Le jeu de l'orphelin
Bonjour,
Orphelin, 27 ans.
J'ai commencé à m'intéresser aux préceptes de la séduction il y a de ça plusieurs années, mais de manière "autodidacte" dans un premier temps.
Tout a commencé au lycée. Je suis tombé dans une classe où se trouvait une SHB extravertie, Marie, qui a eu la brillante idée de s'intéresser à moi en début d'année. Elle venait s'asseoir à côté de moi à tous les cours, elle essayait de discuter, et elle m'avait même proposé un verre. Mais en parfait introverti que j'étais, j'ai décliné ses invitations et me suis fermé à elle.
Voyant rapidement que je ne m'intéressais pas à elle (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, sûrement pour faire genre), Marie a cessé son petit jeu et m'a délaissé, ce qui, comme vous le devinez, m'a été fatal. Je suis tombé raide dingue d'elle, cherchant constamment son regard, un regain d'intérêt, une attention, qu'elle me concédait de temps en temps, mais parce qu'elle était sympa, et parce qu'on était dans la même classe après tout.
Après une année, j'obtins tout de même ce que j'avais toujours voulu : qu'elle revienne s'asseoir à côté de moi à chaque cours. Cela nous a rapprochés, mais pas comme je l'espérais ; peu avant la fin de l'année, je lui ai déclaré ma flamme et c'est sans surprise que je me suis gentiment fait rembarré.
Cet événement a provoqué une espèce de déclic chez moi. J'ai commencé à réfléchir à mon comportement à son égard, je me suis trouvé parfaitement ridicule (jaloux, collant, harceleur, etc.), et j'ai eu honte. Je me suis alors détaché de la situation, j'ai pris du recul, et j'ai décidé de faire quelque chose (quelque chose pour la séduire, bien sûr).
Étant donné que Marie était une SHB, tout au long de ces deux années, plusieurs mecs lui tournaient autour, et elle-même s'intéressait à certains d'entre eux. J'ai donc commencé à analyser la personnalité de ces derniers, dans le but d'isoler leurs points communs ; en somme voir ce qui, dans la gent masculine, plaisait à Marie. J'en ai déduit quelques caractéristiques que voici :
Les mecs qui plaisent à Marie :
* sont grands, voire très grands
* jouent d'un instrument
* ont un cercle d'amis ample
* ont une vie sociale bien remplie, et n'ont jamais le temps d'aller boire un verre là maintenant, car ils ont toujours rendez-vous avec je ne sais qui, je ne sais où, pour faire je ne sais quoi de trop cool
* ont une vie intéressante et bien remplie, donc ont déjà fait tous les festivals renommés, ont déjà pratiqué plein d'activités différentes (genre plongée, ski nautique, spéléologie, théâtre, pêche à la moule, etc. etc. etc.)
* sont bilingues, car sont partis à l'étranger pour une longue période
* sont dans tous les bons plans (le festival trop cool qui a lieu le week-end prochain, ben le mec va y camper avec toute une bande de potes)
* se la pètent ouvertement
* sont machos, en tout cas pour rigoler
* sont détachés
* plus précisément, parlent à Marie, non pas comme si c'était la plus belle fille qu'ils aient jamais vu, mais comme si c'était une énième nana sympa mais voilà
* plus précisément, ne sont pas du tout intimidés par les belles filles en général, et agissent avec elles comme ils agiraient avec n'importe qui
* font des allusions sexuelles ouvertement
Partant de là, j'ai essayé de me comporter en fonction de ces caractéristiques, pour la troisième et dernière année de notre cursus, et je dois dire que ça a été relativement efficace. J'ai commencé à me la péter (bon ça c'était facile vu que j'ai plein de talents*), j'ai été extrêmement détaché, j'avais toujours des trucs quand elle me proposait quelque chose, etc. Le seul truc que je n'arrivais pas à faire, c'était des allusions sexuelles.
* Comme vous pouvez le voir, cette caractéristique m'est restée ^^
Je vous le dis tout de suite, je n'ai pas conclu, car je n'avais aucune technique derrière, mais Marie a commencé à sérieusement s'intéresser à moi. On passait beaucoup de temps ensemble à s'amuser, franchement, et au fil du temps de plus en plus après les cours. Je voyais son regard changer à mesure que les semaines passaient. De temps en temps je sentais ses yeux se poser sur moi, alors que je regardais le tableau, imperturbable. D'autres fois, elle riait comme une enfant à mes blagues extrêmement subtiles, puis elle me fixait avec des yeux brillants en souriant bêtement. Honnêtement c'était vraiment génial comme période :-P En revanche, le week-end et en vacances, je n'entendais plus parler d'elle !
Je me souviens d'une fois où, à midi, je suis parti pour aller manger chez mon oncle. J'avais reçu un SMS de sa part me demandant qu'on mange ensemble. Je ne me souviens plus de ses termes, mais je la sentais un peu "timide" et ayant vraiment envie qu'on passe notre midi ensemble, mais sans le laisser transparaître pour ne pas perdre sa "dignité". Je lui avais alors répondu que non car je mangeais déjà avec des gens (sic)... J'ai vraiment eu énormément de peine à ne pas lui renvoyer un message juste derrière pour lui dire que finalement OK on pouvait aller manger ensemble. Mais il fallait que je me tienne à mon sacro-saint détachement, qui était ma valeur refuge après la honte que j'avais pu ressentir l'année précédente, dû à mon comportement.
Bon je vais passer à un autre sujet parce que ça commence à faire long.
Un jour à la fin de l'année, j'ai proposé à Marie d'aller se faire un cinéma dans un festival Open Air dans une ville non loin de chez nous. C'était la première fois que je lui proposais quelque chose de complètement extrascolaire depuis l'année d'avant, la première fois depuis mon "changement". Et à mon grand étonnement, elle a accepté et était enjouée. Je ne m'y attendais vraiment pas, et il s'est passé un truc bizarre dans ma tête : je n'avais plus envie. Je me suis alors rendu compte que tout cela n'était que des mécanismes, et que si je "l'aimais", c'était seulement parce qu'elle m'avait été inaccessible. Alors j'ai annulé et puis j'ai laissé couler. Et comme on avait terminé notre lycée, on a plus ou moins perdu contact.
L'année suivante, à la fac, j'ai rencontré Aurélie. HB 9 à mon goût, introvertie, très intelligente, pas très femme à homme comme l'était Marie. Aurélie est le plus grand chapitre de ma vie pour l'instant, mais je ne vais pas m'étendre. Toujours est-il qu'en continuant à me comporter comme je m'étais comporté avec Marie, j'ai pu séduire Aurélie avec plus ou moins d'aisance, et nous nous sommes mis ensemble. C'est à cette période que j'ai cherché sur Internet des trucs sur la séduction et que je suis tombé sur un forum concurrent à celui-ci, mais qui a hélas fermé il y a quelques mois.
J'y ai découvert les grandes lignes du game, le potentiel de séduction qui se révélait dans des FR plein de rebondissements, de nouveaux mécanismes dans le rouage des relations humaines. Mais je n'ai pas changé, je suis resté le même. Je n'ai jamais rien mis en pratique, je n'ai jamais étudié ces sites plus que ça, mais je savais maintenant que le "game" existait, je me le gardais dans un coin de ma tête, me sentant plein de potentiel en me disant "un jour, si je veux, je pourrai m'y mettre !", ou même "un jour, je m'y mettrai ! ;-)"
Tout ça pour dire deux choses :
1) Ce jour est arrivé. Du moins j'espère.
2) Ca fait des années que j'ai ce spectre de la séduction qui me hante, mais je suis un parfait débutant, je pars de zéro en pratique.
J'ai décidé d'ouvrir ce FR car j'ai essayé ces derniers jours de m'y mettre tout seul, mais je n'ai pas réussi. J'espère donc que tenir un journal va me motiver, d'une part parce que je vais tâcher d'y écrire toute ma progression, d'autre part parce que me sentir rattaché à une communauté va peut-être me permettre de combler un certain manque de confiance en moi, dans un premier temps, et me permettre de me lancer.
Mon objectif : le SPU, mais en indirect. Et de manière générale, dater des nanas que je suis amené à côtoyer, c'est-à-dire les revoir en dehors du cadre dans lequel je les ai connues.
Pourquoi maintenant ? Ces derniers mois j'ai fait énormément de sport, et je me sens plus dynamique qu'avant. J'ai demandé à ma soeur de m'aider à choisir des habits d'été, histoire de renouveler mon style. En somme je trouve que c'est le bon moment. Et puis, je disais tout à l'heure que je n'ai pas réussi à m'y mettre ces derniers jours, c'est un peu vrai, mais pas totalement. Je vais donc droit commencer mon premier FR dans le prochain post...
Merci si vous avez lu jusqu'au bout. Désolé d'avoir été aussi verbeux, mais je suis certain que je serai très content dans quelques années en relisant ces lignes. (Oui à la base c'est pour moi tout ça.)
Orphelin, 27 ans.
J'ai commencé à m'intéresser aux préceptes de la séduction il y a de ça plusieurs années, mais de manière "autodidacte" dans un premier temps.
Tout a commencé au lycée. Je suis tombé dans une classe où se trouvait une SHB extravertie, Marie, qui a eu la brillante idée de s'intéresser à moi en début d'année. Elle venait s'asseoir à côté de moi à tous les cours, elle essayait de discuter, et elle m'avait même proposé un verre. Mais en parfait introverti que j'étais, j'ai décliné ses invitations et me suis fermé à elle.
Voyant rapidement que je ne m'intéressais pas à elle (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, sûrement pour faire genre), Marie a cessé son petit jeu et m'a délaissé, ce qui, comme vous le devinez, m'a été fatal. Je suis tombé raide dingue d'elle, cherchant constamment son regard, un regain d'intérêt, une attention, qu'elle me concédait de temps en temps, mais parce qu'elle était sympa, et parce qu'on était dans la même classe après tout.
Après une année, j'obtins tout de même ce que j'avais toujours voulu : qu'elle revienne s'asseoir à côté de moi à chaque cours. Cela nous a rapprochés, mais pas comme je l'espérais ; peu avant la fin de l'année, je lui ai déclaré ma flamme et c'est sans surprise que je me suis gentiment fait rembarré.
