J'ai eu un éclair de lucidité cette semaine. Ca m'arrive parfois, c'est rare.. Je me suis rappeler tout ce que FTS et sa communauté m'ont apporté depuis plusieurs années. Et aujourd'hui, j'ai envie de renvoyer la pareille.
Et ce journal vit le jour.
Intro____________
J'ai eu trois gros déclics ces 5 dernières années.
Le premier a été la découverte de FTS. En un an à lire les articles et le forum, je suis passé de loque timide AFC bourré de croyances limitantes à un mec ayant confiance en lui, capable de s'affirmer, d'oser, de s'ouvrir au monde et aux autres, et de s'aimer soit même.
Résultats : une vie bien meilleure à tous les niveaux, un cercle social développé, des flirts à droite à gauche mais sans close.
Le deuxième déclic a été un membre de cette communauté, Bumble, à qui je dédis ce journal. Ce mec qui m'a bousculé et m'a foutu des coups de pieds au cul pour mon plus grand bien (c'est beau l'amour). Je suis passé de mec qui flirt timidement à mec qui enchaîne plusieurs rendez-vous dans une même semaine, et qui embrasse une nana différente d'un jour à l'autre.
Le troisième déclic, ce sera ce journal. J'ignore ce qu'il m'apportera. Surement de belles choses à travers vos interventions pour ceux qui souhaitent réagir. Il y aura aussi vos coups de gueule, car oui je ferai de la merde à un moment donné, c'est indéniable, et j'imagine qu'il y aura des volontaires pour me mettre deux voir trois claques dans la tronche à ce moment là (non promis, je suis pas branché SM). Et je vous en remercie déjà par avance.
Les bienfaits d'un journal ne sont plus à démontrer, autant pour les lecteurs que pour l'écrivain. Il y a même eu un topic sur le sujet pour dire. Enfin, lire les récits des autres, ça me donne la patate. Ca me donne ce putain de modjo qui nous est si utile, et qui peut nous donner des ailes par moment. J'imagine que je ne dois pas être le seul dans ce cas.
Bref, ça m'a donné envie d'écrire à mon tour.
__________________________________
Bon sinon! Vif du sujet! Septembre est symbole de changement pour moi. Je quitte cette belle région qu'est la Picardie pour rejoindre la Ville Rose, Toulouse en master. Partir à l'autre bout de la France pour les études, seul, et tout reconstruire, voilà ce qui m'attend. Putain mon côté aventurier kiff. Nouveau cercle social à créer, nouvelle ville, premier appartement, nouvelle vie quoi. J'appréhende un peu. Excitation, peur, curiosité, joie, doutes, ça fait un putain de mélange actuellement dans mon cerveau.
J'ai pu me rendre seul sur place 4 jours pendant le mois de juillet. Et merde, j'adore cette ville, au bout de quatre jours quoi. Mise à part ce putaign d'accent toulousain, qui me change énormément de celui du Nord, c'était génial. Sérieux, j'ai demandé mon chemin à deux cinquantenaires, j'ai pas pigé leurs réponses. Idem avec une jolie petite serveuse blonde, j'ai buggé en l'entendant parler. Mais je m'y ferai.... un jour... peut être... j'espère.
Evidemment, j'ai déjà quelques lieux où il est possible de s'abreuver, lorsque le climat est trop violent et qu'il fait soif, merci l'office de tourisme.
Je connais deux personnes sur place. DEUX. C'est énorme!!
Malheureusement, les deux sont timides, n'aiment pas forcément aller vers les autres, n'aiment pas sortir dans les bars, n'aiment pas l'alcool et n'aiment pas draguer. C'est bien ma veine tiens.. Donc les sorties en solo, du moins au début, ça va être cool.
Donc ce journal tombe vraiment au bon moment. Ce sera une motivation de plus pour me bouger le cul.
Les objectifs en plus dès septembre : trouver un boulot, dans un restau, un café ou un bar. Ya moyen d'y arriver. Enfin, je crois. Et prendre de la masse, parce que putaign 60 kg pour 1m78 ça fait chier. C'est bien beau la musculation, mais je me taille, sans prendre un gramme. Heureusement que je mange comme un gros, qu'est-ce-que ce serait sinon. Donc dès septembre, c'est changement d'alimentation. Plus de protéines, toujours en mangeant comme un gros, toujours en mangeant équilibré, et je verrai.
Mais avant ça, ya un ptit voyage sympa : 20 jours en Crète avec un pote, ça va chier. Départ aujourd'hui, valise toujours pas préparée. Et je suis plutôt relax par rapport à ça...
L'année dernière, c'était voyage en solo en Ecosse pendant un mois (voyage auquel je consacrerai un post un jour) et c'était mortel. Cette année, c'est avec un pote. Après ça, je devrai savoir si je préfère voyager seul ou avec des potes.
Putain. Ya du pain sur la planche.. C'est bon ça!
Sinon, pour commencer un journal dans la joie et la bonne humeur, je vais direct balancer un petit FR, en rapport avec le sexe féminin.
Mille bisous, et surtout, des milliers de merci.
1... 2... 3...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bien joué le 04.08.16, 10h06 par amelia
- [0] Merci ! :) le 04.08.16, 10h48 par Bumble
- [0] Like ! le 04.08.16, 14h03 par Onmyoji
- [0] Like ! le 04.08.16, 22h08 par Allandrightnow
- [0] Bien joué le 06.08.16, 15h23 par wayl
- [0] Sympa :) le 26.09.16, 12h43 par Lulla
Ahhhh les sexfriends, c'est génial..._______
C'est sympa d'avoir un plan cul. Non vraiment. On voit la nana, on couche ensemble, on rigole, on passe du temps ensemble, on apprend à se connaître etc.
Sauf que parfois, on se laisse aller, comme moi. On se laisse porter par le courant. On se dit : "pas besoin d'aller voir ailleurs, je m'amuse avec elle, ça me suffit en ce moment blablabla". Et ça peut être de la merde.
Depuis quelques mois, je fréquente une amie devenue sexfriend d'une manière tout à fait naturelle : on a fini par s'allumer et se galocher sur son lit... La base.
Nom de code : Miss Massage.
J'étais censé la voir un soir pour une séance massage, et je me suis retrouvé par le plus grand des miracles ; sans savoir comment, en soirée avec des potes. Alors forcément, lorsque j'ai dû partir pour rejoindre la belle, on m'a posé des questions. Et c'est ainsi que Miss Massage est née.
Petite nana avec quelques rondeurs, craquante à souhait, avec une peau toute douce. Brune quand j'ai goûté à ses lèvres pour la première fois, blonde aujourd'hui. Les yeux bleus quand je l'ai embrassé pour la première fois, les yeux verts à présent. Un truc de ouf ça. Ses yeux changent de couleur naturellement! Ca me fait cabler. Bleu, gris ou vert, ça change d'un jour à l'autre. Du coup je finis hypnotiser devant ce spectacle.
Jsuis faible putain...
Bref, depuis mai, j'étais en inactivité prolongée. Je ne côtoyais qu'elle. C'était cool, c'était beau, c'était tout rose. Mais... (il y a toujours un putain de mais dans les histoires, ça craint franchement)
Mais la relation stagne, par ma faute. Je ne me vois pas aller plus loin avec elle, rentrer dans une relation plus "exclusive", en un mot, un couple quoi. Elle non plus d'ailleurs, jusqu'à récemment. La demoiselle s'est attachée, et ça, c'est chou, mais c'est emmerdant quand même au vu de ma position. Pour une nana qui adorait me balancer des :
"Je ne m'attacherai jamais à toi!! C'est pas possible!! haha"
J'avoue être tombé sur le cul quand j'ai découvert qu'elle changeait de comportemebt vis à vis de moi..
Du coup, obligé de calmer la situation, et de reprendre du service. En un mot, bouger mon gros cul.
Quand le temps joue contre vous..._________
Je sais pas vous, mais moi putain, la vie ne m'aide pas parfois. Avez-vous déjà connu une période où toute votre vie se liait contre un coup de coeur, une histoire qui vaut le coup d'être vécue. C'est ce que je subie en ce moment. Mais je kiff.
