Je crois que je repense trop à cette histoire
Salut!
Alors déjà je suis désolé pour le titre relativement peu explicite, mais j'ai rien trouvé de mieux.
J'ai 18 ans et demi, étudiant à l'université, et j'ai l'impression que je repense beaucoup trop à l'histoire que j'ai eue il y a quelques années, et j'ai tendance à baser mes blocages là-dessus. J'aimerai que vous me dites ce que vous en pensez, et que vous me donniez des conseils pour réellement tourner la page, parce que j'ai un peu de mal.
L'histoire en question:
C'est ma seule "relation" à ce jour, et je ne la compte d'ailleurs pas comme réelle relation, tout simplement parce qu'aujourd'hui, en regardant en arrière, je ne vois rien de ce qui pouvait ressembler à une relation.
Bref.
C'était en 4e, et depuis le début de l'année je déconnais pas mal avec une fille de ma classe. Au début, aucune intention cachée, je me marrai bien, c'était cool, point. On était plutôt confidents l'un avec l'autre, et je l'ai soutenue quand elle a eut quelques problèmes avec son copain de l'époque, qui était d'ailleurs un très bon ami.
Puis ils ont rompus. Puis avec le temps elle m'a fait comprendre, de moins en moins subtilement chaque jour, qu'elle éprouvait certaines choses pour moi. Sur le coup, je comprenais rien. D'ailleurs, je comprenais pas grand chose à la vie à cet âge là. J'avais le nez dans les jeux-vidéos, les mangas, et la tête dans les nuages à penser aux histoires romantiques américaines (cf. ma présentation, j'en parle un peu je crois), et dans ce qui se développera plus tard comme la bonne crise existentielle adolescente des familles. J'étais aussi prétentieux, me croyant (étant même intrinsèquement persuadé) meilleur que les autres et jugeant au moindre coup d'oeil, et du fait que j'aimais réfléchir sur pleins de sujets, je me pensais plus mature que les autres. Enfin bref, je me prenais pour ce que je n'étais pas, et je n'arrivais pas encore à me trouver une réelle place. J'avais des potes, de très bons même, mais en ce temps là je n'en profitais pas pleinement.
Toujours est-il que cette fille en pinçait pour moi. Et j'ai réellement compris ça quand elle m'a dit un jour, pas loin de la fin d'année (attention ridicule collégial quand tu nous tiens...): "remplace *nom de son frère* par ton nom" (ohlàlà mystère mystère...).
Perturbé et ne comprenant pas tellement, je m'en vais checker son compte hotmail (c'était encore le temps où MSN était massivement utilisé et où le compte hotmail était comme un compte facebook), et c'est là que je vois pleins (mais MASSE) de messages (ces fameux messages d'humeurs) concernant son frère, mais du coup me concernant moi. Des dizaines, échangés avec sa meilleure amie, le gros bordel.
Je tombe des nues, je sais pas quoi faire, et je réfléchis un peu. Et là commence le problème. Parce que je lui envoie un mail lui disant (c'est presque du mot pour mot là) que "je veux bien tenter le truc, on verra comment ça se passe pour la suite, mais par contre je veux pas qu'on le crie sur tous les toits". Oui, au début j'assumais pas. J'ai d'ailleurs pas souvent assumé. Je sais pas pourquoi. Je sais pas non plus pourquoi j'ai favorablement répondu, vu que pas un seul instant je l'ai considéré comme plus qu'une amie. Avec le recul, je crois que mes émotions se sont mélangées, et que le fait que je sois aimé par une fille m'a fait croire à de l'amour. Enfin bref, arrêtons là la psychologie de comptoir.
Du coup, les vacances sont arrivées, mais on se voyait jamais. Quand on organisait des trucs entre potes, on n'était pas en couple, parce que justement je voulais pas qu'on le soit "publiquement" (allez savoir...). Par contre, après, je lui envoyais des mails d'amour, des poèmes flamboyants etc... Oui, du nawak.
Je me souviens même de la dernière fête qu'on a fait avec notre groupe de potes, deux amies très proches de la fille sont venues me voir à part pour me dire "Tu sais, Christelle, elle attend que ça, va la prendre dans tes bras, va lui dire que tu l'aime, pourquoi tu le fais jamais?"
La réponse du vaillant garçon: "Ouais c'est bon, laissez-moi tranquille, je le ferai plus tard".
Durant l'été, on n'a jamais communiqué, parce que j'étais à l'étranger chez ma famille (origines espagnoles), du coup pas de téléphone.
Cette "relation" m'a trotté dans la tête pendant toutes les vacances et à la rentrée, je lui ai envoyé un mail de rupture. Non, c'est pas une blague, un mail de rupture. Dégoulinant de niaiseries à l'eau de rose, de phrases dignes d'un loveur à deux balles, et j'en passe. Du coup, quelques jours après la rentrée, j'entends dire que la fille s'est soudainement mise à pleurer en plein cours, et que ça serait à cause de moi.