Cet événement a provoqué une espèce de déclic chez moi. J'ai commencé à réfléchir à mon comportement à son égard, je me suis trouvé parfaitement ridicule (jaloux, collant, harceleur, etc.), et j'ai eu honte. Je me suis alors détaché de la situation, j'ai pris du recul, et j'ai décidé de faire quelque chose (quelque chose pour la séduire, bien sûr).
Étant donné que Marie était une SHB, tout au long de ces deux années, plusieurs mecs lui tournaient autour, et elle-même s'intéressait à certains d'entre eux. J'ai donc commencé à analyser la personnalité de ces derniers, dans le but d'isoler leurs points communs ; en somme voir ce qui, dans la gent masculine, plaisait à Marie. J'en ai déduit quelques caractéristiques que voici :
Les mecs qui plaisent à Marie :
* sont grands, voire très grands
* jouent d'un instrument
* ont un cercle d'amis ample
* ont une vie sociale bien remplie, et n'ont jamais le temps d'aller boire un verre là maintenant, car ils ont toujours rendez-vous avec je ne sais qui, je ne sais où, pour faire je ne sais quoi de trop cool
* ont une vie intéressante et bien remplie, donc ont déjà fait tous les festivals renommés, ont déjà pratiqué plein d'activités différentes (genre plongée, ski nautique, spéléologie, théâtre, pêche à la moule, etc. etc. etc.)
* sont bilingues, car sont partis à l'étranger pour une longue période
* sont dans tous les bons plans (le festival trop cool qui a lieu le week-end prochain, ben le mec va y camper avec toute une bande de potes)
* se la pètent ouvertement
* sont machos, en tout cas pour rigoler
* sont détachés
* plus précisément, parlent à Marie, non pas comme si c'était la plus belle fille qu'ils aient jamais vu, mais comme si c'était une énième nana sympa mais voilà
* plus précisément, ne sont pas du tout intimidés par les belles filles en général, et agissent avec elles comme ils agiraient avec n'importe qui
* font des allusions sexuelles ouvertement
Partant de là, j'ai essayé de me comporter en fonction de ces caractéristiques, pour la troisième et dernière année de notre cursus, et je dois dire que ça a été relativement efficace. J'ai commencé à me la péter (bon ça c'était facile vu que j'ai plein de talents*), j'ai été extrêmement détaché, j'avais toujours des trucs quand elle me proposait quelque chose, etc. Le seul truc que je n'arrivais pas à faire, c'était des allusions sexuelles.
* Comme vous pouvez le voir, cette caractéristique m'est restée ^^
Je vous le dis tout de suite, je n'ai pas conclu, car je n'avais aucune technique derrière, mais Marie a commencé à sérieusement s'intéresser à moi. On passait beaucoup de temps ensemble à s'amuser, franchement, et au fil du temps de plus en plus après les cours. Je voyais son regard changer à mesure que les semaines passaient. De temps en temps je sentais ses yeux se poser sur moi, alors que je regardais le tableau, imperturbable. D'autres fois, elle riait comme une enfant à mes blagues extrêmement subtiles, puis elle me fixait avec des yeux brillants en souriant bêtement. Honnêtement c'était vraiment génial comme période :-P En revanche, le week-end et en vacances, je n'entendais plus parler d'elle !
Je me souviens d'une fois où, à midi, je suis parti pour aller manger chez mon oncle. J'avais reçu un SMS de sa part me demandant qu'on mange ensemble. Je ne me souviens plus de ses termes, mais je la sentais un peu "timide" et ayant vraiment envie qu'on passe notre midi ensemble, mais sans le laisser transparaître pour ne pas perdre sa "dignité". Je lui avais alors répondu que non car je mangeais déjà avec des gens (sic)... J'ai vraiment eu énormément de peine à ne pas lui renvoyer un message juste derrière pour lui dire que finalement OK on pouvait aller manger ensemble. Mais il fallait que je me tienne à mon sacro-saint détachement, qui était ma valeur refuge après la honte que j'avais pu ressentir l'année précédente, dû à mon comportement.
Bon je vais passer à un autre sujet parce que ça commence à faire long.
Un jour à la fin de l'année, j'ai proposé à Marie d'aller se faire un cinéma dans un festival Open Air dans une ville non loin de chez nous. C'était la première fois que je lui proposais quelque chose de complètement extrascolaire depuis l'année d'avant, la première fois depuis mon "changement". Et à mon grand étonnement, elle a accepté et était enjouée. Je ne m'y attendais vraiment pas, et il s'est passé un truc bizarre dans ma tête : je n'avais plus envie. Je me suis alors rendu compte que tout cela n'était que des mécanismes, et que si je "l'aimais", c'était seulement parce qu'elle m'avait été inaccessible. Alors j'ai annulé et puis j'ai laissé couler. Et comme on avait terminé notre lycée, on a plus ou moins perdu contact.
L'année suivante, à la fac, j'ai rencontré Aurélie. HB 9 à mon goût, introvertie, très intelligente, pas très femme à homme comme l'était Marie. Aurélie est le plus grand chapitre de ma vie pour l'instant, mais je ne vais pas m'étendre. Toujours est-il qu'en continuant à me comporter comme je m'étais comporté avec Marie, j'ai pu séduire Aurélie avec plus ou moins d'aisance, et nous nous sommes mis ensemble. C'est à cette période que j'ai cherché sur Internet des trucs sur la séduction et que je suis tombé sur un forum concurrent à celui-ci, mais qui a hélas fermé il y a quelques mois.
J'y ai découvert les grandes lignes du game, le potentiel de séduction qui se révélait dans des FR plein de rebondissements, de nouveaux mécanismes dans le rouage des relations humaines. Mais je n'ai pas changé, je suis resté le même. Je n'ai jamais rien mis en pratique, je n'ai jamais étudié ces sites plus que ça, mais je savais maintenant que le "game" existait, je me le gardais dans un coin de ma tête, me sentant plein de potentiel en me disant "un jour, si je veux, je pourrai m'y mettre !", ou même "un jour, je m'y mettrai ! ;-)"
Tout ça pour dire deux choses :
1) Ce jour est arrivé. Du moins j'espère.
2) Ca fait des années que j'ai ce spectre de la séduction qui me hante, mais je suis un parfait débutant, je pars de zéro en pratique.
J'ai décidé d'ouvrir ce FR car j'ai essayé ces derniers jours de m'y mettre tout seul, mais je n'ai pas réussi. J'espère donc que tenir un journal va me motiver, d'une part parce que je vais tâcher d'y écrire toute ma progression, d'autre part parce que me sentir rattaché à une communauté va peut-être me permettre de combler un certain manque de confiance en moi, dans un premier temps, et me permettre de me lancer.
Mon objectif : le SPU, mais en indirect. Et de manière générale, dater des nanas que je suis amené à côtoyer, c'est-à-dire les revoir en dehors du cadre dans lequel je les ai connues.
Pourquoi maintenant ? Ces derniers mois j'ai fait énormément de sport, et je me sens plus dynamique qu'avant. J'ai demandé à ma soeur de m'aider à choisir des habits d'été, histoire de renouveler mon style. En somme je trouve que c'est le bon moment. Et puis, je disais tout à l'heure que je n'ai pas réussi à m'y mettre ces derniers jours, c'est un peu vrai, mais pas totalement. Je vais donc droit commencer mon premier FR dans le prochain post...
Merci si vous avez lu jusqu'au bout. Désolé d'avoir été aussi verbeux, mais je suis certain que je serai très content dans quelques années en relisant ces lignes. (Oui à la base c'est pour moi tout ça.)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bienvenue le 10.07.14, 06h12 par wayl
- [0] Bienvenue le 10.07.14, 11h03 par Snow
Jusqu'ici, toutes les filles qui m'ont franchement traîné dans les pattes, je me les suis faites. (À l'exception de Marie.)
Je suis sûrement moins à plaindre que les AFC qui arrivent ici, et à la limite j'ai même une bonne moyenne par rapport aux autres mecs lambdas, mais il me faut quand même certaines conditions idéales pour arriver à mes fins : être collègue, être en colocation, être le frère de la meilleure amie, être camarade de classe, être ex (sic), être dans un petit groupe qui part en vacances... Bref il faut que je sois relativement proche d'une fille pour que ça puisse mener quelque part. (Quand je dis quelque part, je veux parler d'un lit bien sûr.)
Malgré tout, j'ai quand même ce sentiment qu'il s'agissait de "coups de bol" (ceci est peut-être un jeu de mot, on ne sait pas). À aucun moment, pour aucune de mes conquêtes, je n'ai eu à fournir d'effort, à prendre des risques, à planifier des "stratégies", à être dans l'expectative. En fait c'est juste arrivé, sans même que je ne les cible vraiment avant qu'on se rapproche. Et c'est ça que j'ai envie de changer.
Il y a deux semaines environ, j'ai côtoyé le game de plus près.
Contexte. Je suis arrivé dans ma ville il y a quelques temps, et je ne connais personne. J'ai vraiment de la peine à me faire des amis, mais ma foi je suis un solitaire depuis toujours. Il y a quelques mois, j'ai commencé le tennis, sport dans lequel je me suis donné à fond ! J'ai rencontré du monde, mais évidemment, c'est resté confiné aux heures d'entraînement. Puis, il y a trois semaines environ, j'ai joué un match contre Sophie, une blonde aux yeux bleus, un sourire à tomber, qui venait de temps en temps. À partir de là, elle a commencé à m'envoyer des messages vite fait. En substance :
Sophie : J'ai dû partir vite, déçue de pas avoir pu plus discuter. En fait je ne sais rien de toi, je pensais que tu étais graphiste et que tu lisais du fantasy, je dois être complètement à côté de la plaque.
(Elle fait référence à un moment donné où, au tennis, j'ai dit que je détestais le fantasy.)
Moi : Marrant ce que tu t'étais dit sur moi. À mon tour. En fait je sais plein de trucs sur toi.