Suite à la fin imminente avec Miss Massage, je suis reparti dans mes délires de séduire à foison, m'amuser, profiter sans me poser.
J'ai essayé.
J'ai raté.
___________________________________________
Il y a de ça un mois, j'étais en soirée (encore une fois putaign) avec un groupe de potes, avec qui je passe la plupart de mes vendredi, samedi soir et parfois dimanche soir. A cette soirée si particulière, une nana ; qui répondra au doux nom de Miss Espagnole (très doux comme nom effectivement, bravo..) sur ce journal, est apparue. Brune, les yeux marrons, avec une certaine classe, une prestance qu'on remarque dès le début.
Au départ, rien de spécial. Les politesses.
Puis nous avons fait connaissance.
Les échanges ont suivi virtuellement durant la semaine.
Deuxième soirée, nouvelle dimension. Place au jeu! L'ambiance est au fun, aux taquineries, au contact, au jeu. Voyant ses yeux marrons pétillés ainsi que ce large sourire illuminé son petit minois, je n'ai pu résister, et j'y suis allé tête baissée avec une seule idée en tête : m'amuser.
Mais voilà, la demoiselle part une semaine en espagne. Durant son voyage, je décide de programmer un rdv. Enjouée, elle accepte. Ce sera restau avant d'aller à une soirée commune. (ouai jsais, c'est pas bien le restau... C'est pas grave!)
Un date WTF_____
Le jour J, vendredi. Comme à mon habitude, j'arrive en retard. Comme à chaque fois, c'était sans faire exprès, mais bon quand même. Je rejoins Miss Espagnole, ravissante, portant un pantalon ample resséré sur ses fesses ; les soulignant, et un top blanc rempli de petits motifs africains de différentes couleurs. Pouffffff....
Comme à mon habitude, je suis vêtu d'un chino bleu foncé, chemise bleue foncé à motifs tout tout petits, une ceinture marron à grosse boucle, mes habitudelles Combats Boots marron foncé (des chaussons le bordel) assorties à la ceinture, ma paire de lunettes de vue grise légèrement écaillées de bleu-gris, et mes cheveux bouclés complètement WTF qui m'emmerdent chaque jour, sans répis.
Confortablement installé, la commande réalisée, son regard plongé dans le mien, nous discutons de tout et de rien, tout en se taquinant gentiment. La demoiselle a une banane à la place de la bouche, les yeux qui pétillent. Elle rigole tout le temps, relance la conversation en toute simplicité, s'investie. Un vrai plaisir. Elle découvre sa nuque, se caresse les cheveux. Je sens son parfum, ma respiration s'accélère. Et merde, j'adore son odeur.
La commande arrive, mademoiselle ne touche presque pas à son plat. Elle n'avait pas faim en fait. Quand à moi, j'ai pris un risotto. Et ya du fromage dedans. Beaucoup de fromage. Je déteste le fromage. Dans mes souvenirs, les risottos que j'ai goûté n'avaient pas de fromage..
Je décide de me forcer, et ça passe pas. Bouffées de chaleur, tête qui tourne, estomac écoeuré, une bouchée de plus et c'est la fin. A grand coup de coca, je gère et me restabilise. J'ai dû roussir pas mal, et elle a visiblement remarqué que ça n'allait pas. Et merde.
Requinqué, je reviens dans le move. Entre deux conversations, on choisit quel mensonge balancer au serveur lorsqu'il viendra nous voir.
Nous quittons le restau et nous dirigons vers les voitures. Mademoiselle est trop proche, beaucoup trop.. proche. Elle se colle à moi tout en avançant, me défie du regard. Le magnifique Kiss à ce moment là que j'aurai pu faire.
Mais je suis joueur, c'est mon gros défaut. Et j'aime jouer, j'aime tellement ça.
Mademoiselle attendra pour son bisou. D'un air taquin, je lui glisse un petit compliment sur sa tenue tout en me faufilant dans ma voiture. Direction la soirée qui nous attend chez un pote.
Sur la route, j'étais un sketch. Le coeur qui battait la chamane, le cerveau en ébullition. Voici un aperçu de ma conversation avec moi même :
"- Bon Roro, va falloir se bouger un ptit peu le cul. Le kiss c'est en arrivant, genre direct!!!
- Hé t'inquiètes, je gère. J'ai un plan.
- Tes plans c'est de la merde, tu les suis jamais enfoiré. Vas y balance.
- Genre tu vois, on arrive devant le portail de mon pote, on sonne, on rentre, et on se dirige vers la petite maisonnette où se déroule la soirée. Et là sur le chemin, je lui prend la main, la stop, la ramène vers moi et je lui dis : "Avant qu'on rentre, j'ai envie de faire un truc.". Et là BIM Kiss!!!!!
- T'es vraiment une quiche ma poule. Ton plan est foireux.
- Fermes ta gueule, ça va marcher sans aucun accrochage, tu verras."
Nous voilà devant le portail. Je sonne. Aucun réponse. Miss Espagnole décide d'envoyer un message pour qu'on nous ouvre. Les yeux rivés sur son téléphone, collée à moi, elle n'en décroche pas, ne lève plus la tête. Direct, une idée me vient. On verra si ça passe.
"- Tu ferais mieux de ranger ton portable.
- Ah oui? Pourquoi ça?
- Tu risques de le faire tomber.
- Pourquoi?
- Viens par là."
...
....
"Ah ouai, t'es un mec comme ça toi?
"
Elle a les lèvres douces. Fiou....
"Bravo enfoiré, tu as parfaitement suivi ton plan comme prévu, je te félicite.."
Le portail s'ouvre, on entre. Après quelques embrassades assez sensuelles, nous rejoignons les autres. La soirée se déroule, mais voilà, Roro bosse demain, et de bonne heure. Roro bosse (bossait à présent) entouré d'infirmières, aides soignantes, étudiantes inf/AS dans un établissement où il y a 80% du personnel qui est de sexe féminin. Autant dire que c'est folklo là dedans. Mais j'en parlerai dans un autre poste.
Les autres décalent dans une maison non loin d'où nous sommes, mais beaucoup plus grande, appartenant à l'un des membres du groupe. Il est 23h, j'en profite pour partir. Je salue tout le monde et je suis sur le retour. Arrivé chez moi, encore frais, j'aperçoie deux copines squatter chez moi. L'une a la trentaine, l'autre 22, comme moi. Une dingue.
Cette dernière est motivée pour sortir, mais genre vraiment motivée. Moi aussi maintenant. Ni une ni deux, on décide de sortir, et de repartir devinez où??? A la soirée que j'ai quitté il y a à peine 15 min.
Surpris de me revoir, mes potes pètent toujours la forme. Après avoir intégré ma copine folledingue, je décide de m'amuser avec Miss Espagnole de loin. Durant toute la soirée, les batailles de regards ont fait rage, ne communiquant que par les yeux.
La fin approche, je bosse quand même demain, il est 2h, je me lève dans 3h. Bravo Roro. Nous partons. Je m'approche de Miss Espagnole, et d'un ton très doux, je lui murmure à l'oreille :
"-J'ai envie de jouer avec tes lèvres. Là. Maintenant.
- Moi aussi j'ai envie de jouer.
- Suis moi alors."
Nous descendons au premier étage, et comme prévu, nous avons jouer. Jouer jusqu'à ce que quelqu'un débarque. Jusqu'au dernier moment, nous nous sommes amusés. Je quitte cette soirée, complètement déglingué, attaqué par l'alcool quand même, mais ravi.
Le soir suivant, je sortais danser avec un groupe de nanas, et j'en connaissais qu'une. J'étais le seul mec.
_________________________________________________
Depuis, j'ai revu Miss Espagnole. Toujours dans le jeu, nous discutons néanmoins parfois sérieusement. C'est une des choses qu'elle aime chez moi, pouvoir avoir des discussions sérieuses, profondes. Miss Espagnole se sent en confiance avec moi, naturellement et de se fait, elle s'est confiée, sur des choses bien personnelles. Ca m'a touché, vraiment.
