Je ne crois plus au bonheur
Posté : 09.02.15
Bonjour a tous,
Je vous écris ce soir parce que je me sens vraiment très mal, triste et je ne crois plus en moi, en rien. Je me pose énormément de questions sur mon existence, chose qui 6 mois plus tôt ne m aurait jamais traverse l'esprit.
Parler d’existence est un bien grand mot, tant je ne me sens plus vivre. Le verbe « vivre » ne signifie plus rien pour moi. Je suis inerte, triste, blessé ou encore en colère. Très en colère même. L’objet de tant de souffrance est tout simple : je ne sais pas saisir ma chance.
En effeuillant mon éphéméride tous les jours, je lis un message au combien significatif : « Chaque jour est une chance ». Si seulement j’arrivais à saisir cette maxime. Si seulement je me libérais de mes croyances pour croire en moi, en ma destinée, en la vie... Ma vie au contraire, si on peut l’appeler ainsi, n’est que frustration, déception et mutilation. Je m’enferme dans mes convictions et ne fait rien pour les dépasser. Elles me guident, me contrôlent, me paralysent. Ce sont de véritables démons qui me hantent.
10 000 questions se posent alors dans ma tête. Je suis un éternel indécis. Commander à manger au restaurant peut être par exemple source de stress et d’inquiétude. Acheter un vêtement revient au même problème : est-ce qu’il me va suffisamment bien, n’est pas-t-il trop petit, grand, trop bleu… J’en souffre terriblement.
Tout doit se passer comme je le veux, l’entends, le vois. Tout ce qui en dévie m’attriste parce que je le compare à mes exigences. Je ne vis qu’avec des objectifs, des exigences, des attentes qui sont pour moi indispensable et sans lesquelles je ne peux pas être heureux.
Depuis toujours, ma vie a été faite d’a priori. Elle a toujours été articulée autour de pensées qui m’ont empêché de vivre l’instant présent, d’être pleinement heureux. Je repense par exemple à ces instants avec mon ex, à toujours chercher la petite bête. Alors que j’avais en face de moi l’une des personnes les plus incroyables que je n’ai jamais rencontré, je fuyais ce bonheur. J’étais toujours dans l’indécision même pour la rendre heureuse à son tour, je n’y arrivais pas. Dois-je faire ceci, dois-je faire cela ? Mais que va-t-elle penser ? Suis-je heureux avec elle ? Je me focalisais sur les points négatifs et avec du recul je comprends que je me suis gâché l’existence et l’ai perdu petit à petit. Je ne prenais jamais de décisions. Combien de fois m’a-t-elle demandé de changer, de plus m’impliquer. Combien de fois j’ai voulu le faire mais je ne l’ai pas fait. Les paroles… Voilà à quoi j en suis réduis. Pour ce qui est des actes...
Je suis toujours dans l’anticipation. Je ne vie que dans la projection, pas dans le présent mais dans l’imagination. Je prends les choses tellement à cœur, j’y mets tellement d’énergie qu’elles m’affaiblissent, me tuent. Rater une opportunité, ne pas réussir dans la moindre tentative, ne pas faire le bon choix, voilà à quoi je pense chaque putain de seconde. Ne pas être grand, beau est vécu comme un échec.
Je me sens petit, minuscule, invisible. Je ne me sens plus à ma place. J’ai l’impression de n’attirer l’attention de personne, d’être transparent, sans relief, sans intérêt. Je me sens laid, fade, inintéressant. Je veux être au centre des intérêts, je veux que les gens m’apprécient, me le témoignent. Je souffre tellement de ma petite taille, de ce complexe d’infériorité. Je n’arrive plus à l’assumer, il est tellement lourd. Je me sens faible par rapport aux autres, inférieur à eux.
Je ne suis qu’un imbécile. Un idiot pour qui la vie est un long fleuve tranquille et qu’assis sur une barque, nous n’avons qu’à nous laisser porter par le courant. En ne faisant aucun choix et en n’ayant aucun courage, j’agis comme une embarcation sans rames qui fonce droit dans le précipice. J’attends que tout vienne à moi, que tout me soit dû. Que mon ex m’aime parce que je suis moi, sans avoir à faire d’efforts. Mon bonheur doit venir d’ailleurs, pas de moi. Voilà mon état d’esprit.
Tout ça va me tuer, je le sens… J’ai envie de disparaître et ces démons avec. Je ne veux pas qu’il ait raison de moi mais il m’est tellement dur de lutter contre lui. Je voudrais prendre un de ces coups de pieds au cul pour que la douleur me rappelle à chaque instant quel imbécile j’étais et qui je ne dois plus être. Ce coup de pied, je l’ai déjà pris avec le départ de Mon ex. Il m’a fait mal, peut-être pas assez. Car la prise de conscience n’avait pas eu lieu. Je ne pensais pas que ça pouvait venir de moi, de mon comportement, mais bien de quelqu’un extérieur qui l’avait séduite.
