après-midi, il y a environ trois semaines, je lui avais proposé de nous voir mardi soir, elle a accepté dans les deux minutes, avec le ton entousiaste qui va avec. Elle ne s'est jamais pointée et j'ai attendu comme un con, métro Bastille. C'est marrant, la sortie de métro de la rue de la Roquette. Tu vois plein de gens qui attendant leur rencard et tu vois aussi les mines contrites de ceux qui ne sont pas sûr de le voir arriver ;) Tout le monde se donne un genre avec son Smart-Truc.

J'ai presque jamais été lapiné pour de bon. Je crois que ça m'est arrivé, en tout et pour tout, trois fois, depuis que je joue. Certes: il m'est arrivé bien plus souvent qu'une femme me prévienne une heure avant qu'elle ne peut pas venir parce que son chat a la rougeole. Ça, encore, ça passe. Mais un vrai lapin, j'comprends pas. Ne pas venir à un rencard prévu, alors qu'on a tous les moyens de prévenir facilement. Je sais que certains players réussissent à (ou disent qu'ils réussissent à...) passer outre rapidement. Perso, ce genre de trucs me fout dans une colère noire et froide. Je vais alors ressasser tout ça à un comptoir de bar où le barman, un gars sympa, a toujours le bon goût d'aggraver mon cas par quelques shots.

M'enfin bref.


Irène, ronde et tendre

Période chaude. Le weekend d'il y a deux semaines, j'ai revu une fille connue dans un bar quelques semaines auparavant. On va dire qu'elle s'appelle ... Irène. On s'était déjà revus trois fois (je crois). Dans mon esprit, cette rencontre-là devait être la bonne pour aller au bout (en tout cas, j'avais prévu que ce serait la dernière et que si elle bloquait, je lâchais l'affaire).

C'était la bonne, de fait. Là, j'ai compris pourquoi elle avait pas mal bloqué auparavant. Elle était pas très à l'aise avec son corps. Un peu ronde (moi, ça m'excite...) et peu d'expérience avec les hommes. 21 ans. Au bar, alors qu'on se pelote, je finis par lâcher dans son oreille "J'ai envie de te faire l'amour". Elle me répond que dans ce cas, il vaudrait mieux que je finisse rapidement ma Vodka Tonic, parce qu'elle aussi. On a fait l'amour trois fois avant de nous endormir. Épuisés. C'était terriblement bon. J'étais aussi heureux qu'épuisé. Dans un état catatonique pendant 24 heures.


Marie, la féministe

Le weekend dernier, autre flirt qui va jusqu'au bout. Marie. Connue à une soutenance de thèse. Du genre féministe qui me prévient, lors d'un premier rencard, que je n'arriverai pas à la mettre dans mon lit rapide vite fait comme je le fais - dit-elle - avec toutes les femmes. Non mais oh !!! Je m'insurge. J'suis pas qu'un dragueur. J'suis un dragueur esthète.

Samedi dernier, donc, quelques jours après ce premier rencard, échange de SMS pour en organiser un autre. La discussion dérape. Je lui prends réellement la tête via SMS. Je n'aime pas quelques sous-entendus vaguement méprisants (en gros, le sous-entendu d'être un vulgaire dragueur. Dans cette expression, c'est la partie "vulgaire" qui me gène) et je le lui fait savoir très clairement. Finalement elle propose qu'on prenne un resto pour passer outre. Ce qu'on a fait. On est passés au lit juste après. C'était bon, c'était sobre, c'était cool.


Laure. Un peu folle.

Quant à Laure (là, il ne manque qu'une consonne pour avoir le vrai prénom au complet ), je l'ai connue il y a deux jours, mardi soir, dans mon QG local. Bar où j'alterne mes soirées entre beuveries vaguement dépressives, discussions avec tout le bar à propos de la sodomie, et autres dragouilles plus ou moins improvisées.

Mardi soir, je l'ai draguée sans même m'en apercevoir, je crois. On badine, on tchatchouille, et je lui propose de me donner son numéro, pour nous organiser un truc. Elle me répond clairement et frontalement "Non." Moi, m'attendant au moins à une réponse du type "Désolé mais ... J'ai un copin.", j'accuse le coup. En fait, elle avait bien un copain, mais ne me l'avait pas dit. Whatever. Me disant que je l'ai dans le derche, je me lâche encore plus sur la tchatche et on parle de tout et de rien pendant une heure. Je lui raconte mes histoires de cul. Finalement, un mec qu'elle devait voir se pointe. Je sens une gène de sa part, autant que de la part du mec. Je sens qu'un truc pas cool se passe. Je reste discuter un petit moment puis je m'éjecte.

