The Will of Time
C'est emprunté d'un cycle de fantasy épique qui s'appelle The Wheel of Time (en français La Roue du Temps). Là c'est plus la volonté du temps ou la volonté dans le temps.
(J'ai voulu écrire un autre journal parce que le premier était trop inintelligible et obscur et que je n'avais pas de retours. Comment avancer quand on a pas de retour?)
Il est deux heures du matin. J'ai mal au crâne et je ressens l'envie de manger et de baiser. Je ne ferai rien des deux. J'ai la flemme de me faire à manger. Et je n'ai personne d'autre que moi dans mon intimité.
C'est là où tu te remémores tous les articles sur les effets nocifs du porno mais ta main te fait les yeux doux et tu ne sais pas si tu vas pouvoir résister.
Main: (bruit d'avion) on ouvre grand sa braguette, oh mais qu'il est mignon, allez une petite caresse à monsieur Serpent pour faire plaisir à Papa. Mais c'est bien ça. Ah gouzigouzi... Attention, il se réveille!
Une peine à peine perceptible mais lancinante m'accompagne ces derniers jours. Je suis parti en voyage voir une amie. Ça m'a fait un peu de bien mais la douleur est restée. J'ai vu un ami avec qui on travaille sur un projet plutôt fun en ce moment et auquel mon coloc et accessoirement seul véritable ami intime participe. Pareil, la douleur est toujours là.
J'appelle cette douleur Aniès. Cela fait longtemps que nous cohabitons avec Aniès. Elle est très bavarde mais elle a une toute petite voix. Des fois elle part en vacances pour des périodes plus ou moins longues et quand elle revient je me rends compte qu'elle ne m'avait pas vraiment manquée. Du coup, elle est vexée et elle parle un peu plus fort que d'habitude et à défaut de l'ignorer, je l'apaise. Avec de la bière ou du porno. Mais à ce qui paraît c'est pas très bon tout ça tout ça donc maintenant je me force à écouter Aniès. Elle est chiante mais je commence à compatir avec elle, et elle dit des choses intéressantes des fois.
Je me remémore ce que j'ai fait ces trois derniers mois.
1) J'ai quitté un travail qui me sapait le moral pour en enchaîner un autre. Mais on m'a envoyé sur le terrain sans formation et je n'ai pas réussi à tenir. Juste derrière j'ai trouvé un autre travail et là, j'ai entamé une formation. Je me suis fait virer de la formation le deuxième jour parce que je n'avais pas le permis B(genre ils auraient pas pu lire mon CV et s'en rendre compte avant?). J'ai continué à chercher du travail mais pas de succès pour l'instant.
2) Je suis énormément sorti. Bars, boîtes, évènements culturels, jams... J'ai rencontré pas mal de monde, seul ou avec d'autres amis et je me suis bien marré. Mais malgré les nouvelles rencontres, pas de nouvelles connexions amicales.
3) J'ai essayé les rencontres. À défaut d'avoir le courage de faire du SPU, j'ai essayé Tinder. Malgré le peu de succès, j'ai réussi à avoir deux dates vraiment intéressées. J'ai perdu tout moyen de contact avec l'une en supprimant mon compte tinder avant de lui avoir demandé son tel et j'ai vu l'autre deux fois, on s'est embrassés la première fois, on a conclu la deuxième fois mais je n'ai jamais recherché à la revoir et elle non plus. Ça ne m'intéresse plus. Des fois, je rencontre au hasard des femmes et je sens que le courant pourrait passer et que je devrais y aller. Il y a de la peur certes mais aussi et plus inquiétant un énorme désintérêt.
Je ne suis pas malheureux pourtant. Je ne suis pas non plus désespéré. Je me pose des questions et les réponses ne me plaisent pas.
Je suis triste parce que mon ex me manque. Elle avait énormément de défauts, moi aussi et ça n'aurait jamais fonctionné entre nous. Je ne veux pas la récupérer ou la séduire ou même la baiser. C'est elle en tant que personne qui me manque.
- Et pourtant, c'est la seule personne qui ait réussi à me blesser depuis mes quatorze ans (l'autre personne, c'est ma tante que je considère comme ma mère et qui m'a élevé jusqu'à mes huit ans).
- C'est aussi la seule personne qui ait réussi à me donner envie de me découvrir, de partager, de me dénuder et d'aimer (eh non, avant elle, pas de premier amour ou de sentiments non partagés pour qui que ce soit. Pendant longtemps j'ai cru que j'étais une sorte de sociopathe et que je ne serai jamais amoureux puis j'ai compris que les gens tombaient amoureux parce qu'ils exprimaient leurs sentiments aux autres).
J'ai compris. Elle me manque parce que c'est la seule personne à qui je me suis jamais vraiment révélé et qu'elle m'a rejeté.
*Ma famille ne me connaît pas. Ils ne savent pas que je suis athée, que je vis une vie de débauche (lol) et aussi éloignée que possible de leurs ambitions et de celles qu'ils ont pour moi. Ils s'en doutent mais ne cherchent pas à le savoir. J'ai peur de perdre mon frère, le seul qui compte vraiment à mes yeux, ma seule constante depuis aussi longtemps que je me souvienne. Il était avec moi quand nous n'étions pas encore en France, il était avec moi quand nos parents nous humiliaient, nous frappaient et nous injuriaient. Il est toujours dans ma vie aujourd'hui et pourtant, on ne vit pas du tout la même vie.
*J'ai un seul ami qui me connaît vraiment, avec tous mes secrets, mes doutes et mes souffrances. Il est toujours là mais ce n'est pas pareil, ce n'est pas la même connexion. Mais il est là et c'est extrêmement important.
J'ai peur de me dévoiler de nouveau et d'être rejeté. En amitié comme en amour. J'ai peur d'échouer à être sociable et d'être incapable de me protéger. Je regarde autour de moi. Les êtres humains sont si cruels et mesquins, si prompts à l'oubli et à l'égoïsme. Si tristes et pathétiques aussi. Mais il y a aussi la bonté, l'amour, l'affection, le sexe, la rigolade... Suis-je capable de rentrer dans cette jungle violente et émotive, où la logique et la raison sont piétinés et malmenés et m'en sortir? Mes émotions sont tout aussi mesquines et violentes mais je les tiens en laisse. Que va t-il se passer quand je vais les laisser s'exprimer? Il y a tant de colère en moi, tant de venin. Après ma rupture, je suis resté en colère plus de deux mois. Constamment, même dans mes rêves. Et même maintenant la colère revient de temps à autre. Si ma colère avait un quelconque pouvoir sur la réalité, elle me permettrait d'invoquer mon ex pour lui foutre des coups de boule à volonté.