Et vlan.
Je m'en prends de tous les côtés de la part de ses amies, on se fout gentillement de ma gueule et la nouvelle fait le tour, chacun y allant de son commentaire avant de passer à autre chose.
Quelques semaines après, on s'est expliqué avec Christelle (enfin, elle est venue me voir pour des explications) et j'ai sorti le même jeu: le petit con qui s'en fout pas mal, concerné par rien, incapable de ressentir la moindre compassion.
Inutile de dire que pendant quelques mois, quand on se retrouvait pas loin, c'était le gêne assuré.
Mais avec le temps, ça s'est radouci entre nous, mais ça n'est jamais revenu au stade "d'amis".
Puis j'ai déménagé avant d'arriver au lycée. Et j'ai réfléchis à ça. Pendant trois ans. J'ai même retrouvé un bracelet qu'elle m'avait offert en faisant le ménage dans ma chambre, et me dire que j'avais le bracelet alors que plusieurs années s'étaient écoulées, et malgré un déménagement, ça m'a fait croire sur le coup à pleins de conneries.
Le dernier paragraphe de l'histoire ne date pas tant que ça, Février tout au plus. Suite à une soirée un peu arrosée, je lui envoie plusieurs SMS qui, sur le coup, avaient l'air douteux. Le lendemain, longue explication. Puis un mois plus tard, elle me renvoie un message pour une autre longue explication, mais cette fois sur l'histoire qu'on a eu au collège.
Aujourd'hui, elle a un copain depuis deux ans, elle habite toujours en région parisienne alors que je suis sur Grenoble, donc je sais qu'il se passera rien. Et d'ailleurs, j'ai pas envie qu'il se passe quelque chose. Mais cette histoire reste gravée au fond de moi, et revient à mes pensées un peu trop régulièrement à mon goût. C'est la seule histoire que j'ai eue avec une fille, et je l'ai foirée de A à Z. J'étais pas prêt pour une relation, et du moment où je l'ai commencée ça a été le bordel. Mais je ne peux m'empêcher d'être désolé pour elle pour tout ce que j'ai fait, car je me rends compte après coup que je lui ai réellement fait du mal.
Tout ça, elle le sait, elle sait tout ce que je ressens à propos de cette histoire, donc y'a pas de non-dit. Y'a pas non plus de sentiments envers l'autre, car chacun a tourné la page. Enfin moi pas tellement vu que j'arrête pas d'y repenser. Mais le problème est pas tellement d'y repenser, mais plus de son implication dans ma vie actuelle.
Je sais qu'on a tous un passé, et qu'il faut pas s'en cacher, mais là j'ai l'impression d'accorder trop d'importance à cette histoire. Et surtout, j'ai l'impression de justifier un peu les quelques blocages que j'ai avec les filles que je trouve attirantes (avant même qu'il n'y ait quoique ce soit, juste à discuter) par cette histoire.
Je suis désolé c'est pas très clair, mais dans ma tête tout ce qui concerne cette période de ma vie l'est aussi, et le problème est tout simplement que je réfléchis trop à ce genre de choses.
Donc voilà. Déjà, merci d'avoir pris le temps de tout lire. Ensuite, je remercie d'avance ceux qui prendront le temps d'y répondre et d'essayer de m'aider. La seule fois où j'ai raconté ça à quelqu'un, c'était après une soirée, juste avant de s'endormir, et je crois qu'aujourd'hui il doit pas s'en souvenir, donc je pense qu'il serait utile d'avoir un autre avis que celui d'un mec bourré (qui d'ailleurs ne m'a pas dit grand chose là-dessus).
Alors déjà je suis désolé pour le titre relativement peu explicite, mais j'ai rien trouvé de mieux.
J'ai 18 ans et demi, étudiant à l'université, et j'ai l'impression que je repense beaucoup trop à l'histoire que j'ai eue il y a quelques années, et j'ai tendance à baser mes blocages là-dessus. J'aimerai que vous me dites ce que vous en pensez, et que vous me donniez des conseils pour réellement tourner la page, parce que j'ai un peu de mal.
L'histoire en question:
C'est ma seule "relation" à ce jour, et je ne la compte d'ailleurs pas comme réelle relation, tout simplement parce qu'aujourd'hui, en regardant en arrière, je ne vois rien de ce qui pouvait ressembler à une relation.
Bref.
C'était en 4e, et depuis le début de l'année je déconnais pas mal avec une fille de ma classe. Au début, aucune intention cachée, je me marrai bien, c'était cool, point. On était plutôt confidents l'un avec l'autre, et je l'ai soutenue quand elle a eut quelques problèmes avec son copain de l'époque, qui était d'ailleurs un très bon ami.
