Démoralisation et dévalorisation de soi
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis un nouveau venu sur le forumet j'ai quelques zones d'ombres dont je voudrais discuter avec vous. Je n'ai pas trouvé de topic qui corresponde vraiment à ce qui m'arrive. Si j'ai mal cherché, merci de me le faire savoir.
Cela fait trois ans, depuis la terminale, que je me dévalorise et que je vois le monde comme une compétition. Concrètement je n'arrive pas à me recentrer sur moi ni à m'occuper de ma vie. En cours, lorsque je constate que quelqu'un est meilleur que moi ça me fait quelque chose, je ne m'intéresse plus du tout à la matière et tout tombe à l'eau. En fait je me dis que ces personnes sont plus tellement plus fortes que moi que je ne parviendrai jamais à les rattraper. J'ai essayé de me raisonner, de me dire que chacun a ses défauts ou ses faiblesses, rien n'y fait. Je me mets alors à procrastiner et à me dire que je n'y arriverai jamais. Tout cela a des conséquences aussi bien dans mon dossier que sur mon couple. Je me suis mis à craindre le regard des autres, à tout vouloir tout de suite, à perdre confiance en moi. La procrastination a été pour moi ce qui a scellé ma dépression et a laissé mon estime de moi même dans un état... un état que (je pense) beaucoup de dépressifs doivent connaître. Je me sens même inférieur à certaines personnes quand je leur parle.
Ma question est la suivante:quels conseils me donnez vous pour me reprendre en main? Comment avez vous (ou auriez vous) fait pour vous sortir de là?
J'ai essayé pas mal de méthodes. Chacune étant différentes, cela a contribué à me faire douter sur la bonne voie à suivre. Tout ce sac de noeuds dans ma tête me fait douter de qui je voudrait être et de ce que je veux. J'ai essayé d'arrêter de penser à tout ça et de me jeter dans l'action mais tout les soucis reviennent. J'ai voulu rationnaliser (j'essaie toujours de tout penser à fond et de tout visualiser) mais cela contribue à renforcer la procrastination...
Navré pour le pavé, et en plus en me relisant je constate que je ne fais que me plaindre.
Merci d'avance pour vos réponses et surtout d'avoir pris le temps de lire ce message.
Je suis un nouveau venu sur le forumet j'ai quelques zones d'ombres dont je voudrais discuter avec vous. Je n'ai pas trouvé de topic qui corresponde vraiment à ce qui m'arrive. Si j'ai mal cherché, merci de me le faire savoir.
Cela fait trois ans, depuis la terminale, que je me dévalorise et que je vois le monde comme une compétition. Concrètement je n'arrive pas à me recentrer sur moi ni à m'occuper de ma vie. En cours, lorsque je constate que quelqu'un est meilleur que moi ça me fait quelque chose, je ne m'intéresse plus du tout à la matière et tout tombe à l'eau. En fait je me dis que ces personnes sont plus tellement plus fortes que moi que je ne parviendrai jamais à les rattraper. J'ai essayé de me raisonner, de me dire que chacun a ses défauts ou ses faiblesses, rien n'y fait. Je me mets alors à procrastiner et à me dire que je n'y arriverai jamais. Tout cela a des conséquences aussi bien dans mon dossier que sur mon couple. Je me suis mis à craindre le regard des autres, à tout vouloir tout de suite, à perdre confiance en moi. La procrastination a été pour moi ce qui a scellé ma dépression et a laissé mon estime de moi même dans un état... un état que (je pense) beaucoup de dépressifs doivent connaître. Je me sens même inférieur à certaines personnes quand je leur parle.
Ma question est la suivante:quels conseils me donnez vous pour me reprendre en main? Comment avez vous (ou auriez vous) fait pour vous sortir de là?
J'ai essayé pas mal de méthodes. Chacune étant différentes, cela a contribué à me faire douter sur la bonne voie à suivre. Tout ce sac de noeuds dans ma tête me fait douter de qui je voudrait être et de ce que je veux. J'ai essayé d'arrêter de penser à tout ça et de me jeter dans l'action mais tout les soucis reviennent. J'ai voulu rationnaliser (j'essaie toujours de tout penser à fond et de tout visualiser) mais cela contribue à renforcer la procrastination...
Navré pour le pavé, et en plus en me relisant je constate que je ne fais que me plaindre.
Merci d'avance pour vos réponses et surtout d'avoir pris le temps de lire ce message.