(Note : j'ai une bonne mémoire donc je lui ressors plusieurs trucs qu'elle avait dit ici et là, pas forcément à moi, durant tous ces mois.)
Avec toutes ces infos, je peux en déduire ton profil sans problème : tu es étudiante, mais après tes études tu vas te trouver un gentil avocat, vous allez vous marier et jackpot ! Il travaillera 80h par semaine, pendant que t'iras faire du shopping, ou du tennis. T'auras juste la lessive à faire de temps en temps.
Sophie : Croqueuse de diamant ? Peut-être un peu... :-P Mais tu me dépeins trop superficielle. Et je ne sais toujours pas ce que tu fais dans la vie ? Avocat ? :-D
Moi : Ben merci ! Dans mon scénario, l'avocat c'est la bonne poire. (Note : ceci est peut-être un jeu de mot, on ne sait pas non plus). Non moi en couple je t'enverrais faire à manger, le ménage, la lessive, t'occuper des gosses, pendant que moi je ferais du tennis à temps plein ce qui nous permettrait de payer la maison et la voiture.
Tu veux vraiment savoir ce que je fais ? Trop facile de demander, je te laisse deviner :
(Et là je dresse une liste de métiers improbables, dont mon métier, et "masseur tantrique".)
Sophie : C'est bizarre quand tu dis "tu" ou "on" car je suis avec quelqu'un depuis peu. C'est juste la tournure de tes phrases qui est perturbante ^^
Sinon je pense que tu es *** (mon métier). Quoique masseur tantrique j'aurais pu prendre des cours. :-$
En recevant ce message, j'ai trouvé étrange son interprétation de mes propos. Je pensais que la tournure de ma phrase « Moi en couple je t'enverrais faire à manger etc. » était suffisamment claire et en même temps suffisamment ambigüe pour ne pas qu'elle le prenne au premier degré, ou qu'elle me recadre ainsi, mais bon. J'ai préféré ne plus trop m'aventurer dans cette direction étant donné que je la recroise régulièrement au tennis.
Suite à ça, on s'est encore envoyés quelques messages, où on fluffait sur tout et rien, mais entre autre sur le massage tantrique (mais du fluff sérieux), puis, ne me voyant pas répondre, elle me dit qu'elle a moins la tchatche par message. En l'occurrence ça m'a fait rire parce qu'elle répondait toujours instantanément à mes messages, contrairement à moi qui répondais toujours à la bourre, surtout suite au message plus haut : j'avais légèrement perdu ma motivation, et j'étais parti pour gentiment laisser couler. Mais finalement, je lui dis :
Moi : Oui tu as du courage d'écrire autant sur ton portable. Mais écoute, mardi tu viens au tennis ? Viens 1h avant, on va se poser dans un parc pour discuter pour de vrai ! C'est plus cool que par message.
Sophie : Ce n'est pas une bonne idée de se voir seul à seul puisque j'ai un copain. Surtout après des histoires de massage tantrique...
Moi : Ah ben si ton copain est du genre à ne pas te laisser voir tes amis mecs, t'es mal partie pour le profil que je t'ai dressée. ^^
Mais bon j'avoue que nos conversations sont un peu tendancieuses. OK pas de problème je comprends mais si ça te va moi j'arrête là parce que les messages c'est pas trop mon truc.
(Note bis : je veux pas tenter le diable avec elle, on se croise au tennis.)
Sophie : C'est très bien si on en reste au tennis et au verre après. À mardi.
Bon ça commence à faire long pour une intro. Oui, parce que c'est juste une intro.
Le mardi suivant, on se croise au tennis, et je suis parfaitement à l'aise, tandis qu'elle, rougit quand on se voit. :-D
Le lendemain elle m'écrit un message pour me dire que ça lui a fait plaisir de me voir sourire (??), et qu'elle est contente qu'il n'y ait pas de froid entre nous. Puis on continue à discuter, et on commence à bien parler, à tomber nos masques. Là je découvre qu'en fait, sous ses airs extravertis se cache une LSE. Mais j'aime bien.
Le mardi suivant, c'était son anniversaire. Je lui envoie un message, on discute un coup, puis 1h plus tard elle m'écrit que c'est son anniversaire le plus merdique jusqu'ici. Alors je lui réponds :
Moi : Viens on va se balader sur une crête. Je viens te chercher dans 1h.
Sophie : Blabla je suis pas maquillée. (Sérieux ?)
Moi : Je m'en fous, prépare-toi.
Sophie : OK, mais je dois être de retour à 21h.
Environ 1h15 plus tard, j'arrive, elle grimpe dans ma voiture, puis on monte, sans que je ne sache vraiment où je vais. Ce date se déroule en trois phases.
Première phase :
Je me parque devant l'entrée d'une petite habitation trouvée au hasard, on marche un petit coup, et on se pose sur un banc. C'est un de ces bancs de randonnée. Personne autour de nous, une vue sympathique devant nous, il fait beau et bon.
On fluff sur tout et rien. On parle des relations homme/femme, de sexe, de ma relation avec Aurélie, puis de son mec. Et là, rebondissement : elle m'apprend que son mec, je le connais, et que c'est un gars du tennis ! Sur le coup, je trouve ça sincèrement cool pour eux. Leur relation reste "cachée" parce qu'il se trouve que l'entraîneur est sur Sophie également, et ils ne veulent pas qu'il l'apprenne.
À ce moment je me dis que c'est mort pour moi et Sophie, et en plus son mec, je l'aime bien. Mais en même temps, avec les LSE rien n'est jamais vraiment mort :-D
Bref, on est là, donc on continue de parler. De tout et de rien, mais surtout de sexe. Puis à un moment donné, je sens qu'il est temps de changer un peu de rythme à ce date, alors je dis qu'on bouge, et on part.
Deuxième phase :
Dans la voiture, elle me parle d'Aurélie, de la relation idéale que j'ai avec, que c'est forcément la femme de ma vie, qu'il faut que je fasse quelque chose pour consolider cette relation, ce à quoi je lui oppose que non.
Puis on arrive à un col. Je me parque, on sort de la voiture. Il fait plus frais. Les nuages ont masqué le soleil, mais la vue est resplendissente.
On se pose à une table de pique-nic. On discute vaguement. Il y a plus de blancs qu'avant, mais ce n'est pas gênant. On se regarde, on se sourit comme des idiots. Elle est quand même belle quand elle a l'air heureuse ^^ Elle fait une allusion comme quoi c'est dangereux [pour sa relation] d'être ici avec moi, je ne relève pas vraiment. (Elle fera d'ailleurs plusieurs fois ce genre d'allusions.)
On flirte. Je ne sais plus trop ce qu'on se dit, mais je suis très joueur, et je sais parfaitement que je la fais rêver.
Je lui demande un massage de la tête, et elle me répond qu'elle a les mains froides (c'est vrai qu'il fait assez frais). Alors je lui prends la main pour voir, et comme je suis un radiateur vivant je sais qu'elle trouve cela très agréable. Bref, j'insiste, je me pose sur ses cuisses, et elle commence à me faire un massage.
Quelques minutes plus tard quand elle a fini, on ne s'est toujours pas embrassés. J'avoue que je suis très hésitant à cause de son copain, mais je ne lui dis rien. Je me dis qu'on verra bien.
Elle est debout sur le banc de la table de pique-nic. Je jette une de ses chaussures pour la punir d'un truc. Puis je la porte (Sophie, pas la chaussure) pour la lancer dans l'herbe, mais elle s'aggrippe à moi.
Bref, plein de trucs du genre.
Puis, finalement, elle refait une allusion à son copain, et je dis qu'on va s'en aller. Mauvais coup de ma part, elle va forcément faire le lien avec son copain et va se mettre à culpabiliser. Alors je dis que finalement on pourrait rester encore un coup, mais comme elle répond négativement (bien que sans conviction), je n'insiste pas pour ne pas être lourd.
Dans la voiture, elle me dit :
Sophie : Bon je dois effacer nos messages. D'ailleurs, c'est un peu cliché, mais dans mon répertoire t'es Amélie !
xDDD
Troisième phase
Bref. Sur le chemin du retour, dans la voiture, elle commence à méditer ou que sais-je, et ce que je redoutais se produit : elle se braque, elle culpabilise, elle ne dit plus rien. Moi je fais comme si de rien n'était.
On redescend gentiment vers la plaine. Finalement, on croise un banc de randonnée, je lui demande si on s'arrête, elle me répond « Comme tu veux ». Alors je m'arrête.
On se pose, elle ne parle pas. Comme les LSE ça me connaît (haha), je lui demande :
Moi : Ça va ?
Sophie : Non.
Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Sophie : Je devrais pas être ici avec toi ! Tout ça, c'est faux...
Moi : Ah là là. Mais t'inquiète ! De toute façon, tu sais très bien que s'il doit se passer quelque chose entre nous, ce serait déjà fait.
Sophie : (elle médite 2-3 secondes) Oui c'est vrai.
Et hop, c'est reparti comme en l'an 40. On rigole, on fluff normal, mais pas longtemps vu la dynamique qui a été un peu coupée. Et il est bientôt 21h, elle va être en retard [pour rejoindre son mec, parce que, rappelons-le, c'est quand même son anniversaire aujourd'hui].
Dans la voiture, elle me pique mon portable. Plus tard je le lui demande, elle le sort de son sac en me disant, d'un air espiègle :
Sophie : Eh non ! Il était pas dans ma culotte haha !
Moi : Bon t'aurais pu, c'est le S5 il est étanche !
(Comme je me marre d'avoir sorti ça ! xD)
Sophie : (2-3 secondes de réflexion) J'avoue...
(!!!)
Un peu plus tard, toujours dans la voiture sur le chemin du retour, elle tente de me latter les couilles pour que je lui donne le titre de mon film préféré. Devant une telle menace, je m'arrête, on sort de la voiture, elle essaie de m'attraper, je m'échappe, puis je la coince contre une portière et je m'approche d'elle comme pour l'embrasser par surprise (mais c'était vraiment n'importe quoi, beaucoup trop précipité), mais elle me repousse avec la même précipitation (sans y avoir réfléchi), et on continue notre petit jeu où elle me harcèle pour connaître ce titre, jusqu'à ce que je coupe en disant que c'est elle qui va être en retard, pas moi. Et on repart.
