[A] Vous êtes parfaits, ne changez rien.

Gros hippie de merde :

Voila, maintenant que vous avez saisi l'ironie de ce titre je voudrais revenir un peu sur la question de l'originalité, de la conformité, des relations et du monde.

Ceux qui suivent un tout petit peu savent que j'ai rencontré une allemande cool, jolie mais surtout cool et avec qui on file une entente assez parfaite. Bon j'avoue je perds un peu l'équilibre parfois mais dans l'ensemble nos quelques jours (car la demoiselle voyage au sud et moi vers le nord) ensembles m'ont fait penser à un truc :

Est-ce un mal d'avoir un mode de vie si différent de la norme? D'avoir testé des produits chelous, d'évoluer dans des contre cultures alternatives, d'avoir une vision du monde que tout le monde ne partage pas? Après tout, parfois ma manière d'être générale m'handicape un peu avec les filles, être tout le temps en voyage, écrire des poésies, aimer le hula hoop...

Ben non. NON. NON et NON.

Je crois que l'originalité c'est important et qu'une fois un certain équilibre trouvé on passe d'un état de "Je me sens marginal" a un état de : "Je me sens bien et je suis mille fois plus intéressant que la moyenne des gens."

Restez comme vous êtes

La c'était de la grosse ironie dans le sens qu'on a tous admis sur FTS qu'un gros geek asocial aura sans doute moins de chances avec "les" filles qu'un autre type plus adapté socialement.

Donc il y a un travail a faire indispensable sur ce qu'on appelle sur FTS l'intelligence sociale : savoir s'adapter, ne pas être trop relou, eventuellement savoir se saper (meme si on peut tres bien avoir un look hors du commun et bien passer, faut juste savoir comment gérer ca)...

Et un travail d'introspection, de développement perso pour être celui que l'on veut être.

MAIS je crois que certaines passions ne devraient pas être réfrénées par envie d'intégration sociale : j'aime le hula hoop? Une fille qui aime le Krav Maga (clin d'oeil de ouf t'as vu)?

Faites le. Le reste du monde n'a ou ne devrait rien avoir à dire.

Je suis certain qu'à la fin tout ceci devient une force et un truc incroyable qui fait que ca gere.

Et puis - pour revenir à l'allemande - on trouve toujours d'autres gens chelous qui nous plaisent sur la route, donc pas de soucis.

Quelques tuyaux

Voyagez, testez, n'ayez pas peur. Les limites que vous vous posez sont vraiment dans votre esprit, pas tant que ca dans celui des autres. Meme si des abrutis y'en a a la pelle, je crois que le fait de - par exemple - faire un truc qui les choque et les fait réagir comme des ploucs n'est qu'un déclencheur. Ce seraient des abrutis de toute maniere. Et ils peuvent toujours évoluer.

Donc pas de peur hein, on y va et on se concentre sur l'essentiel : soi même.

C'est une idée plus toute jeune:
"Dans vingt ans, vous serez plus déçu par ces choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors larguez les amarres. Mettez les voiles et sortez du port ô combien sécurisant. Explorez. Rêvez. Découvrez.
Mark Twain

Et une autre que j'ai découverte en cherchant la première pour la coller:

"On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées."
Alexandra David-Néel

(Pour le reste de ma réponse la prend pas mal, c'est pas une attaque personnelle, même si je te réponds directement c'est mon point de vue général sur le sujet:)
Mais j'aimerais ajouter que se dire qu'on est mille fois plus intéressant que les autres c'est pas bien mieux que de se sentir décalé et bizarre.
C'est juste pour se faire du bien à l'ego mais même si tu as plus de trucs à raconter ce qui te rend intéressant c'est ton point de vue sur les choses.
Par exemple si on conversait autour d'un verre et que tu était dans cet état d'esprit un peu condescendant ton intérêt je m'en battrais les couilles même si en temps normal ton expérience m'intéresserait car différente.

