Choisir c'est renoncer ? Pas si simple non.
Posté : 02.03.15
Salut à tous,
C'est un sujet qui me trotte dans la tête depuis quelque temps.
Et puis aujourd'hui j'ai lu cette citation qui m'a à nouveau interpellé et fait réfléchir. J'ai essayé d'en faire un petit article.
"Choisir c'est renoncer"
Ultra connue. Et pourtant je suis en partie en désaccord avec cette citation.
C'est un point de vue très personnel que je vais développer ici. Ma vision des choses. Cela n'a pas plus de prétention que ça.
Sur ce forum on voit souvent des gens venir pour chercher de l'aide sur des choix qu'ils ont à faire... D'ailleurs ils sont souvent plus perdus ou en recherche de validation qu'autre chose.
Alors ici, je vais vous parler de ces choix, de ceux qui constituent un peu votre vie de tous les jours, parfois important et parfois non.
1. Le choix n'est pas un renoncement.
Voir le choix comme un renoncement c'est voir le verre à moitié vide.
C'est surtout oublier l'essentiel. Quand vous choisissez, vous vous ouvrez une voie. Vous vous donnez des possibles. Si vous ne faites pas le choix, alors ce possible n'existe pas.
Vous allez choisir ce que vous allez faire. En aucun cas cela peut être vu comme un renoncement. A moins de vouloir considérer chaque pas que vous faites comme un renoncement.
2. Mais comment faire un bon choix ?
Et bien je ne sais pas pour vous, moi il y a quelques astuces qui m'aident.
- Se donner un temps pour choisir. Respecter le tempo. Il y a un temps pour la réflexion et un temps pour agir. Se donner une date limite c'est aussi se garantir de limiter sa procrastination. Oui il y a un moment où vous aurez fait le tour de la question.
- Savoir laisser mûrir votre décision.
- En parler. Avant votre choix, mais aussi après. Je m'explique, bien sûr que votre choix est personnel mais en parler avant, c'est confronter son point de vue, l'enrichir de la vision des autres. Avec la bonne ouverture d'esprit, vous allez découvrir de nouveaux indices qui vont vous guider vers votre choix. Se confronter aux autres, c'est aussi forger son point de vue, s'assurer que la position qu'on est en train d'adopter, on sait la tenir face aux autres, à d'autres arguments. C'est tester son choix. Et une fois votre décision prise, si vous êtes capables de l'assumer face aux autres, alors c'est que vous êtes surs de vous.
- Vous concentrer sur les options qui vont s'ouvrir à vous et non pas sur celles qui peuvent se refermer.
- Le plus difficile qui vous attend : être honnête et transparent par rapport à vous même. Vous assurer que vos raisons sont transparentes, et qu'elles sont bonnes à vos yeux. En accord avec les principes que VOUS vous êtes choisis.
Un bon choix c'est un choix qu'on a fait pour de bonnes raisons à un moment donné avec les éléments qu'on avait. Même si ce choix devient le mauvais par la force des choses et de la suite.
Si vous avez fait votre choix pour de bonnes raisons en votre âme et conscience, alors ces raisons seront toujours aussi importantes et bonnes, même plus tard. Parfois ce n'est pas le but et l'objectif visé qui compte, mais le chemin parcouru et comment on le parcourt.
3. Une fois le choix fait. Assumez-le.
Pas la peine de passer son temps à regarder derrière. C'est pas en regardant derrière soi qu'on avance.
En plus, la seule chose qui devient sûre c'est que vous ne pourrez jamais savoir ce que les autres voies ou choix que vous n'avez pas fait auraient pu donner.
Fonctionner avec des "si" ça n'avance à rien. Une fois encore c'est de la procrastination.
Alors maintenant, vous assumez votre choix, vous allez aussi loin que vous le souhaitez sur cette nouvelle voie que vous venez de vous ouvrir.
Et alors ?
Bah alors, c'est peut être pas si difficile que ça de faire un choix. C'est avant tout une question d'état d'esprit. D'être en accord avec soi même et les principes que l'on s'est choisi. D'être suffisamment lucide pour être honnête avec soi même. Moi des choix qui se sont révélés foireux j'en ai fait plein. Mais des choix que j'ai regretté il y en a eu beaucoup moins.
IMPORTANT. A LIRE ATTENTIVEMENT :
Dernier point, j'ai bien conscience que mon post est hyper généraliste, bourré de citations et de phrases toutes faites, et de concepts qui ne demandent qu'à être développés. Mais c'est bien mon objectif en écrivant cet article. Donner des pistes, montrer d'autres chemins. Partager des clés qui m'ont aidé où qui m'aident encore...
Je ne cherche pas à simplifier à outrance. Il y a bien évidemment des choix qui s'avèrent terribles et qui ne peuvent se résumer ou se résoudre à ce que j'ai écris. SI vous ne voyez pas de quoi je veux parler, je vous recommande de lire "Le choix de Sophie". Il y a des choses qui dépassent la raison et qu'il faut savoir l'accepter.
Je ne prétend pas non plus m'attaquer au renoncement. Savoir renoncer est parfois important. En tout cas cela peut se discuter. Mais je ne crois pas qu'on ne parle pas de ce type de renoncement là quand on assimile un choix à un renoncement.