Je ne suis pas le seul mec qu'elle fréquente. Mais je m'en fou. De son côté, elle sait que je drague la plupart du temps et que je côtoie encore d'autres filles. Cette fille totalement à l'aise avec sa sexualité, qui s'assume pleinement et sait ce qu'elle veut, me plaît. Beaucoup.
La réciproque est vraie. Mademoiselle m'a fait comprendre qu'avec moi, elle aimerait plus et lâcherait les autres.
Mardi, j'ai passé la fin d'après-midi chez elle. Un coktail, de la musique. Et j'ai fini dans son lit. Aussi joueur dans le pieu que dans la vie, la faire languir à coup de caresses et de bisous était un vrai plaisir. Beaucoup de connexion, de tension, de communication, de fun, de plaisir. Parfois quelques moments de rigolade, lorsque Mambo Number 5 passait en plein coït par exemple. Clown que je suis, j'ai commencé à danser en elle. Normal.
Heure du départ, sa mère rentre du travail, plus tôt que prévu.
Rencontrer la mère d'une conquête en ayant la chemise froisée et la coupe après-baise, c'est fait.
Je l'ai revu hier. Chez elle, dans son lit, encore.
Je crois que cette phrase sortie de sa bouche résume bien tout :
"Putain, on se complète tellement, que ce soit sur le plan physique, que psychologique."
Mademoiselle est dégoûtée que je parte. Ca s'est amplifié après ces deux jours de fun à l'horizontal.
Roro prend l'avion aujourd'hui, et ne revient que le 21 Août. Le 27, il repart cette fois-ci, en direction de Toulouse. Et cette fois-ci, il ne reviendra pas avant un long moment.
Quand la vie et le temps jouent contre nous...
Une belle expérience
C'est long...
C'est sympa d'avoir un plan cul. Non vraiment. On voit la nana, on couche ensemble, on rigole, on passe du temps ensemble, on apprend à se connaître etc.
Sauf que parfois, on se laisse aller, comme moi. On se laisse porter par le courant. On se dit : "pas besoin d'aller voir ailleurs, je m'amuse avec elle, ça me suffit en ce moment blablabla". Et ça peut être de la merde.
Depuis quelques mois, je fréquente une amie devenue sexfriend d'une manière tout à fait naturelle : on a fini par s'allumer et se galocher sur son lit... La base.
Nom de code : Miss Massage.
J'étais censé la voir un soir pour une séance massage, et je me suis retrouvé par le plus grand des miracles ; sans savoir comment, en soirée avec des potes. Alors forcément, lorsque j'ai dû partir pour rejoindre la belle, on m'a posé des questions. Et c'est ainsi que Miss Massage est née.
Petite nana avec quelques rondeurs, craquante à souhait, avec une peau toute douce. Brune quand j'ai goûté à ses lèvres pour la première fois, blonde aujourd'hui. Les yeux bleus quand je l'ai embrassé pour la première fois, les yeux verts à présent. Un truc de ouf ça. Ses yeux changent de couleur naturellement! Ca me fait cabler. Bleu, gris ou vert, ça change d'un jour à l'autre. Du coup je finis hypnotiser devant ce spectacle.
Jsuis faible putain...
Bref, depuis mai, j'étais en inactivité prolongée. Je ne côtoyais qu'elle. C'était cool, c'était beau, c'était tout rose. Mais... (il y a toujours un putain de mais dans les histoires, ça craint franchement)
Mais la relation stagne, par ma faute. Je ne me vois pas aller plus loin avec elle, rentrer dans une relation plus "exclusive", en un mot, un couple quoi. Elle non plus d'ailleurs, jusqu'à récemment. La demoiselle s'est attachée, et ça, c'est chou, mais c'est emmerdant quand même au vu de ma position. Pour une nana qui adorait me balancer des :
"Je ne m'attacherai jamais à toi!! C'est pas possible!! haha"
J'avoue être tombé sur le cul quand j'ai découvert qu'elle changeait de comportemebt vis à vis de moi..
Du coup, obligé de calmer la situation, et de reprendre du service. En un mot, bouger mon gros cul.
Quand le temps joue contre vous..._________
Je sais pas vous, mais moi putain, la vie ne m'aide pas parfois. Avez-vous déjà connu une période où toute votre vie se liait contre un coup de coeur, une histoire qui vaut le coup d'être vécue. C'est ce que je subie en ce moment. Mais je kiff.
Suite à la fin imminente avec Miss Massage, je suis reparti dans mes délires de séduire à foison, m'amuser, profiter sans me poser.
J'ai essayé.
J'ai raté.
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Il y a de ça un mois, j'étais en soirée (encore une fois putaign) avec un groupe de potes, avec qui je passe la plupart de mes vendredi, samedi soir et parfois dimanche soir. A cette soirée si particulière, une nana ; qui répondra au doux nom de Miss Espagnole (très doux comme nom effectivement, bravo..) sur ce journal, est apparue. Brune, les yeux marrons, avec une certaine classe, une prestance qu'on remarque dès le début.
Au départ, rien de spécial. Les politesses.
Puis nous avons fait connaissance.
Les échanges ont suivi virtuellement durant la semaine.
Deuxième soirée, nouvelle dimension. Place au jeu! L'ambiance est au fun, aux taquineries, au contact, au jeu. Voyant ses yeux marrons pétillés ainsi que ce large sourire illuminé son petit minois, je n'ai pu résister, et j'y suis allé tête baissée avec une seule idée en tête : m'amuser.
Mais voilà, la demoiselle part une semaine en espagne. Durant son voyage, je décide de programmer un rdv. Enjouée, elle accepte. Ce sera restau avant d'aller à une soirée commune. (ouai jsais, c'est pas bien le restau... C'est pas grave!)
Un date WTF_____
Le jour J, vendredi. Comme à mon habitude, j'arrive en retard. Comme à chaque fois, c'était sans faire exprès, mais bon quand même. Je rejoins Miss Espagnole, ravissante, portant un pantalon ample resséré sur ses fesses ; les soulignant, et un top blanc rempli de petits motifs africains de différentes couleurs. Pouffffff....
Comme à mon habitude, je suis vêtu d'un chino bleu foncé, chemise bleue foncé à motifs tout tout petits, une ceinture marron à grosse boucle, mes habitudelles Combats Boots marron foncé (des chaussons le bordel) assorties à la ceinture, ma paire de lunettes de vue grise légèrement écaillées de bleu-gris, et mes cheveux bouclés complètement WTF qui m'emmerdent chaque jour, sans répis.
Confortablement installé, la commande réalisée, son regard plongé dans le mien, nous discutons de tout et de rien, tout en se taquinant gentiment. La demoiselle a une banane à la place de la bouche, les yeux qui pétillent. Elle rigole tout le temps, relance la conversation en toute simplicité, s'investie. Un vrai plaisir. Elle découvre sa nuque, se caresse les cheveux. Je sens son parfum, ma respiration s'accélère. Et merde, j'adore son odeur.
La commande arrive, mademoiselle ne touche presque pas à son plat. Elle n'avait pas faim en fait. Quand à moi, j'ai pris un risotto. Et ya du fromage dedans. Beaucoup de fromage. Je déteste le fromage. Dans mes souvenirs, les risottos que j'ai goûté n'avaient pas de fromage..
Je décide de me forcer, et ça passe pas. Bouffées de chaleur, tête qui tourne, estomac écoeuré, une bouchée de plus et c'est la fin. A grand coup de coca, je gère et me restabilise. J'ai dû roussir pas mal, et elle a visiblement remarqué que ça n'allait pas. Et merde.
Requinqué, je reviens dans le move. Entre deux conversations, on choisit quel mensonge balancer au serveur lorsqu'il viendra nous voir.
Nous quittons le restau et nous dirigons vers les voitures. Mademoiselle est trop proche, beaucoup trop.. proche. Elle se colle à moi tout en avançant, me défie du regard. Le magnifique Kiss à ce moment là que j'aurai pu faire.
Mais je suis joueur, c'est mon gros défaut. Et j'aime jouer, j'aime tellement ça.
Mademoiselle attendra pour son bisou. D'un air taquin, je lui glisse un petit compliment sur sa tenue tout en me faufilant dans ma voiture. Direction la soirée qui nous attend chez un pote.
