Ohren d'hier, aujoud'hui je te dépasse!

Note : 35

le 02.07.2016 par oHreN

35 réponses / Dernière par oHreN le 15.06.2017, 20h45

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Salut à toutes à tous !

On est un samedi aprèm et je sors d'une vieille grippe qui m'a plongé la tête dans le coussin quasi toute la semaine. Il y a pas à dire, la maladie, c'est pas bien.

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Mais ce matin au réveil, c'est différent. La maladie a disparu, et à la place j'ai une motivation de dingue, du genre à s'inscrire à un cours de kung-fu juste pour casser des briques en criant à pleins poumons. De dingue ma motivation je vous dis! C'est en écoutant du Rage Against que je me suis dis qu'il faut que je prennes des engagements!
"we gotta take the power back"

Bon c'est pas tout, je suis là pour écrire un journal!

Pour faire un court état des lieux, je sors d'une LTR de 2ans où je me suis faits largué pour des raisons de "plus de sentiments", et j'en ai salement bavé les premières semaines sachant qu'on était dans la même promo donc je la croisais régulièrement.
J'ai réalisé que prendre du recul et laisser du temps au temps, c'est la clef quand c'est la pagaille dans mon cœur d'artichaut
C'est paraît trivial mais il faut l'expérimenter pour y croire réellement à mon sens.

Ça fait ~ 1 mois que je suis plutôt passé à autre chose, mais au début j'ai voulu aller un peu vite, sans prendre de temps pour moi. Je faisais plein de choses, j'avais un agenda bien rempli mais je ne me sentais pas heureux. Qu'est-ce qui se passe ? Passer à autre chose c'est faire autre chose sans être parasité par les ruminations de la relation précédente, non ?

Et là j'ai commencé à fouiller un peu l'interwebz.

J'ai découvert Thomas d'Ansembourg, la claque!


Puis Christophe André (merci Venusian !)



Et ce post de lechat_meau qui ma fait réalisé que j'avais un peu oublié de m'aimer moi même.
Surtout cette phrase qui me coupa le souffle: "Aucune femme ne viendra réconforter l'enfant qui sommeille en vous."
la-clef-le-sentiment-de-securite-vt16188.html

C'était il y a 2 semaines, depuis je fais progressivement la paix avec mes sentiments, je médite et j'ai l'impression d'être à la fois plus conscient, et un peu plus détaché. Je suis en bonne voie !

Les présentations étant faites, voici mes objectifs:

-Sortir de ma zone de confort pour pouvoir aller parler à n'importe qui, quand je veux (dans le domaine du respectueux bien sur). Je suis à l'aise pour créer un lien quand je me sens légitime, "ami d'ami" en soirée ou autre, par contre avec les inconnu(e)s c'est autre chose.
-Savoir faire du SPU. Pas de maitriser la technique RoxxorPua, on s'est compris hein. Tout simplement arriver à correctement aborder une nana avec laquelle j'aimerais faire connaissance, que ce soit en allant voir des potes, ou au retour de carrefour avec pack de Lotus triple épaisseur sous le bras.

J'ai commandé le DVD de Blusher hier, il arrivera entre le 5 et le 7 *se frotte les mains d'impatience*. C'est pas une excuse pour ne pas me lancer avant, je sais, je vais essayer de me jeter à l'eau dès lundi!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 04.07.16, 17h25 par Jsh
  • [0] Like ! le 04.07.16, 17h47 par Syd_
  • [0] La suite, vite ! le 04.07.16, 19h26 par Thedaze
  • [0] Like ! le 08.07.16, 19h52 par Allandrightnow
  • [0] Sors avec des potes, amuse-toi le 01.09.16, 14h20 par CumShotWagnerLove
Samedi:

Soirée d’anniversaire d’une connaissance, je suis invité avec 3 autre amis par un ami proche. La maison est cool, il y a un jardin avec un trampoline.On est 40, je connais personne. Fuck. Pas fuck en même temps, c’était le but. C’est juste que ça me fout un peu les pétoches. Je bois un peu pour compenser. Je n’ai pas mangé, ça y est je crois que je commence à être un peu fait.