Puis ils ont rompus. Puis avec le temps elle m'a fait comprendre, de moins en moins subtilement chaque jour, qu'elle éprouvait certaines choses pour moi. Sur le coup, je comprenais rien. D'ailleurs, je comprenais pas grand chose à la vie à cet âge là. J'avais le nez dans les jeux-vidéos, les mangas, et la tête dans les nuages à penser aux histoires romantiques américaines (cf. ma présentation, j'en parle un peu je crois), et dans ce qui se développera plus tard comme la bonne crise existentielle adolescente des familles. J'étais aussi prétentieux, me croyant (étant même intrinsèquement persuadé) meilleur que les autres et jugeant au moindre coup d'oeil, et du fait que j'aimais réfléchir sur pleins de sujets, je me pensais plus mature que les autres. Enfin bref, je me prenais pour ce que je n'étais pas, et je n'arrivais pas encore à me trouver une réelle place. J'avais des potes, de très bons même, mais en ce temps là je n'en profitais pas pleinement.
Toujours est-il que cette fille en pinçait pour moi. Et j'ai réellement compris ça quand elle m'a dit un jour, pas loin de la fin d'année (attention ridicule collégial quand tu nous tiens...): "remplace *nom de son frère* par ton nom" (ohlàlà mystère mystère...).
Perturbé et ne comprenant pas tellement, je m'en vais checker son compte hotmail (c'était encore le temps où MSN était massivement utilisé et où le compte hotmail était comme un compte facebook), et c'est là que je vois pleins (mais MASSE) de messages (ces fameux messages d'humeurs) concernant son frère, mais du coup me concernant moi. Des dizaines, échangés avec sa meilleure amie, le gros bordel.
Je tombe des nues, je sais pas quoi faire, et je réfléchis un peu. Et là commence le problème. Parce que je lui envoie un mail lui disant (c'est presque du mot pour mot là) que "je veux bien tenter le truc, on verra comment ça se passe pour la suite, mais par contre je veux pas qu'on le crie sur tous les toits". Oui, au début j'assumais pas. J'ai d'ailleurs pas souvent assumé. Je sais pas pourquoi. Je sais pas non plus pourquoi j'ai favorablement répondu, vu que pas un seul instant je l'ai considéré comme plus qu'une amie. Avec le recul, je crois que mes émotions se sont mélangées, et que le fait que je sois aimé par une fille m'a fait croire à de l'amour. Enfin bref, arrêtons là la psychologie de comptoir.
Du coup, les vacances sont arrivées, mais on se voyait jamais. Quand on organisait des trucs entre potes, on n'était pas en couple, parce que justement je voulais pas qu'on le soit "publiquement" (allez savoir...). Par contre, après, je lui envoyais des mails d'amour, des poèmes flamboyants etc... Oui, du nawak.
Je me souviens même de la dernière fête qu'on a fait avec notre groupe de potes, deux amies très proches de la fille sont venues me voir à part pour me dire "Tu sais, Christelle, elle attend que ça, va la prendre dans tes bras, va lui dire que tu l'aime, pourquoi tu le fais jamais?"
La réponse du vaillant garçon: "Ouais c'est bon, laissez-moi tranquille, je le ferai plus tard".
Durant l'été, on n'a jamais communiqué, parce que j'étais à l'étranger chez ma famille (origines espagnoles), du coup pas de téléphone.
Cette "relation" m'a trotté dans la tête pendant toutes les vacances et à la rentrée, je lui ai envoyé un mail de rupture. Non, c'est pas une blague, un mail de rupture. Dégoulinant de niaiseries à l'eau de rose, de phrases dignes d'un loveur à deux balles, et j'en passe. Du coup, quelques jours après la rentrée, j'entends dire que la fille s'est soudainement mise à pleurer en plein cours, et que ça serait à cause de moi.
Et vlan.
Je m'en prends de tous les côtés de la part de ses amies, on se fout gentillement de ma gueule et la nouvelle fait le tour, chacun y allant de son commentaire avant de passer à autre chose.
Quelques semaines après, on s'est expliqué avec Christelle (enfin, elle est venue me voir pour des explications) et j'ai sorti le même jeu: le petit con qui s'en fout pas mal, concerné par rien, incapable de ressentir la moindre compassion.
Inutile de dire que pendant quelques mois, quand on se retrouvait pas loin, c'était le gêne assuré.
Mais avec le temps, ça s'est radouci entre nous, mais ça n'est jamais revenu au stade "d'amis".
Puis j'ai déménagé avant d'arriver au lycée. Et j'ai réfléchis à ça. Pendant trois ans. J'ai même retrouvé un bracelet qu'elle m'avait offert en faisant le ménage dans ma chambre, et me dire que j'avais le bracelet alors que plusieurs années s'étaient écoulées, et malgré un déménagement, ça m'a fait croire sur le coup à pleins de conneries.