Bonjour Etudiant75,
Alors ... déjà première chose qui m'interpelle :
Ensuite, pour celle-là, permets-moi de te contredire :
Ta compagne te soutien ? Comment réagit-elle ?
Courage, comme tu dis, nous avons tous nos qualités et nos défauts !
Alors ... déjà première chose qui m'interpelle :
Que s'est-il passé à ce moment là ? Un choc ? une humiliation ? Une rupture ?Cela fait trois ans, depuis la terminale, que je me dévalorise et que je vois le monde comme une compétition.
Ensuite, pour celle-là, permets-moi de te contredire :
Ce n'est pas par les notes que l'on juge une personne ainsi que son intelligence, j'en ai connu avec des 16/20 de moyenne qui ne l'étalaient pas du tout en milieu professionnel ou même un simple stage encadré, où l'employeur était obligé d'appeler la FAC pour se plaindre. Etonnant non ?quelqu'un est meilleur que moi ça me fait quelque chose
Ta compagne te soutien ? Comment réagit-elle ?
Concernant le reste, je pense que tu dois être un peu incertain sur ce que tu veux faire, sur le but que tu veux atteindre, est-ce le cas ?que sur mon couple
Courage, comme tu dis, nous avons tous nos qualités et nos défauts !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] le 22.08.14, 20h19 par Etudiant75
Merci artic76 d'avoir répondu aussi rapidement.
Pour répondre à ta première question, il s'agit d'une période particulière. Je venais de casser avec une fille qui occupais toutes mes pensées au point que ça en devienne une addiction (l'obsession amoureuse en fait). Suite à cette rupture j'ai déprimé, j'ai redoublé mon année de lycée et je suis resté seul un an. Cette année a été l'une des meilleures de ma courte vie, c'est d'ailleurs cette année que j'ai découvert ce site.
A la fin de de ce qui fut ma seconde année de première au lycée, je me suis mis en couple avec une fille avec qui je me sentais libéré. Libéré parce que j'avais confiance en moi (résultat d'une année de célibat à ne rien faire d'autre que tenter de m'améliorer) et je sentais qu'avec cette fille je pourrais ne pas me remettre en question, toujours prendre soin de moi et vivre avec elle une relation saine et sans obsession amoureuse. Nous avons, actuellement, toujours plein de points communs. Le problème de départ a été que cette fille réussissait (et réussit toujours) mieux que moi en cours. Dès la terminale j'ai commencé à ne plus me sentir dans la course et à ne plus avoir d'intérêt pour mes cours. Ma petite amie me soutient, je tiens à le souligner.
Mais comment apprécier l'aide d'une personne, si proche de vous soit-elle, alors qu'elle est perçue comme une rivale? Oui, je perçois ma propre petite amie comme une rivale, là est mon premier problème. J'ai du mal à vivre une relation normale avec ma petite amie à cause de ça.
Parfois elle n'approuve pas mes choix. Dans ces cas là, soit je m'écrase, soit je m'affirme mais avec quelques remords et ensuite cette tension reste dans ma tête et m'empêche de penser à autre chose. C'est d'ailleurs comme ça que la procrastination est apparue.
Concernant mes buts et mes objectifs, tu as raison ils sont incertains. Non pas parce que je doute entre une orientation et une autre, mais parce que mes objectifs sont moins attrayants qu'avant. "Avant" c'est la période où je me sentais confiant et où je ne me comparaissais pas aux autres.
J'ai lu beaucoup de sujets sur FTS et ailleurs. J'ai visionné des vidéos sur l'estime de soi, j'ai lu des livres sur le sujet. Tout est vrai et cohérent. En théorie je comprends ce qui se passe. Le problème c'est que l'esprit ne suit pas. Je n'ai pas le déclic, je ne sais même pas ce que je cherche.
Merci d'avance pour vos réponses. J'espère également que ce sujet (d'un mec un peu embrouillé et qui se cherche) aidera aussi beaucoup de gens.
Pour répondre à ta première question, il s'agit d'une période particulière. Je venais de casser avec une fille qui occupais toutes mes pensées au point que ça en devienne une addiction (l'obsession amoureuse en fait). Suite à cette rupture j'ai déprimé, j'ai redoublé mon année de lycée et je suis resté seul un an. Cette année a été l'une des meilleures de ma courte vie, c'est d'ailleurs cette année que j'ai découvert ce site.