Je fluff un peu avec les gens, la soirée avance, la nuit tombe. Je fais un peu de la merde, je rigole bien. La population diminue petit à petit, je me retrouve à discutailler avec une plutôt jolie demoiselle sur le trampoline. On parle de faire l’amour sur un trampoline, qu’avec les rebonds ça doit donner un peu de rythme, je lui dis que ça serait cool.

Elle s'intéresse à moi, et moi, pas à elle.

J’ai passé la fin de soirée avec mes copains, et je me rends compte, en refaisant défiler l’histoire dans ma tête, que j’ai merdé. Genre, j’étais un peu trop bourré et dayum j’avais une jolie nana qui n’attendait que des signes d'intérêt de ma part. Fuck.

Lundi:

Au top de ma forme, après avoir récupéré de samedi, aujourd'hui je vais faire du Spu! Je me balade dans Paris, je croise, 1, 2, 3, 4 jolies filles, impossible de faire quoi que ce soit. Ça fait 1h que je marche, je me pose sur un banc pour réfléchir. Je m’écoute un peu ce que je ressens, et comme bien avant moi j’ai peur. Il me manque le momentum pour briser ça.
Je retrouve des potes dans 15 min, et entre-temps, je n'ai pas croisé une fille qui m'intéressait. Chou blanc donc.


Mardi:

Je passe mon midi/debut d’aprem avec 2 copains. Je pars avec un des deux en Thaïlande pour un semestre à l’étranger, ça va être le FIRE!

On s’est occupé de réserver notre coloc et de checker quels vaccins faire. D’ailleurs ça allait mal avec sa go depuis plusieurs semaines et là il nous apprend qu’il vient de rompre par sms avec elle (ils comptent tout de même se voir histoire de remettre les choses à plat).

Il est tristounet mais soulagé. Je suis content pour lui :).

Entre temps mon téléphone s’est manifesté pour me dire qu’amazon à fait sont taf, mon colis m’attend. Je quitte les deux pour retrouver mon colis non sans impatience.

Je l’ouvre une fois chez moi, “L’usage du monde” de Nicolas Bouvier et le DVD de Blusher. Je mets le petit disque de plastique dans la freebox, elle le recrache une, deux, trois fois.. Fuck.

Je fouille chez moi, pas de lecteur de dvd, alors je dépoussière un vieux pc portable de mon adolescence, il s’allume. Yes!

Je le regarde en entier et je suis mitigé. J’adore la façon de s'exprimer de blusher et d’une certaine manière j’ai déjà entendu les idées du dvd un peu partout sur FTS. Néanmoins c’est ludique et cool à regarder, j’aime!

Pas eu trop de temps pour me lancer aujourd’hui, j’ai un pote à voire dans la foulée, je sors une station avant, je croise personne qui m'intéresse, on essayera demain.


Mercredi:

Je me réveille, j’ai bien dormi, il fait beau et les oiseaux chantent .Je dessine une partie de la mâtiné et décide de sortir un peu avant midi. J’ai à peine fait 200 mètres pour rejoindre mon métro, je repère une jolie brune à lunettes un peu trendy. Je me dis dans ma caboche “naaa on s’est pas regardé je vais lui faire peur en débarquant de nul part”, je continue mon chemin et arrive sur le quai du métro.

Puis je me dis “t’es sérieux Ohren avec ton excuse, oh j’y vais là!”.

Mes pieds commencent à changer de direction puis je commence à courir vers la sortie dans l’espoir de la retrouver. Ma tête en panique :”J’ai peur, où tu vas, qu’est-ce que tu fais ?!” Mon corps :” Aucune idée mais j’y vais!” Je sors du métro je marche, je la retrouve pas, fuck.