Hier soir - 24 heures plus tard donc - je la recroise par hasard dans le même bar. J'suis inspiré. On reprend le jeu. Ou plutôt, je reprends. J'essaye un peu de kino. Ça passe moyen. Lorsque je tente de dégager ses cheveux de son front, elle s'éloigne. J'ai un peu les boules. Pourtant, je sens que je lui plais. Elle me suit lorsque je sors fumer, nos yeux ne se lâchent pas pendant de longs instants.

Finalement, alors que je retente d'escalader de nouveau, voyant qu'elle bloque, je décide de freezer (c'est bon ça. C'est de la putain de technique qui tache, mais qu'est-ce que ça fonctionne bien, au final). Je parle avec d'autres personnes autour, je la regarde à peine. J'envoie du SMS alors qu'elle est à coté de moi. Lorsqu'on recommence à parler, elle ne se refuse plus à moi.

À peu près au même moment, il s'est passé un petit truc que je ne comprends pas. Lorsqu'elle bloquait, j'avais prévu de lui faire un petit speech. Le contenu devait être, en gros : "Comme tu l'as sans doute compris, tu me plais. J'ai l'impression que je ne te laisse pas indifférent non plus. Pourtant, tu bloques. J'ai l'impression que c'est pour te prouver que tu ne te laisses pas amadouer par un homme facilement. Ou bien, quoi ?" Bon, je sais, ce genre de discours est censé être à proscrire. Mais bon. J'avais envie d'explorer.

Finalement, lorqsue je commence à lui sortir mon speech, et que je lui explique qu'elle me plait bien, elle me regarde avec de gros yeux et me répond "Comment ça ? Ah bon ???". C'est pas sur le ton de l'ironie. Elle avait vraiment pas compris. Et là je me dis : mais WTF ? Je l'avais branchée dans un bar, je lui avait demandé son numéro, j'avais pas arrêté de passer mes mains dans ses cheveux, et elle n'a pas compris qu'elle me plait ? Chelou. Je comprendrai jamais vraiment les femmes, je crois. Finalement, je suis jamais allé au bout de mon speech. À partir de ce moment, elle s'est vraiment laissée aller. Ça lui avait fait plaisir et on aurait dit que ça l'avait mise en confiance.

Finalement, elle me propose de me payer une bière de plus (note: lorsqu'une femme vous propose un verre, elle veut baiser). Je lui propose d'aller plutôt chez moi, tout proche, boire une vodka et écouter de la musique. En tout bien tout honneur, bien sûr. On est allés chez moi, on a baisé. Bon, ça a pris un peu de temps, quand même. J'essayais de la chauffer et elle me disait d'arrêter. Et dès que j'arrêtais, elle collait son cul sur ma bite en se frottant bien à fond ...

Là, je suis putain de naze. Me faut un apéro, je crois.

LFG.

kero a écrit :Finalement, lorsque je commence à lui sortir mon speech, et que je lui explique qu'elle me plait bien, elle me regarde avec de gros yeux et me répond "Comment ça ? Ah bon ???". C'est pas sur le ton de l'ironie. Elle avait vraiment pas compris. Et là je me dis : mais WTF ? Je l'avais branchée dans un bar, je lui avait demandé son numéro, j'avais pas arrêté de passer mes mains dans ses cheveux, et elle n'a pas compris qu'elle me plait ? Chelou. Je comprendrai jamais vraiment les femmes, je crois.

Rah, le truc incompréhensible ! Un manque de confiance en elle, peut-être ? Du genre "Comment je pourrais plaire à un mec comme lui Je dois me faire des films..."

D'ailleurs, dans le topic "C'est pas faux", chépluki (peut-être toi, d'ailleurs^^) disait qu'un jour, il a compris comment fonctionnent les femmes... et qu'il n'est finalement pas plus avancé.

(note: lorsqu'une femme vous propose un verre, elle veut baiser).

bien les fr mais sur ca je ne suis pas complètement d'accord ,, a moins que le mot : "chez moi" suit derrière.
C'etait plutot le contexte qui a favorisé cela .
Parce que si de mon coté je me mets a compter le nombre de nanas qui ont proposée d'elle meme de m'inviter je serais le géniteur potentiel de plusieurs gosses a l'heure qu'il est.

Je n'ai jamais revu Tess, la fille du métro. Là, je n'ai pas compris. Pourtant, lorsqu'un samedi après-midi, il y a environ trois semaines, je lui avais proposé de nous voir mardi soir, elle a accepté dans les deux minutes, avec le ton entousiaste qui va avec. Elle ne s'est jamais pointée et j'ai attendu comme un con, métro Bastille.