A la fin de de ce qui fut ma seconde année de première au lycée, je me suis mis en couple avec une fille avec qui je me sentais libéré. Libéré parce que j'avais confiance en moi (résultat d'une année de célibat à ne rien faire d'autre que tenter de m'améliorer) et je sentais qu'avec cette fille je pourrais ne pas me remettre en question, toujours prendre soin de moi et vivre avec elle une relation saine et sans obsession amoureuse. Nous avons, actuellement, toujours plein de points communs. Le problème de départ a été que cette fille réussissait (et réussit toujours) mieux que moi en cours. Dès la terminale j'ai commencé à ne plus me sentir dans la course et à ne plus avoir d'intérêt pour mes cours. Ma petite amie me soutient, je tiens à le souligner.
Mais comment apprécier l'aide d'une personne, si proche de vous soit-elle, alors qu'elle est perçue comme une rivale? Oui, je perçois ma propre petite amie comme une rivale, là est mon premier problème. J'ai du mal à vivre une relation normale avec ma petite amie à cause de ça.
Parfois elle n'approuve pas mes choix. Dans ces cas là, soit je m'écrase, soit je m'affirme mais avec quelques remords et ensuite cette tension reste dans ma tête et m'empêche de penser à autre chose. C'est d'ailleurs comme ça que la procrastination est apparue.
Concernant mes buts et mes objectifs, tu as raison ils sont incertains. Non pas parce que je doute entre une orientation et une autre, mais parce que mes objectifs sont moins attrayants qu'avant. "Avant" c'est la période où je me sentais confiant et où je ne me comparaissais pas aux autres.
J'ai lu beaucoup de sujets sur FTS et ailleurs. J'ai visionné des vidéos sur l'estime de soi, j'ai lu des livres sur le sujet. Tout est vrai et cohérent. En théorie je comprends ce qui se passe. Le problème c'est que l'esprit ne suit pas. Je n'ai pas le déclic, je ne sais même pas ce que je cherche.
Merci d'avance pour vos réponses. J'espère également que ce sujet (d'un mec un peu embrouillé et qui se cherche) aidera aussi beaucoup de gens.
Bon ça, ça nous arrive tous, on s'en relève :
Ensuite,
J'trouverai ça plutôt sexy moi que ma copine me mette la misère niveau professionnel !
Déjà, tu parles d'une course. Je ne sais pas si ta copine et toi avez le même objectif professionnel mais tu sais,
le fait qu'elle ai de meilleurs résultats que toi ne prouve rien, et ne doit rien changer aux sentiments que vous avez pour l'un et l'autre.
De plus, elle a son parcours, tu as le tiens, donc pourquoi te comparer à elle ?
Si elle est avec toi, ce n'est pas pour tes résultats, mais pour le gars que tu es.
Plutôt que d'y voir une rivalité, admires-là, encourages-là et inspires-t'en, qu'est-ce qui fait sa réussite ?
Comment elle en arrive à là ? Un couple est censé rendre les deux plus forts (à c'qu'il paraît
).
Du moment que votre couple tient la route, sa réussite est la tienne.
Si elle te soutient et qu'en plus elle réussit, tu as de la chance, elle n'est pas là pour t'écraser, un rival oui.
En fait, c'est le cursus plutôt classique de beaucoup de lycéens je dirais.Suite à cette rupture j'ai déprimé, j'ai redoublé mon année de lycée et je suis resté seul un an
Ensuite,
Bon, là je pense que la voir comme une rivale n'est pas vraiment le meilleur moyen de résoudre le problème.Oui, je perçois ma propre petite amie comme une rivale
J'trouverai ça plutôt sexy moi que ma copine me mette la misère niveau professionnel !

Déjà, tu parles d'une course. Je ne sais pas si ta copine et toi avez le même objectif professionnel mais tu sais,
le fait qu'elle ai de meilleurs résultats que toi ne prouve rien, et ne doit rien changer aux sentiments que vous avez pour l'un et l'autre.
De plus, elle a son parcours, tu as le tiens, donc pourquoi te comparer à elle ?
Si elle est avec toi, ce n'est pas pour tes résultats, mais pour le gars que tu es.
Plutôt que d'y voir une rivalité, admires-là, encourages-là et inspires-t'en, qu'est-ce qui fait sa réussite ?
Comment elle en arrive à là ? Un couple est censé rendre les deux plus forts (à c'qu'il paraît

Du moment que votre couple tient la route, sa réussite est la tienne.
Si elle te soutient et qu'en plus elle réussit, tu as de la chance, elle n'est pas là pour t'écraser, un rival oui.