Le dernier paragraphe de l'histoire ne date pas tant que ça, Février tout au plus. Suite à une soirée un peu arrosée, je lui envoie plusieurs SMS qui, sur le coup, avaient l'air douteux. Le lendemain, longue explication. Puis un mois plus tard, elle me renvoie un message pour une autre longue explication, mais cette fois sur l'histoire qu'on a eu au collège.
Aujourd'hui, elle a un copain depuis deux ans, elle habite toujours en région parisienne alors que je suis sur Grenoble, donc je sais qu'il se passera rien. Et d'ailleurs, j'ai pas envie qu'il se passe quelque chose. Mais cette histoire reste gravée au fond de moi, et revient à mes pensées un peu trop régulièrement à mon goût. C'est la seule histoire que j'ai eue avec une fille, et je l'ai foirée de A à Z. J'étais pas prêt pour une relation, et du moment où je l'ai commencée ça a été le bordel. Mais je ne peux m'empêcher d'être désolé pour elle pour tout ce que j'ai fait, car je me rends compte après coup que je lui ai réellement fait du mal.
Tout ça, elle le sait, elle sait tout ce que je ressens à propos de cette histoire, donc y'a pas de non-dit. Y'a pas non plus de sentiments envers l'autre, car chacun a tourné la page. Enfin moi pas tellement vu que j'arrête pas d'y repenser. Mais le problème est pas tellement d'y repenser, mais plus de son implication dans ma vie actuelle.
Je sais qu'on a tous un passé, et qu'il faut pas s'en cacher, mais là j'ai l'impression d'accorder trop d'importance à cette histoire. Et surtout, j'ai l'impression de justifier un peu les quelques blocages que j'ai avec les filles que je trouve attirantes (avant même qu'il n'y ait quoique ce soit, juste à discuter) par cette histoire.
Je suis désolé c'est pas très clair, mais dans ma tête tout ce qui concerne cette période de ma vie l'est aussi, et le problème est tout simplement que je réfléchis trop à ce genre de choses.
Donc voilà. Déjà, merci d'avoir pris le temps de tout lire. Ensuite, je remercie d'avance ceux qui prendront le temps d'y répondre et d'essayer de m'aider. La seule fois où j'ai raconté ça à quelqu'un, c'était après une soirée, juste avant de s'endormir, et je crois qu'aujourd'hui il doit pas s'en souvenir, donc je pense qu'il serait utile d'avoir un autre avis que celui d'un mec bourré (qui d'ailleurs ne m'a pas dit grand chose là-dessus).
Vas rencontrer d'autres filles pour te changer les idées. Tu focalises certainement sur un succes passé inachevé qui te permets de fantasmer.
J'ai le même probleme avec les histoires inachevées : elles reviennent me hanter quand ca va pas. La solution? Faire de nouvelles rencontres, laisser le temps passer et faire de belles expériences.
Et si elle te plait encore un jour dans de meilleures conditions, tu aviseras fort de ton nouveau savoir faire.
J'ai le même probleme avec les histoires inachevées : elles reviennent me hanter quand ca va pas. La solution? Faire de nouvelles rencontres, laisser le temps passer et faire de belles expériences.
Et si elle te plait encore un jour dans de meilleures conditions, tu aviseras fort de ton nouveau savoir faire.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 03.06.14, 11h29 par voucny
Moi aussi je rejoins Owen.
Est-ce que tu ne crois pas que tu as tendance à focaliser sur cette expérience, parce que c'est la seule que tu aies eu jusque là, que c'est tout ce que tu as à te mettre sous la dent en terme de relations ? Hors ce n'était qu'un premier pas, une première tentative, dont il est vain de chercher à extraire le futur, et qui est sensée en appeler d'autres. Je ne pense pas qu'il soit utile de ressasser le fait que "tu as foiré de A à Z". Déjà c'est tout relatif, mais surtout ça ne présage en rien de la suite : la première fois que tu es monté sur un vélo, certainement tu es tombé. Et alors ? "la première fois je suis tombé, c'est mal parti, purée quel mauvais départ" ? Pas du tout, tu es remonté sur ton vélo et maintenant peut être même que tu te dis que la chute avais un petit goût de cascade qui avait son charme, voire tu l'as complètement oubliée.
Peut être essaye de penser à ce qui te fait envie maintenant, emploie toi à le réaliser, ça te changera les idées.
Tu dis "j'ai l'impression de justifier un peu les quelques blocages que j'ai avec les filles que je trouve attirantes par cette histoire". Ça ne me semble pas impossible non plus. Si tu penses avoir des blocages qui t'empêchent justement de faire ce qui te fait envie maintenant, tu peux travailler dessus et ils vont vite passer (prophétie autoréalisatrice :p)
Est-ce que tu ne crois pas que tu as tendance à focaliser sur cette expérience, parce que c'est la seule que tu aies eu jusque là, que c'est tout ce que tu as à te mettre sous la dent en terme de relations ? Hors ce n'était qu'un premier pas, une première tentative, dont il est vain de chercher à extraire le futur, et qui est sensée en appeler d'autres. Je ne pense pas qu'il soit utile de ressasser le fait que "tu as foiré de A à Z". Déjà c'est tout relatif, mais surtout ça ne présage en rien de la suite : la première fois que tu es monté sur un vélo, certainement tu es tombé. Et alors ? "la première fois je suis tombé, c'est mal parti, purée quel mauvais départ" ? Pas du tout, tu es remonté sur ton vélo et maintenant peut être même que tu te dis que la chute avais un petit goût de cascade qui avait son charme, voire tu l'as complètement oubliée.