C'est marrant parce que la colère n'a même pas d'emprise sur ma réalité. Je ne la laisse jamais s'exprimer. La seule fois où j'ai voulu l'exprimer à la rupture avec mon ex, on m'en a dissuadé sur ce site . Je ne regrette pas de ne pas l'avoir fait comme je voulais le faire - il y avait trop de violence dans ce que je m'apprêtais à faire - mais je regrette de ne pas l'avoir exprimée du tout. Je peux la canaliser et l'exprimer par d'autres biais mais ça ne marche pas vraiment. Je pense que la colère est une chose saine qui permet de se soulever face à une injustice et que s'il y a des façons de le faire, il vaut mieux l'exprimer de façon saine et de préférence à la personne ou aux personnes qui ont déclenché cette colère. La prochaine fois que je serai en colère, je l'exprimerai.
Mais il faut y aller. Et cette fois, je vais devoir lâcher prise, débrider mes émotions. Apparemment, c'est la seule façon pour moi d'avancer. Il faut que je fasse en sorte que ma sphère intime ne se réduise pas à un ami et à une ex qui n'est plus dans ma vie. Souhaitez moi bonne chance, je reviendrai sur ce journal pour vous faire part de mes avancées.
Si vous avez des conseils, des réflexions, n'hésitez pas, je suis à l'écoute.
(J'ai voulu écrire un autre journal parce que le premier était trop inintelligible et obscur et que je n'avais pas de retours. Comment avancer quand on a pas de retour?)
Il est deux heures du matin. J'ai mal au crâne et je ressens l'envie de manger et de baiser. Je ne ferai rien des deux. J'ai la flemme de me faire à manger. Et je n'ai personne d'autre que moi dans mon intimité.
C'est là où tu te remémores tous les articles sur les effets nocifs du porno mais ta main te fait les yeux doux et tu ne sais pas si tu vas pouvoir résister.
Main: (bruit d'avion) on ouvre grand sa braguette, oh mais qu'il est mignon, allez une petite caresse à monsieur Serpent pour faire plaisir à Papa. Mais c'est bien ça. Ah gouzigouzi... Attention, il se réveille!
Une peine à peine perceptible mais lancinante m'accompagne ces derniers jours. Je suis parti en voyage voir une amie. Ça m'a fait un peu de bien mais la douleur est restée. J'ai vu un ami avec qui on travaille sur un projet plutôt fun en ce moment et auquel mon coloc et accessoirement seul véritable ami intime participe. Pareil, la douleur est toujours là.
J'appelle cette douleur Aniès. Cela fait longtemps que nous cohabitons avec Aniès. Elle est très bavarde mais elle a une toute petite voix. Des fois elle part en vacances pour des périodes plus ou moins longues et quand elle revient je me rends compte qu'elle ne m'avait pas vraiment manquée. Du coup, elle est vexée et elle parle un peu plus fort que d'habitude et à défaut de l'ignorer, je l'apaise. Avec de la bière ou du porno. Mais à ce qui paraît c'est pas très bon tout ça tout ça donc maintenant je me force à écouter Aniès. Elle est chiante mais je commence à compatir avec elle, et elle dit des choses intéressantes des fois.
Je me remémore ce que j'ai fait ces trois derniers mois.
1) J'ai quitté un travail qui me sapait le moral pour en enchaîner un autre. Mais on m'a envoyé sur le terrain sans formation et je n'ai pas réussi à tenir. Juste derrière j'ai trouvé un autre travail et là, j'ai entamé une formation. Je me suis fait virer de la formation le deuxième jour parce que je n'avais pas le permis B(genre ils auraient pas pu lire mon CV et s'en rendre compte avant?). J'ai continué à chercher du travail mais pas de succès pour l'instant.
2) Je suis énormément sorti. Bars, boîtes, évènements culturels, jams... J'ai rencontré pas mal de monde, seul ou avec d'autres amis et je me suis bien marré. Mais malgré les nouvelles rencontres, pas de nouvelles connexions amicales.
3) J'ai essayé les rencontres. À défaut d'avoir le courage de faire du SPU, j'ai essayé Tinder. Malgré le peu de succès, j'ai réussi à avoir deux dates vraiment intéressées. J'ai perdu tout moyen de contact avec l'une en supprimant mon compte tinder avant de lui avoir demandé son tel et j'ai vu l'autre deux fois, on s'est embrassés la première fois, on a conclu la deuxième fois mais je n'ai jamais recherché à la revoir et elle non plus. Ça ne m'intéresse plus. Des fois, je rencontre au hasard des femmes et je sens que le courant pourrait passer et que je devrais y aller. Il y a de la peur certes mais aussi et plus inquiétant un énorme désintérêt.
Je ne suis pas malheureux pourtant. Je ne suis pas non plus désespéré. Je me pose des questions et les réponses ne me plaisent pas.
Je suis triste parce que mon ex me manque. Elle avait énormément de défauts, moi aussi et ça n'aurait jamais fonctionné entre nous. Je ne veux pas la récupérer ou la séduire ou même la baiser. C'est elle en tant que personne qui me manque.
- Et pourtant, c'est la seule personne qui ait réussi à me blesser depuis mes quatorze ans (l'autre personne, c'est ma tante que je considère comme ma mère et qui m'a élevé jusqu'à mes huit ans).
- C'est aussi la seule personne qui ait réussi à me donner envie de me découvrir, de partager, de me dénuder et d'aimer (eh non, avant elle, pas de premier amour ou de sentiments non partagés pour qui que ce soit. Pendant longtemps j'ai cru que j'étais une sorte de sociopathe et que je ne serai jamais amoureux puis j'ai compris que les gens tombaient amoureux parce qu'ils exprimaient leurs sentiments aux autres).
J'ai compris. Elle me manque parce que c'est la seule personne à qui je me suis jamais vraiment révélé et qu'elle m'a rejeté.
*Ma famille ne me connaît pas. Ils ne savent pas que je suis athée, que je vis une vie de débauche (lol) et aussi éloignée que possible de leurs ambitions et de celles qu'ils ont pour moi. Ils s'en doutent mais ne cherchent pas à le savoir. J'ai peur de perdre mon frère, le seul qui compte vraiment à mes yeux, ma seule constante depuis aussi longtemps que je me souvienne. Il était avec moi quand nous n'étions pas encore en France, il était avec moi quand nos parents nous humiliaient, nous frappaient et nous injuriaient. Il est toujours dans ma vie aujourd'hui et pourtant, on ne vit pas du tout la même vie.
*J'ai un seul ami qui me connaît vraiment, avec tous mes secrets, mes doutes et mes souffrances. Il est toujours là mais ce n'est pas pareil, ce n'est pas la même connexion. Mais il est là et c'est extrêmement important.