Une fois devant chez elle, je la dépose et je repars, puis je reçois un message :
Sophie : Merci encore ! Vraiment beaucoup !
Ne réponds pas avant demain matin 9h, c'est plus sûr.
Bon sang ce que c'est long. Je n'ai pas l'habitude d'écrire des FR... Bon à ma décharge ça a duré 4h ! Mais je vais tâcher d'abréger...
Le lendemain matin en me réveillant, elle m'a envoyé un message pour me poser des questions sur me relation avec Aurélie. J'y réponds, puis elle me dit qu'elle a des éclairs de lucidité, et que ce n'est vraiment pas possible pour elle que l'on se revoit seul à seul, et qu'il faut qu'on arrête de se parler. Je lui dis OK, et on discute encore quelques heures. Puis elle me fait :
Sophie : Bon c'est quand que tu me parles plus ?
Moi : Tout à l'heure car je vais aller à [mon ancienne ville]
Sophie : Tu arrêtes de me parler définitivement ?
Moi : Oui, si tu veux on peut dire ça. Je ne te parlerai plus jamais sauf pour te dire bonjour au tennis.
Sophie : C'est mieux étant donné que j'ai rêvé de toi toute la nuit
On discute encore un peu pour se faire nos adieux (c'est vraiment fleur bleue), elle me dit qu'elle aurait dû me laisser l'embrasser, etc. Puis je pars.
Le soir, je reçois un message de sa part, le classique : « Je te déteste » que je laisserai sans réponse.
Deux jours plus tard, je lui écris (parce qu'au fond je m'en fous de nos "règles") un truc sans rapport, à propos du tennis. Elle me répond, on discute un peu, puis elle me dit : « On avait pas dit qu'on ne s'écrirait plus ? » Ce à quoi je réponds OK. Puis 1h plus tard elle me réécrit, on discute, etc.
Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
1) elle avait rdv avec son mec juste après (genre 1h après), j'ai été trop impatient de lui avoir proposé un instant date
2) durant ce date, j'ai commencé à m'intéresser à sa relation avec son mec (soit dit en passant ça m'a quand même posé un petit conflit de conscience cette histoire), ce qui m'a évidemment complètement saboté.
Puis j'ai décidé de nexter en pleine date, alors je l'ai ramenée à la gare et basta.
Fin.
Bilan ? Dans le prochain post.
Je suis sûrement moins à plaindre que les AFC qui arrivent ici, et à la limite j'ai même une bonne moyenne par rapport aux autres mecs lambdas, mais il me faut quand même certaines conditions idéales pour arriver à mes fins : être collègue, être en colocation, être le frère de la meilleure amie, être camarade de classe, être ex (sic), être dans un petit groupe qui part en vacances... Bref il faut que je sois relativement proche d'une fille pour que ça puisse mener quelque part. (Quand je dis quelque part, je veux parler d'un lit bien sûr.)
Malgré tout, j'ai quand même ce sentiment qu'il s'agissait de "coups de bol" (ceci est peut-être un jeu de mot, on ne sait pas). À aucun moment, pour aucune de mes conquêtes, je n'ai eu à fournir d'effort, à prendre des risques, à planifier des "stratégies", à être dans l'expectative. En fait c'est juste arrivé, sans même que je ne les cible vraiment avant qu'on se rapproche. Et c'est ça que j'ai envie de changer.
Il y a deux semaines environ, j'ai côtoyé le game de plus près.
Contexte. Je suis arrivé dans ma ville il y a quelques temps, et je ne connais personne. J'ai vraiment de la peine à me faire des amis, mais ma foi je suis un solitaire depuis toujours. Il y a quelques mois, j'ai commencé le tennis, sport dans lequel je me suis donné à fond ! J'ai rencontré du monde, mais évidemment, c'est resté confiné aux heures d'entraînement. Puis, il y a trois semaines environ, j'ai joué un match contre Sophie, une blonde aux yeux bleus, un sourire à tomber, qui venait de temps en temps. À partir de là, elle a commencé à m'envoyer des messages vite fait. En substance :
Sophie : J'ai dû partir vite, déçue de pas avoir pu plus discuter. En fait je ne sais rien de toi, je pensais que tu étais graphiste et que tu lisais du fantasy, je dois être complètement à côté de la plaque.
(Elle fait référence à un moment donné où, au tennis, j'ai dit que je détestais le fantasy.)
Moi : Marrant ce que tu t'étais dit sur moi. À mon tour. En fait je sais plein de trucs sur toi.
(Note : j'ai une bonne mémoire donc je lui ressors plusieurs trucs qu'elle avait dit ici et là, pas forcément à moi, durant tous ces mois.)
Avec toutes ces infos, je peux en déduire ton profil sans problème : tu es étudiante, mais après tes études tu vas te trouver un gentil avocat, vous allez vous marier et jackpot ! Il travaillera 80h par semaine, pendant que t'iras faire du shopping, ou du tennis. T'auras juste la lessive à faire de temps en temps.
Sophie : Croqueuse de diamant ? Peut-être un peu... :-P Mais tu me dépeins trop superficielle. Et je ne sais toujours pas ce que tu fais dans la vie ? Avocat ? :-D
Moi : Ben merci ! Dans mon scénario, l'avocat c'est la bonne poire. (Note : ceci est peut-être un jeu de mot, on ne sait pas non plus). Non moi en couple je t'enverrais faire à manger, le ménage, la lessive, t'occuper des gosses, pendant que moi je ferais du tennis à temps plein ce qui nous permettrait de payer la maison et la voiture.
Tu veux vraiment savoir ce que je fais ? Trop facile de demander, je te laisse deviner :
(Et là je dresse une liste de métiers improbables, dont mon métier, et "masseur tantrique".)
Sophie : C'est bizarre quand tu dis "tu" ou "on" car je suis avec quelqu'un depuis peu. C'est juste la tournure de tes phrases qui est perturbante ^^
Sinon je pense que tu es *** (mon métier). Quoique masseur tantrique j'aurais pu prendre des cours. :-$
En recevant ce message, j'ai trouvé étrange son interprétation de mes propos. Je pensais que la tournure de ma phrase « Moi en couple je t'enverrais faire à manger etc. » était suffisamment claire et en même temps suffisamment ambigüe pour ne pas qu'elle le prenne au premier degré, ou qu'elle me recadre ainsi, mais bon. J'ai préféré ne plus trop m'aventurer dans cette direction étant donné que je la recroise régulièrement au tennis.
Suite à ça, on s'est encore envoyés quelques messages, où on fluffait sur tout et rien, mais entre autre sur le massage tantrique (mais du fluff sérieux), puis, ne me voyant pas répondre, elle me dit qu'elle a moins la tchatche par message. En l'occurrence ça m'a fait rire parce qu'elle répondait toujours instantanément à mes messages, contrairement à moi qui répondais toujours à la bourre, surtout suite au message plus haut : j'avais légèrement perdu ma motivation, et j'étais parti pour gentiment laisser couler. Mais finalement, je lui dis :
Moi : Oui tu as du courage d'écrire autant sur ton portable. Mais écoute, mardi tu viens au tennis ? Viens 1h avant, on va se poser dans un parc pour discuter pour de vrai ! C'est plus cool que par message.
Sophie : Ce n'est pas une bonne idée de se voir seul à seul puisque j'ai un copain. Surtout après des histoires de massage tantrique...
Moi : Ah ben si ton copain est du genre à ne pas te laisser voir tes amis mecs, t'es mal partie pour le profil que je t'ai dressée. ^^
Mais bon j'avoue que nos conversations sont un peu tendancieuses. OK pas de problème je comprends mais si ça te va moi j'arrête là parce que les messages c'est pas trop mon truc.
(Note bis : je veux pas tenter le diable avec elle, on se croise au tennis.)
Sophie : C'est très bien si on en reste au tennis et au verre après. À mardi.
Bon ça commence à faire long pour une intro. Oui, parce que c'est juste une intro.
Le mardi suivant, on se croise au tennis, et je suis parfaitement à l'aise, tandis qu'elle, rougit quand on se voit. :-D
Le lendemain elle m'écrit un message pour me dire que ça lui a fait plaisir de me voir sourire (??), et qu'elle est contente qu'il n'y ait pas de froid entre nous. Puis on continue à discuter, et on commence à bien parler, à tomber nos masques. Là je découvre qu'en fait, sous ses airs extravertis se cache une LSE. Mais j'aime bien.
Le mardi suivant, c'était son anniversaire. Je lui envoie un message, on discute un coup, puis 1h plus tard elle m'écrit que c'est son anniversaire le plus merdique jusqu'ici. Alors je lui réponds :
Moi : Viens on va se balader sur une crête. Je viens te chercher dans 1h.
Sophie : Blabla je suis pas maquillée. (Sérieux ?)
Moi : Je m'en fous, prépare-toi.
Sophie : OK, mais je dois être de retour à 21h.
Environ 1h15 plus tard, j'arrive, elle grimpe dans ma voiture, puis on monte, sans que je ne sache vraiment où je vais. Ce date se déroule en trois phases.
Première phase :
Je me parque devant l'entrée d'une petite habitation trouvée au hasard, on marche un petit coup, et on se pose sur un banc. C'est un de ces bancs de randonnée. Personne autour de nous, une vue sympathique devant nous, il fait beau et bon.
On fluff sur tout et rien. On parle des relations homme/femme, de sexe, de ma relation avec Aurélie, puis de son mec. Et là, rebondissement : elle m'apprend que son mec, je le connais, et que c'est un gars du tennis ! Sur le coup, je trouve ça sincèrement cool pour eux. Leur relation reste "cachée" parce qu'il se trouve que l'entraîneur est sur Sophie également, et ils ne veulent pas qu'il l'apprenne.