Sur la route, j'étais un sketch. Le coeur qui battait la chamane, le cerveau en ébullition. Voici un aperçu de ma conversation avec moi même :
"- Bon Roro, va falloir se bouger un ptit peu le cul. Le kiss c'est en arrivant, genre direct!!!
- Hé t'inquiètes, je gère. J'ai un plan.
- Tes plans c'est de la merde, tu les suis jamais enfoiré. Vas y balance.
- Genre tu vois, on arrive devant le portail de mon pote, on sonne, on rentre, et on se dirige vers la petite maisonnette où se déroule la soirée. Et là sur le chemin, je lui prend la main, la stop, la ramène vers moi et je lui dis : "Avant qu'on rentre, j'ai envie de faire un truc.". Et là BIM Kiss!!!!!
- T'es vraiment une quiche ma poule. Ton plan est foireux.
- Fermes ta gueule, ça va marcher sans aucun accrochage, tu verras."
Nous voilà devant le portail. Je sonne. Aucun réponse. Miss Espagnole décide d'envoyer un message pour qu'on nous ouvre. Les yeux rivés sur son téléphone, collée à moi, elle n'en décroche pas, ne lève plus la tête. Direct, une idée me vient. On verra si ça passe.
"- Tu ferais mieux de ranger ton portable.
- Ah oui? Pourquoi ça?
- Tu risques de le faire tomber.
- Pourquoi?
- Viens par là."
...
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"Ah ouai, t'es un mec comme ça toi?
" Elle a les lèvres douces. Fiou....
"Bravo enfoiré, tu as parfaitement suivi ton plan comme prévu, je te félicite.."
Le portail s'ouvre, on entre. Après quelques embrassades assez sensuelles, nous rejoignons les autres. La soirée se déroule, mais voilà, Roro bosse demain, et de bonne heure. Roro bosse (bossait à présent) entouré d'infirmières, aides soignantes, étudiantes inf/AS dans un établissement où il y a 80% du personnel qui est de sexe féminin. Autant dire que c'est folklo là dedans. Mais j'en parlerai dans un autre poste.
Les autres décalent dans une maison non loin d'où nous sommes, mais beaucoup plus grande, appartenant à l'un des membres du groupe. Il est 23h, j'en profite pour partir. Je salue tout le monde et je suis sur le retour. Arrivé chez moi, encore frais, j'aperçoie deux copines squatter chez moi. L'une a la trentaine, l'autre 22, comme moi. Une dingue.
Cette dernière est motivée pour sortir, mais genre vraiment motivée. Moi aussi maintenant. Ni une ni deux, on décide de sortir, et de repartir devinez où??? A la soirée que j'ai quitté il y a à peine 15 min.
Surpris de me revoir, mes potes pètent toujours la forme. Après avoir intégré ma copine folledingue, je décide de m'amuser avec Miss Espagnole de loin. Durant toute la soirée, les batailles de regards ont fait rage, ne communiquant que par les yeux.
La fin approche, je bosse quand même demain, il est 2h, je me lève dans 3h. Bravo Roro. Nous partons. Je m'approche de Miss Espagnole, et d'un ton très doux, je lui murmure à l'oreille :
"-J'ai envie de jouer avec tes lèvres. Là. Maintenant.
- Moi aussi j'ai envie de jouer.
- Suis moi alors."
Nous descendons au premier étage, et comme prévu, nous avons jouer. Jouer jusqu'à ce que quelqu'un débarque. Jusqu'au dernier moment, nous nous sommes amusés. Je quitte cette soirée, complètement déglingué, attaqué par l'alcool quand même, mais ravi.
Le soir suivant, je sortais danser avec un groupe de nanas, et j'en connaissais qu'une. J'étais le seul mec.
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Depuis, j'ai revu Miss Espagnole. Toujours dans le jeu, nous discutons néanmoins parfois sérieusement. C'est une des choses qu'elle aime chez moi, pouvoir avoir des discussions sérieuses, profondes. Miss Espagnole se sent en confiance avec moi, naturellement et de se fait, elle s'est confiée, sur des choses bien personnelles. Ca m'a touché, vraiment.
Je ne suis pas le seul mec qu'elle fréquente. Mais je m'en fou. De son côté, elle sait que je drague la plupart du temps et que je côtoie encore d'autres filles. Cette fille totalement à l'aise avec sa sexualité, qui s'assume pleinement et sait ce qu'elle veut, me plaît. Beaucoup.
La réciproque est vraie. Mademoiselle m'a fait comprendre qu'avec moi, elle aimerait plus et lâcherait les autres.
Mardi, j'ai passé la fin d'après-midi chez elle. Un coktail, de la musique. Et j'ai fini dans son lit. Aussi joueur dans le pieu que dans la vie, la faire languir à coup de caresses et de bisous était un vrai plaisir. Beaucoup de connexion, de tension, de communication, de fun, de plaisir. Parfois quelques moments de rigolade, lorsque Mambo Number 5 passait en plein coït par exemple. Clown que je suis, j'ai commencé à danser en elle. Normal.
Heure du départ, sa mère rentre du travail, plus tôt que prévu.
Rencontrer la mère d'une conquête en ayant la chemise froisée et la coupe après-baise, c'est fait.
Je l'ai revu hier. Chez elle, dans son lit, encore.
Je crois que cette phrase sortie de sa bouche résume bien tout :
"Putain, on se complète tellement, que ce soit sur le plan physique, que psychologique."
Mademoiselle est dégoûtée que je parte. Ca s'est amplifié après ces deux jours de fun à l'horizontal.
Roro prend l'avion aujourd'hui, et ne revient que le 21 Août. Le 27, il repart cette fois-ci, en direction de Toulouse. Et cette fois-ci, il ne reviendra pas avant un long moment.
Quand la vie et le temps jouent contre nous...
Une belle expérience
C'est long...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Sympa :) le 04.08.16, 08h49 par Jalapeno
- [0] Like ! le 04.08.16, 09h03 par The_PoP
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- [0] Bravo le 04.08.16, 10h50 par Bumble
- [0] Sympa :) le 04.08.16, 22h14 par Allandrightnow
- [0] Sympa :) le 06.08.16, 15h30 par wayl
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- [0] Bien joué le 09.08.16, 18h51 par SleepingHope
Trop d'honneur que tu me fais mon petit roro putaign ! Tu m'as surpris la, mais je n'ai rien fait, tu t'es bouge le cul tout seul mon grand donc je n'ai pas fait grand chose !
Pour la prise de poids, faut que tu pèses tous les aliments et savoir combien de kcal tu dépenses pour avoir une balance positive (manger jusqua 5-6 fois par jour..)
Et t'inquiète je fini ca, cadeau à ton retour de Crête !
Continue tes fr il y a des bonnes pepites aussi ;)
putain je sens que je vais me remettre sur un journal aussi.. Oh god Damn it !
Pour la prise de poids, faut que tu pèses tous les aliments et savoir combien de kcal tu dépenses pour avoir une balance positive (manger jusqua 5-6 fois par jour..)
Et t'inquiète je fini ca, cadeau à ton retour de Crête !
Continue tes fr il y a des bonnes pepites aussi ;)
putain je sens que je vais me remettre sur un journal aussi.. Oh god Damn it !
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- [0] La suite, vite ! le 06.08.16, 15h30 par wayl
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Je sais... je ne fais pas que surprendre les filles dans la vie, les potes aussi ça m'arrive!Trop d'honneur que tu me fais mon petit roro putaign ! Tu m'as surpris la
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Voyage en Terre Inconnue
Le réveil avait été dur. Je m’en souviens comme si c’était hier. Mais bon, l’aventure nous attendait avec son lot d’émotion.
Valise prête, direction l’aéroport.
Après un premier vol de 1h30, une escale de 4h à Turin, et un deuxième vol de 3h, nous voilà arrivés en Crête. Les 3h de voiture qui ont suivies pour rejoindre notre petit coin de paradis ont eu raison de mon pote et de moi.
Mon pote, nommé A, est un mec avec qui je traîne la majeure partie de mon temps libre.
19 ans d’amitié, 19 ans à faire les cons, à dire de la merde, et à s’insulter à tout va. C’est beau.