Si tu as des réactions de plouc c'est peut être aussi pour ça. Pas que parce que tu fais un truc décalé.
La moyenne des gens est pas absolument conne et on les voit souvent s'émerveiller face à quelque chose de surprenant et de nouveau.
Par contre quand ça les agresse "sans raison" c'est peut être dans la manière de communiquer que ça passe pas (sauf quand c'est du machisme à deux balles mais c'est pas ton cas).
Penser ça c'est justement pas de concentrer sur soi même.

Aussi chercher à faire des choses originales pour être original et intéressant ça n'a aucun intérêt. Je préfère quelqu'un qui tire une vision particulière de sa vie ordinaire (ça veut dire qu'il l'a dépassée), qu'un mec qui cherche à jouer du banjo à poil en faisant du saut à l'élastique pour le simple besoin de ne pas rentrer dans les cases.
Si c'est pour son fun c'est différent mais bon.

Là à te lire tu me fais penser à tous ces punks qui te disent des trucs du genre "ces connards d'esclaves du système ils nous jugent et ils nous rejettent".
Mais tu fais quoi toi?

Être intéressant c'est pas qu'une question d'expérience mais aussi d'état d'esprit.
Et être intéressant c'est pas suffisant pour captiver les gens ou leur plaire.
Fait aussi leur amener quelque chose et ça passe par été bienveillant.
Pas vouloir en jeter.
Tu parlais dans ton autre sujet de ton "cv" qui était bien mieux que la plupart de tes "concurrents" mais on en revient au même point.
Faut donner avant de recevoir. Du respect avant d'en exigerdes autres entre autres.
C'est bien beau d'avoir l'esprit "ouvert" dans des cérémonies pleine de dope ou des festivals pleins de gens qui se foutent à poil mais si c'est pour pas l'avoir dans les situations communes avec les gens en général ça sert à rien.

Pour le versant moins applicable à toi, il y a aussi les cas où c'est un peu incompatible.
Quand ton truc original c'est faire des Lans Parties tous les weekends ou des tournois de yugioh ça va être dur de socialiser avec le reste de l'univers si tu n'as pas une base.
Mais dans toute activité la clé c'est d'avoir de la modération.
Pas pour ne pas trop le faire mais savoir quand et avec qui tu peux t'enfoncer dedans et quand tu dois même pas y penser.
Après à chacun de définir ce qu'il veut et s'il estime que c'est plus important d'être lui même que d'être en accord avec les normes mais la plupart du temps les gens qui rejettent les autres choisissent pas. Ils font pas l'effort de s'adapter et demandent aux autres de la accepter tels quels parce qu'on est tous des flocons de neige merveilleux et uniques et qu'on doit tous pouvoir exister comme tels.
Sauf que quand le mec est relou ou désagréable ou con à cause de ça toi t'as pas envie de tolérer sa différence. Surtout quand ça l'amène à négliger la plupart des bases en termes de socialisation et de vie en communauté (la politesse. L'hygiène...).
Encore une fois c'est une question de réciprocité.
Quelqu'un de bienveillant et qui te donne du positif en général tu lui craches pas à la gueule. Les autres par contre tu risques de faire l'amalgame entre leur différence et leur mauvais état d'esprit genre "moi je suis comme ça et je vous emmerde".
C'est une erreur mais dans ce cas là tout le monde est fautif.

Pas faut Outkast, mais on peut avoir conscience d'être plus intéressant notamment car on a acquis suffisamment de curiosité et d'ouverture d'esprit sans pour autant être condescendant.

Je pense que j'ai mal formulé la phrase, mais dans l'ensemble si je dis par exemple "Je suis bon au foot", c'est un fait, tu n'es pas obligé de devenir un kéké.

Donc "être plus intéressant" c'est disons "avoir plus de vécu" et le vécu, je pense rend intéressant.

Tout dépend de ce que tu en tires, de ce que tu en communiques et quel état d'esprit tu en tires.

Owen je trouve ta réflexion carrément intéressante, mais elle part un peu dans l'extrême - ou manque de nuances, je m'en suis pas rendu compte au début. Outkast a très justement souligné les points qui méritaient d'être approfondis et complétés.