Bordel l'adrénaline…

Je prends le métro, je m’installe au Jardin du luxembourg pour lire le bouquin que j’ai récup’ d’amazon. J’ai faim, je pars donc casser la dalle. Sur le chemin je croise une brune avec un joli sourire et qui m’a regardé pendant 2 secondes, mon sang se mets à bouillir d'appréhension, je commence à me trouver des excuses...Fuck that ! Je fais de demi tour et me lance à sa poursuite.

Même état d’esprit que ce matin, ce contraste entre mon cerveau qui meurs de trouille et ce corps qui se jette dans l’inconnue, c’est grisant.

Je cours un peu, elle est 10 mètres devant moi et commence à légèrement dévier de sa trajectoire pour rentrer dans un immeuble. Une pote à elle avait l’air de l’attendre là . Damnit, so close !

Je mange un coups, sûrement un peu trop, j’ai un gros coup de bar post-digestion,pas de mojo et décide de rentrer chez après avoir passer un peu trop de temps à errer sans volonté.

J’ai complètement perdu la motivation que j’avais ce matin, comme si je n’allais jamais y arriver. Je crois sincèrement que je me mets beaucoup trop la pression, mais j’arrive pas me dire “ je m’en bats les couilles frère” comme disais le poto Kaaris.

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Salut !

Paris et ses filles à chaque coin de rue!

J'ai le problème que toi et les "players" que je rencontre ont le même problème que toi.

On est socialement conditionné pour être poli, pas dérangeant, et c'est d'autant plus renforcé par les féministes et le mouvement harcèlement de rue.
Si je parle à une inconnue dans la rue cela peut être perçu comme intrusif, du harcèlement etc...
Au final en montrant que t'es un mec normal et fun t'arrives à tirer ton épingle du jeu.
Je pense que les gens qui trouvent la communauté sont pour la plupart intelligents et savent trouver des raisons plus rationnelles les unes que les autres pour ne pas y aller.

Moi je te conseille de
*Persister au lieu d'abandonner
*D'analyser ton processus interne quand tu sens de la résistance (te dégonfles), puis d'en rigoler.
*De devenir un peu '"fou-fou" pour être complètement désinhiber socialement et open de manière plus spontané et plus fun.
*de rejoindre des wings, comme dit FK il suffit juste d'avoir des couilles pour faire la différence.. et bien être entouré de couilles dans la même galère tu verras:
1) c'est plus fun
2) Pour certains avec la pression du groupe ou du wing font que la protection de ton ego de passer pour "une couille molle",par ton inaction, est plus forte que celle du rejet. Au final tu seras plus actifs.
Goodluck
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 16.07.16, 21h37 par Allandrightnow
@Alea, Maslow: Merci, c'est cool de se savoir lu!

@Alea: Fonce acheter ce bouquin!

C'est rigolo, c'est entre autre ton poste sur le voyage qui m'a motivé à considérer cette aventure. J'ai acheté ce bouquin pour essayé de me convaincre, alors que je sais qu'au fond de moi j'en rêve déjà.

Pour le DVD, on retrouve la même philosophie chez olfff, la différence est que dans ce DVD tu as moins de "tips" et pas mal de vidéos concrètes qui filent la patate! Et génial cet article!

@Maslow :

"J'ai le problème que toi et ..." Tu as, ou tu avais ? Merci pour les conseils, je prends note.
J'ai toujours mec! Ca serait te mentir de te dire que j'approche 100% des hb que je vois/croise dans la rue.

Le truc qu'il faut comprendre c'est comment ta pensée/ton mental fonctionne et d'aimer le rejet. Le pouvoir du moment présent peut aider.

1) Je vois une jolie fille
2) Je veux l'approcher
3) Ma pensée fuse entre ce que je dois dire, comment je vais le dire pour ne pas me faire rejeter.
4) Pensée dans le futur et action dans le présent = Création de l'état d'anxiété (cœur qui palpite etc..)
5) Réponse à cet état de mal être soit l'inaction /ou des excuses débiles (out of my league, je ne suis pas sapé comme jamais, elle a un nez chelou....)
6) Tu finis par te dire que t'as pas de couilles et tu give up!