Les échecs, j'essaie toujours de les eviter en donnant toute mon energie.
Mon cerveau s'épuise a force de penser a la peur d'échouer.
Aujourd’hui, j’ai vécu un échec de plus à mes yeux. Je suis si timide, faible, peu confiant que je préfère séduire par internet. Je pense être fort la dessus. J’avais rencontré une fille qui me correspondait sur beaucoup d’aspects. Nous avions les même centres d’intérêts, elle était simple, enjouée, si belle ! Je ne pensais pas pouvoir séduire quelqu’un comme elle. Alors que si elle continuait à me parler c’est que je devais forcément lui plaire. Mais je n’ai jamais franchi le pas, je vivais dans la peur de lui demander de la voir. Alors que je savais pertinemment qu’il faudrait bien le faire un jour, je n’y arrivais pas. Paralysé, encore une fois, par ma peur, mes aprioris et mes craintes. Je me disais que cette fille était comme ci, comme ça et qu’elle ne pourrait pas accepter. Qu’est-ce que j’en savais ? Qui suis-je pour juger les gens ? Au final, je suis triste de ne pas lui avoir proposé et de voir qu’en ayant trouvé chaussure à son pied, elle ne m’écrit plus. Alors que je misais tout sur cette fille, qui me donnait le sourire, je j'ai pas franchi le pas. Je l ai toujours sublimé et je pensais que ça pourrait être elle. Alors que j avais la chance de ma vie je ne l ai pas saisie...
Au lieu de vivre mon bonheur, de penser à moi et qu’à moi, je ne vois que le bonheur des autres et me dis que plus jamais je ne pourrais l être, heureux.
J’espère que la déception, le désarroi ou peut-être même la colère que je ressens en entamant la lecture de ce message accompagnent une transition vers une nouvelle dimension de mon être, un être heureux et privé de croyances aussi bêtes.
Merci de m avoir lu dans ce message si long et de m'aider.
J espère voir le bout du tunnel. Je suis conscient de mes maux mais les idées noires émergent dans mon esprit, sont incontrôlables et je suis très négatif dans tout, je n aime plus la vie et ne suis plus heureux...
Merci
Je vous écris ce soir parce que je me sens vraiment très mal, triste et je ne crois plus en moi, en rien. Je me pose énormément de questions sur mon existence, chose qui 6 mois plus tôt ne m aurait jamais traverse l'esprit.
Parler d’existence est un bien grand mot, tant je ne me sens plus vivre. Le verbe « vivre » ne signifie plus rien pour moi. Je suis inerte, triste, blessé ou encore en colère. Très en colère même. L’objet de tant de souffrance est tout simple : je ne sais pas saisir ma chance.
En effeuillant mon éphéméride tous les jours, je lis un message au combien significatif : « Chaque jour est une chance ». Si seulement j’arrivais à saisir cette maxime. Si seulement je me libérais de mes croyances pour croire en moi, en ma destinée, en la vie... Ma vie au contraire, si on peut l’appeler ainsi, n’est que frustration, déception et mutilation. Je m’enferme dans mes convictions et ne fait rien pour les dépasser. Elles me guident, me contrôlent, me paralysent. Ce sont de véritables démons qui me hantent.
10 000 questions se posent alors dans ma tête. Je suis un éternel indécis. Commander à manger au restaurant peut être par exemple source de stress et d’inquiétude. Acheter un vêtement revient au même problème : est-ce qu’il me va suffisamment bien, n’est pas-t-il trop petit, grand, trop bleu… J’en souffre terriblement.
Tout doit se passer comme je le veux, l’entends, le vois. Tout ce qui en dévie m’attriste parce que je le compare à mes exigences. Je ne vis qu’avec des objectifs, des exigences, des attentes qui sont pour moi indispensable et sans lesquelles je ne peux pas être heureux.
Depuis toujours, ma vie a été faite d’a priori. Elle a toujours été articulée autour de pensées qui m’ont empêché de vivre l’instant présent, d’être pleinement heureux. Je repense par exemple à ces instants avec mon ex, à toujours chercher la petite bête. Alors que j’avais en face de moi l’une des personnes les plus incroyables que je n’ai jamais rencontré, je fuyais ce bonheur. J’étais toujours dans l’indécision même pour la rendre heureuse à son tour, je n’y arrivais pas. Dois-je faire ceci, dois-je faire cela ? Mais que va-t-elle penser ? Suis-je heureux avec elle ? Je me focalisais sur les points négatifs et avec du recul je comprends que je me suis gâché l’existence et l’ai perdu petit à petit. Je ne prenais jamais de décisions. Combien de fois m’a-t-elle demandé de changer, de plus m’impliquer. Combien de fois j’ai voulu le faire mais je ne l’ai pas fait. Les paroles… Voilà à quoi j en suis réduis. Pour ce qui est des actes...