J'ai peur de me dévoiler de nouveau et d'être rejeté. En amitié comme en amour. J'ai peur d'échouer à être sociable et d'être incapable de me protéger. Je regarde autour de moi. Les êtres humains sont si cruels et mesquins, si prompts à l'oubli et à l'égoïsme. Si tristes et pathétiques aussi. Mais il y a aussi la bonté, l'amour, l'affection, le sexe, la rigolade... Suis-je capable de rentrer dans cette jungle violente et émotive, où la logique et la raison sont piétinés et malmenés et m'en sortir? Mes émotions sont tout aussi mesquines et violentes mais je les tiens en laisse. Que va t-il se passer quand je vais les laisser s'exprimer? Il y a tant de colère en moi, tant de venin. Après ma rupture, je suis resté en colère plus de deux mois. Constamment, même dans mes rêves. Et même maintenant la colère revient de temps à autre. Si ma colère avait un quelconque pouvoir sur la réalité, elle me permettrait d'invoquer mon ex pour lui foutre des coups de boule à volonté.
C'est marrant parce que la colère n'a même pas d'emprise sur ma réalité. Je ne la laisse jamais s'exprimer. La seule fois où j'ai voulu l'exprimer à la rupture avec mon ex, on m'en a dissuadé sur ce site . Je ne regrette pas de ne pas l'avoir fait comme je voulais le faire - il y avait trop de violence dans ce que je m'apprêtais à faire - mais je regrette de ne pas l'avoir exprimée du tout. Je peux la canaliser et l'exprimer par d'autres biais mais ça ne marche pas vraiment. Je pense que la colère est une chose saine qui permet de se soulever face à une injustice et que s'il y a des façons de le faire, il vaut mieux l'exprimer de façon saine et de préférence à la personne ou aux personnes qui ont déclenché cette colère. La prochaine fois que je serai en colère, je l'exprimerai.
Mais il faut y aller. Et cette fois, je vais devoir lâcher prise, débrider mes émotions. Apparemment, c'est la seule façon pour moi d'avancer. Il faut que je fasse en sorte que ma sphère intime ne se réduise pas à un ami et à une ex qui n'est plus dans ma vie. Souhaitez moi bonne chance, je reviendrai sur ce journal pour vous faire part de mes avancées.
Si vous avez des conseils, des réflexions, n'hésitez pas, je suis à l'écoute.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 27.06.16, 08h56 par RosieRosette
- [0] Courage le 27.06.16, 09h52 par MaryeL
- [0] Courage le 27.06.16, 11h55 par mistermint
- [0] Courage le 27.06.16, 15h36 par voucny
- [0] Courage le 28.06.16, 11h25 par Stayfun
- [0] Courage le 10.08.16, 10h19 par SweetyKID
- [0] Courage le 24.08.16, 14h15 par Aristophane
- [+1] Courage le 17.06.17, 10h15 par Moumane
Courage, ça va aller. La perte de confiance en soi et dans les autres après une relation, c'est pas quelque chose de surprenant, surtout si tu t'es fortement projeté. Y'a pas de honte à avoir d'ailleurs, dis-toi que t'es normal, et loin d'être le seul.
Le reste de ton post me parle, désolé si je suis bavard sur la question. Et d'ailleurs, ce qui suit te correspond peut-être pas, mais dans le doute...
Concernant la haine, tu mets ça en relation avec une injustice. De quelle injustice tu parle ?
Je comprends que tu ressente de l'abandon, mais y voir de l'injustice me semble trompeur.
Ma vision : je ne crois pas que "l'univers" en ait quelque chose à foutre de nous, qu'on soit heureux ou malheureux. Je ne sais pas quelles sont tes convictions, et peut-être qu'on s'oppose là-dessus.
Je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un pour tenir les comptes, mesurer la valeur de nos actes, et nous rétribuer à la hauteur de nos actes (justice) ou non (injustice).
Dans le cas présent, les gens s'aiment puis ne s'aiment plus, c'est la vie, ça peut être chiant ou douloureux mais c'est le lot de tout un chacun.
Y'a des moments chouettes et des périodes bien sombres, les enfants veulent du bonheur tout le temps, en tant qu'adulte on doit prendre conscience que le bonheur et les merdes s'acceptent en bloc, ou se refusent en bloc.
Trouver le compromis entre la vision naïve du monde prête à voler en éclat à la première déconvenue, et la vision désenchantée et misanthrope qui n'attend plus rien de la vie. Il faut accepter qu'on ne nous doit rien, parce que c'est le cas, et que ça aide à respirer, à ne pas enchaîner les déceptions.
Juste, rester droit en étant prêt à accueillir le bonheur quand il se présente.
Bref, te perds pas dans ces considérations (facile à dire), je crois que tu vas y laisser beaucoup de toi pour peu de bénéfices. A part peut-être une satisfaction de ta haine, qui découle de cette rupture qui, semble-t-il, a été vécue comme un affront.
Respecter le libre arbitre d'autrui, incluant le droit de ne pas nous aimer, ça libère aussi, quelque part.
Et en la matière, ce pourrait te conduire à vouloir te faire justice toi-même : tout sauf sain. Et la violence sera jamais une bonne manière de te respecter, ni de te faire respecter. C'est fictif. Tu crois pas que travailler sur le fait de te faire respecter sur la durée sainement, plutôt qu'intérioriser petit à petit jusqu'à plus en pouvoir, ce serait plus constructif ?
Avoir tout le temps l'envie ou même la capacité de séduire, de baiser, c'est un mythe. On nous vend une sexualité et du désir débridé sans fin, on nous fait croire qu'on peut répondre de manière constante aux sollicitations, la vérité elle est quand même différente. Y croire c'est se sentir défaillant. Rester lucide dessus c'est déjà accepter un peu mieux.
Plus simplement : courage, tiens-nous au courant ;)
Le reste de ton post me parle, désolé si je suis bavard sur la question. Et d'ailleurs, ce qui suit te correspond peut-être pas, mais dans le doute...
Concernant la haine, tu mets ça en relation avec une injustice. De quelle injustice tu parle ?
Je comprends que tu ressente de l'abandon, mais y voir de l'injustice me semble trompeur.
Ma vision : je ne crois pas que "l'univers" en ait quelque chose à foutre de nous, qu'on soit heureux ou malheureux. Je ne sais pas quelles sont tes convictions, et peut-être qu'on s'oppose là-dessus.
Je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un pour tenir les comptes, mesurer la valeur de nos actes, et nous rétribuer à la hauteur de nos actes (justice) ou non (injustice).
Dans le cas présent, les gens s'aiment puis ne s'aiment plus, c'est la vie, ça peut être chiant ou douloureux mais c'est le lot de tout un chacun.
Y'a des moments chouettes et des périodes bien sombres, les enfants veulent du bonheur tout le temps, en tant qu'adulte on doit prendre conscience que le bonheur et les merdes s'acceptent en bloc, ou se refusent en bloc.
Trouver le compromis entre la vision naïve du monde prête à voler en éclat à la première déconvenue, et la vision désenchantée et misanthrope qui n'attend plus rien de la vie. Il faut accepter qu'on ne nous doit rien, parce que c'est le cas, et que ça aide à respirer, à ne pas enchaîner les déceptions.
Juste, rester droit en étant prêt à accueillir le bonheur quand il se présente.
Bref, te perds pas dans ces considérations (facile à dire), je crois que tu vas y laisser beaucoup de toi pour peu de bénéfices. A part peut-être une satisfaction de ta haine, qui découle de cette rupture qui, semble-t-il, a été vécue comme un affront.