C'est ca le probléme des numéros , elles peuvent te promettre monts et merveilles la 1ére fois a la prise du numéro mais ne pas assumer derrière.
Ca m'est arrivé un paquet de fois (y compris quand la nana te recontacte et cherche a te voir) , c'est plutot qu'elle le voulait vraiment a ce moment la, fait tout pour le montrer mais décide de changer d'avis une fois les esprit plus claires et du coup elle n'osait pas te le dire suite au grand enthousiasme qu'elle a montrée au début par peur de t'affronter ou de te décevoir. C'est ce que je pense.

Je sais que certains players réussissent à (ou disent qu'ils réussissent à...) passer outre rapidement. Perso, ce genre de trucs me fout dans une colère noire et froide. Je vais alors ressasser tout ça à un comptoir de bar où le barman, un gars sympa, a toujours le bon goût d'aggraver mon cas par quelques shots.

Encore t'a pas tout vu, ca peut etre terrible parfois. J'ai eu le droit au coup de la nana qui s'est pointée 5min et en voyant que j'étais pas encore la elle a decidée que c'était mort.
C'est des choses que si vous vous connaissiez d'un autre contexte (genre boulot, amis, cercle social) elle osera pas faire cela . Avec un inconnu on ne risque rien .
Bref elles peuvent etre terrible parfois mais faut faire avec.

Aborder une femme en lui disant un truc aussi con que "Si vous permettez, je vous trouve très charmante", est très déconseillé par certains. Ça ferait, dit-on, "dragueur lourd".

Lol, sauf si certains savaient ce qu'on peut sortir comme phrases sans jamais paraître lourd, et des choses bien plus épique que ca.

Suit a écrit :

kero a écrit :Finalement, lorsque je commence à lui sortir mon speech, et que je lui explique qu'elle me plait bien, elle me regarde avec de gros yeux et me répond "Comment ça ? Ah bon ???". C'est pas sur le ton de l'ironie. Elle avait vraiment pas compris. Et là je me dis : mais WTF ? Je l'avais branchée dans un bar, je lui avait demandé son numéro, j'avais pas arrêté de passer mes mains dans ses cheveux, et elle n'a pas compris qu'elle me plait ? Chelou. Je comprendrai jamais vraiment les femmes, je crois.

Rah, le truc incompréhensible ! Un manque de confiance en elle, peut-être ? Du genre "Comment je pourrais plaire à un mec comme lui Je dois me faire des films..."

C'est effectivement ce que j'ai fini par comprendre, lors de nos discussions sous la couette. Elle a aussi parlé plusieurs fois - en discutant d'autres histoires - de se "rebooster l'ego". Assez lucide, au final. Ces histoires de manque d'estime sont à l'origine de beaucoup de malentendus, en fait...

Serial a écrit :

Je n'ai jamais revu Tess, la fille du métro. Là, je n'ai pas compris. Pourtant, lorsqu'un samedi après-midi, il y a environ trois semaines, je lui avais proposé de nous voir mardi soir, elle a accepté dans les deux minutes, avec le ton entousiaste qui va avec. Elle ne s'est jamais pointée et j'ai attendu comme un con, métro Bastille.

C'est ca le probléme des numéros , elles peuvent te promettre monts et merveilles la 1ére fois a la prise du numéro mais ne pas assumer derrière.
Ca m'est arrivé un paquet de fois (y compris quand la nana te recontacte et cherche a te voir) , c'est plutot qu'elle le voulait vraiment a ce moment la, fait tout pour le montrer mais décide de changer d'avis une fois les esprit plus claires et du coup elle n'osait pas te le dire suite au grand enthousiasme qu'elle a montrée au début par peur de t'affronter ou de te décevoir. C'est ce que je pense.

Ça m'est déjà arrivé aussi, mais là, l'écart entre son attitude initiale et son absence finale était quand même étonnant, plus que d'habitude.

Évidemment, il y a plein de raisons qui vont nous échapper. Je pense que parfois il doit y avoir l'intervention de tiers: genre la copine qui, apprenant que son amie va revoir un inconnu connu dans le métro, lui dit qu'elle est folle. Doit y avoir aussi une peur qui s'installe.

En fait - autre chose - je pense aussi qu'il y a une erreur de timing. Je ne sais pas ce qu'il en est de vos expériences, mais il me semble que plus c'est fragile (typiquement, la rencontre de deux minutes dans le métro), mieux il vaudrait rencarder rapidement et pas attendre. Genre, deux/trois jours plus tard au max. En général, je tendais à jouer le temps long, mais c'est peut-être une connerie.

Edit. Double post.

En fait, re-edit.

Cadeau: http://cheekmagazine.fr/y-comme-romy/ro ... er-part-1/

Une amie vient de me faire découvrir ce blog. Cet article est très instructif sur la manière des femmes de fonctionner sur Tinder

Back. Salut les potes.