Je suis toujours dans l’anticipation. Je ne vie que dans la projection, pas dans le présent mais dans l’imagination. Je prends les choses tellement à cœur, j’y mets tellement d’énergie qu’elles m’affaiblissent, me tuent. Rater une opportunité, ne pas réussir dans la moindre tentative, ne pas faire le bon choix, voilà à quoi je pense chaque putain de seconde. Ne pas être grand, beau est vécu comme un échec.
Je me sens petit, minuscule, invisible. Je ne me sens plus à ma place. J’ai l’impression de n’attirer l’attention de personne, d’être transparent, sans relief, sans intérêt. Je me sens laid, fade, inintéressant. Je veux être au centre des intérêts, je veux que les gens m’apprécient, me le témoignent. Je souffre tellement de ma petite taille, de ce complexe d’infériorité. Je n’arrive plus à l’assumer, il est tellement lourd. Je me sens faible par rapport aux autres, inférieur à eux.
Je ne suis qu’un imbécile. Un idiot pour qui la vie est un long fleuve tranquille et qu’assis sur une barque, nous n’avons qu’à nous laisser porter par le courant. En ne faisant aucun choix et en n’ayant aucun courage, j’agis comme une embarcation sans rames qui fonce droit dans le précipice. J’attends que tout vienne à moi, que tout me soit dû. Que mon ex m’aime parce que je suis moi, sans avoir à faire d’efforts. Mon bonheur doit venir d’ailleurs, pas de moi. Voilà mon état d’esprit.
Tout ça va me tuer, je le sens… J’ai envie de disparaître et ces démons avec. Je ne veux pas qu’il ait raison de moi mais il m’est tellement dur de lutter contre lui. Je voudrais prendre un de ces coups de pieds au cul pour que la douleur me rappelle à chaque instant quel imbécile j’étais et qui je ne dois plus être. Ce coup de pied, je l’ai déjà pris avec le départ de Mon ex. Il m’a fait mal, peut-être pas assez. Car la prise de conscience n’avait pas eu lieu. Je ne pensais pas que ça pouvait venir de moi, de mon comportement, mais bien de quelqu’un extérieur qui l’avait séduite.
Les échecs, j'essaie toujours de les eviter en donnant toute mon energie.
Mon cerveau s'épuise a force de penser a la peur d'échouer.
Aujourd’hui, j’ai vécu un échec de plus à mes yeux. Je suis si timide, faible, peu confiant que je préfère séduire par internet. Je pense être fort la dessus. J’avais rencontré une fille qui me correspondait sur beaucoup d’aspects. Nous avions les même centres d’intérêts, elle était simple, enjouée, si belle ! Je ne pensais pas pouvoir séduire quelqu’un comme elle. Alors que si elle continuait à me parler c’est que je devais forcément lui plaire. Mais je n’ai jamais franchi le pas, je vivais dans la peur de lui demander de la voir. Alors que je savais pertinemment qu’il faudrait bien le faire un jour, je n’y arrivais pas. Paralysé, encore une fois, par ma peur, mes aprioris et mes craintes. Je me disais que cette fille était comme ci, comme ça et qu’elle ne pourrait pas accepter. Qu’est-ce que j’en savais ? Qui suis-je pour juger les gens ? Au final, je suis triste de ne pas lui avoir proposé et de voir qu’en ayant trouvé chaussure à son pied, elle ne m’écrit plus. Alors que je misais tout sur cette fille, qui me donnait le sourire, je j'ai pas franchi le pas. Je l ai toujours sublimé et je pensais que ça pourrait être elle. Alors que j avais la chance de ma vie je ne l ai pas saisie...
Au lieu de vivre mon bonheur, de penser à moi et qu’à moi, je ne vois que le bonheur des autres et me dis que plus jamais je ne pourrais l être, heureux.
J’espère que la déception, le désarroi ou peut-être même la colère que je ressens en entamant la lecture de ce message accompagnent une transition vers une nouvelle dimension de mon être, un être heureux et privé de croyances aussi bêtes.
Merci de m avoir lu dans ce message si long et de m'aider.
J espère voir le bout du tunnel. Je suis conscient de mes maux mais les idées noires émergent dans mon esprit, sont incontrôlables et je suis très négatif dans tout, je n aime plus la vie et ne suis plus heureux...
Merci