Respecter le libre arbitre d'autrui, incluant le droit de ne pas nous aimer, ça libère aussi, quelque part.
Et en la matière, ce pourrait te conduire à vouloir te faire justice toi-même : tout sauf sain. Et la violence sera jamais une bonne manière de te respecter, ni de te faire respecter. C'est fictif. Tu crois pas que travailler sur le fait de te faire respecter sur la durée sainement, plutôt qu'intérioriser petit à petit jusqu'à plus en pouvoir, ce serait plus constructif ?
Ça consisterait en quoi idéalement pour toi ?La prochaine fois que je serai en colère, je l'exprimerai.
On a des périodes réfractaires dans la vie. Donc c'est pas inquiétant, c'est physiologique.Il y a de la peur certes mais aussi et plus inquiétant un énorme désintérêt.
Avoir tout le temps l'envie ou même la capacité de séduire, de baiser, c'est un mythe. On nous vend une sexualité et du désir débridé sans fin, on nous fait croire qu'on peut répondre de manière constante aux sollicitations, la vérité elle est quand même différente. Y croire c'est se sentir défaillant. Rester lucide dessus c'est déjà accepter un peu mieux.
Plus simplement : courage, tiens-nous au courant ;)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Constructif le 27.06.16, 12h19 par Jalapeno
- [0] Post responsable le 24.08.16, 14h19 par Aristophane
Nonchalance, je te conseille cette vidéo sur la colère, je la trouve très intéressante :
[youtube][/youtube]
[youtube][/youtube]
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Tout à fait le 27.06.16, 14h31 par Nonchalance
Merci pour vos messages d'encouragement. Il faut croire que ma colère a une emprise sur la réalité puisque je viens de recevoir un message de mon ex pour récupérer certaines affaires qu'elle ne m'avait pas filé lors de notre séparation(ceux qui sont familiers des mécanismes de la pensée magique me riront au nez). Mais en vrai, je suis plutôt cool, je ne vais pas l'agresser ou même lui parler de ce que j'ai vécu.
Et je ne parle pas d'injustice ou d'abandon. Je ne me suis jamais projeté dans cette relation (je ne me projette jamais dans quoi que ce soit avec détermination, j'observe les chemins probables et certains me plaisent plus que d'autres mais aucun ne m'aveugle des autres possibilités que j'ai pu entrevoir) et ce n'est pas le fait que ce soit fini qui m'a fait le plus mal. C'est la façon dont ça s'est fini. Je trouve qu'elle m'a manqué de respect. Je suis en colère parce que c'est une personne que j'aime et que je n'aurai jamais traité une personne que j'aime de la façon dont elle m'a traité.
Pour le reste c'est intéressant mais l'être humain n'est pas un animal objectif. Il peut selon moi appréhender une partie de cette objectivité mais pas la vivre. Il peut vivre une objectivité subjective, un sentiment de légitimité validé par une conscience de ce qu'il perçoit comme objectivement juste.
On peut en parler plus en détail par MP si tu veux, c'est intéressant comme discussion.
Exposer mon sentiment d'injustice serait pour moi la façon la plus juste de laisser parler ma colère. Enlever le superflus des insultes, du chantage pour aller à l'essentiel. Ex:" Tu m'as fait beaucoup de mal en faisant ... et je suis déçu par ton comportement. Je suis très en colère et j'ai envie de te faire subir ... pour m'avoir fait ça. Je pense que tu as été immature/irrespectueux et je ne veux plus te voir/parler pour l'instant." Un truc du genre.
Je n'ai pas perdu confiance en moi ni dans les autres au contraire. Avant j'étais plutôt renfermé et amer, j'étais dédaigneux envers les gens. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ils se mettaient dans des états d'âme impossible pour de la merde, pourquoi cette merde leur semblait si précieuse. Ce qui a fait que je ne me suis jamais intégré dans les groupes et que par conséquent je n'ai jamais vécu ou partagé les merdes des gens. Je sous-estimais l'importance de la construction humaine dans un groupe parce que les solutions que tout le monde galérait à trouver pour régler leurs problèmes, je les trouvais et les résolvais à la source. Par exemple, je n'avais jamais vécu de vie de couple mais j'étais déjà conscient des mécanismes de la jalousie, de la dépendance, des manipulations... à mes quinze ans. Mais comme je n'avais rien vécu de tout ça, je n'avais aucune légitimité et les gens semblaient plus intéressés par réagir dans l'émotion ("Oh elle a fait ça, la salope!" "Non mais de toute façon t'es qu'un gros con et je t'aime plus") que de véritablement réfléchir. Sur le long terme ça m'a porté préjudice parce que sans avoir jamais rien vécu, j'étais déjà lucide et forcément tu n'es pas sur la même longueur d'onde que des gens qui se construisent et rectifient leurs pensées avec leurs expériences.mistermint a écrit :Courage, ça va aller. La perte de confiance en soi et dans les autres après une relation, c'est pas quelque chose de surprenant, surtout si tu t'es fortement projeté. Y'a pas de honte à avoir d'ailleurs, dis-toi que t'es normal, et loin d'être le seul.
Alors juste pour restituer c'est de la colère que j'éprouve, pas de la haine. J'éprouve de la haine pour mes parents par exemple et le sentiment est différent. Je ne leur ferai jamais de mal physique mais je ne me bougerai pas le cul si il leur arrivait malheur.mistermint a écrit :Le reste de ton post me parle, désolé si je suis bavard sur la question. Et d'ailleurs, ce qui suit te correspond peut-être pas, mais dans le doute...
Concernant la haine, tu mets ça en relation avec une injustice. De quelle injustice tu parle ?
Je comprends que tu ressente de l'abandon, mais y voir de l'injustice me semble trompeur.
Et je ne parle pas d'injustice ou d'abandon. Je ne me suis jamais projeté dans cette relation (je ne me projette jamais dans quoi que ce soit avec détermination, j'observe les chemins probables et certains me plaisent plus que d'autres mais aucun ne m'aveugle des autres possibilités que j'ai pu entrevoir) et ce n'est pas le fait que ce soit fini qui m'a fait le plus mal. C'est la façon dont ça s'est fini. Je trouve qu'elle m'a manqué de respect. Je suis en colère parce que c'est une personne que j'aime et que je n'aurai jamais traité une personne que j'aime de la façon dont elle m'a traité.
Pour le reste c'est intéressant mais l'être humain n'est pas un animal objectif. Il peut selon moi appréhender une partie de cette objectivité mais pas la vivre. Il peut vivre une objectivité subjective, un sentiment de légitimité validé par une conscience de ce qu'il perçoit comme objectivement juste.
On peut en parler plus en détail par MP si tu veux, c'est intéressant comme discussion.