Il va falloir que tu médites sur ce que tu as envie de faire et sur quoi tu veux te diriger, c'est ensuite comme ça que tu vas exceller et cesser de te comparer avec de l'incomparable. Avances, t'occupes pas des autres et fais ton chemin, personne d'autre fera le tiens.Concernant mes buts et mes objectifs, tu as raison ils sont incertains.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 22.08.14, 20h20 par Etudiant75
Tout ce que tu dis es vrai, dans un couple on doit se soutenir. J'aimerai vraiment le faire mais pour moi le problème né dans mon couple s'est développé au delà de ce cadre. Ce que je veux dire, c'est que j'ai vraiment perdu confiance en moi, du coup je me compare maintenant à tous ceux de mon groupe de TD, voir même à l'amphi entier.
J'aimerai vraiment arriver à faire abstraction des autres et pouvoir me concentrer à nouveau sur mes propres objectifs sans me soucier de la vie de ceux qui m'entourent. Chaque fois que j'ai des résultats moyens ou moins bons que d'autres, je me dis que peut être je ne vaux pas le coût, que je n'ai pas ma place en droit. Je me suis mis à me soucier de ce que les autres pensent de moi et j'essaie de plaire bien que je sache que la solution n'est pas là. Ca bloque quelque part, je ne sais pas où. Peut être que je me prends trop la tête, qu'en penses tu?
En tout cas, merci pour tes réponses, je suis content qu'on puisse soutenir un inconnu et l'aider sans en tirer quoi que ce soit en retour.
J'aimerai vraiment arriver à faire abstraction des autres et pouvoir me concentrer à nouveau sur mes propres objectifs sans me soucier de la vie de ceux qui m'entourent. Chaque fois que j'ai des résultats moyens ou moins bons que d'autres, je me dis que peut être je ne vaux pas le coût, que je n'ai pas ma place en droit. Je me suis mis à me soucier de ce que les autres pensent de moi et j'essaie de plaire bien que je sache que la solution n'est pas là. Ca bloque quelque part, je ne sais pas où. Peut être que je me prends trop la tête, qu'en penses tu?
En tout cas, merci pour tes réponses, je suis content qu'on puisse soutenir un inconnu et l'aider sans en tirer quoi que ce soit en retour.
Bonjour Etudiant75,
je ne suis plus étudiante depuis longtemps mais je m'en souviens très bien. Même en Fac, sans esprit de concours, il y a toujours de la concurrence, plus rien à voir avec l'ambiance lycée. Et cela ne fait que s'amplifier quand on entre dans la vie active...
Cela pour dire que je trouve ton sujet vraiment très important parce que c'est une chose à laquelle on est confronté toute sa vie et qu'il vaut mieux essayer de bien vivre. Mais comment? là est ta question semble-t-il?
Elle est d'autant plus prégnante que tu sembles la subir non seulement dans ta vie active mais aussi dans ton couple.. Tu n'as donc pas de sas de décompression.
A mon humble avis, si tu as déjà beaucoup analysé le problème et tenté de le résoudre en t'informant et en essayant de prendre sur toi sans succès, peut-être voir des démarches plus concrètes?
Tu parles de dépression et de procrastination, ce n'est pas rien, je connais bien, je l'ai vécu et personnellement je ne m'en suis sortie qu'avec l'aide de médecins et psy mais ça, on a déjà du te le dire...
Sinon, comment se libérer du complexe d'infériorité quand il devient une obsession qui nous rend "malade"...
Si cela est possible, on essaye d'éviter les situations à "risques" en s'entourant de personnes avec lesquelles il n'y a pas de concurrence ou en choisissant un domaine socio-professionnel où elle est moindre. Dans ton cas présent, ce n'est pas envisageable.
Par contre, tu pourrais essayer de te ménager le sas de décompression dont je parlais plus haut et qui pourrait être une alternative. C'est à dire te trouver une occupation annexe, hors vie de couple et vie étudiante où tu pourrais te sentir à l'aise et retrouver cette confiance en toi...
Voilà, je ne sais pas si ces pistes t'aideront mais je sais d'expérience qu'il y a des solutions. Bien à toi.
je ne suis plus étudiante depuis longtemps mais je m'en souviens très bien. Même en Fac, sans esprit de concours, il y a toujours de la concurrence, plus rien à voir avec l'ambiance lycée. Et cela ne fait que s'amplifier quand on entre dans la vie active...
Cela pour dire que je trouve ton sujet vraiment très important parce que c'est une chose à laquelle on est confronté toute sa vie et qu'il vaut mieux essayer de bien vivre. Mais comment? là est ta question semble-t-il?
