Prose sur la peur

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le 26.06.2014 par master crane

0 réponses / Dernière par master crane le 26.06.2014, 14h56

Parce que des fois, on fait autre chose que regarder Netflix. Partagez et discutez ici de ce que vous aimez et de ce qui vous intéresse.
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Suite à un élan soudain d'inspiration, je vous en partage le résultat Image

On parle de la peur comme d'une maladie. Comme si c'était même insurmontable. Et si la peur c'était normal? Et si la peur pouvait être une bonne copine? Oui, si la peur ce n'était plus ce monstre au yeux rouge roupillant en silence au fond de notre caverne intérieur, et si...

Raz le bol des “et si” ! Action. La peur est une partie de ce que nous sommes. Je dis bien un bout, pas la totalité. Première chose importante à saisir ici. Ça soulage. Mais elle est la et bien la. Vivante. Alors on en fait quoi? On la rejette, on l'enfoui ? Ou, on lui sourit pour lui laisser la place de s'exprimer? C'est ça ! Laissons lui la place à cette bête... Laissons la être un peu ce qu'elle est en essence. De la méconnaissance. Voila ce qu'est la peur ! De l'inconnu à l'état pur. Une pierre non taillé qui ne demande qu'à l'être. Nous? L'outil fondamentale. La solution. Elle est cet enfant blessé, qui ne comprend pas, qui ne sait pas, alors, il a peur. Mais la mise en lumière la rassure, la soulage et la transporte. Le mouvement de la vie, bien plus fort que ces zones d'ombres lui botte littéralement le cul pour aller dehors. Ainsi va la vie, ainsi meurt la peur. Ainsi, la confiance peu naître.

Nul n'est à l'abri de la lumière qui une fois entré par la fenêtre de l'âme va vous brûler l'ego comme le brasier de la saint Jean. Ce soleil éternel, un fois dedans ne peu plus repartir. Il dévore tendrement les restes de peur et d'ombre. La caverne s'illumine, on voit bien que tout était supercherie. La bête n'était qu'en fait une partie ignorante. Elle devient alors le compagnon de route. Comme Yvain le chevalier au Lion. Elle, terrassé par l'élan spirituel de ces rayons d'or, ses yeux rouge autrefois devinrent vert/bleu. Remplis de vie, elle se lève doucement, simplement, et se met en marche. Lent mouvement, un peu pataud car éblouit, elle s'élance vers la sortie. La, le monde s'offre à elle, elle le voit, il la voit. L'unité de ce moment illumine son pelage bestiale. Sa tête haute orienté vers l'avenir, elle s'avance vers le chemin, quittant définitivement sa tanière. Le monde est à elle, la bête n'est plus, la peur non plus. Agressivité remplis d'amour. Voila ce qu'elle est. Ce parfait équilibre des forces de la nature coule dans ses veines. Elle est le témoin de l'émerveillement mystique. La bête devenu divine, marche sur le sentier du monde avec l'amour comme allié...
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  • [0] Sympa :) le 26.06.14, 17h44 par Cellar Door
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