Je ne pense pas que "plus de vécu" rende intéressant pour autant. Ça offre d'avantage de pistes de discussion, un point de vue qui peut être différent et enrichissant d'idées auxquelles on n'avait pas forcément pensé. Mais le fond reste le même; tu peux très bien avoir en face de toi quelqu'un qui a beaucoup voyagé, a vécu pas mal d'expériences mais ne sait pas comment rendre ses propos intéressants et captivants.

C'est pas ce que tu as à raconter qui fera la différence, mais la façon originale que tu auras de les présenter. Comme dit plus haut, le mec lambda qui a su dépasser la monotonie de sa vie sera beaucoup plus captivant que le globetrotter énumérant ses voyages, ce qu'il a vu.

Concernant les différences vestimentaires je crois qu'à partir du moment ou tu assumes la façon dont tu es habillé et que ça colle au moment, ça peut comme tu le dis créer quelque chose de plus. A partir du moment ou t'as pas des fringues dégueulasses/défoncées beaucoup de choses peuvent passer, après c'est à nuancer en fonction du groupe.

La semaine dernière je suis allé à une soirée en sarouel, ça n'a l'air d'avoir gêné personne et on ne m'a pas fait de remarques désobligeantes dessus. J'ai même pu entamer plusieurs sujets de conversation sympathiques à partir du vêtement.

J'en déduis donc que sans avoir de vécu on peut être intéressant?

Le vécu ne se résume pas au voyage et aux sarouels hein, j'ai pris un cas extrême car je voulais parler des relations entre marginalité et originalité dont la frontiere est parfois fine et revenir sur l'idée que faire des trucs stéréotypés "pas commun" était certainement pour moi un plus.

Mais je crois que - soyons méchant et caricatural - le caissier de monoprix qui n'a pas d'ambition et qui rentre chez lui pour jouer aux jeux vidéos le soir n'aura pas beaucoup de possibilité de rebondir sur certains sujets ou la capacité d'ouverture d'esprit de ceux qui sont allé cogner leur zone de confort.

C'est un avis perso et on va sans doute pinailler en me sorte la petite exception qu'on connait du voisin. Un mec en droit qui s'intéresse a plein de trucs peut etre tres intéressant, mais vu que je voulais parler de ce qui tend a sortir de l'ordinaire...

Pour ce qui est de la nuance j'ai pas en fait eu le temps d'affiner car j'ai recu un coup de fil en rédigeant et j'ai du terminer tres tres vite pour partir en soirée.

Et le sarouel en soirée, bien sur. Apres attention au sarouel en mariage ou aux rassemblements UMP :p

Le point du topic était donc : "N'ayez pas peur de faire des trucs chelous, ca peut vraiment devenir une force si vous la cumulez avec un travail sur vous même d'adaptation (ou de non adapation choisie) sociale"

Alors là, nous avons un questionnement philosophique abyssal vieux de plusieurs millénaires : comment définir le "vécu" ?

Selon moi (et quelques lectures), je dirai que c'est évidemment pas la quantité d'expériences, mais l'intensité qu'on a su mettre dans chacun des moments de notre vie jusqu'ici. Et comme c'est en vogue sur le forum : le degré de présence dans ces moments là.

Trois rencontres intensément vécues, entièrement dans l'instant présent, vaudront mieux que 10 rencontres dans lesquelles on avait l'esprit ailleurs.
Ça vaut pour chaque expérience, et celui qui voyage le nez dans son téléphone portable pour poster des photos sur facebook toutes les 5mn n'aura pas vraiment voyagé.

Et ça rejoint un peu ce que dit Zaik, à savoir que tu ne seras riche de ce que tu as vécu et tu en deviendras intéressant que si tu as vécu pleinement. Donc, c'est plus une question de qualité, d'intensité, que de quantité.