Ces 20 jours étaient tout bonnement géniaux !
Notre quotidien ressemblait à ça :
Virées en tout genre, restau, panorama de folie, rando dans les gorges sous un soleil de plomb à 40°C, plages magnifiques avec zéro personne, beach party, beaucoup d’alcool avec gueule de bois à la clef, bonne bouffe, bain de minuit, et un ciel… putain un ciel… jamais vu ça en France, un délire.
J’ai fait découvrir à mon pote la magie des larmes de Saint Laurent. Posés sur des transats à minuit sur une colline, du pink floyd en fond, bière à la main, à regarder les étoiles filantes parfois énormes qui défilent devant nos yeux.
NB : Pour ceux qui ne connaissent pas, les astronomes se réunissent et organisent dans toute la France des séances d’observations du ciel et des étoiles filantes au mois d’Août. L’occasion de regarder à travers des télescopes quelques nébuleuses, étoiles, galaxies… et d’en apprendre plus sur ce qu’il y a au-dessus de notre tête. L’occasion de passer un rdv différent aussi.
Les sorties au bar ont été nombreuses… Dès le premier soir, je rencontre tout le petit groupe de mon pote sur place, plus des grecques. Merde, ya des nanas canons ici putain. Toutes en couple et à fond dans leur relation, shit.
Les autres ne me branchent pas.
Du coup, J’ai fait la connaissance du raki. On s’est aimé quelques jours. On s’est vite quitté à la suite d’une soirée.
Cette soirée, parlons en tiens. C’est la fête du village.
Malbouffe en tout genre, des centaines de grecques, des danses traditionnelles et surtout, rosé et raki à volonté.
L’eau quant à elle est payante.
Ou comment inciter les gens à boire.
Objectif de la soirée : se la mettre. Clairement, on m’avait prévenu.
J’y fais la connaissance d’une petite grecque, Miss Athène. Ouai, les grecques sont plutôt craquantes.
Brune, de jolie forme, un sourire et des yeux renversant, il ne m’en faut pas plus pour foncer.
Bon feeling, contacts physiques, un sourire d’ange juste énorme, fan d’art et la demoiselle me relance tout le temps. Bref tout roule….
Jusqu’au moment où elle me dit qu’elle a 17 ans.
Et merde.
Et re merde.
Ça m’a refroidi direct.
Tant pis.
A : « Ya plus de rosé !!!! Obligé de passer aux shots de raki mec !!! »
Ça tombe à pic.
«- Je bois avec vous !!!
-Mais tu tiens l’alcool toi au moins ??
-Ca va oui !!! »
Roro s’adressant à son pote : « on va la ramasser je le sens.. »
Tu parles.
Les shots s’enchaînent, et queneni. Elle tient, et c’est même elle qui nous fait picoler putain. Ce putain de traquenard.
2h du matin, mademoiselle revient une fois de plus vers nous avec une bouteille de raki et des verres.
« Santé !!!!! »
« -Merde, je peux pas l’avaler, ça veut pas putain.
- Craches-le !! »
Roro tourne la tête sur le côté et « POUFFFFF »
« AAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »
« Oh putain merde !!! I’m so sorry !!! »
Toujours regardé où on crache son verre. Toujours. Si seulement j’avais regardé, j’aurai sans doute vu les deux nanas grecques qui étaient à côté de moi. Probablement. Et je n’aurai pas énervé le mec qui était avec elles. Je n’aurai pas craché le raki sur sa sœur et sa femme. Et mon pote n’aurait pas eu besoin de me sauver la vie sur ce coup.
Ou si j'avais été intelligent, j'aurai recraché dans mon verre. Si seulement...
Le raki, c’est fini. On divorce.
J’ai fini la soirée à essayer de rentrer avec mon pote, en montant le putain de dénivelé de la mort pour rejoindre la maison située au sommet du village. J’ai fini allongé sur le milieu de la route. J’ai fini allongé sur un toit à me prendre pour un espion. J’ai fini tout blanc en me relevant. J’ai fini par réussir à rentrer.
J’ai revu pas mal de fois Miss Athène, J’ai connu son frère aussi.
J’ai eu des coups de chaud, notamment lorsque nous tombions sur une magnifique plage en sortant des gorges. Roro, allongé fièrement sur la plage, regardait à travers ses RayBan cette fille en bikini qui se jetait à l’eau. Putain de torture. Bizarrement son frère, devenu un pote entre temps m’observait attentivement dans ces moments-là. Je ne comprends pas pourquoi.
Je prenais des nouvelles de Miss Espagnole à côté, qui avait hâte que je rentre. J’avoue que j’avais hâte aussi.
J’ai appris au cours du voyage que ma voiture avait été vendue. Ça m’a mis un coup. Symbole de mon indépendance, je bossais pour pouvoir la faire rouler, et l’entretenir.
J’ai appris ensuite que mon départ pour le sud était avancé. Je resterai donc dans le nord 4 jours au lieu de 5. 4 jours pour tout faire, pour voir tout le monde, fait chier. Ça m’a mis un coup aussi.
Nous avons passé notre dernière soirée avec Miss Athène et son frère. Après une beach party, nous avons terminé l’alcool chez nous, obligé de vider les stocks.
9h du matin, le soleil est déjà haut dans le ciel, il est temps de se coucher.
11h, réveil, il est temps de nettoyer la baraque.
14h, c’est parti pour 3h au volant, direction l’aéroport. J’étais décalqué putain.
20h : décollage, au revoir la Crête. Un jour, je reviendrai.
23h : Arrivée à Rome. C’est parti pour 8h d’escale à camper dans l’aéroport. C’était long putain.
Temps de sommeil : 1h30.
7h : Décollage pour Paris. C’est parti pour 4 jours. 4 jours intenses.
_________________________________________
Retour
10h : atterrissage à CDG. Après avoir récupéré ma valise, que la compagnie ne retrouvait plus, j’ai enfin pu rentrer chez moi, revoir la famille. Au vu de mes précédentes nuits, inutile de dire que j’ai rapidement rejoint mon pieu.
Je passerai le restant de la journée avec ma famille, jusqu’à 18h.
C’est l’heure d’aller faire les courses.
Ce soir c’est soirée. Ce soir, je retrouve un petit groupe d’amis, avec qui je passe de très bons moments chaque week-end.
A en fait partie.
Miss Espagnole aussi. Elle me dit clairement par message qu’elle ne souhaite pas se cacher et profiter un maximum avant que je parte.
J’aime les filles qui savent ce qu’elles veulent…
Bref, après être allé chercher A et un autre pote nommé K, nous arrivons au magasin.
« Oh on prend juste une teille chacun, un peu de soft et voilà, ça sera bon. Faut pas que je dépense beaucoup moi. »
5 minutes plus tard :
« Oh fais chier, je ne sais pas quoi prendre là. Bon, on fait une grosse soirée mojito ? K, tu as des glaçons ? Ok super. »
Résultats des courses : 60 boules pour faire des cocktails. Plusieurs bouteilles de rhum, une vingtaine de citrons verts, de la menthe en masse… Bravo Roro
.
C’est tout moi ça putain. J’ai un problème avec l’argent. Je dépense toujours plus que prévu, surtout pour les cadeaux.
« Tiens c’est la fête des mères !! Oh juste quelques orchidées toutes petites toutes mimis dans des mini pots. 9 euros l’unité, c’est tranquille »
Tu parles, Roro voit une orchidée immense qui lui arrive presque aux pectoraux, avec un tronc d’arbre en guise de pot ; le truc magnifique quoi, bah devinez ce qu’il a pris..
Boom, 90 boules alléééé ! Ça fait plaisir au porte-monnaie.
Je me souviens que les gens me regardaient avec un air surpris ce jour-là.
Je me souviens avoir galéré à la faire rentrer dans ma voiture aussi.
Mais bon c’est la famille, c’est sacré. J’aime faire plaisir aux proches, à travers des cadeaux ou de simples attentions. Bref, je dois gagner de l’argent. Je dois bosser pendant mes études. Fin de la parenthèse.