Suis chaud pour jouer, depuis quelques semaines. Après une longue période molle ( ).

Trois histoires m'occupent en ce moment.

Louise

J'ai terriblement flashé sur une collègue de travail, dans mon nouveau bahut où j'enseigne.

J'ai eu beau me dire "no zob in job". Répété, répété et encore répété.

Rien à faire, l'a fallu que je commence à lui tourner autour. Faut dire qu'elle a commencé à me tourner autour d'abord... Alors, j'ai une bonne excuse.

Il y a deux semaines environ, je lui envoie un truc normalement interdit. "Ton charme. Il me trouble. Ça m'énerve. ". Après ça, j'me dis qu'après un tel message, vaut mieux se faire oublier un peu. Je vais garder les distances.

Bah non, dès le matin suivant elle m'envoie un bon regard très soutenu. De ceux qui te font comprendre qu'elle veut que tu ailles plus loin.

Du coup, lundi dernier, je propose d'aller prendre un verre. Avant même qu'on se voit, lorsque je lui avais envoyé un SMS, elle m'avait précisé "Ok, mais en tout amitié." J'me dis que j'avais rien compris, que c'était mort. Que je vais y aller dignement sachant qu'elle bloque. Puis j'ai une idée. Quand on s'est vu, je lui ai expliqué que j'avais envie de la draguer, mais que c'est mal, car on bosse ensemble. Qu'elle était donc chargée de repousser mes avances.

Forcément, ça a provoqué une certaine tension... Et ça me permettait de jouer sans complexes.

Je sexue, je lui prend la main, elle laisse un peu faire, elle pose des limites ici et là. On continue sur des signaux mixtes, comme depuis le début de l'histoire. L'ambiance se détend peu à peu, on se rapproche. Je caresse ses cheveux. Elle est penchée sur le comptoir, je ne résiste pas. Je m'avance pour l'embrasser dans le cou. J'attendais un refus franc, mais c'est passé sans problème, puis, voyant qu'elle tourne son visage vers le mien, je l'embrasse pour de vrai. Là je scotche. Je pensais vraiment que ça passerait jamais. En tout cas, pas si tôt.

Finalement on a fait l'amour trois fois dans la semaine...

Anne

Pas énormément à dire. Connue sur internet, au détour d'un forum (sur lequel j'expliquais quelques techniques de drague ). On discute de manière anodine en message privé, avant que ça commence à chauffer. On discute de ses dessous en dentelle que j'ai envie d'explorer et qui sont - me dit-elle - tout émoustillés.

Samedi soir, on se voit. Jeu habituel. On boit, on discute, ça chauffe, ça embrasse, ça va chez moi.

Charlotte

Et enfin, l'avenir. Mercredi, je devrais voir une femme connue sur Facebook. Pas du tout dans mes habitudes, mais ça s'est fait de manière inattendue, lorsque - face à une photo collective d'une conférence très sérieuse postée par un pote - j'ai fait remarquer dans les commentaires publics que Charlotte - que je ne connaissais pas - était très charmante. Ajoutant à l'attention de mon pote qu'il devrait nous présenter.

Lorsqu'elle est allée discuter avec mon pote en MP pour lui demander d'organiser une rencontre, j'ai su que j'étais le bienvenue pour aller discuter avec elle. Ce que j'ai fait.

J'ai joué, d'entrée de jeu, assez chaud. Elle est du genre femme sérieuse, chercheuse, entourée par des encostardés pas forcément fun. J'ai voulu voir jusqu'où je pouvais l'amener.

On verra mercredi soir.

J'essayais de la chauffer et elle me disait d'arrêter.

Dans ces cas, tu fais quoi?

Blusher a écrit :

J'essayais de la chauffer et elle me disait d'arrêter.

Dans ces cas, tu fais quoi?

J'arrête, évidemment. Pas question d'être insistant/de ne pas tenir compte de sa demande.

Dans ce cas-là, soit je m'en tiens pour quitte, et tire la conclusion qu'elle n'est pas intéressée. Soit je calme le jeu, reprends un peu de distance et reviens à une situation plus sobre. Quitte à continuer à échanger et revoir, plus tard, si elle a finalement envie d'aller plus loin.

Mais en l'occurrence, c'était un peu plus compliqué. Car, comme je l'ai expliqué en racontant cette (vieille) histoire, à chaque fois que, à sa demande, j'arrêtais, elle se mettait elle-même à me relancer, à me chauffer en frottant son cul sur mon bas ventre. Elle prenait ma main et l'amenait à caresser tout son corps.

Assez logiquement, peu à peu, nous avions fini par aller jusqu'au bout.

Mais au fait. Pourquoi cette question, Blusher ?

Content de te revoir