Je ne cautionne pas la violence physique sans agression préalable et même en cas d'agression, je préfère soumettre que blesser si possible. Heureusement, je n'ai jamais eu besoin de me battre véritablement (sauf avec mon frère).mistermint a écrit :Ça consisterait en quoi idéalement pour toi ?La prochaine fois que je serai en colère, je l'exprimerai.
Exposer mon sentiment d'injustice serait pour moi la façon la plus juste de laisser parler ma colère. Enlever le superflus des insultes, du chantage pour aller à l'essentiel. Ex:" Tu m'as fait beaucoup de mal en faisant ... et je suis déçu par ton comportement. Je suis très en colère et j'ai envie de te faire subir ... pour m'avoir fait ça. Je pense que tu as été immature/irrespectueux et je ne veux plus te voir/parler pour l'instant." Un truc du genre.
Je ne peux que te rejoindre la dessus.mistermint a écrit :On a des périodes réfractaires dans la vie. Donc c'est pas inquiétant, c'est physiologique.Il y a de la peur certes mais aussi et plus inquiétant un énorme désintérêt.
Avoir tout le temps l'envie ou même la capacité de séduire, de baiser, c'est un mythe. On nous vend une sexualité et du désir débridé sans fin, on nous fait croire qu'on peut répondre de manière constante aux sollicitations, la vérité elle est quand même différente. Y croire c'est se sentir défaillant. Rester lucide dessus c'est déjà accepter un peu mieux.
Plus simplement : courage, tiens-nous au courant ;)
Veux tu bien nous raconter un peu les raisons de la rupture ?
@Frensh_Enjoleur_ Pour résumer on a eu tous les deux quelques couilles de santé pendant une grosse partie de notre relation. Pendant qu'elle réglait les siens, j'ai fait un burn-out, j'ai eu un ulcère dieudonal (provoqué par une bactérie et pas par le stress quoique ça a du aider), j'ai perdu quinze kilos en trois mois puis je suis parti dans mon pays d'origine pendant un mois et demi et quand je suis revenu j'avais le cafard parce que je venais de quitter ma famille que j'avais pas vu depuis plus de 11 ans. Autant dire que c'était pas la joie tous les jours dans ma tête mais je n'ai jamais passé mes nerfs sur elle à cause de ça ou été relou (on peut pas dire que c'était son cas quand c'était elle qui avait des problèmes de santé).
On s'est pas vu pendant une semaine parce qu'elle est partie en voyage et quand elle est revenue, elle me dit par sms qu'elle veut pas me voir pour l'instant sans me donner d'explications. Après avoir exprimé mon incompréhension et un peu de colère, je l'ai laissé tranquille pendant encore deux semaines puis j'ai du l'obliger à venir me parler. Et là elle me dit que je suis dépressif. J'ai déjà été en dépression et c'est vraiment pas fun. Mais là, elle m'a vu triste pendant quelques semaines et elle a décidé que j'étais dépressif. Après elle a rajouté d'autres trucs plus personnels qui ne m'ont pas plu et je me suis dit qu'elle se foutait de ma gueule parce que c'était la troisième fois en cinq semaines qu'on avait une discussion sur l'intérêt de rester en couple ou pas et qu'elle aurait pu me dire ça bien avant. Et c'est comme ça que je suis resté en colère pendant plus de deux mois non-stop.
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Bref, réussir à voir trois personnes que j'aime bien et prendre le téléphone d'une nouvelle connaissance c'est mon objectif de cette semaine.
Il y a M., le sportif qui aime la musculation et le vélo, super drôle passionné des toits de la ville. Apparemment, il aime bien emmener ses conquêtes pour leur faire découvrir une nouvelle vue en hauteur. Un vrai séducteur.
Il faut que je vois S. aussi, une ancienne collègue de boulot toute timide qui pense que je suis un phénomène de foire et qui est impressionnée par les conseils que je peux lui donner pour surmonter sa timidité et s'affirmer toute seule. J'aime bien S., c'est une bonne amie et elle comprend mes blagues.
Et enfin L., une amie que je connais depuis le collège à sa période gothique (lol), super ouverte, un peu garçon manqué et on passe souvent de bonnes soirées avec elle même si elle aime bien aller dans une boîte que j'aime pas du tout. En plus elle est amie avec une jeune femme très mignonne mais la dernière fois que je lui en ai parlé, elle s'est énervée en me disant que je pouvais trouver mieux. Comme toutes mes amies, elle ne m'attire pas et je sais que je ne l'intéresse pas donc je me demande pourquoi elle s'est énervée. Simple esprit de compétition sans doute!
Dans ma ville cette semaine il y a des jams donc je vais pouvoir chanter un peu et découvrir de nouveaux artistes et puis je vais utiliser OVS et WinGit pour voir s'il y a pas des trucs sympas à faire.
À suivre...
On s'est pas vu pendant une semaine parce qu'elle est partie en voyage et quand elle est revenue, elle me dit par sms qu'elle veut pas me voir pour l'instant sans me donner d'explications. Après avoir exprimé mon incompréhension et un peu de colère, je l'ai laissé tranquille pendant encore deux semaines puis j'ai du l'obliger à venir me parler. Et là elle me dit que je suis dépressif. J'ai déjà été en dépression et c'est vraiment pas fun. Mais là, elle m'a vu triste pendant quelques semaines et elle a décidé que j'étais dépressif. Après elle a rajouté d'autres trucs plus personnels qui ne m'ont pas plu et je me suis dit qu'elle se foutait de ma gueule parce que c'était la troisième fois en cinq semaines qu'on avait une discussion sur l'intérêt de rester en couple ou pas et qu'elle aurait pu me dire ça bien avant. Et c'est comme ça que je suis resté en colère pendant plus de deux mois non-stop.
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Bref, réussir à voir trois personnes que j'aime bien et prendre le téléphone d'une nouvelle connaissance c'est mon objectif de cette semaine.
Il y a M., le sportif qui aime la musculation et le vélo, super drôle passionné des toits de la ville. Apparemment, il aime bien emmener ses conquêtes pour leur faire découvrir une nouvelle vue en hauteur. Un vrai séducteur.
Il faut que je vois S. aussi, une ancienne collègue de boulot toute timide qui pense que je suis un phénomène de foire et qui est impressionnée par les conseils que je peux lui donner pour surmonter sa timidité et s'affirmer toute seule. J'aime bien S., c'est une bonne amie et elle comprend mes blagues.
Et enfin L., une amie que je connais depuis le collège à sa période gothique (lol), super ouverte, un peu garçon manqué et on passe souvent de bonnes soirées avec elle même si elle aime bien aller dans une boîte que j'aime pas du tout. En plus elle est amie avec une jeune femme très mignonne mais la dernière fois que je lui en ai parlé, elle s'est énervée en me disant que je pouvais trouver mieux. Comme toutes mes amies, elle ne m'attire pas et je sais que je ne l'intéresse pas donc je me demande pourquoi elle s'est énervée. Simple esprit de compétition sans doute!
