citation
Il est plus facile de distraire le méchant de sa malice que l'homme triste de sa tristesse."
“Il avait perdu un œil et recevait sans cesse des apitoiements. Il répondit un jour : enviez-moi au contraire, quand je mourrai, je n'aurais qu'un œil à fermer.”
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- [0] Cool le 30.06.15, 09h37 par Bald_Soprano
"La critique est facile, l'art est difficile"
"Je repartis en me souvenant des paroles du renard... L'on risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoisé"
St Exuperry.
St Exuperry.
"Grâce au contrôle des pensées, à la terreur constamment martelée pour maintenir l’individu dans un état de soumission voulu, nous sommes aujourd’hui entrés dans la plus parfaite des dictatures, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans. Système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude."
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley, 1931.
"Mais il était aussi évident qu’un accroissement général de la richesse menaçait d’amener la destruction, était vraiment, en un sens, la destruction, d’une société hiérarchisée.
Dans un monde dans lequel le nombre d’heures de travail serait court, où chacun aurait suffisamment de nourriture, vivrait dans une maison munie d’une salle de bains et d’un réfrigérateur, posséderait une automobile ou même un aéroplane, la plus évidente, et peut-être la plus importante forme d’inégalité aurait déjà disparu. Devenue générale, la richesse ne conférerait plus aucune distinction.
[..]
Si tous, en effet, jouissaient de la même façon de loisirs et de sécurité, la grande masse d’êtres humains qui est normalement abrutie par la pauvreté pourrait s’instruire et apprendre à réfléchir par elle-même, elle s’apercevrait alors tôt ou tard que la minorité privilégiée n’a aucune raison d’être, et la balaierait. En résumé, une société hiérarchisée n’était possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance.
Maintenir les masses dans la pauvreté en restreignant la production n’était pas non plus une solution satisfaisante. Cette solution fut appliquée sur une large échelle durant la phase finale du capitalisme, en gros entre 1920 et 1940.
[...]
Le problème était de faire tourner les roues de l’industrie sans accroître la richesse réelle du monde. Des marchandises devaient être produites, mais non distribuées. En pratique, le seul moyen d’y arriver était de faire continuellement la guerre.
[...]
En principe, l’effort de guerre est toujours organisé de façon à dévorer le surplus qui pourrait exister après que les justes besoins de la population sont satisfaits.
En pratique, les justes besoins vitaux de la population sont toujours sous-estimés. Le résultat est que, d’une façon chronique, la moitié de ce qui est nécessaire pour vivre manque toujours. Mais est considéré comme un avantage. C’est par une politique délibérée que l’on maintient tout le monde, y compris même les groupes favorisés, au bord de la privation. Un état général de pénurie accroît en effet l’importance des petits privilèges et magnifie la distinction entre un groupe et un autre."
1984, Orwell, 1949.
Pas de théorie du complot m'sieur Valls.
(désolé, j'aime bien quand c'est complet)
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley, 1931.
"Mais il était aussi évident qu’un accroissement général de la richesse menaçait d’amener la destruction, était vraiment, en un sens, la destruction, d’une société hiérarchisée.
Dans un monde dans lequel le nombre d’heures de travail serait court, où chacun aurait suffisamment de nourriture, vivrait dans une maison munie d’une salle de bains et d’un réfrigérateur, posséderait une automobile ou même un aéroplane, la plus évidente, et peut-être la plus importante forme d’inégalité aurait déjà disparu. Devenue générale, la richesse ne conférerait plus aucune distinction.
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Si tous, en effet, jouissaient de la même façon de loisirs et de sécurité, la grande masse d’êtres humains qui est normalement abrutie par la pauvreté pourrait s’instruire et apprendre à réfléchir par elle-même, elle s’apercevrait alors tôt ou tard que la minorité privilégiée n’a aucune raison d’être, et la balaierait. En résumé, une société hiérarchisée n’était possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance.
Maintenir les masses dans la pauvreté en restreignant la production n’était pas non plus une solution satisfaisante. Cette solution fut appliquée sur une large échelle durant la phase finale du capitalisme, en gros entre 1920 et 1940.
[...]
Le problème était de faire tourner les roues de l’industrie sans accroître la richesse réelle du monde. Des marchandises devaient être produites, mais non distribuées. En pratique, le seul moyen d’y arriver était de faire continuellement la guerre.