Ben tu vois, je n'avais jamais vraiment réfléchi au sujet de ce point de vue. Et maintenant que c'est sur la table, je ne pense pas tant que ça qu'être différent soit un plus. Je ne pense pas que sortir des sentiers battus fasse des relations intéressantes.

En tout cas, c'est très réducteur et il y a un biais d'interprétation en raisonnant comme ça.

On a tous en tête ce mec qui n'aurait rien fait d'exubérant dans la vie, mais avec une présence et un charisme béton, arriverait à rendre intéressante la moindre virée de sa journée, au Monoprix du coin par exemple, pour rester dans le thème.

J'en reviens à ce que je disais sur ton topic sur les limites du développement personnel. La liste des accomplissements façon CV, en soi, ça n'avance à rien si ça n'a pas de sens pour soi. Les gens en ont relativement rien à faire qu'on soit aller voir ça, vivre ça, réussir ça. Et j'irais même plus loin, c'est que ça les gave. Ça nous gave de manière générale. Ça n'intéresse personne de prime abord, de savoir à quel point la personne en face de toi a une vie plus intéressante que toi. Ça peut même taper dans une impression d'échec personnel qui va faire se refermer l'autre derrière des barrières.

Donc d'une manière générale, j'ai peut-être un avis négatif sur la chose mais c'est mon avis actuel (et il peut encore changer) : d'expérience, j'ai appris à rester superficiel avec les gens, à concentrer mon interaction sur l'amusement et le jeu. Ne pas partir trop dans des considérations métaphysique, sur ce qui nous extrait du quotidien. Les gens tiennent à cette simplicité dans la vie, et je ne leur en veux pas. Je suis persuadé d'être comme ça, dans une certaine mesure.

Donc non, résolument, je ne pense pas qu'être trop singulier soit un plus la majeure partie du temps. C'est peut-être même un fardeau pris sous un certain point de vue.

Et malgré tout, je suis d'accord avec toi sur ce point : ça vaut le coup de se focaliser sur ce qui nous fait vraiment envie. Ça n'a rien à voir avec les autres, ça a à voir avec soi.

Parce que faire différemment, c'est s'exposer au regard du groupe. Il faut donc avoir (ou développer si on ne la possède pas) une force morale assez importante pour se tenir à ses envies intimes. Pour se délaisser de la peur de l'isolement que peuvent induire des choix en dehors de l'habituellement admis.
Et ce qui est initialement une faiblesse (la singularité brute, celle qui isole et rend étrange aux yeux des autres), ça force à travailler des compétences annexes qui finissent par transparaître d'une manière ou d'une autre.

Ce ne sont donc pas pour moi les éléments de ta différence qui te rendent intéressants, c'est l'individu social qu'ils engendrent.

A partir du moment où tu es sur cette voie, tu développe (en tout cas à mes yeux) certaines compétences inévitablement :
- La curiosité et la tolérance face à la différence
- La simplicité d'une interaction pour ce qu'elle a à t'apporter, peu importe quoi, peu importe si c'est juste monoprix
- L'authenticité d'une interaction où tu t'intéresse véritablement à qui est en face
- Etc...

Et ce sont ces compétences (qui découlent de la singularité, mais qui ne sont pas la singularité en elle-même) qui elles sont des ciments solides pour des interactions qui enrichissent et qui épanouissent.

Le dialogue est un moyen de communication.
Et dans tout moyen de communication, il y a deux éléments :
- Le fond,
- et la forme

Plus il y a des deux, plus la conversation va pouvoir être riche, mais ce n'est pas nécessaire.
- On peut être seulement dans le fond et c'est la dissertation ; on apprend beaucoup de ce type de dialogue d'un point de vue intellectuel
- On peut être seulement dans la forme et c'est de l'amusement superficiel ; on apprend beaucoup d'un point de vue émotionnel sur soi et les autres dans ce type de dialogue

Et il y a les gens qui se présentent rarement mais qui sont d'autant plus précieux à nos yeux, c'est ceux avec qui tu vas pouvoir transiter entre ces deux aspects d'une interaction. C'est ceux avec lesquels tu vas pouvoir établir une relation qui satisfait à la fois un besoin émotionnel partagé, et une jouissance intellectuelle elle aussi partagée. A ce moment-là, le fait d'être "différent", c'est pas une tare, ça devient un puissant moteur dans l'interaction.