Dans ma ville cette semaine il y a des jams donc je vais pouvoir chanter un peu et découvrir de nouveaux artistes et puis je vais utiliser OVS et WinGit pour voir s'il y a pas des trucs sympas à faire.
À suivre...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 24.08.16, 14h27 par Aristophane
- [0] Intéressant le 17.06.17, 10h21 par Moumane
Alea a écrit :Concrètement, penses-tu vraiment que la rancœur/vengeance soit un comportement mature ?Exposer mon sentiment d'injustice serait pour moi la façon la plus juste de laisser parler ma colère. Enlever le superflus des insultes, du chantage pour aller à l'essentiel. Ex:" Tu m'as fait beaucoup de mal en faisant ... et je suis déçu par ton comportement. Je suis très en colère et j'ai envie de te faire subir ... pour m'avoir fait ça. Je pense que tu as été immature/irrespectueux et je ne veux plus te voir/parler pour l'instant." Un truc du genre.
Quant à la colère, elle est loin d'être obligatoire. Elle peut être compréhensible, mais ce n'est pas une raison pour l'invoquer.
Si je relis ton passage sur les raisons de ta colère :
Tu oublies un facteur dans ton raisonnement : La pluralité de points de vue différents qui existent.Je suis en colère parce que c'est une personne que j'aime et que je n'aurai jamais traité une personne que j'aime de la façon dont elle m'a traité.
Le fait d'être acteur de notre vie nous donne tendance à nous approprier le monde. On place son opinion dans une foultitude de sujets, et l'on peut vite être désarçonné quand on se heurte à d'autres avis que le nôtre.
Savoir accepter ce que les autres font ou disent sans chercher à condamner est difficile, mais c'est un grand pas en avant.
Ce qui ne veut pas dire que tu dois être d'accord avec tout avis extérieur ! Tu peux également exposer tes idées et expliquer calmement qu'un truc te gêne, ou lâcher l'affaire si tu vois que l'autre campe trop sur sa position.
Je vois où tu veux en venir mais je ne pense pas que je sois la bonne cible pour ce genre de message, au contraire. Mon défaut, c'est de tout rationaliser, de voir les multiples points de vue de telle ou telle personne sans prendre en compte mes sentiments et émotions.
Donc je sais que elle a ses raisons, que ce n'est pas la peine de rester en colère, qu'on ne me doit rien... Mais je m'en fous. Être conscient de tout ça ne m'apporte aucun réconfort quand je fais des cauchemars, aucun apaisement quand je suis triste... Ce qui m'en apporte par contre, c'est d'exprimer mes sentiments. Qu'ils soient bons ou mauvais.
Je ne suis pas en train de dire que je vais rester rancunier toute ma vie ou me venger ou que sais je encore. Je suis en train de dire que il est important de vivre ses émotions et de ne pas essayer de s'en détacher. C'est ce que j'ai fait toute ma vie et ça ne m'a apporté qu'une pénible lucidité qui ne me sert à rien parce que je ne peux pas la partager avec les autres, on est pas sur la même longueur d'onde.
J'ai seulement appris que j'avais le droit d'être égoïste et de me foutre du fait que logiquement ceci ou cela, c'est ce que je ressens qui importe d'abord, la rationalisation vient après.
C'est dans ce sens qu'il faut prendre la contradiction avec injustice et injustice. La première n'a pas lieu d'être, tout le monde s'en fout et elle n'existe pas.Alea a écrit :Et je ne parle pas d'injustice ou d'abandonOutre ta contradiction, cette injustice est virtuelle : c'est ce que tu ressens.Exposer mon sentiment d'injustice serait pour moi la façon la plus juste de laisser parler ma colère.
Tu peux relire le post de mistermint, il t'explique clairement la chose :Il faut accepter qu'on ne nous doit rien, parce que c'est le cas, et que ça aide à respirer, à ne pas enchaîner les déceptions.
La seconde a toutes les raisons d'exister dans mon univers car c'est seulement en prenant en compte ce sentiment que je peux passer à autre chose.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 24.08.16, 14h31 par Aristophane
- [+1] Intéressant le 17.06.17, 10h22 par Moumane
Des fois, je me demande s'il ne me manque pas une case, si je suis normal ou si comme Sheldon dans The Big Bang Theory, je ne devrai pas me faire tester par ma maman pour savoir si je ne suis pas fou.
Qu'est ce que je fous sur ce site? Pourquoi avoir tant de savoir sur des tas de choses si c'est pour ne rien faire avec?
Des occasions de rencontre, j'en ai eu un paquet ces temps ci. Je ne me fais pas de films. Quand tu croises une jolie fille, qu'elle te souris, que tu lui rends son sourire et qu'elle rougit en continuant à te mater, une personne normale se dirait: "Super, je vais aller lui parler, advienne que pourra!" En ce moment, ça m'arrive au moins une fois par jour et qu'est ce que je fais? Bah rien, je rentre chez moi et je me dis que je suis con, qu'il y a quelque chose qui cloche et j'écris sur FTS, comme si ça allait changer quelque chose.
Pourtant, ce n'est pas la peur qui m'arrête. J'ai vérifié. À plusieurs reprises j'ai commencé à marcher en direction de ces jeunes femmes. Aucune appréhension, aucune paralysie. J'ai même parlé à l'une d'elle et je suis sûr que j'aurai pu lui demander son numéro. Sans pression toujours, c'est juste que... je sais pas, j'étais là et en même temps, j'étais en train de me demander ce que j'étais en train de foutre. Et au final, je n'ai rien fait.
C'est un peu l'histoire de ma vie. Je commence à voir ce que les autres trouvent de bizarre chez moi. Je ne suis pas handicapé de la vie, j'ai une certaine intelligence, de l'humour (beaucoup trop même), des gens qui m'apprécient, de l'indépendance, de l’exubérance, des projets, une personnalité singulière... et aucune ambition réelle.
Enfin, je dois quand même avoir un peu d'ambition, sinon je ne serai pas ici à écrire tout ça. Qu'est ce qui ne va pas chez moi? Qu'est ce que je recherche vraiment?
Si vous êtes déjà passés par là, que vous avez un point de vue inédit que je n'ai pas encore entrevu, je suis preneur.
[youtube][/youtube]
En tout cas, cette musique c'est de la bombe!
Qu'est ce que je fous sur ce site? Pourquoi avoir tant de savoir sur des tas de choses si c'est pour ne rien faire avec?
Des occasions de rencontre, j'en ai eu un paquet ces temps ci. Je ne me fais pas de films. Quand tu croises une jolie fille, qu'elle te souris, que tu lui rends son sourire et qu'elle rougit en continuant à te mater, une personne normale se dirait: "Super, je vais aller lui parler, advienne que pourra!" En ce moment, ça m'arrive au moins une fois par jour et qu'est ce que je fais? Bah rien, je rentre chez moi et je me dis que je suis con, qu'il y a quelque chose qui cloche et j'écris sur FTS, comme si ça allait changer quelque chose.