Peut être essaye de penser à ce qui te fait envie maintenant, emploie toi à le réaliser, ça te changera les idées.
Tu dis "j'ai l'impression de justifier un peu les quelques blocages que j'ai avec les filles que je trouve attirantes par cette histoire". Ça ne me semble pas impossible non plus. Si tu penses avoir des blocages qui t'empêchent justement de faire ce qui te fait envie maintenant, tu peux travailler dessus et ils vont vite passer (prophétie autoréalisatrice :p)
Ça pourrait aider peut-être, mais j'ai pas envie de me focaliser sur les rencontres amoureuses, j'ai tendance à trop réfléchir, sur interpréter et trop axer mon comportement sur "ce qu'elles pensent de moi" quand j'y pense trop.Owen a écrit :Vas rencontrer d'autres filles pour te changer les idées. Tu focalises certainement sur un succes passé inachevé qui te permets de fantasmer.
Je sais pas, il faudrait peut-être que j'arrive à un compromis et à me contrôler sur ce côté là...
C'est bien ça mon inquiétude, j'en suis persuadé, mais même en connaissant le problème, j'arrive pas à m'en défaire.voucny a écrit :Est-ce que tu ne crois pas que tu as tendance à focaliser sur cette expérience, parce que c'est la seule que tu aies eu jusque là, que c'est tout ce que tu as à te mettre sous la dent en terme de relations ?
Peut-être que le fait que ça soit ma seule expérience me confond un peu vu que je n'ai pas d'autre point de repère, d'autre comparaison possible, c'est pas comme quand on s'entraîne à un sport: dans ce cas là c'est régulier, on voit sa progression et on reçoit des conseils. Dans mon cas c'est comme si pour une première montée en vélo j'ai descendu un chemin de montagne et que je me suis bien éclaté en arrivant: un traumatisme.voucny a écrit : Hors ce n'était qu'un premier pas, une première tentative, dont il est vain de chercher à extraire le futur, et qui est sensée en appeler d'autres. Je ne pense pas qu'il soit utile de ressasser le fait que "tu as foiré de A à Z". Déjà c'est tout relatif, mais surtout ça ne présage en rien de la suite : la première fois que tu es monté sur un vélo, certainement tu es tombé. Et alors ? "la première fois je suis tombé, c'est mal parti, purée quel mauvais départ" ? Pas du tout, tu es remonté sur ton vélo et maintenant peut être même que tu te dis que la chute avais un petit goût de cascade qui avait son charme, voire tu l'as complètement oubliée.
Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que quelque soit le résultat une expérience unique et isolée ne peut pas servir de point de repère.
Je m'y emploie, et ça fonctionne plutôt bien en règle générale, mais à plusieurs reprises cette année, j'y ai repensé d'un seul coup et ça me fout le blues, ça me fait questionner sur moi etc... Et je passe quelques jours à broyer du noir.voucny a écrit :Peut être essaye de penser à ce qui te fait envie maintenant, emploie toi à le réaliser, ça te changera les idées.
Mon seul blocage actuellement se trouve dans le relationnel avec la gente féminine (c'est si bien dit), mais vu que j'en côtoie pas tous les jours (filière informatique oblige) je vais devoir travailler sur mon aisance sociale et l'abordage (tipiak!), mais ça j'y travaille un peu déjà en lisant les divers guides et en parcourant les forums ;)voucny a écrit :Tu dis "j'ai l'impression de justifier un peu les quelques blocages que j'ai avec les filles que je trouve attirantes par cette histoire". Ça ne me semble pas impossible non plus. Si tu penses avoir des blocages qui t'empêchent justement de faire ce qui te fait envie maintenant, tu peux travailler dessus et ils vont vite passer (prophétie autoréalisatrice :p)
En tout cas, merci à vous deux pour vos réponses!
Ce que tu dis dans ton dernier message, ce sont les barrières classiques du débutant : trop réfléchir, le besoin de validation, le manque de fille, etc. Je n'ai pas trop le temps de répondre de manière détaillée à tout cela mais ces points qui te paraissent aujourd'hui insurmontables ne le seront plus avec la pratique et avec la volonté de te sortir de ta zone de confort. Pas de filles dans ton école ? inscris-toi à une activité où il y a des filles. Tu réfléchis trop ? c'est normal il faut pratiquer avant que cela devienne naturel (comme toute activité d'ailleurs). Et si je dis que ce sont des barrières classiques c'est que tu vas y trouver de nombreuses réponses sur ce forum donc passe du temps ici.