À ce moment je me dis que c'est mort pour moi et Sophie, et en plus son mec, je l'aime bien. Mais en même temps, avec les LSE rien n'est jamais vraiment mort :-D
Bref, on est là, donc on continue de parler. De tout et de rien, mais surtout de sexe. Puis à un moment donné, je sens qu'il est temps de changer un peu de rythme à ce date, alors je dis qu'on bouge, et on part.
Deuxième phase :
Dans la voiture, elle me parle d'Aurélie, de la relation idéale que j'ai avec, que c'est forcément la femme de ma vie, qu'il faut que je fasse quelque chose pour consolider cette relation, ce à quoi je lui oppose que non.
Puis on arrive à un col. Je me parque, on sort de la voiture. Il fait plus frais. Les nuages ont masqué le soleil, mais la vue est resplendissente.
On se pose à une table de pique-nic. On discute vaguement. Il y a plus de blancs qu'avant, mais ce n'est pas gênant. On se regarde, on se sourit comme des idiots. Elle est quand même belle quand elle a l'air heureuse ^^ Elle fait une allusion comme quoi c'est dangereux [pour sa relation] d'être ici avec moi, je ne relève pas vraiment. (Elle fera d'ailleurs plusieurs fois ce genre d'allusions.)
On flirte. Je ne sais plus trop ce qu'on se dit, mais je suis très joueur, et je sais parfaitement que je la fais rêver.
Je lui demande un massage de la tête, et elle me répond qu'elle a les mains froides (c'est vrai qu'il fait assez frais). Alors je lui prends la main pour voir, et comme je suis un radiateur vivant je sais qu'elle trouve cela très agréable. Bref, j'insiste, je me pose sur ses cuisses, et elle commence à me faire un massage.
Quelques minutes plus tard quand elle a fini, on ne s'est toujours pas embrassés. J'avoue que je suis très hésitant à cause de son copain, mais je ne lui dis rien. Je me dis qu'on verra bien.
Elle est debout sur le banc de la table de pique-nic. Je jette une de ses chaussures pour la punir d'un truc. Puis je la porte (Sophie, pas la chaussure) pour la lancer dans l'herbe, mais elle s'aggrippe à moi.
Bref, plein de trucs du genre.
Puis, finalement, elle refait une allusion à son copain, et je dis qu'on va s'en aller. Mauvais coup de ma part, elle va forcément faire le lien avec son copain et va se mettre à culpabiliser. Alors je dis que finalement on pourrait rester encore un coup, mais comme elle répond négativement (bien que sans conviction), je n'insiste pas pour ne pas être lourd.
Dans la voiture, elle me dit :
Sophie : Bon je dois effacer nos messages. D'ailleurs, c'est un peu cliché, mais dans mon répertoire t'es Amélie !
xDDD
Troisième phase
Bref. Sur le chemin du retour, dans la voiture, elle commence à méditer ou que sais-je, et ce que je redoutais se produit : elle se braque, elle culpabilise, elle ne dit plus rien. Moi je fais comme si de rien n'était.
On redescend gentiment vers la plaine. Finalement, on croise un banc de randonnée, je lui demande si on s'arrête, elle me répond « Comme tu veux ». Alors je m'arrête.
On se pose, elle ne parle pas. Comme les LSE ça me connaît (haha), je lui demande :
Moi : Ça va ?
Sophie : Non.
Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Sophie : Je devrais pas être ici avec toi ! Tout ça, c'est faux...
Moi : Ah là là. Mais t'inquiète ! De toute façon, tu sais très bien que s'il doit se passer quelque chose entre nous, ce serait déjà fait.
Sophie : (elle médite 2-3 secondes) Oui c'est vrai.
Et hop, c'est reparti comme en l'an 40. On rigole, on fluff normal, mais pas longtemps vu la dynamique qui a été un peu coupée. Et il est bientôt 21h, elle va être en retard [pour rejoindre son mec, parce que, rappelons-le, c'est quand même son anniversaire aujourd'hui].
Dans la voiture, elle me pique mon portable. Plus tard je le lui demande, elle le sort de son sac en me disant, d'un air espiègle :
Sophie : Eh non ! Il était pas dans ma culotte haha !
Moi : Bon t'aurais pu, c'est le S5 il est étanche !
(Comme je me marre d'avoir sorti ça ! xD)
Sophie : (2-3 secondes de réflexion) J'avoue...
(!!!)
Un peu plus tard, toujours dans la voiture sur le chemin du retour, elle tente de me latter les couilles pour que je lui donne le titre de mon film préféré. Devant une telle menace, je m'arrête, on sort de la voiture, elle essaie de m'attraper, je m'échappe, puis je la coince contre une portière et je m'approche d'elle comme pour l'embrasser par surprise (mais c'était vraiment n'importe quoi, beaucoup trop précipité), mais elle me repousse avec la même précipitation (sans y avoir réfléchi), et on continue notre petit jeu où elle me harcèle pour connaître ce titre, jusqu'à ce que je coupe en disant que c'est elle qui va être en retard, pas moi. Et on repart.
Une fois devant chez elle, je la dépose et je repars, puis je reçois un message :
Sophie : Merci encore ! Vraiment beaucoup !
Ne réponds pas avant demain matin 9h, c'est plus sûr.
Bon sang ce que c'est long. Je n'ai pas l'habitude d'écrire des FR... Bon à ma décharge ça a duré 4h ! Mais je vais tâcher d'abréger...
Le lendemain matin en me réveillant, elle m'a envoyé un message pour me poser des questions sur me relation avec Aurélie. J'y réponds, puis elle me dit qu'elle a des éclairs de lucidité, et que ce n'est vraiment pas possible pour elle que l'on se revoit seul à seul, et qu'il faut qu'on arrête de se parler. Je lui dis OK, et on discute encore quelques heures. Puis elle me fait :
Sophie : Bon c'est quand que tu me parles plus ?
Moi : Tout à l'heure car je vais aller à [mon ancienne ville]
Sophie : Tu arrêtes de me parler définitivement ?
Moi : Oui, si tu veux on peut dire ça. Je ne te parlerai plus jamais sauf pour te dire bonjour au tennis.
Sophie : C'est mieux étant donné que j'ai rêvé de toi toute la nuit
On discute encore un peu pour se faire nos adieux (c'est vraiment fleur bleue), elle me dit qu'elle aurait dû me laisser l'embrasser, etc. Puis je pars.
Le soir, je reçois un message de sa part, le classique : « Je te déteste » que je laisserai sans réponse.
Deux jours plus tard, je lui écris (parce qu'au fond je m'en fous de nos "règles") un truc sans rapport, à propos du tennis. Elle me répond, on discute un peu, puis elle me dit : « On avait pas dit qu'on ne s'écrirait plus ? » Ce à quoi je réponds OK. Puis 1h plus tard elle me réécrit, on discute, etc.
Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
1) elle avait rdv avec son mec juste après (genre 1h après), j'ai été trop impatient de lui avoir proposé un instant date
2) durant ce date, j'ai commencé à m'intéresser à sa relation avec son mec (soit dit en passant ça m'a quand même posé un petit conflit de conscience cette histoire), ce qui m'a évidemment complètement saboté.
Puis j'ai décidé de nexter en pleine date, alors je l'ai ramenée à la gare et basta.
Fin.
Bilan ? Dans le prochain post.
Bravo, ton récit est bien détaillé et de ce fait, tu relates honnêtement dans quel état d'esprit tu te trouvais lors de ce rdv .
Globalement, ce que je retiens du 1er rdv, c'est que tu as créé une bonne ambiance de flirt, où tu l'as mise à l'aise mais malheureusement, il a manqué la partie sexualisation. Tu n'as pas été assez entreprenant.Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
Le fait qu'elle soit avec le mec du tennis t'a complètement refroidi même si tu t'es autorisé à penser que ça aurait pu se faire. Et en vérité ça aurait pu se faire si tu vais été plus entreprenant et plus en confiance.
Elle te donne une énième chance de te rattraper.
Et alors quel est ce bilan ?
Globalement, ce que je retiens du 1er rdv, c'est que tu as créé une bonne ambiance de flirt, où tu l'as mise à l'aise mais malheureusement, il a manqué la partie sexualisation. Tu n'as pas été assez entreprenant.Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
Le fait qu'elle soit avec le mec du tennis t'a complètement refroidi même si tu t'es autorisé à penser que ça aurait pu se faire. Et en vérité ça aurait pu se faire si tu vais été plus entreprenant et plus en confiance.
Bien répondu, je pense qu'elle attendait que tu la rassures et que tu la décupabilises.Dans la voiture, elle me parle d'Aurélie, de la relation idéale que j'ai avec, que c'est forcément la femme de ma vie, qu'il faut que je fasse quelque chose pour consolider cette relation, ce à quoi je lui oppose que non.
Elle te tend une perche pour faire monter la tension. Pourquoi tu n'as pas relevé sur l'instant ?Bref.Elle fait une allusion comme quoi c'est dangereux [pour sa relation] d'être ici avec moi, je ne relève pas vraiment. (Elle fera d'ailleurs plusieurs fois ce genre d'allusions.)
Je pense surtout qu'elle était frustrée et que tu l'as frustrée.Sur le chemin du retour, dans la voiture, elle commence à méditer ou que sais-je, et ce que je redoutais se produit : elle se braque, elle culpabilise, elle ne dit plus rien. Moi je fais comme si de rien n'était.
te.je lui demande si on s'arrête, elle me répond « Comme tu veux ». Alors je m'arrê
Elle te donne une énième chance de te rattraper.
Elle te lance encore une perche où tu aurais pu faire monter la tension ET te lancer.Sophie : Je devrais pas être ici avec toi ! Tout ça, c'est faux...
Moi : Ah là là. Mais t'inquiète ! De toute façon, tu sais très bien que s'il doit se passer quelque chose entre nous, ce serait déjà fait.
c'était la dernière chance ?Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
Voilà.ça m'a quand même posé un petit conflit de conscience cette histoire), ce qui m'a évidemment complètement saboté.
Et alors quel est ce bilan ?
Hello,
Merci pour ta réponse.
C'est drôle, lorsque je l'ai lue juste après que tu l'aies postée, je n'étais pas d'accord avec tout. Maintenant que je relis à froid, il y a certaines choses qui m'avaient échappées, et tu as très certainement raison sur certains points, notamment à propos de sa frustration qui devait expliquer son comportement dépressif. Une chose est certaine : je n'ai pas été assez entreprenant.