Elle est d'autant plus prégnante que tu sembles la subir non seulement dans ta vie active mais aussi dans ton couple.. Tu n'as donc pas de sas de décompression.
A mon humble avis, si tu as déjà beaucoup analysé le problème et tenté de le résoudre en t'informant et en essayant de prendre sur toi sans succès, peut-être voir des démarches plus concrètes?
Tu parles de dépression et de procrastination, ce n'est pas rien, je connais bien, je l'ai vécu et personnellement je ne m'en suis sortie qu'avec l'aide de médecins et psy mais ça, on a déjà du te le dire...
Sinon, comment se libérer du complexe d'infériorité quand il devient une obsession qui nous rend "malade"...
Si cela est possible, on essaye d'éviter les situations à "risques" en s'entourant de personnes avec lesquelles il n'y a pas de concurrence ou en choisissant un domaine socio-professionnel où elle est moindre. Dans ton cas présent, ce n'est pas envisageable.
Par contre, tu pourrais essayer de te ménager le sas de décompression dont je parlais plus haut et qui pourrait être une alternative. C'est à dire te trouver une occupation annexe, hors vie de couple et vie étudiante où tu pourrais te sentir à l'aise et retrouver cette confiance en toi...
Voilà, je ne sais pas si ces pistes t'aideront mais je sais d'expérience qu'il y a des solutions. Bien à toi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] le 22.08.14, 20h20 par Etudiant75
Tout à fait d'accord avec Sclavie, la pression à la fac est parfois pesante, surtout qu'apparement tu es en droit, là où il y a beaucoup de candidats pour peu de places.
Pourquoi te préoccuper de celle de ceux qui ne comptent pas à tes yeux ? Ta famille, tes amis proches et ta copine doivent faire partie de ton attention. Si tu échoues à ton exam', personne ne viendra pleurer pour toi,
certains en seront même ravis.
Une activité externe à tout ça pourrait t'aider, il faudrait que tu fasses quelque chose qui te plaise/qui te passionne, au travers duquel tu t'étonneras toi-même de ce que tu es capable de faire, nous sommes tous mauvais et excellents dans quelque chose !
L'idée est que peu importe si tu essayes de plaire ou non, il y aura toujours du monde pour te juger pour telle ou telle raison. Par contre, les gens intéressants avec qui tu auras des affinités resteront auprès de toi, le reste tu t'en moques, pas vrai ?
Fonces, entoures-toi des bonnes personnes, traces ton chemin et vis ta vie, tout ira bien
Ca ... tu sais les gens peuvent juger facilement mais de toute façon, ta vie à toi, personne ne s'en occupe.à me soucier de ce que les autres pensent de moi
Pourquoi te préoccuper de celle de ceux qui ne comptent pas à tes yeux ? Ta famille, tes amis proches et ta copine doivent faire partie de ton attention. Si tu échoues à ton exam', personne ne viendra pleurer pour toi,
certains en seront même ravis.
Une activité externe à tout ça pourrait t'aider, il faudrait que tu fasses quelque chose qui te plaise/qui te passionne, au travers duquel tu t'étonneras toi-même de ce que tu es capable de faire, nous sommes tous mauvais et excellents dans quelque chose !
Ca me rappelle un article paru il ya quelques années sur FTS : "Ne dîtes jamais du mal de vous, vos amis en diront assez", un titre choquant, mais dans le fond qui n'était pas si faux ... (Je n'arrive pas à retrouver le lien désolé).j'essaie de plaire
L'idée est que peu importe si tu essayes de plaire ou non, il y aura toujours du monde pour te juger pour telle ou telle raison. Par contre, les gens intéressants avec qui tu auras des affinités resteront auprès de toi, le reste tu t'en moques, pas vrai ?
Fonces, entoures-toi des bonnes personnes, traces ton chemin et vis ta vie, tout ira bien

Oui, c'est sur. Là, tu sembles très focalisé sur tes résultats et performances pro. Mais c'est loin de faire toute la valeur d'une personne, même si ça reste important. Dans ton couple, il y a certainement d'autres domaines où tu es "meilleur" que ton amie, mais ils te semblent peut-être secondaires alors qu'il peuvent faire toute la différence si tu t'y appuies.artic76 a écrit :nous sommes tous mauvais et excellents dans quelque chose !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] le 22.08.14, 20h20 par Etudiant75
Merci Sclavie pour votre réponse.
Chaque réponse m'aide à y voir un peu plus clair, je ne suis pas déçu de mon initiative. Merci à vous deux.