Un traumatisme ? Ah bon ? Tu as été violé ? battu ? harcelé ? Et si tu arrêtais l'auto-flagellation et de vivre dans le passé ? Ok tu as merdé complètement ? Et alors ? C'était une amourette de collégien, une autre époque, là tu es en voie de devenir un adulte. Et si tu avais agis correctement, tu crois sérieusement que tu serais encore avec elle, que vous allez vous marier et avoir des enfants ? Hollywood c'est pas la vraie vie ... Bref, un jour ou l'autre, que ce soit à 16 ans, 18 ans, 20 ans ou 25 ans, tu te serais retrouvé célibataire avec un niveau de séduction proche de zéro.
Si, le développement personnel c'est comme le sport. En sport tu dois travailler ta technique, ton physique, ton état d'esprit, ta stratégie, le collectif, etc. En développement personnel, les domaines sont différents. C'est plutôt :
- les relations sociales (comment être intéressant et savoir parler de tout avec n'importe qui, se créer un bon cercle social, etc.)
- ta personne (ta confiance en toi, te fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre, connaître tes qualités et surtout tes défauts, se créer son système de valeur et savoir s'y tenir, ton apparence, etc.)
- la séduction (les "techniques", les relations homme/femme, les fausses croyances, etc.)
Et bien sûr qu'on peut voir sa progression et recevoir des conseils.
C'est là que tu as tout faux. Et je vais employer un ton peut-être agressif mais n'y vois pas de malveillance, je pense que tu as surtout besoin d'un coup de pied aux fesses.Peut-être que le fait que ça soit ma seule expérience me confond un peu vu que je n'ai pas d'autre point de repère, d'autre comparaison possible, c'est pas comme quand on s'entraîne à un sport: dans ce cas là c'est régulier, on voit sa progression et on reçoit des conseils. Dans mon cas c'est comme si pour une première montée en vélo j'ai descendu un chemin de montagne et que je me suis bien éclaté en arrivant: un traumatisme.
Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que quelque soit le résultat une expérience unique et isolée ne peut pas servir de point de repère.
Un traumatisme ? Ah bon ? Tu as été violé ? battu ? harcelé ? Et si tu arrêtais l'auto-flagellation et de vivre dans le passé ? Ok tu as merdé complètement ? Et alors ? C'était une amourette de collégien, une autre époque, là tu es en voie de devenir un adulte. Et si tu avais agis correctement, tu crois sérieusement que tu serais encore avec elle, que vous allez vous marier et avoir des enfants ? Hollywood c'est pas la vraie vie ... Bref, un jour ou l'autre, que ce soit à 16 ans, 18 ans, 20 ans ou 25 ans, tu te serais retrouvé célibataire avec un niveau de séduction proche de zéro.
Si, le développement personnel c'est comme le sport. En sport tu dois travailler ta technique, ton physique, ton état d'esprit, ta stratégie, le collectif, etc. En développement personnel, les domaines sont différents. C'est plutôt :
- les relations sociales (comment être intéressant et savoir parler de tout avec n'importe qui, se créer un bon cercle social, etc.)
- ta personne (ta confiance en toi, te fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre, connaître tes qualités et surtout tes défauts, se créer son système de valeur et savoir s'y tenir, ton apparence, etc.)
- la séduction (les "techniques", les relations homme/femme, les fausses croyances, etc.)
Et bien sûr qu'on peut voir sa progression et recevoir des conseils.
Je parlais d'un traumatisme au sens strict du terme, plus comme une expérience marquante. En effet, il n'y a pas mort d'homme ni de blessé.bratpojar a écrit :Un traumatisme ? Ah bon ? Tu as été violé ? battu ? harcelé ?
Je n'essaye pas de me flageller, je ne veux pas vivre dans le passé, et je ne sais pas ce qui se serait passé si j'avais agis correctement (mais certainement pas me marier et avoir des enfants) et je n'y réfléchis même pas. Je suis pas dans une démarche de "ce qui aurait put se passer" mais dans "ce que j'aurai du faire". Je suis d'accord avec ce que vous dites, il faut arrêter de ressasser le passé, je suis le premier à le dire. On n'y peut rien, c'est comme ça. Point. Mais le fait est que j'y pense encore. Trop à mon goût. Ça revient comme une [strike]chanson populaire[/strike] vieille rengaine et ça me perturbe encore aujourd'hui. La démarche que j'ai eu d'en parler c'était principalement pour avoir des conseils pour ne plus y penser, et à défaut de ça comprendre pourquoi je semble obsédé par ce chapitre de ma vie.bratpojar a écrit :Et si tu arrêtais l'auto-flagellation et de vivre dans le passé ? Ok tu as merdé complètement ? Et alors ? C'était une amourette de collégien, une autre époque, là tu es en voie de devenir un adulte. Et si tu avais agis correctement, tu crois sérieusement que tu serais encore avec elle, que vous allez vous marier et avoir des enfants ? Hollywood c'est pas la vraie vie ...