Pourtant, ce n'est pas la peur qui m'arrête. J'ai vérifié. À plusieurs reprises j'ai commencé à marcher en direction de ces jeunes femmes. Aucune appréhension, aucune paralysie. J'ai même parlé à l'une d'elle et je suis sûr que j'aurai pu lui demander son numéro. Sans pression toujours, c'est juste que... je sais pas, j'étais là et en même temps, j'étais en train de me demander ce que j'étais en train de foutre. Et au final, je n'ai rien fait.
C'est un peu l'histoire de ma vie. Je commence à voir ce que les autres trouvent de bizarre chez moi. Je ne suis pas handicapé de la vie, j'ai une certaine intelligence, de l'humour (beaucoup trop même), des gens qui m'apprécient, de l'indépendance, de l’exubérance, des projets, une personnalité singulière... et aucune ambition réelle.
Enfin, je dois quand même avoir un peu d'ambition, sinon je ne serai pas ici à écrire tout ça. Qu'est ce qui ne va pas chez moi? Qu'est ce que je recherche vraiment?
Si vous êtes déjà passés par là, que vous avez un point de vue inédit que je n'ai pas encore entrevu, je suis preneur.
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En tout cas, cette musique c'est de la bombe!
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- [0] Il y'a du vrai... le 24.08.16, 14h32 par Aristophane
Tu es peut être tout simplement préoccupé ou pas disponible intellectuellement ou émotionnellement parlant pour en avoir envie.
En plus dans ce genre de cas tu te dois de réagir très rapidement, en quelques secondes sinon la belle inconnue à déjà tracé son chemin donc si tu tergiverses c'est pour une bonne raison que tu dois trouver :
- en ai-je vraiment envie?
- suis-je disponible sentimentalement parlant? (dans le sens où j'ai fait le deuil de ma relation avec mon ex)
- ai-je peur de quelque chose? (conditionnement social tout ça, tout ça...)
Et on passe tous par là. Qui ne s'est jamais demandé un jour : "Qu'est ce que je veux vraiment dans ma vie? Qu'est ce qui me rendrait heureux?"
Keep going on !
En plus dans ce genre de cas tu te dois de réagir très rapidement, en quelques secondes sinon la belle inconnue à déjà tracé son chemin donc si tu tergiverses c'est pour une bonne raison que tu dois trouver :
- en ai-je vraiment envie?
- suis-je disponible sentimentalement parlant? (dans le sens où j'ai fait le deuil de ma relation avec mon ex)
- ai-je peur de quelque chose? (conditionnement social tout ça, tout ça...)
Et on passe tous par là. Qui ne s'est jamais demandé un jour : "Qu'est ce que je veux vraiment dans ma vie? Qu'est ce qui me rendrait heureux?"
Keep going on !
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- [0] Constructif le 24.08.16, 14h33 par Aristophane
J'ai fait des progrès et j'ai eu le numéro d'une fille qui m'intéressait mais quelques réflexions avant de raconter cette histoire.
J'ai trouvé des réponses à mes questionnements précédents.
Il y a un an j'avais arrêté de me poser des questions. Je vivais la vie telle qu'elle venait et je m'éclatais souvent. J'avais tout le temps la pêche, tout le monde me disait que je riais beaucoup trop souvent et je n'avais pas peur de grand chose. C'est comme ça que j'ai rencontré mon ex, dans un état d'esprit qui baignait dans la béatitude et la soif de découverte.
Après j'ai vécu mon histoire avec mon ex et mon état d'esprit s'est transformé. J'ai régressé. J'ai eu du mal à mettre des mots sur des sensations omniprésentes et oppressantes. Tout ce que je sais c'est que le discours qu'elle a eu avec moi tout au long de notre relation puis pendant la rupture m'a beaucoup plus atteint que je ne le pensais. J'ai tellement l'habitude qu'on remette en cause mes choix de vie et mes particularités que je ne fais plus attention quand quelqu'un finit par me dire: "T'es bizarre!" "Pourquoi tu ne fais pas comme les autres..." Pour moi, je ne suis pas bizarre. Je suis comme les autres. Je n'ai pas beaucoup de gens qui comptent dans ma vie mais je tiens à eux. Et aucun d'eux ne m'a jamais tenu ce discours. Sauf mon ex. Elle tenait le même discours que les gens qui ne me connaissaient pas vraiment. Et c'est pourquoi j'étais aussi perturbé cette dernière année. J'ai sous estimé l'emprise que les mots pouvaient avoir sur moi. Je ne lui reproche pas de m'avoir critiqué et je ne lui en veux pas. C'est juste un constat. Maintenant, je sais comment répondre à ce genre de remarques autrement qu'en ignorant ou en souriant.
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Ce qui nous amène à mon état d'esprit actuel. Presque le même qu'il y a un an quand j'étais tout le temps souriant et confiant. Je me suis pas mal remis en question aussi mais je fais tout le temps ça à la moindre contrariété donc ce n'est pas vraiment intéressant. En tout cas, à défaut de trouver du sens à ce que je vis et à ce que je suis, j'ai réussi à me calquer aux autres sans me contrarier.
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Samedi je suis allé en soirée chez une amie et je me suis amusé. J'ai réussi à être sociable sans m'emmerder. C'est un exploit. J'ai beaucoup ri et j'ai passé pas mal de temps avec deux jeunes femmes qui étaient amies. Elles me plaisaient toutes les deux pour leurs physiques et leur charme simple mais pendant une conversation sérieuse avec la plus sociable et selon moi la plus jolie des deux (elles sont toutes les deux vraiment jolies quand même), cette dernière m'a dit qu'elle allait écouter mes arguments mais qu'elle ne changerait jamais d'avis. J'ai bugger. Mon esprit était en mode WTF et j'ai perdu tout début de désir pour elle.
J'ai continué à m'amuser et à raconter de la merde pour changer et j'ai essayé de capter le regard de l'autre. Je joue souvent à ce jeu en ce moment. En général il faut moins de cinq secondes avant que la personne en face ne détourne le regard. Beaucoup de mes connaissances me disent que j'ai un regard de psychopathe quand je fixe quelqu'un. Je préfère dire que j'ai un regard "intense". Bref, je réussis et avant qu'elle ne détourne son regard, je souris. Elle me rend mon sourire et rougis.
Le reste de la soirée je réussis à capter son regard de temps en temps et elle rougis toujours bien qu'avec confiance cette fois. Parfait! Je surprends une conversation où elle dit à sa pote que je suis mignon. Les deux sont d'accord. Parfaitement parfait!
Il est cinq heures, presque tout le monde s'en va et je n'ai pas réussi à l'isoler pour lui parler plus intimement. En lui faisant la bise, je lui fais signe d'approcher et lui dis:
"J'aimerai apprendre à te connaître, tu me plais. Ça te dit qu'on se revoie?"
Elle sourit, rougit et me répond:
"C'est gentil, mais alors en tant qu'amis?"
Je hoche les épaules et sourit.
"T'as un numéro de téléphone?"