Je suis arrivé à la soirée aux alentours de 23h, le cœur battant, avec une légère pointe de stress. C’est pas bon ça.
A : « Hé enculé !!! C’est à cette heure-ci que tu arrives ? »
L’amitié après 19 années, géniale je vous disais !
Je tape la bise à tout le monde, en lançant quelques regards à Miss Espagnole. Elle est là, assise à côté de A. Un immense sourire qui dessine ses lèvres, les yeux brillants de mille feux, ne tenant pas en place sur le banc.
Je jubile intérieurement.
Je fais le tour de la table volontairement, en prenant tout mon temps. Je finis par m’approcher d’elle.
Je m’abaisse, et avant d’avoir pu décrocher un simple « Bonjour toi », elle me saute dessus, plaquant ses lèvres sur les miennes.
Ok, le ton est donné.
Effectivement, elle assume pleinement, c'est good ça.
Bizarrement, la pièce est devenue extrêmement calme sur le moment. Ah si, j’ai entendu un « Wouah » de la part de quelques personnes. Vive la passion d'un baiser de retrouvailles.
La soirée a continué jusqu’à la liquidation totale de l’alcool. Je me suis retrouvé plusieurs fois dans le jardin sur un petit muret avec un pote, à discuter et rire, profiter de cette dernière soirée.
Sa copine venait le rejoindre la plupart du temps, pour se blottir dans ses bras. Miss Espagnole venait aussi en même temps, pour faire de même avec moi. Accessoirement, elles venaient taper dans nos verres aussi…
J’ai eu plusieurs fois l’image des deux couples qui me traversaient l’esprit. Ça faisait vraiment ça. Je voyais mon pote heureux à côté, riant fort. Je voyais la complicité entre sa copine et lui. J’ai ressenti le même bien être sur ce moment.
Ça m’a fait sourire. C’était beau, simple, naturel.
Fin de soirée, il ne reste plus que K et moi-même, à déguster du scotch et des bières sortis de ses placards.
8h, le soleil est déjà de retour. Il est mardi. Il est l’heure de se coucher.
14h, je rentre chez moi. Profitez de ma famille.
J’ai passé la soirée avec eux, et des invités, entre autres A. Une belle soirée.
Les acheteurs de ma voiture sont venus pile poil lorsque A et sa famille sont arrivés.
«- Allez Roro, dit lui adieu ! Tu vas lui faire un bisou sur le capot ?
-Bande d’enfoirés »
Le mercredi, j’ai passé du temps avec mon frère.
J’ai revu l’espace d’un instant Miss Espagnole. 45 minutes quoi.
Il ne nous a pas fallu longtemps avant de se retrouver sur son lit à s’amuser.
Les adieux étaient déchirants.
J’ai passé la soirée avec Miss Massage. A rire, discuter, sans rien de plus. C’est redevenu de l’amitié, néanmoins consolidée.
Jeudi, j’ai décidé de préparer enfin ma valise ainsi que tous ce que j’emmenais dans le sud.
J’ai passé la soirée au cinéma avec A et quelques personnes de lundi soir, dont le couple.
« Allez mec, bon voyage, amuses toi bien dans le sud. Et surtout, reviens nous voir dès que possible. »
Vendredi, 3h du matin, la voiture démarre. Toulouse nous voilà.
Un voyage bien mélancolique….
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- [0] LFG ! le 26.09.16, 00h44 par RosieRosette
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Nouveau Départ
Cela fait un mois que je vis à Toulouse.
Une seule remarque à faire : cette ville est géniale.
Fin Août, je débarque le vendredi à 14h dans cette belle ville. Je passe la journée et la soirée avec ma famille.
Le lendemain, il remonte. Je suis seul, ça y est.
10 jours avant de commencer les cours.
Dans son récit à propos de son voyage, Alea disait que la solitude pouvait être rapidement pesante. Je confirme. Je déteste être seul, dans le sens complètement seul, ne connaître personne.
Je ne connais qu’une personne dans cette ville. Alors je décide de voir ce pote le dimanche même. J’en profite pour lui faire visiter la résidence étudiante où je vis, dont la salle de repos commune. On y trouve 3 filles, dont deux en colloc que je décide de tchatcher rapidement. Appelons les N°01.
La première semaine n’a été que découverte, paperasse de merde, et aménagement de l’appart.
En rentrant d’une course, je tombe sur N°01 prenant l’air à sa fenêtre.
«-Samedi soir t’es libre ?
-Oui, rien de prévu pour l’instant !
-On fait une soirée dans l’appart. Ça nous ferait plaisir que tu viennes. Il y aura des gens de la résidence, et d’autres de X écoles. »
Bref, une soirée de programmée avec 20-30 inconnus, j’adhère.
Jour J.
Je débarque avec mes chaises et mes teilles. Mon dieu que c’est bon de rencontrer du monde. De rire. De sympathiser.
La soirée bat son plein, je discute avec un certain groupe autour des traditionnels jeux d’alcool, et commence à vraiment sympathiser avec certains.
Les affinités se créent.
Forcément, je me prends tous les clichés sur les nordistes dans la tronche, j’en rigole d’ailleurs beaucoup. J’adore l’autodérision.
Un autre groupe arrive et se greffe. Toujours aussi cool.
Puis vient une nana, disant bonjour à tout le monde de loin et restant adossée au mur derrière moi, en retrait.
J’oublie rapidement qu’elle est là et retourne à mes discussions avec mes compères.
Puis, mon voisin avec qui j’avais bien sympathisé se lève pour partir dans la cuisine. Je change de chaise et lance à cette nana restant dans l’ombre toute seule :
« -Viens donc t’assoir avec nous !
-Merci !
-Hé mec c’était ma place !!
-Mec, la demoiselle voulait s’assoir. »
Je décide de lancer une simple discussion. Putain de merde, elle est canon en fait. Et des yeux… flamboyants putain. Ça me fait tomber ce détail.
Puis viens la question qui tue d’un pote :
« -Tu fais du sport sinon ?
-De la danse ouai.
-Ahhhh !!!!
-C’est pas du sport ça.
-Fais tourner une nana pendant 1h sur une piste de danse tu vas voir ma poule. Et donc quelles danses ?
-Jazz, hip-hop et contemporaine. Tu danses ? »
C’est étonnant comment les filles changent de comportement une fois qu’elles savent que le mec fait de la danse. Même si il y a un bon feeling, que tout roule, c’est carrément amplifié une fois que je lâche l’info. Du moins, dans toutes les rencontres que j’ai eues. A vous de me dire si vous avez le même ressenti pour les danseurs.
« Salsa, et Bachata yes ! »
A partir de là, la connexion s’est faite immédiatement. La demoiselle s’est détendue, me relançait, affichait un large sourire. J’ignore combien de temps on a discuté. Nos regards exprimaient bien plus que nos mots.
C’est ainsi que j’étais sensé l’emmener dans un bar apprendre à danser la salsa et la bachata.
C’est ainsi que j’ai appris que la nana avait pas mal d’expérience au niveau de la danse. C’est ainsi que j’ai appris qu’elle préparait un diplôme pour devenir prof de danse en parallèle de l’école d’ingé, qu’elle faisait partie d’un groupe de danseurs, qu’elle avait participé à une émission avec jury etc
….
Et qu’elle a fait les championnats à Las Vegas.
Mouai, apprendre des pas basiques de danse latine à une nana qui a autant d’expérience dans la danse, ça promet d’être assez drôle comme situation.
Et là, c’est le crash :
«- J’ai 17 ans. 18 au mois de décembre.
-Mais non ?! »
Et merde.
Et re merde.
Putain mais la blague quoi…
J’ai fini la soirée à flirter, mais sans rien faire de plus.
Je n’ai toujours pas regardé où l’emmener danser, et je n’ai toujours pas renvoyé de message. En fait j’y pense même pas. Je crois que je m’en fou complètement en fait.
Le lendemain, gueule de bois au rdv, je finis par me souvenir que j’ai pris le numéro de portable d’une autre fille au cours de la soirée, pourquoi ?
Bonne question. Encore un numéro qui traîne inutilement dans mon répertoire.
Les gens ici sont géniaux, sérieux. Je suis choqué et émerveillé à la fois.