J'essaye de m'améliorer sur ces points là, du moins j'en ai l'impression. Comme je l'ai déjà dit quelque part, cette année a été important pour moi dans le sens où j'ai pris conscience de certaines choses, et j'ai enfin commencé à me prendre en main, à décider d'une ligne directrice plutôt que de me laisser vivre passivement.bratpojar a écrit :Si, le développement personnel c'est comme le sport. En sport tu dois travailler ta technique, ton physique, ton état d'esprit, ta stratégie, le collectif, etc. En développement personnel, les domaines sont différents. C'est plutôt :
- les relations sociales (comment être intéressant et savoir parler de tout avec n'importe qui, se créer un bon cercle social, etc.)
- ta personne (ta confiance en toi, te fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre, connaître tes qualités et surtout tes défauts, se créer son système de valeur et savoir s'y tenir, ton apparence, etc.)
- la séduction (les "techniques", les relations homme/femme, les fausses croyances, etc.)
Et bien sûr qu'on peut voir sa progression et recevoir des conseils.
Je prends très à coeur ce que je lis ici, sur le forum ou dans les guides de FTS, et ça me donne quelques idées pour l'avenir, des points sur lesquels travailler, dans quel sens m'orienter suivant le point abordé, mais pour diverses raisons (que j'ignore pour la plupart), je repense à toute cette histoire du collège. Alors oui je suis d'accord qu'il faut que j'arrête sans cesse de remettre ça sur le tapis, il ne faut pas que je me focalise sur cette seule expérience et que la vie continue, mais on a beau le savoir, on décide pas forcément de tout malheureusement, notre subconscient nous joue parfois des tours.
Bon.
Si j'ai bien compris, cette histoire date de ta 4ème. A l'époque, je pense que vous aviez environ 13 ans.
Je vais être franc. Tout ce qui se passe à cet âge là est un gros tas de merde. Malheureusement, cette merde intervient à un moment de ta vie où tu te construis, et tu y repenseras souvent.
J'ai pas assez d'humanité pour te servir le discours bienveillant. Tu t'es cassé la gueule quand tu es monté sur la selle. Et alors ? On se casse tous la gueule, tous les jours. On a tous des expériences qu'on aimerait oublier, ou qu'on aimerait changer, mais c'est impossible.
La meilleure chose que tu as à faire, c'est encore de profiter d'un autre moment de ta vie, celui que tu vis actuellement. Tu es à peine majeur, tu as encore la chance d'être insouciant, mais tu es presque un adulte. Profite. Ne laisse pas ton adolescence bouffer l'un des meilleurs moments de ta vie.
Je vais te révéler un petit secret.
C'est juste une petite amourette de collégiens qui a mal tourné. Tu reverrais ça sur un écran de cinéma, tu rirais à gorge déployée devant le ridicule de cette situation. Ce n'est qu'une petite amourette entre collégiens.
Arrête de penser à ça, c'est de la merde.
Si j'ai bien compris, cette histoire date de ta 4ème. A l'époque, je pense que vous aviez environ 13 ans.
Je vais être franc. Tout ce qui se passe à cet âge là est un gros tas de merde. Malheureusement, cette merde intervient à un moment de ta vie où tu te construis, et tu y repenseras souvent.
J'ai pas assez d'humanité pour te servir le discours bienveillant. Tu t'es cassé la gueule quand tu es monté sur la selle. Et alors ? On se casse tous la gueule, tous les jours. On a tous des expériences qu'on aimerait oublier, ou qu'on aimerait changer, mais c'est impossible.
La meilleure chose que tu as à faire, c'est encore de profiter d'un autre moment de ta vie, celui que tu vis actuellement. Tu es à peine majeur, tu as encore la chance d'être insouciant, mais tu es presque un adulte. Profite. Ne laisse pas ton adolescence bouffer l'un des meilleurs moments de ta vie.
Je vais te révéler un petit secret.
C'est juste une petite amourette de collégiens qui a mal tourné. Tu reverrais ça sur un écran de cinéma, tu rirais à gorge déployée devant le ridicule de cette situation. Ce n'est qu'une petite amourette entre collégiens.
Arrête de penser à ça, c'est de la merde.