D’où pour moi l’intérêt de la règle des 3 sec, en réduisant au max le flot de pensée au moment de l'open.
Tu peux donc aussi en cultivant la présence, harmoniser ta pensée et apprendre à t'en faire un allier.

Le rejet ça fait parti du process, il faut aimer le rejet! Je me suis rendu compte que tout ce qu'on fait au final en cherchant la pilule magique ou autres c'est pour espérer ne pas se faire rejeter.

Il faut être :
_self aware pour comprendre ce qu'il se passe en nous
_self acceptation pour apprécier nos limites,
_self purpose pour continuer à écrire sa légende personnelle malgé les échecs

Bref c'est comme çà que je vois les choses
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Instructif le 07.07.16, 14h47 par oHreN
  • [0] Cool le 16.07.16, 21h38 par Allandrightnow
1) je vois
2) je veux aller la voir
3) je commence à penser à ce que je dois faire, comment etc.+ beaucoup de pensées inutiles car issues de pensées limitantes. Si tu te fais jeter c'est le jeu.
D'autant que le harcèlement de rue existe et que c'est légitime pour une fille de se sentir agressée ou saoulée parfois même si tu es cool et que tu fais les choses proprement et respectueusement.
Mais si tu as bien observé le contexte en 2 et que c'est approprié (genre pas camper les filles à un distributeur de billets, à la sortie des toilettes, à un coin de rue la nuit, quand elle a pas une attitude fermée ou défensive ou qu'elle paraît pas vraiment occupée), le 3 devrait être:
Je vais la voir.
Une fois que tu es face à elle tu te demandes pas comment l'aborder. C'est fait en fait. Quoi dire est rarement important (faites pas comme ce qui est décrit et décrié là quand même parce que c'est grave: https://unodieuxconnard.com/2016/07/07/ ... ent-chaud/) C'est pas la clé. Ça construit juste un contexte. On se souvient rarement de ce qu'on échange lors de l'abordage. Il reste plus des impressions. Faites en sorte qu'elles soient positives en étant cool et respectueux, et pour le reste ça marche pas au calcul. Donc chercher à anticiper c'est contre productif car ça vous empêche d'être dans le présent et avoir la possibilité de saisir les opportunités de bonnes conversations qui se présentent.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 08.07.16, 19h57 par Allandrightnow
  • [0] Constructif le 10.07.16, 11h21 par mistermint
Merci pour toutes vos réponses, je n'ai pas retenté de faire du spu (boulot pro toussa toussa), mais j'ai bien imprimé, et je sens que ça va m'être utile !

Avant propos:

J’ai réalisé ce week-end que je n’écrivais pas de journal pour le plaisir d’écrire. Mais plutôt comme un rapport de TP, un truc analytique et sans âme, où je racontais ce que je faisais, et non ce que je vivais. Sûrement par peur de digresser, de m’épancher, ou de faire dans un sentimentalisme inutile.

Promis je vais écrire sans retenue, un narrateur qui n’aime pas narrer c’est la hess. Bref.

Petit week-end. Grosse révélation.

J’ai passé un week-end aux petits oignons. Deux journées dans la superbe et gigantesque maison d’un ami, d’abord une soirée d’anniversaire, puis un café philo en petit comité, miam-miam. Cette baraque est la définition du bon goût. Si elle était une chanson ça serait celle-ci

Blanc, brun, bois, métal, et noir se marient entre les murs d’un ancien moulin à eau restauré, aménagé dans un style moderne/industriel. Wow.


-“Bonjour ceci est une tentative de socialisation :D
piqué du topic sur les openers débiles a beaucoup fait rire un petit groupe durant le premier soir. Je commence à vraiment être à l’aise avec n’importe qui en soirée.