Mais bref, il n'est plus question de cette fille maintenant, ça fait longtemps que c'est oublié.
Le bilan que je tirais de cette petite expérience, c'est que je côtoyais le game de près depuis longtemps, et que ça m'avait vraiment motivé à aller plus loin.
Mais je reviens aujourd'hui sur ce carnet pour une raison très précise. Je vais écrire dans un nouveau post plutôt.
Merci pour ta réponse.
C'est drôle, lorsque je l'ai lue juste après que tu l'aies postée, je n'étais pas d'accord avec tout. Maintenant que je relis à froid, il y a certaines choses qui m'avaient échappées, et tu as très certainement raison sur certains points, notamment à propos de sa frustration qui devait expliquer son comportement dépressif. Une chose est certaine : je n'ai pas été assez entreprenant.
Mais bref, il n'est plus question de cette fille maintenant, ça fait longtemps que c'est oublié.
Le bilan que je tirais de cette petite expérience, c'est que je côtoyais le game de près depuis longtemps, et que ça m'avait vraiment motivé à aller plus loin.
Mais je reviens aujourd'hui sur ce carnet pour une raison très précise. Je vais écrire dans un nouveau post plutôt.
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Salut,
Le regard est le miroir de l'ame,
Si quand tu te pose la question " est ce que je peut l'embrasser" et que la demoiselle te regarde avec des yeux brillants et le sourire, comme quand tu regarde un chien ou un chat et que tu sent qu'il t'appreci... C'est que tu peut l'embrasser sans probleme , le regard ne trahi pas
Le regard est le miroir de l'ame,
Si quand tu te pose la question " est ce que je peut l'embrasser" et que la demoiselle te regarde avec des yeux brillants et le sourire, comme quand tu regarde un chien ou un chat et que tu sent qu'il t'appreci... C'est que tu peut l'embrasser sans probleme , le regard ne trahi pas
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] le 27.11.14, 18h50 par Blusher
Dans mes premiers messages, j'ai vaguement fait allusion à une fille, « le plus grand chapitre de ma vie », Aurélie.
Je l'ai connue à 19 ans, elle en avait 17. Notre relation a toujours été passionnelle, on se plaisait -- voire se complaisait -- à la compliquer à outrance, sans pourtant que ça n'en soit un besoin. Nos personnalités allaient extrêmement bien ensemble, elle était belle, intelligente, mignonne, un peu crédule et innocente, choue, et surtout une amante extraordinaire avec les années. Nous nous comprenions parfaitement, même si tout au fond de nous on pouvait sentir qu'on ne venait pas du même monde.
Notre relation a survécu à une année à distance, à un concubinage de 2 ans, à deux infidélités, à une relation libre où on se racontait tout, à une passion naissante pour autrui, à 3 ruptures qu'on pensait définitives, à une absence de contact de 6 mois durant laquelle on était libre l'un et l'autre et dont on a profité, à un refus implicite d'envisager de se marier et d'avoir peut-être des enfants plus tard... Mais notre relation n'a pas survécu à l'orée de sa septième année, car nous nous sommes quittés samedi, réellement.
Je n'ai pas très envie de m'étendre là-dessus, mais nous avions des besoins différents, s'en est résulté une crise, puis la rupture. C'est assez dur à vivre, même si étrangement je ne réalise pas encore très bien : j'ai encore cette impression que ça pourrait s'arranger, alors qu'il n'y a pas de possible retour en arrière, on a été trop loin. Jusqu'à maintenant, j'ai été suffisamment entouré et j'ai suffisamment fait d'activités pour aller relativement normalement, mais j'ai eu de la chance, et je sais que bientôt, je vais me prendre une énorme claque lorsque je vais me rendre compte que je suis seul.
Malgré notre relation compliquée, on était faits l'un pour l'autre. Pas à cause du destin ou je ne sais quelle connerie bien sûr, mais parce qu'on s'est construits ensemble, nos "paradigmes de vie" se sont rejoints. Mais il est vrai qu'on traversait un tournant un peu toxique et qu'on avait un passé chargé d'histoires qui nous hantait continuellement, je pense sincèrement que cette rupture est la chose juste qui devait nous arriver.
Évidemment, chaque minute qui passe, je la déteste, je l'aime, je lui en veux du plus profond de mon être, puis je la pardonne, je me rappelle de son sourire, je repense à tout ce que je lui ai infligé, à son regard humide la dernière fois que je l'ai vue, puis je regrette, j'hésite à l'appeler pour lui dire d'oublier tout ça, puis je réfléchis, je repense à nous, à notre situation au pied du mur, à notre avenir devenu impossible, puis je suis soulagé d'en avoir terminé. Puis ça recommence la minute suivante. C'est un cycle dangereux, et c'est exactement pour ça que je suis là.
Bref, maintenant il va falloir que je me prenne en main et que je me mette réellement à pratiquer puisque je n'ai plus rien d'autre. Vis-à-vis du game justement, je me suis souvent dit que je pouvais pratiquer alors que j'étais en couple avec elle (elle était d'accord), que ça me permettrait d'assurer mes arrières, d'être plus confiant et d'avoir encore plus de SP. Sauf que ça n'a jamais été le cas. Être avec elle me rendait léthargique, je suis resté confiné dans ma zone de confort et je n'avais pas de raison viscérale d'en sortir. Voilà donc un aspect positif à cette rupture : maintenant faut que je me sorte les doigts du cul car je n'ai pas d'autre choix.
Je l'ai connue à 19 ans, elle en avait 17. Notre relation a toujours été passionnelle, on se plaisait -- voire se complaisait -- à la compliquer à outrance, sans pourtant que ça n'en soit un besoin. Nos personnalités allaient extrêmement bien ensemble, elle était belle, intelligente, mignonne, un peu crédule et innocente, choue, et surtout une amante extraordinaire avec les années. Nous nous comprenions parfaitement, même si tout au fond de nous on pouvait sentir qu'on ne venait pas du même monde.
Notre relation a survécu à une année à distance, à un concubinage de 2 ans, à deux infidélités, à une relation libre où on se racontait tout, à une passion naissante pour autrui, à 3 ruptures qu'on pensait définitives, à une absence de contact de 6 mois durant laquelle on était libre l'un et l'autre et dont on a profité, à un refus implicite d'envisager de se marier et d'avoir peut-être des enfants plus tard... Mais notre relation n'a pas survécu à l'orée de sa septième année, car nous nous sommes quittés samedi, réellement.
Je n'ai pas très envie de m'étendre là-dessus, mais nous avions des besoins différents, s'en est résulté une crise, puis la rupture. C'est assez dur à vivre, même si étrangement je ne réalise pas encore très bien : j'ai encore cette impression que ça pourrait s'arranger, alors qu'il n'y a pas de possible retour en arrière, on a été trop loin. Jusqu'à maintenant, j'ai été suffisamment entouré et j'ai suffisamment fait d'activités pour aller relativement normalement, mais j'ai eu de la chance, et je sais que bientôt, je vais me prendre une énorme claque lorsque je vais me rendre compte que je suis seul.
Malgré notre relation compliquée, on était faits l'un pour l'autre. Pas à cause du destin ou je ne sais quelle connerie bien sûr, mais parce qu'on s'est construits ensemble, nos "paradigmes de vie" se sont rejoints. Mais il est vrai qu'on traversait un tournant un peu toxique et qu'on avait un passé chargé d'histoires qui nous hantait continuellement, je pense sincèrement que cette rupture est la chose juste qui devait nous arriver.
Évidemment, chaque minute qui passe, je la déteste, je l'aime, je lui en veux du plus profond de mon être, puis je la pardonne, je me rappelle de son sourire, je repense à tout ce que je lui ai infligé, à son regard humide la dernière fois que je l'ai vue, puis je regrette, j'hésite à l'appeler pour lui dire d'oublier tout ça, puis je réfléchis, je repense à nous, à notre situation au pied du mur, à notre avenir devenu impossible, puis je suis soulagé d'en avoir terminé. Puis ça recommence la minute suivante. C'est un cycle dangereux, et c'est exactement pour ça que je suis là.
Bref, maintenant il va falloir que je me prenne en main et que je me mette réellement à pratiquer puisque je n'ai plus rien d'autre. Vis-à-vis du game justement, je me suis souvent dit que je pouvais pratiquer alors que j'étais en couple avec elle (elle était d'accord), que ça me permettrait d'assurer mes arrières, d'être plus confiant et d'avoir encore plus de SP. Sauf que ça n'a jamais été le cas. Être avec elle me rendait léthargique, je suis resté confiné dans ma zone de confort et je n'avais pas de raison viscérale d'en sortir. Voilà donc un aspect positif à cette rupture : maintenant faut que je me sorte les doigts du cul car je n'ai pas d'autre choix.
De ce que j'ai lu tu arrives facilement et naturellement à attirer les filles
Et tu voudrais que ce soit plus compliqué et que ça nécessite des stratégies ??
Est-ce que les filles que tu choppes te plaisent ? Ou est-ce que tu aimerais avoir mieux ?
Et tu voudrais que ce soit plus compliqué et que ça nécessite des stratégies ??
Est-ce que les filles que tu choppes te plaisent ? Ou est-ce que tu aimerais avoir mieux ?
Non justement c'est faux. Je ne sais pas attirer les filles.
Pour être plus précis, j'ai pu coucher avec des filles avec qui j'ai traîné, mais c'est parce que justement on traînait beaucoup ensemble dans un cadre indépendant de ma volonté (travail, colocation, etc.). C'est très passif comme démarche.
En dehors de ça, j'ai tout à apprendre. Par exemple, la réceptionniste des terrains de tennis que je croise toutes les semaines est très mignonne, mais si je ne l'invite pas à nous revoir hors de ce cadre restreint, il ne se passera jamais rien entre nous. C'est dans ce sens que je parle de "plans" et de "stratégie" : ce que je veux commencer à faire, maintenant, c'est cibler, et à partir de là, dérouler un game pour arriver à mes fins sans être obligé d'être dans un contexte qui me rapproche beaucoup de ma cible.