Mon avis actuel sur la question, en pratique, c'est d'initier les interactions de manière émotionnelle :
- Parce que je ne suis pas certain que la personne en face voudra une interaction plus "profonde" (et pour certains, profond rime avec chiant). D'autant que le profond passe plus si on t'a associé à du fun qu'à de la lourdeur au départ.
- Parce que je ne suis pas certain que la personne en face ne me prendra pas pour un excentrique au lieu de s'intéresser à la différence comme moteur d'une interaction riche.
Peut-être rien de révolutionnaire sur FTS, mais le comprendre ça change la donne.

Pour ensuite creuser si tu sens que tu as affaire à une personne "intéressante".

Mais j'insiste au final sur ce point : nos accomplissements servent à panser nos blessures et insécurités personnelles. C'est pour se prouver les choses à nous même, puis mener des relations plus saines parce que libérées de nos vieilles inquiétudes personnelles.

Et le fait d'être vu comme étrange, c'est parfois parce qu'on peut ne se présenter que comme quelqu'un de différent, alors qu'en vérité, on est toujours plus intéressé par quelqu'un avec qui la connivence est possible. Avant éventuellement d'explorer la différence qui est bien plus intéressante, mais demande de creuser un peu plus, donc avec plus de temps et plus de confiance.

C'est ce qui, en soi, peut faire dire finalement que la différence créée des personnes intéressantes. C'est ce raccourci que j'essaye de développer.

L'affirmation un peu plus juste, serait plutôt : la différence créée des personnes capables de créer des interactions intéressantes.

C'est une nuance, mais elle change tout selon moi.

Et du reste, effectivement : il vaut mieux peu de bonnes expériences, de vécus, qu'une expérience conséquente des moments nuls.

On en revient au point précédent qui est qu'on peut être intéressant sans faire des trucs extrêmes ou originaux.
Si tu veux le mec qui se couvre le corps de tatoos il est moins intéressant pour moi que celui qui fait de la peinture basique avec un sujet particulier.

Quant à se frotter à sa zone de confort, un mec qui fait des jobs se frotte sans doute plus à sa zone de confort qu'un mec qui refuse de bosser et qui voyage tu sais.

Tu peux très bien avoir un job et voyager. Que ce soit une période sabbatique ou des vacances, l'un n'empêche pas l'autre. Mon père part tous les ans 1 mois dans un pays étranger différent pendant ses vacances par exemple. Y'a aussi deux amies qui font un break professionnel et voyagent un peu.

Quand au mec couvert de tatoos, tu le mettrais de côté uniquement de par sa caractéristique physique? Perso je chercherais à connaitre l'histoire de ces tatouages, si elle en a une.

Pour ce qui est du mec qui fait de la peinture (je reste dans l'exemple que tu as donné) j'en fais aussi. Et je pense que côté des artistes de ce médium on rencontre pas mal de personnes fermées quand aux différentes techniques utilisées et ayant beaucoup de mal à se remettre en question quand à leur travail. Ce qui limite vraiment la discussion et l'échange.

Au fond, je pense qu'être différent ou pas n'est pas si important que ça. Le tout étant d'être en accord avec soi-même et ne pas se mettre des cloisons à cause d'une pression sociale/regard des autres.
Il faut juste savoir nuancer et s'adapter au lieu, au moment, à l'interlocuteur, et rester ouvert à l'échange.

Je pense qu'il faut aussi mettre son "égo de différence" de côté. T'es différent et tu te plais comme ça, bien. C'est accepté, encore mieux. Encore faut-il ne pas juger celui/celle qui veut rester dans un mode de vie de façon d'être un peu plus commune et moins atypique. Pour moi ça marche dans les deux sens, sinon ça foire quelque part dans l'interaction.