C'est un sujet qui me trotte dans la tête depuis quelque temps.
Et puis aujourd'hui j'ai lu cette citation qui m'a à nouveau interpellé et fait réfléchir. J'ai essayé d'en faire un petit article.
"Choisir c'est renoncer"
Ultra connue. Et pourtant je suis en partie en désaccord avec cette citation.
C'est un point de vue très personnel que je vais développer ici. Ma vision des choses. Cela n'a pas plus de prétention que ça.
Sur ce forum on voit souvent des gens venir pour chercher de l'aide sur des choix qu'ils ont à faire... D'ailleurs ils sont souvent plus perdus ou en recherche de validation qu'autre chose.
Alors ici, je vais vous parler de ces choix, de ceux qui constituent un peu votre vie de tous les jours, parfois important et parfois non.
1. Le choix n'est pas un renoncement.
Voir le choix comme un renoncement c'est voir le verre à moitié vide.
C'est surtout oublier l'essentiel. Quand vous choisissez, vous vous ouvrez une voie. Vous vous donnez des possibles. Si vous ne faites pas le choix, alors ce possible n'existe pas.
Vous allez choisir ce que vous allez faire. En aucun cas cela peut être vu comme un renoncement. A moins de vouloir considérer chaque pas que vous faites comme un renoncement.
2. Mais comment faire un bon choix ?
Et bien je ne sais pas pour vous, moi il y a quelques astuces qui m'aident.
- Se donner un temps pour choisir. Respecter le tempo. Il y a un temps pour la réflexion et un temps pour agir. Se donner une date limite c'est aussi se garantir de limiter sa procrastination. Oui il y a un moment où vous aurez fait le tour de la question.
- Savoir laisser mûrir votre décision.
- En parler. Avant votre choix, mais aussi après. Je m'explique, bien sûr que votre choix est personnel mais en parler avant, c'est confronter son point de vue, l'enrichir de la vision des autres. Avec la bonne ouverture d'esprit, vous allez découvrir de nouveaux indices qui vont vous guider vers votre choix. Se confronter aux autres, c'est aussi forger son point de vue, s'assurer que la position qu'on est en train d'adopter, on sait la tenir face aux autres, à d'autres arguments. C'est tester son choix. Et une fois votre décision prise, si vous êtes capables de l'assumer face aux autres, alors c'est que vous êtes surs de vous.
- Vous concentrer sur les options qui vont s'ouvrir à vous et non pas sur celles qui peuvent se refermer.
- Le plus difficile qui vous attend : être honnête et transparent par rapport à vous même. Vous assurer que vos raisons sont transparentes, et qu'elles sont bonnes à vos yeux. En accord avec les principes que VOUS vous êtes choisis.
Un bon choix c'est un choix qu'on a fait pour de bonnes raisons à un moment donné avec les éléments qu'on avait. Même si ce choix devient le mauvais par la force des choses et de la suite.
Si vous avez fait votre choix pour de bonnes raisons en votre âme et conscience, alors ces raisons seront toujours aussi importantes et bonnes, même plus tard. Parfois ce n'est pas le but et l'objectif visé qui compte, mais le chemin parcouru et comment on le parcourt.
3. Une fois le choix fait. Assumez-le.
Pas la peine de passer son temps à regarder derrière. C'est pas en regardant derrière soi qu'on avance.
En plus, la seule chose qui devient sûre c'est que vous ne pourrez jamais savoir ce que les autres voies ou choix que vous n'avez pas fait auraient pu donner.
Fonctionner avec des "si" ça n'avance à rien. Une fois encore c'est de la procrastination.
Alors maintenant, vous assumez votre choix, vous allez aussi loin que vous le souhaitez sur cette nouvelle voie que vous venez de vous ouvrir.
Et alors ?
Bah alors, c'est peut être pas si difficile que ça de faire un choix. C'est avant tout une question d'état d'esprit. D'être en accord avec soi même et les principes que l'on s'est choisi. D'être suffisamment lucide pour être honnête avec soi même. Moi des choix qui se sont révélés foireux j'en ai fait plein. Mais des choix que j'ai regretté il y en a eu beaucoup moins.
IMPORTANT. A LIRE ATTENTIVEMENT :
Dernier point, j'ai bien conscience que mon post est hyper généraliste, bourré de citations et de phrases toutes faites, et de concepts qui ne demandent qu'à être développés. Mais c'est bien mon objectif en écrivant cet article. Donner des pistes, montrer d'autres chemins. Partager des clés qui m'ont aidé où qui m'aident encore...
Je ne cherche pas à simplifier à outrance. Il y a bien évidemment des choix qui s'avèrent terribles et qui ne peuvent se résumer ou se résoudre à ce que j'ai écris. SI vous ne voyez pas de quoi je veux parler, je vous recommande de lire "Le choix de Sophie". Il y a des choses qui dépassent la raison et qu'il faut savoir l'accepter.
Je ne prétend pas non plus m'attaquer au renoncement. Savoir renoncer est parfois important. En tout cas cela peut se discuter. Mais je ne crois pas qu'on ne parle pas de ce type de renoncement là quand on assimile un choix à un renoncement.