Le second soir fut le théâtre d’une révélation. On était parti pour aller à une rave où une pote était orga, la veille avait été agitée et on traînait des pieds, le cerveau dans une main, l’estomac dans l’autre. Flemme. Du coup on s’est drogué.

La drogue et moi, c’est une grande histoire d’amour. J’ai toujours aimé remettre les choses en question, et des réflexions comme “pourquoi le LSD n’est pas légal alors que l’alcool l’est ?” ont su déclencher ma curiosité il y a plus d’un an. C’était donc par pure expérimentation que j’ai découvert ce monde; malgré mon entourage ne tournant qu’a l’alcool -à cette époque-. Je pourrais développer plus sur le sujet sans entrer dans l'apologie si vous le souhaitez. Là tout de suite je dirais juste que ma conso fut toujours responsable et ne m’a jamais porté préjudice.

On était en train de tripper, et une réalisation m'apaisa comme un matelas soulage un dos crispé après une dure journée : “ La séduction n’est pas si importante, l’important c’est d’être heureux”.

Je n’avais pas été célibataire depuis la fin de mes 16ans et je manquais de repères. Je continuerais mes efforts, je n’ai juste plus envie de me monter la tête avec ça.

Sur le chemin du retour j’étais dans le métro, je remarque un mec en face de moi, la vingtaine, il a des lunettes stylées, rondes avec des bords fins. Elle donne une fragilité, une candeur à son visage anguleux et barbu. Je sors à la station suivante et au moment de partir je viens le voir avec mon plus grand sourire:
-”Juste comme ça, en passant.. “
-?, Tournant son visage vers moi, esquissant un sourire de curiosité.
-”Je trouve tes lunettes carrément cool; bonne journée ”
-”Oh bah merci :), bonne journée à toi aussi !”

Je n’aurai jamais fait ça avant, partager sa bienveillance un inconnu c’est cool !


JOUR 1: Et si on dansait ?


18h, message fb d’une connaissance qui me propose d’aller en rave, et de ramener quelque copain. Elle s’appelle S, 26 ans,en master de philo/lettre et on s’était connu sur le champ de mars par l'intermédiaire d’un ami. On avait eu une conversation super stimulante et l’idée de traîner avec une nana qui me pousse dans mes retranchements intellectuels, c’est bueno.

J’y vais avec H, un ami proche. On la retrouve sur le quai avec une ami à elle, il y a un peu de marche jusqu’au spot. On fluff et chaque fois que nos regards se croisent, on se retrouve à faire des EC qui durent de loooongues secondes. Bordel, ses pommettes saillantes et taquines, ses yeux gris clair plantés dans les miens, empreints de défis…. OMG

On arrive sur place, c’est au milieu d’une clairière, psytance à balle et un bon mur de son de 2x3m, hum la soirée s’annonce palpitante. Pause vidange avec H, je me demande si c’est bien sérieux de tenter ce soir avec elle. Je n’aurai pas été contre juste une amitié, elle a 6 ans de plus que moi, j’y crois pas trop. Je repense à ce post de Onmyoji “Arrêtez d’être ami”, si jamais je me lance je ne le ferai pas a moitier. On danse un peu ensemble, et je me rapproche d’elle pour lui demander où est son amie, ma main est sur son épaule et la sienne vient rejoindre la mienne.

Et là je percute: la prise de facebook sur le champ de mars, le “tu es un enfant sage Ohren?” sur le chemin, ces regards intenses qui scandent “montre moi que tu es à la hauteur !" et maintenant ce contact ?

Fonce!

Je la prends par le bras pour la mettre face à moi, on danse les yeux dans yeux. Nos visages se rapprochent.

On s’embrasse.

Wow, c’est allé si vite...
Je joue avec elle en l’embrassant, lui mordille les lèvres, taquine ses envies.