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- [+1] Absolument le 05.06.14, 12h14 par Loyd
De ce que tu dis j'ai l'impression que tu es dans la bonne direction, je pense que si tu continues de chercher à vivre les choses telles que tu les aimes et que tu as envie de les vivre (que ce soit avec les filles ou au delà de ça), que tu continues de t'investir dans ta vie de maintenant, tu vas naturellement arrêter d'y penser. Au fur et à mesure que tu te développeras, tu te sentiras plus loin de cette histoire, elle reprendra son statut de simple souvenir, et cessera de remonter dans tes pensées. Par exemple on est en juin, vacances scolaires, tu peux te concentrer sur ce dont tu as envie pour cet été, ou n'importe quel autre rêve / projet que tu aimerais réaliser. N'hésite pas à élargir ton cercle, oser des activités qui te font envie mais que tu ne penses pas être pour toi, prendre des idées chez les autres...DatLoneBoy a écrit :La démarche que j'ai eu d'en parler c'était principalement pour avoir des conseils pour ne plus y penser, et à défaut de ça comprendre pourquoi je semble obsédé par ce chapitre de ma vie.
Ton problème n'est pas d'y repenser, ton problème c'est l'interprétation que tu fais de ton passé, la manière dont tu regardes ton passé. Je m'explique.
L’événement il est ce qu'il est, ton comportement il a été ce qu'il a été, dans un environnement précis et avec ta mentalité de l'époque. Mais tu dois remettre ça dans un contexte d'apprentissage de la vie et des relations amoureuses. Le regarder avec sourire, avec auto-dérision, avec détachement, comme une étape nécessaire vers un meilleur toi.
C'est toi qui fait de cet événement un traumatisme alors que tout le monde te dit que c'est une amourette de collégiens. La séduction c'est aussi un état d'esprit, notamment faire preuve de détachement. Si tu n'arrives pas à te détacher d'une amourette de collégiens qui date de 4-5 ans tu vas devenir fou quand une fille qui te plaît ne répondra pas à tes SMS.
C'est normal que tu repenses à cette histoire et c'est normal que tu gardes un petit sentiment d'amertume et d'inachevé, n'essaie pas de lutter outre mesure contre ça. Par contre le sentiment qui doit dominer, l'idée qui doit te guider c'est de t'améliorer et de te créer de nouvelles expériences.
L’événement il est ce qu'il est, ton comportement il a été ce qu'il a été, dans un environnement précis et avec ta mentalité de l'époque. Mais tu dois remettre ça dans un contexte d'apprentissage de la vie et des relations amoureuses. Le regarder avec sourire, avec auto-dérision, avec détachement, comme une étape nécessaire vers un meilleur toi.
C'est toi qui fait de cet événement un traumatisme alors que tout le monde te dit que c'est une amourette de collégiens. La séduction c'est aussi un état d'esprit, notamment faire preuve de détachement. Si tu n'arrives pas à te détacher d'une amourette de collégiens qui date de 4-5 ans tu vas devenir fou quand une fille qui te plaît ne répondra pas à tes SMS.
C'est normal que tu repenses à cette histoire et c'est normal que tu gardes un petit sentiment d'amertume et d'inachevé, n'essaie pas de lutter outre mesure contre ça. Par contre le sentiment qui doit dominer, l'idée qui doit te guider c'est de t'améliorer et de te créer de nouvelles expériences.
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- [+1] Oui le 05.06.14, 19h16 par voucny
Je commence à prendre conscience qu'en effet, c'était une histoire du collégien pré-pubère que j'étais, et que ça ne signifie rien, ça n'implique rien non plus sur la personne que je suis aujourd'hui et sur ce que je peux faire de ma vie. Ca va peut-être me prendre un peu de temps, mais il va falloir que j'apprenne à en rire, à dédramatiser la chose, et considérer ça (comme l'a justement bien dit Raven) comme un mauvais film que j'aurai vu au cinéma. Mais rien que le fait d'avoir l'idée en tête m'aide un peu, et j'en souris déjà, et rien que pour ça, je vous remercie de m'avoir aidé.
Ces pensées m'ont suivies depuis cette année-là, et ça fait depuis 6 ans quand même. Et j'ai même l'impression qu'une part de moi n'a pas arrêté de vivre en 4e. Mais en 6 ans, il s'en est passé des choses, et je peux dire qu'après le divorce de mes parents, deux déménagements et le lycée, j'ai bien changé! Il est grand temps de passer à autre chose et de marquer la césure entre "avant" et "maintenant".
En tout cas, encore une fois, merci à vous pour m'avoir répondu et aidé (et surtout votre franchise, j'aime ça
), ça peut paraître anodin, mais ça compte beaucoup pour moi.

Ces pensées m'ont suivies depuis cette année-là, et ça fait depuis 6 ans quand même. Et j'ai même l'impression qu'une part de moi n'a pas arrêté de vivre en 4e. Mais en 6 ans, il s'en est passé des choses, et je peux dire qu'après le divorce de mes parents, deux déménagements et le lycée, j'ai bien changé! Il est grand temps de passer à autre chose et de marquer la césure entre "avant" et "maintenant".
En tout cas, encore une fois, merci à vous pour m'avoir répondu et aidé (et surtout votre franchise, j'aime ça