Je pense que vous avez raison concernant l'idée du sas. Peut être qu'une activité qui ne serait pratiquée que par moi (parmis les personnes que je cotoie quotidiennement) pourrait m'aider à me sentir démarqué des autres. L'effet serait de sentir que j'ai Ma propre voie malgré quelques activités communes avec les autres étudiants.
Plus le temps passe et plus je me dis que la perfection n'existe pas. On ne peut pas l'atteindre. Des personnes plus douées que nous dans un domaine sont également des gens avec leur problème propre que nous, personnellement, n'avons peut être pas à vivre...
L'idée est de vivre Sa vie et de se recentrer sur soi. C'est difficile mais peut être que c'est ça le bon chemin, une vie avec des difficultés à surmonter pour nous faire progresser et nous améliorer.
J'ai entendu dire que la grandeur ce n'est pas la reconnaissance qu'on lit dans le regard des autres, mais une suite de petites victoires quotidiennes personnelles qui nous rendent fier de nous.
Pour être honnête j'ai peur. J'ai peur de décevoir, peur de ne pas être à la hauteur. Certains pourraient dire qu'on a peur de briller. J'ai peur de me décevoir moi, de ne plus m'intéresser à rien.
J'ai souvent entendu dire qu'il faut arrêter de penser à ces problèmes. Ces problèmes sont surement nos propres créations.Ce sont des barrières que nous nous posons nous même parce que nous avons peur de nous montrer en personnes qui réussissent. En théorie je le sais, mais même comme ça je n'ai pas le déclic. J'aimerai savoir comment le trouver si c'est possible.
Coment trouver ce déclic? Ais-je raison de vouloir rationnaliser le problème? Peut-il seulement être rationnalisé? Dois-je me contenter d'agir sans me soucier de ce qu'il y a autour? Est-ce que je me prends la tête pour rien ?
Chaque réponse m'aide à y voir un peu plus clair, je ne suis pas déçu de mon initiative. Merci à vous deux.
Je pense que vous avez raison concernant l'idée du sas. Peut être qu'une activité qui ne serait pratiquée que par moi (parmis les personnes que je cotoie quotidiennement) pourrait m'aider à me sentir démarqué des autres. L'effet serait de sentir que j'ai Ma propre voie malgré quelques activités communes avec les autres étudiants.
Plus le temps passe et plus je me dis que la perfection n'existe pas. On ne peut pas l'atteindre. Des personnes plus douées que nous dans un domaine sont également des gens avec leur problème propre que nous, personnellement, n'avons peut être pas à vivre...
L'idée est de vivre Sa vie et de se recentrer sur soi. C'est difficile mais peut être que c'est ça le bon chemin, une vie avec des difficultés à surmonter pour nous faire progresser et nous améliorer.
J'ai entendu dire que la grandeur ce n'est pas la reconnaissance qu'on lit dans le regard des autres, mais une suite de petites victoires quotidiennes personnelles qui nous rendent fier de nous.
Pour être honnête j'ai peur. J'ai peur de décevoir, peur de ne pas être à la hauteur. Certains pourraient dire qu'on a peur de briller. J'ai peur de me décevoir moi, de ne plus m'intéresser à rien.
J'ai souvent entendu dire qu'il faut arrêter de penser à ces problèmes. Ces problèmes sont surement nos propres créations.Ce sont des barrières que nous nous posons nous même parce que nous avons peur de nous montrer en personnes qui réussissent. En théorie je le sais, mais même comme ça je n'ai pas le déclic. J'aimerai savoir comment le trouver si c'est possible.
Coment trouver ce déclic? Ais-je raison de vouloir rationnaliser le problème? Peut-il seulement être rationnalisé? Dois-je me contenter d'agir sans me soucier de ce qu'il y a autour? Est-ce que je me prends la tête pour rien ?
Je pense que oui, bien sur. A mon sens c'est en le rationalisant que tu pourras commencer à comprendre comment agir. Rendre quelque chose de rationnel, c'est bien lui donner une réalité matérielle, donc, le dégager des idées obsédantes et des émotions comme la peur. On a peur de ce qui est irrationnel mais dès lors que ça ne l'est plus, on cerne le problème pour ce qu'il est et il perd toujours une grande part de son aspect menaçant. Une fois qu'on l'a bien cerné on peut commencer à chercher des solutions et elles arrivent.Etudiant75 a écrit :Coment trouver ce déclic? Ais-je raison de vouloir rationnaliser le problème? Peut-il seulement être rationnalisé?