Bon demain je vais me poster mes objectifs, un plan, et mes constatations sur ma situation actuelle (dans le but de comparer plus tard).
Pour être plus précis, j'ai pu coucher avec des filles avec qui j'ai traîné, mais c'est parce que justement on traînait beaucoup ensemble dans un cadre indépendant de ma volonté (travail, colocation, etc.). C'est très passif comme démarche.
En dehors de ça, j'ai tout à apprendre. Par exemple, la réceptionniste des terrains de tennis que je croise toutes les semaines est très mignonne, mais si je ne l'invite pas à nous revoir hors de ce cadre restreint, il ne se passera jamais rien entre nous. C'est dans ce sens que je parle de "plans" et de "stratégie" : ce que je veux commencer à faire, maintenant, c'est cibler, et à partir de là, dérouler un game pour arriver à mes fins sans être obligé d'être dans un contexte qui me rapproche beaucoup de ma cible.
Bon demain je vais me poster mes objectifs, un plan, et mes constatations sur ma situation actuelle (dans le but de comparer plus tard).
J'ai quand même l'impression que tu es attirant. Ce qui va faciliter ton histoire avec la réceptionniste par exemple.
Il te manque moins que ce que tu crois je pense, là visiblement tu as juste besoin d'oser l'aborder
Mais continue dans ta démarche ;)
Plutôt logique (ou classique en tous cas).mais si je ne l'invite pas à nous revoir hors de ce cadre restreint, il ne se passera jamais rien entre nous.
Il te manque moins que ce que tu crois je pense, là visiblement tu as juste besoin d'oser l'aborder
Mais continue dans ta démarche ;)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Pertinent le 15.11.14, 18h19 par Onmyoji
Un premier NC :
De temps en temps, je me rends au club de tennis de ma ville natale, qui se trouve à environ 1h30 de la ville où j'habite actuellement (ça fait quelques mois que j'habite dans cette dernière maintenant). La semaine passée, pour la première fois j'y ai croisé une fille, Clara (HB7), qui était à l'école avec moi il y a 10 ans. Je suis arrivé en retard, donc les équipes étaient faites, et on ne s'est pas vraiment parlé, on s'est juste salué à la fin.
Hier, j'espérais la recroiser, et avant d'aller au club, j'ai lu un petit peu le forum, sans but spécial, je voulais juste être dans le bain et me motiver un peu. Mais dans ce que j'ai lu, un propos a résonné en moi. En substance : « Après une rencontre, même si ça ne s'est pas déroulé au mieux, même si ce n'est pas le moment pour ça, toujours prendre le numéro ; ne plus revoir une fille simplement parce qu'on n'a pas son contact ne peut jamais être mieux que lui prendre son numéro après une rencontre, même foirée. Donc toujours prendre le numéro ! »
Suite à ça, je suis donc allé au club, en arrivant en avance cette fois :-P Quand elle est arrivée, elle est venue me saluer, et nous avons joué toute la soirée ensemble. Je l'ai un peu entraînée, je lui ai expliqué les placements, les coups, etc. et on s'est vraiment bien amusés. On a même gagné quelques matchs (ce qu'elle n'aurait jamais pu espérer à son niveau :-D).
Avant d'y aller, j'appréhendais quand même un peu, puisqu'étant timide, je ne dis généralement jamais rien quand je joue (je souris juste), mais là avec elle, j'ai été très C&F, ça m'a surpris moi-même. Je note quand même que lorsqu'on s'est retrouvés face à une équipe composée d'une adversaire extravertie (et qui a un humour qui n'est pas le mien), je me suis écrasé, mais bon.
Juste avant la fin, un gars est venu me proposer un simple, alors j'ai abandonné Clara. J'étais en train de jouer lorsqu'elle m'a dit au revoir en me disant qu'elle avait eu beaucoup de plaisir. Je me suis dit « Bon tant pis, je la verrai la semaine prochaine ».
Puis je suis allé chercher mes affaires dans les vestiaires, je suis sorti, je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré, suis sorti de ma place de parc, et je l'ai vue sortir du centre. Après une minuscule hésitation, je me suis arrêté à sa hauteur.
Clara : Hey ! Alors à bientôt !
Moi : Eh, tu fais toujours ton stage à {ville pas loin de la ville où j'habite} (Je lui demandais ça dans le but de pouvoir prendre son numéro, pour qu'on ait l'occasion de se revoir dans ma ville.)
Clara : Non, mais on va se boire un pot une fois et je te raconterai tout.
Moi : OK ça marche, alors je prends ton numéro.
Clara : Oui ou alors on dit mardi prochain.
Moi : Ah oui c'est vrai, d'accord, parfait, on se redit mardi prochain.
Clara : Oui mardi prochain, après l'entraînement on va se boire un verre.
Moi : Ah, non le mardi je ne peux pas. (Ce qui est vrai.) Mais oui oui, on se redit mardi prochain pour voir quand on fait ça. (Évidemment, j'étais légèrement déçu par le fait qu'elle ne m'ait pas donné son numéro mais qu'elle m'ait répondu qu'on planifierait ça quand on se reverrait.)
(... Clara : Mais t'habites toujours ici ? Moi : Non... Blabla ...)
Clara : Ah OK, bon alors prends mon numéro et bip-moi.
Voilà, mon premier NC intentionnel depuis des années ! \o/
Bon c'est bien mais :
1) Je n'ai été que C&F ce soir-là, pas une seule fois je n'ai été sexué.
2) Elle ne m'a pas donné son numéro tout de suite après lui avoir demandé. Bon on s'en fout au final je l'ai eu.
3) Elle me l'a certainement donné en tant que pote, pas du tout comme si c'était un homme qui lui prenait son numéro parce qu'elle lui plaît.
4) C'est bien que j'ai son numéro, mais au final c'est plus pour la forme qu'autre chose, puisque je ne la contacterai pas : on se voit déjà tous les mardis, et puis je n'habite même plus là.
5) J'en ai parlé à un ami, et il m'a appris qu'avant, elle était en couple avec un gars, qu'ils devaient partir en voyage pendant presqu'une année, mais qu'elle l'a quitté peu avant leur départ, et que là ça fait quelques semaines qu'elle est en couple avec une fille (donc elle est bi). ^^
Le gros avantage, c'est que ce genre de petites aventures me fait complètement oublier Aurélie.
Et sinon, le fait d'avoir lu le forum avant m'a aidé. Non pas que je m'étais mis la pression ou que je m'étais fixé des objectifs, au contraire, pendant toute la durée de l'interaction je ne pensais à rien d'autre que l'interaction elle-même, mais c'est comme si je m'étais fait de l'auto-suggestion et que ça s'était imprimé dans mon inconscient. Quand je l'ai revue sur le parking, je ne me suis pas posé de questions, je ne me suis même pas dit « Il faut que je prenne son numéro », je savais juste qu'il fallait que j'aille faire ça. « Prendre son numéro. » J'avais cette phrase en tête, mais en arrière-plan, sans qu'à aucun moment je n'en prenne réellement conscience. Un peu comme quand on parle avec quelqu'un dans la rue, et qu'on se pousse pour laisser passer une dame avec une poussette, tout en continuant de parler, donc sans vraiment faire attention à la poussette, mais en l'ayant vu quand même.
Un échec d'aujourd'hui même :
Samedi, j'ai été à une soirée dans la ville où j'habite. J'y sors très peu, puisque j'y ai très peu de contacts, puisque je passais ma vie dans mon ancienne ville puisque c'est là qu'habitait Aurélie. Sauf que maintenant c'est fini avec Aurélie...
Bref, la soirée de samedi se passe bien, mais comme on est une douzaine, je ne parle pas trop. Puis on bouge dans un bar, et ça devient un peu plus intime, je me sens plus à l'aise. Des petits groupes se forment, et je discute avec 3 autres filles, dont une blonde aux yeux bleus, Leila (HB6). Ca se passe bien, j'ai de l'éloquence, même si je trouve que je n'ai pas assez de conversation (et surtout, d'humour). Mais ça va, ce que je dis est intelligent :-D Puis plus tard, les autres veulent aller dans un club, mais comme je n'aime pas trop les clubs, je pars. Leila me dit « Oh, tu pars déjà ? » d'un air légèrement déçu, puis on se quitte.
Aujourd'hui, je vais faire des courses, et je recroise Leila par hasard devant le magasin. Et là, trop bête, je ne sais vraiment pas quoi dire, je n'ai aucune conversation. Elle me dit qu'elle s'apprête à rejoindre un groupe de discussion multilingue et m'invite à venir, mais je refuse. Puis elle me dit :
Leila : Bon ben je ne sais pas quand c'est qu'on se revoit...
Moi : Souviens-toi, on se voit le mois prochain, on va faire du tennis avec le groupe. (Effectivement, la soirée de samedi, on avait fixé avec quelques personnes qu'on irait faire du tennis le mois prochain. Oui toute ma vie tourne autour de ça ^^)
Leila : Ah oui. Oui mais je ne suis pas sûre de pouvoir venir car une copine vient me rendre visite.
Moi : Bah tu peux venir avec ta copine.
Leila : Ah oui... OK on verra. Là tu vas faire des courses alors ?
Moi : Oui.
...
Leila : Bon.
Et puis on se quitte. Pendant que je fais mes courses, je réfléchis à tout ça, et en fait, j'ai l'impression qu'elle n'a fait QUE de me tendre des perches ! Je me marre devant tant de bêtises ! Le pire c'est que j'ai quand même pensé à prendre son numéro, mais inconsciemment je m'étais arrêté à « Je ne prends son numéro que si on s'est amusés ». Il me manquait cette phase d'auto-suggestion. Ce qui m'embête le plus, c'est que comme je ne parlais pas, j'ai dû pas mal perdre en intérêt... Ce n'est pas très grave car elle ne me plaît pas tant que ça (contrairement à Clara), mais c'est bête.