Elle me susure à l’oreille
-Tu es joueur.
-Et je joue avec toi.
-Tu aimes bien contrôler, tu as l'habitude on dirait.
-J’adore voir ta frustration graver ce sourire sur ton visage.
-Quel enfant gâté.
-Tu m’offres du répondant, j’apprécie.
-De même *sourire espiègle*, mais fait attention je suis joueuse aussi.

Et entre chaque réplique, des EC électriques à en faire prendre feux la fôret.

J’ai toujours fantasmé un flirt parfait, préférant parfois le fantasme à la réalité. Là c’était un rêve, un film. La rave était une scène et nous étions les acteurs.

Au détour d’un pas de danse elle me dit,

-Moi je suis bien, toi tu es en plus.

Je suis un peu déstabilisé, j’essaie de ne rien laisser paraître. J’imagine qu’elle veut me dire qu’elle ne recherche rien de sérieux.

-C’est réciproque

Pendant plus de deux heures, on aura joué. A un moment, je plante mes doigts dans le creux de son dos et lui mort la nuque, son corps se crispe et elle me souris en se mordant la lèvre. *SOOO HOT*
2 mois que mes menottes prennent la poussière, j'ai trouvé une candidate!

S- Tu es comme ça au lit aussi?
O- Qui sait ...?
S- :D

De temps en temps des interludes où je m'éclipsait papoter avec d’autre teufeur au coin du feu. Le temps passe et je fatigue, physiquement et mentalement. J’en ai assez de jouer, mais entêté comme je suis, je continue de lui faire face. Ce n’est plus ma confiance qui parle mais mon égo, ça sonne faux, je le sais, elle le sait, elle me souris et lève les yeux au ciel. Je décide de faire un break et retourne au coin du feu.

Ça me travaille, à aucun moment je n’ai vu du doute, d’hésitation sur son visage. J’ai l’impression d’avoir vécu une expérience géniale, mais pas d’avoir goûté à l’humain derrière cette expérience. Est-ce mes insécurités qui parlent, ou juste les limites normales d’un être humain ?

On décale dans 30 minutes, j’ai pris conscience qu’il faut que je lâche l’ascendant, on joue un peu ensemble, et je lui livre ma pensée:

-j’ai l’impression que tu te caches derrière ton sourire satisfait, j’aurai bien partagé un peu plus. Comme si tu te protégeais. Je me trompe peut-être à faire le psychologue de comptoir mais c’est ce que je ressens.

-Et si on dansait ? me répondit-elle en toute simplicité.

Je lui ai souri et on a dansé.

Dans le train du retour, H était parti -là où le roi va seul et à pied-, elle profite de notre isolement, pour me dire qu’elle a aimé cette soirée, que peu d’hommes lui tiennent tête comme ça, et qu’elle veut me revoir. C’est réciproque, je la reverrais.


Avec un peu de recul, je n'ai jamais été poussé dans mes retranchements comme ça, et wow.. C’est épanouissant.
Tu gardes la tête froide, tu jettes ton besoin de validation et tes insécurités par la fenêtre et tu te comportes en homme, la fleur au fusil, car tu veux assurer.

Update: Je la revois mardi, j'ai une une date tinder juste avant.
Je pars jeudi pour 2-3 jours à Bordeaux, puis je rejoins copaings zé copines à Biarritz pour les fêtes de Bayonne.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 18.07.16, 00h38 par ChantePaul
  • [0] Like a boss ! le 18.07.16, 08h01 par Snow
  • [0] Like ! le 20.07.16, 20h37 par Blusher
  • [0] Bien joué le 22.07.16, 10h14 par Maslow
  • [0] Like ! le 27.07.16, 20h51 par Onmyoji
  • [+1] Bien joué le 21.06.17, 10h38 par Alx1707
Désistement de cette fille sur tinder qui me livre entre les lignes un “il fallait me rassurer avec un “ça marche!” après que j’ai dis oui pour ce café, dommage, à jamais”.
Boarf, c la vi.
Le café avec S était intime. On parlait de nos enfances, de ce qu’on aimait, de nos ex, de nos amis. Elle est cool. On s’est quitté sans bise ni kiss d’un accord tacite pour éviter un éventuel malaise . Je pense qu’on restera juste ami, et ce n’est pas plus mal.
Depuis 2 semaines, c’est les grands adieux, j’ai dû voir plus d’une dizaine de personnes en tête à tête.