Elle me donne son numéro alors que sa copine la presse. Elle me redit un autre truc sur le fait qu'on se reverra en tant qu'amis et je lui réponds que je ne lui avais pas demandé sa main mais seulement dit qu'elle me plaisait et que si on devait être amis, on serait amis.
Je l'ai recontacté avec des blagues un peu spéciales mi-éduquées, mi-choquantes. Elle a répondu, je l'ai fait rire, je lui ai fait comprendre avec beaucoup trop de subtilité qu'elle me plaisait vraiment mais elle a compris et sans tergiverser, je lui ai proposé d'aller boire un verre. J'attends une réponse mais en vrai sans réelle pression. Quoi qu'elle dise, je serai toujours content. Parce que j'ai appris un truc essentiel sur moi en faisant toute cette démarche. J'ai aimé faire ça du début jusqu'à maintenant. Et en le faisant, j'ai réussi à réveiller mon désir. Et en réveillant mon désir, j'ai réveillé mon espièglerie. Et une sorte d'énergie et de bonne humeur attirante. J'espère que les occasions où j'aurai envie de refaire la même chose vont se multiplier par la suite.
J'ai trouvé des réponses à mes questionnements précédents.
Il y a un an j'avais arrêté de me poser des questions. Je vivais la vie telle qu'elle venait et je m'éclatais souvent. J'avais tout le temps la pêche, tout le monde me disait que je riais beaucoup trop souvent et je n'avais pas peur de grand chose. C'est comme ça que j'ai rencontré mon ex, dans un état d'esprit qui baignait dans la béatitude et la soif de découverte.
Après j'ai vécu mon histoire avec mon ex et mon état d'esprit s'est transformé. J'ai régressé. J'ai eu du mal à mettre des mots sur des sensations omniprésentes et oppressantes. Tout ce que je sais c'est que le discours qu'elle a eu avec moi tout au long de notre relation puis pendant la rupture m'a beaucoup plus atteint que je ne le pensais. J'ai tellement l'habitude qu'on remette en cause mes choix de vie et mes particularités que je ne fais plus attention quand quelqu'un finit par me dire: "T'es bizarre!" "Pourquoi tu ne fais pas comme les autres..." Pour moi, je ne suis pas bizarre. Je suis comme les autres. Je n'ai pas beaucoup de gens qui comptent dans ma vie mais je tiens à eux. Et aucun d'eux ne m'a jamais tenu ce discours. Sauf mon ex. Elle tenait le même discours que les gens qui ne me connaissaient pas vraiment. Et c'est pourquoi j'étais aussi perturbé cette dernière année. J'ai sous estimé l'emprise que les mots pouvaient avoir sur moi. Je ne lui reproche pas de m'avoir critiqué et je ne lui en veux pas. C'est juste un constat. Maintenant, je sais comment répondre à ce genre de remarques autrement qu'en ignorant ou en souriant.
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Ce qui nous amène à mon état d'esprit actuel. Presque le même qu'il y a un an quand j'étais tout le temps souriant et confiant. Je me suis pas mal remis en question aussi mais je fais tout le temps ça à la moindre contrariété donc ce n'est pas vraiment intéressant. En tout cas, à défaut de trouver du sens à ce que je vis et à ce que je suis, j'ai réussi à me calquer aux autres sans me contrarier.
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Samedi je suis allé en soirée chez une amie et je me suis amusé. J'ai réussi à être sociable sans m'emmerder. C'est un exploit. J'ai beaucoup ri et j'ai passé pas mal de temps avec deux jeunes femmes qui étaient amies. Elles me plaisaient toutes les deux pour leurs physiques et leur charme simple mais pendant une conversation sérieuse avec la plus sociable et selon moi la plus jolie des deux (elles sont toutes les deux vraiment jolies quand même), cette dernière m'a dit qu'elle allait écouter mes arguments mais qu'elle ne changerait jamais d'avis. J'ai bugger. Mon esprit était en mode WTF et j'ai perdu tout début de désir pour elle.
J'ai continué à m'amuser et à raconter de la merde pour changer et j'ai essayé de capter le regard de l'autre. Je joue souvent à ce jeu en ce moment. En général il faut moins de cinq secondes avant que la personne en face ne détourne le regard. Beaucoup de mes connaissances me disent que j'ai un regard de psychopathe quand je fixe quelqu'un. Je préfère dire que j'ai un regard "intense". Bref, je réussis et avant qu'elle ne détourne son regard, je souris. Elle me rend mon sourire et rougis.
Le reste de la soirée je réussis à capter son regard de temps en temps et elle rougis toujours bien qu'avec confiance cette fois. Parfait! Je surprends une conversation où elle dit à sa pote que je suis mignon. Les deux sont d'accord. Parfaitement parfait!
Il est cinq heures, presque tout le monde s'en va et je n'ai pas réussi à l'isoler pour lui parler plus intimement. En lui faisant la bise, je lui fais signe d'approcher et lui dis:
"J'aimerai apprendre à te connaître, tu me plais. Ça te dit qu'on se revoie?"
Elle sourit, rougit et me répond:
"C'est gentil, mais alors en tant qu'amis?"
Je hoche les épaules et sourit.
"T'as un numéro de téléphone?"
Elle me donne son numéro alors que sa copine la presse. Elle me redit un autre truc sur le fait qu'on se reverra en tant qu'amis et je lui réponds que je ne lui avais pas demandé sa main mais seulement dit qu'elle me plaisait et que si on devait être amis, on serait amis.
Je l'ai recontacté avec des blagues un peu spéciales mi-éduquées, mi-choquantes. Elle a répondu, je l'ai fait rire, je lui ai fait comprendre avec beaucoup trop de subtilité qu'elle me plaisait vraiment mais elle a compris et sans tergiverser, je lui ai proposé d'aller boire un verre. J'attends une réponse mais en vrai sans réelle pression. Quoi qu'elle dise, je serai toujours content. Parce que j'ai appris un truc essentiel sur moi en faisant toute cette démarche. J'ai aimé faire ça du début jusqu'à maintenant. Et en le faisant, j'ai réussi à réveiller mon désir. Et en réveillant mon désir, j'ai réveillé mon espièglerie. Et une sorte d'énergie et de bonne humeur attirante. J'espère que les occasions où j'aurai envie de refaire la même chose vont se multiplier par la suite.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bien le 24.08.16, 09h01 par Onmyoji
- [0] Bien joué le 24.08.16, 09h09 par Jalapeno
- [0] La suite, vite ! le 24.08.16, 09h19 par r-0
- [0] Bravo le 24.08.16, 10h29 par Finn
- [0] La suite, vite ! le 24.08.16, 12h54 par RosieRosette
- [0] Bien joué le 24.08.16, 12h59 par mistermint
- [0] Bravo le 24.08.16, 14h37 par Aristophane
- [0] Bravo le 03.11.16, 15h23 par SweetyKID
- [+1] Intéressant le 17.06.17, 11h01 par Moumane