[...]
En principe, l’effort de guerre est toujours organisé de façon à dévorer le surplus qui pourrait exister après que les justes besoins de la population sont satisfaits.
En pratique, les justes besoins vitaux de la population sont toujours sous-estimés. Le résultat est que, d’une façon chronique, la moitié de ce qui est nécessaire pour vivre manque toujours. Mais est considéré comme un avantage. C’est par une politique délibérée que l’on maintient tout le monde, y compris même les groupes favorisés, au bord de la privation. Un état général de pénurie accroît en effet l’importance des petits privilèges et magnifie la distinction entre un groupe et un autre."
1984, Orwell, 1949.
Pas de théorie du complot m'sieur Valls.
(désolé, j'aime bien quand c'est complet)
Mouarph tu m'as doublé sur celles-ci... Attend que j'ai finis "Sur les falaises de Marbre"BaronViognier a écrit :"Grâce au contrôle des pensées, à la terreur constamment martelée pour maintenir l’individu dans un état de soumission voulu, nous sommes aujourd’hui entrés dans la plus parfaite des dictatures, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans. Système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude."
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley, 1931.
"Mais il était aussi évident qu’un accroissement général de la richesse menaçait d’amener la destruction, était vraiment, en un sens, la destruction, d’une société hiérarchisée.
Dans un monde dans lequel le nombre d’heures de travail serait court, où chacun aurait suffisamment de nourriture, vivrait dans une maison munie d’une salle de bains et d’un réfrigérateur, posséderait une automobile ou même un aéroplane, la plus évidente, et peut-être la plus importante forme d’inégalité aurait déjà disparu. Devenue générale, la richesse ne conférerait plus aucune distinction.
[..]
Si tous, en effet, jouissaient de la même façon de loisirs et de sécurité, la grande masse d’êtres humains qui est normalement abrutie par la pauvreté pourrait s’instruire et apprendre à réfléchir par elle-même, elle s’apercevrait alors tôt ou tard que la minorité privilégiée n’a aucune raison d’être, et la balaierait. En résumé, une société hiérarchisée n’était possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance.
Maintenir les masses dans la pauvreté en restreignant la production n’était pas non plus une solution satisfaisante. Cette solution fut appliquée sur une large échelle durant la phase finale du capitalisme, en gros entre 1920 et 1940.
[...]
Le problème était de faire tourner les roues de l’industrie sans accroître la richesse réelle du monde. Des marchandises devaient être produites, mais non distribuées. En pratique, le seul moyen d’y arriver était de faire continuellement la guerre.
[...]
En principe, l’effort de guerre est toujours organisé de façon à dévorer le surplus qui pourrait exister après que les justes besoins de la population sont satisfaits.
En pratique, les justes besoins vitaux de la population sont toujours sous-estimés. Le résultat est que, d’une façon chronique, la moitié de ce qui est nécessaire pour vivre manque toujours. Mais est considéré comme un avantage. C’est par une politique délibérée que l’on maintient tout le monde, y compris même les groupes favorisés, au bord de la privation. Un état général de pénurie accroît en effet l’importance des petits privilèges et magnifie la distinction entre un groupe et un autre."
1984, Orwell, 1949.
Pas de théorie du complot m'sieur Valls.
(désolé, j'aime bien quand c'est complet)
Orwell a écrit :En ces temps de tromperie universel, dire la vérité est un acte révolutionnaire.
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- [+1] Like ! le 06.07.15, 17h50 par BaronViognier
Je connais pas les Falaises, ca a l'air sympa, je me le note pour mon prochain ravitaillement librairique. Merci!
(et désolé pour le HS)
(et désolé pour le HS)
« La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire. »
Philip K. Dick
Philip K. Dick
Le cercle des poètes disparus a écrit :La vérité est comme une couverture qui vous laisse les pieds froid.
On a beau tiré dans tout les sens il y en a jamais assez.
On la tire on la pousse mais elle est trop petite pour nous tous !
Du moment ou on entre en gémissant au moment ou on part agonisant !
On se cache sous la couverture et on pleurs, on cri, et on se meurt !
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- [0] Yesssss! le 24.07.15, 20h22 par hell0
"Monde de merde"
George Abitbol.
George Abitbol.