Mercredi j’ai vu un ami qu’on a en commun avec mon ex, on se tape d'énormes barres à chaque fois. Malgré tout ça m’a un peu fait ressasser ma rupture surtout après que j’ai définitivement coupé les ponts 4 jours avant. Un peu comme si il était un intermédiaire entre elle et moi.

Shit, sur le chemin du retour ça m’a miné le moral. Comme si frustration et douleur reprenaient le siège de ma conscience pour une nuit. Je n'ai pas envie de me remettre avec elle pourtant. J’ai mal, d’une douleur froide, comme du métal pénétrant lentement ma candeur, mon enfant intérieur. J’avais oublié de m'aimer pendant ma relation avec elle, mon adulte intérieur avait fait ses valises. Je m’étais retrouvé seul.

Maintenant, ils sont réconciliés. J’ai cette image très précise de mon moi adulte, tenant par la main mon moi enfant, surveillant avec bienveillance où il pose ses petits doigts fragiles, le rassurant tendrement en cas de coups durs, et l’encourageant d’un ébouriffement de cheveux quand il faut sortir de sa zone de confort. Je l’aime cet enfant !

J’ai gribouillé ce petit strip sur mon ressentis quand je cherche à flirter avec une demoiselle.

Image

Premier jour à Bordeaux, je prends mon reflex en bandoulière, un 35mm vissé dessus, il est 21h, ce soir je pars à l’aventure. Seul!

Je loge chez la copine de mon père, je ne sais PAS DU TOUT où je suis situé. Parfait, c’est du full random. Je me balade le long des quais, le museau à l’air, observant les gens. Après un peu de vagabondage, j'aperçois un mec sur son mac, 22ans à la louche; avachis sur un rebord de quai. Il doit savoir où sortir!

-Salut, je viens de fouler les trottoirs de Bordeaux pour la première fo..
-I’m sorry mate, I don’t speak french
-Oh well, I’ve just arrived from Paris, and I’m looking for some place to meet people.
-I have no idea, it’s my second day here so..
-Where are you from?
-I’m from australia blablabla
-Nice blabla… blabla, have a nice night!

Je marche un peu, j’hésite, et fais demi-tour.

-It’s me again, I leave Bordeaux in 2 days, I would be glad to go out with you tommorow night.
-Well it’s my last night here, we should grab a beer together right now.
-Awesome! definitly.

On a échangé pendant des pintes. De voyages, de nos pays respectifs, de la vie. Il est en train de faire un europe trip après un erasmus au UK, et ira peut-être me rejoindre à Bangkok durant mon échange universitaire. That was a good night!

Cette rencontre délivre un goût d’exotisme sans pareil. 10/10 would bang again.
Je balance ici 140 caractères entre deux jagerbombs, je développe ça quand j'ai le temps.

Je suis a Biarritz pour les fêtes. Avant hier j'ai fini dans un lit avec une nana après une super soirée. Tétanisé par la peur de ne pas bander, impossible de me lâcher. Le manque de sommeil, mes insécurités ou que sais-je, ont eu raison de ma vigueur. J'ai ressassé ça toute la journée.

Je crois que j'ai un problème. Et ça me tue.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 27.07.16, 20h52 par Onmyoji
  • [0] Courage le 27.07.16, 21h55 par Allandrightnow
Pourquoi ne pas te concentrer sur le moment plutôt que de penser à ce qui pourrait se passer?
Pas de raison que tu aies un souci. Relax. Respire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] En effet le 29.07.16, 18h41 par oHreN
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