Ce que je tire de ces minuscules expériences :
* Il faudrait vraiment que je vienne lire le forum tous les jours, pour mieux intégrer tous les préceptes qu'on peut y lire, et que même quand je sors dans la rue et que je ne me suis "préparé" à rien, je m'auto-suggère « Je suis là pour ça »
* Faire ça me permettrait aussi de m'attaquer à un dessein plus grand : NC les filles avec qui je n'ai pas eu de longue interaction, voire que je ne connais pas (abordées dans la rue)
* Ca me fait vraiment du bien de penser à d'autres filles qu'Aurélie. Le jour où il y aura vraiment de la matière (des messages, des rancards, etc.), ça va vraiment m'aider à passer à autre chose. Déjà que là j'ai bien avancé dans mon deuil...
* Il faut vraiment que je me lance, même si je me loupe. Ce que je raconte dans ce post peut vous paraître anodin, et pourtant j'ai quand même l'impression d'avoir un peu avancé. Il faut donc que je continue.
De temps en temps, je me rends au club de tennis de ma ville natale, qui se trouve à environ 1h30 de la ville où j'habite actuellement (ça fait quelques mois que j'habite dans cette dernière maintenant). La semaine passée, pour la première fois j'y ai croisé une fille, Clara (HB7), qui était à l'école avec moi il y a 10 ans. Je suis arrivé en retard, donc les équipes étaient faites, et on ne s'est pas vraiment parlé, on s'est juste salué à la fin.
Hier, j'espérais la recroiser, et avant d'aller au club, j'ai lu un petit peu le forum, sans but spécial, je voulais juste être dans le bain et me motiver un peu. Mais dans ce que j'ai lu, un propos a résonné en moi. En substance : « Après une rencontre, même si ça ne s'est pas déroulé au mieux, même si ce n'est pas le moment pour ça, toujours prendre le numéro ; ne plus revoir une fille simplement parce qu'on n'a pas son contact ne peut jamais être mieux que lui prendre son numéro après une rencontre, même foirée. Donc toujours prendre le numéro ! »
Suite à ça, je suis donc allé au club, en arrivant en avance cette fois :-P Quand elle est arrivée, elle est venue me saluer, et nous avons joué toute la soirée ensemble. Je l'ai un peu entraînée, je lui ai expliqué les placements, les coups, etc. et on s'est vraiment bien amusés. On a même gagné quelques matchs (ce qu'elle n'aurait jamais pu espérer à son niveau :-D).
Avant d'y aller, j'appréhendais quand même un peu, puisqu'étant timide, je ne dis généralement jamais rien quand je joue (je souris juste), mais là avec elle, j'ai été très C&F, ça m'a surpris moi-même. Je note quand même que lorsqu'on s'est retrouvés face à une équipe composée d'une adversaire extravertie (et qui a un humour qui n'est pas le mien), je me suis écrasé, mais bon.
Juste avant la fin, un gars est venu me proposer un simple, alors j'ai abandonné Clara. J'étais en train de jouer lorsqu'elle m'a dit au revoir en me disant qu'elle avait eu beaucoup de plaisir. Je me suis dit « Bon tant pis, je la verrai la semaine prochaine ».
Puis je suis allé chercher mes affaires dans les vestiaires, je suis sorti, je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré, suis sorti de ma place de parc, et je l'ai vue sortir du centre. Après une minuscule hésitation, je me suis arrêté à sa hauteur.
Clara : Hey ! Alors à bientôt !
Moi : Eh, tu fais toujours ton stage à {ville pas loin de la ville où j'habite} (Je lui demandais ça dans le but de pouvoir prendre son numéro, pour qu'on ait l'occasion de se revoir dans ma ville.)
Clara : Non, mais on va se boire un pot une fois et je te raconterai tout.
Moi : OK ça marche, alors je prends ton numéro.
Clara : Oui ou alors on dit mardi prochain.
Moi : Ah oui c'est vrai, d'accord, parfait, on se redit mardi prochain.
Clara : Oui mardi prochain, après l'entraînement on va se boire un verre.
Moi : Ah, non le mardi je ne peux pas. (Ce qui est vrai.) Mais oui oui, on se redit mardi prochain pour voir quand on fait ça. (Évidemment, j'étais légèrement déçu par le fait qu'elle ne m'ait pas donné son numéro mais qu'elle m'ait répondu qu'on planifierait ça quand on se reverrait.)
(... Clara : Mais t'habites toujours ici ? Moi : Non... Blabla ...)
Clara : Ah OK, bon alors prends mon numéro et bip-moi.
Voilà, mon premier NC intentionnel depuis des années ! \o/
Bon c'est bien mais :
1) Je n'ai été que C&F ce soir-là, pas une seule fois je n'ai été sexué.
2) Elle ne m'a pas donné son numéro tout de suite après lui avoir demandé. Bon on s'en fout au final je l'ai eu.
3) Elle me l'a certainement donné en tant que pote, pas du tout comme si c'était un homme qui lui prenait son numéro parce qu'elle lui plaît.
4) C'est bien que j'ai son numéro, mais au final c'est plus pour la forme qu'autre chose, puisque je ne la contacterai pas : on se voit déjà tous les mardis, et puis je n'habite même plus là.
5) J'en ai parlé à un ami, et il m'a appris qu'avant, elle était en couple avec un gars, qu'ils devaient partir en voyage pendant presqu'une année, mais qu'elle l'a quitté peu avant leur départ, et que là ça fait quelques semaines qu'elle est en couple avec une fille (donc elle est bi). ^^
Le gros avantage, c'est que ce genre de petites aventures me fait complètement oublier Aurélie.
Et sinon, le fait d'avoir lu le forum avant m'a aidé. Non pas que je m'étais mis la pression ou que je m'étais fixé des objectifs, au contraire, pendant toute la durée de l'interaction je ne pensais à rien d'autre que l'interaction elle-même, mais c'est comme si je m'étais fait de l'auto-suggestion et que ça s'était imprimé dans mon inconscient. Quand je l'ai revue sur le parking, je ne me suis pas posé de questions, je ne me suis même pas dit « Il faut que je prenne son numéro », je savais juste qu'il fallait que j'aille faire ça. « Prendre son numéro. » J'avais cette phrase en tête, mais en arrière-plan, sans qu'à aucun moment je n'en prenne réellement conscience. Un peu comme quand on parle avec quelqu'un dans la rue, et qu'on se pousse pour laisser passer une dame avec une poussette, tout en continuant de parler, donc sans vraiment faire attention à la poussette, mais en l'ayant vu quand même.
Un échec d'aujourd'hui même :
Samedi, j'ai été à une soirée dans la ville où j'habite. J'y sors très peu, puisque j'y ai très peu de contacts, puisque je passais ma vie dans mon ancienne ville puisque c'est là qu'habitait Aurélie. Sauf que maintenant c'est fini avec Aurélie...
Bref, la soirée de samedi se passe bien, mais comme on est une douzaine, je ne parle pas trop. Puis on bouge dans un bar, et ça devient un peu plus intime, je me sens plus à l'aise. Des petits groupes se forment, et je discute avec 3 autres filles, dont une blonde aux yeux bleus, Leila (HB6). Ca se passe bien, j'ai de l'éloquence, même si je trouve que je n'ai pas assez de conversation (et surtout, d'humour). Mais ça va, ce que je dis est intelligent :-D Puis plus tard, les autres veulent aller dans un club, mais comme je n'aime pas trop les clubs, je pars. Leila me dit « Oh, tu pars déjà ? » d'un air légèrement déçu, puis on se quitte.
Aujourd'hui, je vais faire des courses, et je recroise Leila par hasard devant le magasin. Et là, trop bête, je ne sais vraiment pas quoi dire, je n'ai aucune conversation. Elle me dit qu'elle s'apprête à rejoindre un groupe de discussion multilingue et m'invite à venir, mais je refuse. Puis elle me dit :
Leila : Bon ben je ne sais pas quand c'est qu'on se revoit...
Moi : Souviens-toi, on se voit le mois prochain, on va faire du tennis avec le groupe. (Effectivement, la soirée de samedi, on avait fixé avec quelques personnes qu'on irait faire du tennis le mois prochain. Oui toute ma vie tourne autour de ça ^^)
Leila : Ah oui. Oui mais je ne suis pas sûre de pouvoir venir car une copine vient me rendre visite.
Moi : Bah tu peux venir avec ta copine.
Leila : Ah oui... OK on verra. Là tu vas faire des courses alors ?
Moi : Oui.
...
Leila : Bon.
Et puis on se quitte. Pendant que je fais mes courses, je réfléchis à tout ça, et en fait, j'ai l'impression qu'elle n'a fait QUE de me tendre des perches ! Je me marre devant tant de bêtises ! Le pire c'est que j'ai quand même pensé à prendre son numéro, mais inconsciemment je m'étais arrêté à « Je ne prends son numéro que si on s'est amusés ». Il me manquait cette phase d'auto-suggestion. Ce qui m'embête le plus, c'est que comme je ne parlais pas, j'ai dû pas mal perdre en intérêt... Ce n'est pas très grave car elle ne me plaît pas tant que ça (contrairement à Clara), mais c'est bête.
Ce que je tire de ces minuscules expériences :
* Il faudrait vraiment que je vienne lire le forum tous les jours, pour mieux intégrer tous les préceptes qu'on peut y lire, et que même quand je sors dans la rue et que je ne me suis "préparé" à rien, je m'auto-suggère « Je suis là pour ça »
* Faire ça me permettrait aussi de m'attaquer à un dessein plus grand : NC les filles avec qui je n'ai pas eu de longue interaction, voire que je ne connais pas (abordées dans la rue)
* Ca me fait vraiment du bien de penser à d'autres filles qu'Aurélie. Le jour où il y aura vraiment de la matière (des messages, des rancards, etc.), ça va vraiment m'aider à passer à autre chose. Déjà que là j'ai bien avancé dans mon deuil...
* Il faut vraiment que je me lance, même si je me loupe. Ce que je raconte dans ce post peut vous paraître anodin, et pourtant j'ai quand même l'impression d'avoir un peu avancé. Il faut donc que je continue.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Sympa :) le 20.11.14, 08h47 par Snow