J’ai sympathisé avec un des vendeurs du petit shop juste à côté de chez moi. Style irlandais, on s’est tout de suite bien entendu en parlant des pubs. Il m’a donné plusieurs adresses pour sortir boire un coup.
J’ai fait installer la fibre chez moi. 2h avec le technicien a raconté de la merde, rire et passer du bon temps pendant qu’il bossait. Il avait un accent du feu de dieu, j’étais à terre à chaque fois qu’il ouvrait la bouche.
J’ai rencontré ma banquière. Elle a blagué avec moi, rigolé, et discuté de tout et de rien. Mon banquier dans le nord fait la gueule h24, cet enculé.
J’ai trouvé mon coiffeur. Putain déjà que le salon est le salon le plus stylé que j’ai jamais vu, mais en plus le mec est super sympa. Il m’a aussi donné des adresses pour sortir.
« Tu as vu toutes les nanas super canons ici ? C’est indécent. Putain t’as un torticolis tous les jours ! »
Et le mec coupe les cheveux aux rasoirs. Première fois que je vois ça, et c’est niquel.
Une osteo, idem, sourire aux lèvres constamment, à rire et blaguer à tout va.
Les gens disent « Bonjour » en rentrant dans le bus et « Merci au revoir » en sortant. Ça peut paraître choquant, mais dans le nord, je vois rarement ça…
Je suis comme un gosse du coup, émerveillé.
...
Bon je vous rassure, j’ai aussi rencontré de sacrés enculés.
J’adore ma formation, j’adore ma promo. 30 personnes, et on est en train de faire naître une bonne ambiance.
Une fois n'est pas coutume, je m’entends mieux avec les gens plus âgés que moi. Les sorties et soirées s’enchaînent depuis quelques semaines et d'autres prévoient d'être géniales.
J’ai appris que ma deuxième année de Master est entièrement en anglais. Attirant des étudiants des quatre coins du monde, ça semble logique. Donc je vais devoir peaufiner mon anglais ==> Etudiantes Erasmus, bonjour.
J’ai Lara Croft dans ma promo.
Brune, fine, athlétique, légèrement maquillée faisant son ptit effet, un sourire d’enfer, un regard de braise et surtout…. Surtout… un cul…. mais un cul.... Jamais vu ça. Elle fait partie de l’Académie du Twerk, ce n’est pas possible autrement. Non mais clairement.
Et en plus elle est sympa.
« Non Roro, c’est pas bien de séduire les nanas de ta promo. »
…
Affaire à suivre.
Sinon je suis content. Je traîne avec des gens qui n’ont aucune volonté, tout comme moi.
Vendredi soir, sortie avec des potes de la promo, dont Miss Croft.
« On va juste au bar boire une bière tranquille »
On était tous sur la même longueur d’onde. Par tous, j’entends par là les mecs.
Tu parles.
A peine arrivés au bar, les filles du groupe nous lancent sur les shots. On ne se fait pas prier.
Tu parles, juste une bière.
J’ai fini allongé sur le bar à me faire enflammer un shot dans la bouche au briquet par le barman. Bien la volonté.
On a ensuite fini à une grosse soirée dans une école d’ingé.
Juste une bière. Ouai ouai, Roro se baladait avec 3 verres de whisky dans les mains par moment. Les 3 pour lui évidemment.
Et c’est là qu’un faluchard apparu. Se déplaçant lentement vers moi, alors que je rigolais avec un petit groupe.
« -Tu sais boire ? » me lança-t-il.
Mais non… ça c’est de l’opener !
« -Et toi tu sais boire ?
-Oui moi évidemment, pourquoi ?
-Je suis Grand Maître. Donc tu sais boire ?
-Mais non…
-Et si. Santé ! »
C’est ainsi que j’ai appris qu’un pote de promo avec qui le courant passe niquel était faluchard.
C’est ainsi que j’ai découvert comment fonctionnent cette communauté et leur code. Une discussion vraiment passionnante.
C’est ainsi qu’un pote de promo et moi-même avons décidé de partir à la rencontre de nos futurs parrains et marraines dans deux semaines.
Ça promet d’être absolument hallu…. Cinant !
Bon, j’ai aussi passé des soirées pourries, je vous rassure. Samedi soir par exemple, je me suis fait chier. Mais grave.
Sortie avec un groupe d’inconnus. Sur 13 personnes, je n’en connaissais que 2.
Bref, le truc que je kiff.
Sauf que la mayonnaise n’a pas pris. Je me suis fait chier, j’ai pas aimé les bars où on était, lugubres, alors je me suis cassé.
Bilan de ce mois :
Pas de FR sur des nanas, et oui je sais..
Ça vient par période. Jusqu'ici, je n’en ai pas particulièrement envie, je m’en balance même.
J’ignore combien de personnes j’ai rencontré depuis mon arrivée. Un certain nombre, c’est sûr.
Les groupes se créent, le cercle social commence à prendre forme, et je ne compte pas m’arrêter là.
Je sens que l’envie de séduire revient au galop petit à petit, je vais me bouger le cul dans pas très longtemps je pense de ce côté-là.
J’ai déposé des CV pour bosser, en arpentant les rues. J’ai pris une claque dans la gueule de la part d’une manager (cette salope), des refus de prendre des étudiants aussi, mais surtout, j’ai eu quelques discussions prometteuses dans certains restau qui avaient l’air enchantés de ma démarche et du personnage qui se présentait devant eux.
A voir donc.
Au final, ce n’est pas la séduction que FTS m’a appris.
C’est sociabiliser, que ce soit avec des mecs ou des nanas.
C’est un tout, dans lequel j’incorpore la séduction au gré de mes envies.
Et le plus drôle, c’est que les gens apprécient et en redemandent.
Allez, @+
Roro
Cela fait un mois que je vis à Toulouse.
Une seule remarque à faire : cette ville est géniale.
Fin Août, je débarque le vendredi à 14h dans cette belle ville. Je passe la journée et la soirée avec ma famille.
Le lendemain, il remonte. Je suis seul, ça y est.
10 jours avant de commencer les cours.
Dans son récit à propos de son voyage, Alea disait que la solitude pouvait être rapidement pesante. Je confirme. Je déteste être seul, dans le sens complètement seul, ne connaître personne.
Je ne connais qu’une personne dans cette ville. Alors je décide de voir ce pote le dimanche même. J’en profite pour lui faire visiter la résidence étudiante où je vis, dont la salle de repos commune. On y trouve 3 filles, dont deux en colloc que je décide de tchatcher rapidement. Appelons les N°01.
La première semaine n’a été que découverte, paperasse de merde, et aménagement de l’appart.
En rentrant d’une course, je tombe sur N°01 prenant l’air à sa fenêtre.
«-Samedi soir t’es libre ?
-Oui, rien de prévu pour l’instant !
-On fait une soirée dans l’appart. Ça nous ferait plaisir que tu viennes. Il y aura des gens de la résidence, et d’autres de X écoles. »
Bref, une soirée de programmée avec 20-30 inconnus, j’adhère.
Jour J.
Je débarque avec mes chaises et mes teilles. Mon dieu que c’est bon de rencontrer du monde. De rire. De sympathiser.
La soirée bat son plein, je discute avec un certain groupe autour des traditionnels jeux d’alcool, et commence à vraiment sympathiser avec certains.
Les affinités se créent.
Forcément, je me prends tous les clichés sur les nordistes dans la tronche, j’en rigole d’ailleurs beaucoup. J’adore l’autodérision.
Un autre groupe arrive et se greffe. Toujours aussi cool.
Puis vient une nana, disant bonjour à tout le monde de loin et restant adossée au mur derrière moi, en retrait.
J’oublie rapidement qu’elle est là et retourne à mes discussions avec mes compères.
Puis, mon voisin avec qui j’avais bien sympathisé se lève pour partir dans la cuisine. Je change de chaise et lance à cette nana restant dans l’ombre toute seule :
« -Viens donc t’assoir avec nous !
-Merci !
-Hé mec c’était ma place !!
-Mec, la demoiselle voulait s’assoir. »
Je décide de lancer une simple discussion. Putain de merde, elle est canon en fait. Et des yeux… flamboyants putain. Ça me fait tomber ce détail.
Puis viens la question qui tue d’un pote :
« -Tu fais du sport sinon ?
-De la danse ouai.
-Ahhhh !!!!
-C’est pas du sport ça.
-Fais tourner une nana pendant 1h sur une piste de danse tu vas voir ma poule. Et donc quelles danses ?
-Jazz, hip-hop et contemporaine. Tu danses ? »
C’est étonnant comment les filles changent de comportement une fois qu’elles savent que le mec fait de la danse. Même si il y a un bon feeling, que tout roule, c’est carrément amplifié une fois que je lâche l’info. Du moins, dans toutes les rencontres que j’ai eues. A vous de me dire si vous avez le même ressenti pour les danseurs.
« Salsa, et Bachata yes ! »
A partir de là, la connexion s’est faite immédiatement. La demoiselle s’est détendue, me relançait, affichait un large sourire. J’ignore combien de temps on a discuté. Nos regards exprimaient bien plus que nos mots.
C’est ainsi que j’étais sensé l’emmener dans un bar apprendre à danser la salsa et la bachata.
C’est ainsi que j’ai appris que la nana avait pas mal d’expérience au niveau de la danse. C’est ainsi que j’ai appris qu’elle préparait un diplôme pour devenir prof de danse en parallèle de l’école d’ingé, qu’elle faisait partie d’un groupe de danseurs, qu’elle avait participé à une émission avec jury etc
….
Et qu’elle a fait les championnats à Las Vegas.
Mouai, apprendre des pas basiques de danse latine à une nana qui a autant d’expérience dans la danse, ça promet d’être assez drôle comme situation.
Et là, c’est le crash :
«- J’ai 17 ans. 18 au mois de décembre.
-Mais non ?! »
Et merde.
Et re merde.
Putain mais la blague quoi…
J’ai fini la soirée à flirter, mais sans rien faire de plus.
Je n’ai toujours pas regardé où l’emmener danser, et je n’ai toujours pas renvoyé de message. En fait j’y pense même pas. Je crois que je m’en fou complètement en fait.
Le lendemain, gueule de bois au rdv, je finis par me souvenir que j’ai pris le numéro de portable d’une autre fille au cours de la soirée, pourquoi ?
Bonne question. Encore un numéro qui traîne inutilement dans mon répertoire.
Les gens ici sont géniaux, sérieux. Je suis choqué et émerveillé à la fois.
J’ai sympathisé avec un des vendeurs du petit shop juste à côté de chez moi. Style irlandais, on s’est tout de suite bien entendu en parlant des pubs. Il m’a donné plusieurs adresses pour sortir boire un coup.
J’ai fait installer la fibre chez moi. 2h avec le technicien a raconté de la merde, rire et passer du bon temps pendant qu’il bossait. Il avait un accent du feu de dieu, j’étais à terre à chaque fois qu’il ouvrait la bouche.
J’ai rencontré ma banquière. Elle a blagué avec moi, rigolé, et discuté de tout et de rien. Mon banquier dans le nord fait la gueule h24, cet enculé.
J’ai trouvé mon coiffeur. Putain déjà que le salon est le salon le plus stylé que j’ai jamais vu, mais en plus le mec est super sympa. Il m’a aussi donné des adresses pour sortir.
« Tu as vu toutes les nanas super canons ici ? C’est indécent. Putain t’as un torticolis tous les jours ! »
Et le mec coupe les cheveux aux rasoirs. Première fois que je vois ça, et c’est niquel.
Une osteo, idem, sourire aux lèvres constamment, à rire et blaguer à tout va.
Les gens disent « Bonjour » en rentrant dans le bus et « Merci au revoir » en sortant. Ça peut paraître choquant, mais dans le nord, je vois rarement ça…
Je suis comme un gosse du coup, émerveillé.
...
Bon je vous rassure, j’ai aussi rencontré de sacrés enculés.
J’adore ma formation, j’adore ma promo. 30 personnes, et on est en train de faire naître une bonne ambiance.
Une fois n'est pas coutume, je m’entends mieux avec les gens plus âgés que moi. Les sorties et soirées s’enchaînent depuis quelques semaines et d'autres prévoient d'être géniales.
J’ai appris que ma deuxième année de Master est entièrement en anglais. Attirant des étudiants des quatre coins du monde, ça semble logique. Donc je vais devoir peaufiner mon anglais ==> Etudiantes Erasmus, bonjour.
J’ai Lara Croft dans ma promo.
Brune, fine, athlétique, légèrement maquillée faisant son ptit effet, un sourire d’enfer, un regard de braise et surtout…. Surtout… un cul…. mais un cul.... Jamais vu ça. Elle fait partie de l’Académie du Twerk, ce n’est pas possible autrement. Non mais clairement.
Et en plus elle est sympa.
« Non Roro, c’est pas bien de séduire les nanas de ta promo. »
…
Affaire à suivre.
Sinon je suis content. Je traîne avec des gens qui n’ont aucune volonté, tout comme moi.
Vendredi soir, sortie avec des potes de la promo, dont Miss Croft.
« On va juste au bar boire une bière tranquille »
On était tous sur la même longueur d’onde. Par tous, j’entends par là les mecs.
Tu parles.
A peine arrivés au bar, les filles du groupe nous lancent sur les shots. On ne se fait pas prier.
Tu parles, juste une bière.
J’ai fini allongé sur le bar à me faire enflammer un shot dans la bouche au briquet par le barman. Bien la volonté.
On a ensuite fini à une grosse soirée dans une école d’ingé.
Juste une bière. Ouai ouai, Roro se baladait avec 3 verres de whisky dans les mains par moment. Les 3 pour lui évidemment.
Et c’est là qu’un faluchard apparu. Se déplaçant lentement vers moi, alors que je rigolais avec un petit groupe.
« -Tu sais boire ? » me lança-t-il.
Mais non… ça c’est de l’opener !
« -Et toi tu sais boire ?
-Oui moi évidemment, pourquoi ?
-Je suis Grand Maître. Donc tu sais boire ?
-Mais non…
-Et si. Santé ! »
C’est ainsi que j’ai appris qu’un pote de promo avec qui le courant passe niquel était faluchard.
C’est ainsi que j’ai découvert comment fonctionnent cette communauté et leur code. Une discussion vraiment passionnante.
C’est ainsi qu’un pote de promo et moi-même avons décidé de partir à la rencontre de nos futurs parrains et marraines dans deux semaines.
Ça promet d’être absolument hallu…. Cinant !
Bon, j’ai aussi passé des soirées pourries, je vous rassure. Samedi soir par exemple, je me suis fait chier. Mais grave.
Sortie avec un groupe d’inconnus. Sur 13 personnes, je n’en connaissais que 2.
Bref, le truc que je kiff.
Sauf que la mayonnaise n’a pas pris. Je me suis fait chier, j’ai pas aimé les bars où on était, lugubres, alors je me suis cassé.
Bilan de ce mois :
Pas de FR sur des nanas, et oui je sais..
Ça vient par période. Jusqu'ici, je n’en ai pas particulièrement envie, je m’en balance même.
J’ignore combien de personnes j’ai rencontré depuis mon arrivée. Un certain nombre, c’est sûr.
Les groupes se créent, le cercle social commence à prendre forme, et je ne compte pas m’arrêter là.
Je sens que l’envie de séduire revient au galop petit à petit, je vais me bouger le cul dans pas très longtemps je pense de ce côté-là.
J’ai déposé des CV pour bosser, en arpentant les rues. J’ai pris une claque dans la gueule de la part d’une manager (cette salope), des refus de prendre des étudiants aussi, mais surtout, j’ai eu quelques discussions prometteuses dans certains restau qui avaient l’air enchantés de ma démarche et du personnage qui se présentait devant eux.
A voir donc.
Au final, ce n’est pas la séduction que FTS m’a appris.
C’est sociabiliser, que ce soit avec des mecs ou des nanas.
C’est un tout, dans lequel j’incorpore la séduction au gré de mes envies.
Et le plus drôle, c’est que les gens apprécient et en redemandent.
Allez, @+
Roro
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