Evacuer le stress
Salut.
Je suis un grand stressé dans l'âme. J'aimerais bien qu'on s'échange nos tips pour évacuer le mauvais stress, celui qui fige, celui qui rend mauvais au agressif.
Bon je commence:
Le sport
La méditation
La console (un peu, juste pour passer ses nerfs sur quelque chose de nul)
Le bénévolat, ca fait du bien de se sentir utile dans une ambiance détendue.
Et bien entendu: le sexe!
Et vous vous faites quoi? Je suis curieux de trouver de nouveaux trucs. J'arrive un peu au bout de ma musette en ce moment.
Je suis un grand stressé dans l'âme. J'aimerais bien qu'on s'échange nos tips pour évacuer le mauvais stress, celui qui fige, celui qui rend mauvais au agressif.
Bon je commence:
Le sport
La méditation
La console (un peu, juste pour passer ses nerfs sur quelque chose de nul)
Le bénévolat, ca fait du bien de se sentir utile dans une ambiance détendue.
Et bien entendu: le sexe!
Et vous vous faites quoi? Je suis curieux de trouver de nouveaux trucs. J'arrive un peu au bout de ma musette en ce moment.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Bonne idée le 21.09.16, 12h07 par FK
- [+1] Intéressant le 21.09.16, 12h14 par Rickhunter
- [+1] Intéressant le 21.09.16, 12h35 par Jalapeno
- [+3] Post responsable le 21.09.16, 16h06 par Aristophane
- [+3] Bonne idée le 22.09.16, 10h14 par Lulla
C'est marrant, je voulais lancer le même sujet.
En fait je fais la différence entre "évacuer" et "anesthésier" le stress.
anesthésier le stress = laisser passer la crise d'anxiété (qui chez moi consiste souvent à une exagération de la perception du risque et de ses conséquences + minimisation du positif => une attaque de négativité en fait).
Quand ça m'arrive, tout ce qui permet d'occuper le cerveau est bon à prendre :
- lecture
- séries TV (de qualité, de préférence, sinon tu te manges de la culpabilité après coup, d'avoir procrastiné devant de la junk TV), du coup je remplace de plus en plus par des vidéos YouTube (kawaii, genre chatons / racoons, ou de qualité, genre ça, découvert via WaitButWhy)
- console (mais pas trop, sinon pareil, on tombe dans la procrastination qui soulage sur le coup, mais te rajoute une couche d'angoisse sur le long terme à cause de la culpabilité)
- un coup de jogging
- récemment je me suis inscrit dans une salle d'escalade (des blocs), c'est ouvert jusqu'à 00h donc quand je sens que l'angoisse arrive, je file à la salle, me faire mal aux bras et me vider la tête. Super efficace, et plus constructif que se foutre dans le canapé pour regarder de la merde ou jouer à la PS4.
- le ménage / la vaisselle / la paperasse : super efficace, je pense que c'est parce que ça trompe le cerveau : en mettant de l'ordre chez toi, tu (te) donnes l'illusion que tout est en ordre.
- et bouffer de la merde, mais ça c'est pas bien, faut pas.
Evacuer le stress, c'est traiter le mal à la racine.
et pour moi les racines c'est l'accumulation des incertitudes, des "loose ends", donc lister les trucs à gérer, les décomposer, et avancer sur certains trucs - ce que je peux gérer. La satisfaction de régler des petits bouts de problèmes m'apporte pas mal de soulagement. ET ça fait vraiment avancer dans le bon sens, donc tout bénef.
Donc dans l'idéal, il faut arriver à ne pas se laisser submerger par le stress, pour rester suffisament lucide pour evacuer, plutôt qu'anesthésier.
... mais plus facile à dire qu'à faire.
En fait je fais la différence entre "évacuer" et "anesthésier" le stress.
anesthésier le stress = laisser passer la crise d'anxiété (qui chez moi consiste souvent à une exagération de la perception du risque et de ses conséquences + minimisation du positif => une attaque de négativité en fait).
Quand ça m'arrive, tout ce qui permet d'occuper le cerveau est bon à prendre :
- lecture
- séries TV (de qualité, de préférence, sinon tu te manges de la culpabilité après coup, d'avoir procrastiné devant de la junk TV), du coup je remplace de plus en plus par des vidéos YouTube (kawaii, genre chatons / racoons, ou de qualité, genre ça, découvert via WaitButWhy)
- console (mais pas trop, sinon pareil, on tombe dans la procrastination qui soulage sur le coup, mais te rajoute une couche d'angoisse sur le long terme à cause de la culpabilité)
- un coup de jogging
- récemment je me suis inscrit dans une salle d'escalade (des blocs), c'est ouvert jusqu'à 00h donc quand je sens que l'angoisse arrive, je file à la salle, me faire mal aux bras et me vider la tête. Super efficace, et plus constructif que se foutre dans le canapé pour regarder de la merde ou jouer à la PS4.
- le ménage / la vaisselle / la paperasse : super efficace, je pense que c'est parce que ça trompe le cerveau : en mettant de l'ordre chez toi, tu (te) donnes l'illusion que tout est en ordre.
- et bouffer de la merde, mais ça c'est pas bien, faut pas.
Evacuer le stress, c'est traiter le mal à la racine.
et pour moi les racines c'est l'accumulation des incertitudes, des "loose ends", donc lister les trucs à gérer, les décomposer, et avancer sur certains trucs - ce que je peux gérer. La satisfaction de régler des petits bouts de problèmes m'apporte pas mal de soulagement. ET ça fait vraiment avancer dans le bon sens, donc tout bénef.
Donc dans l'idéal, il faut arriver à ne pas se laisser submerger par le stress, pour rester suffisament lucide pour evacuer, plutôt qu'anesthésier.
... mais plus facile à dire qu'à faire.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Très intéressant le 21.09.16, 12h17 par Thedaze
- [+2] Intéressant le 21.09.16, 12h26 par Mr.Smooth
- [+1] Intéressant le 21.09.16, 12h35 par Jalapeno
- [+1] Intéressant le 21.09.16, 14h12 par Rickhunter
- [+3] Instructif le 21.09.16, 16h07 par Aristophane
Il ne faut pas oublier qu'il y a aussi du bon stress : celui qui te maintient à un niveau d'alerte nécessaire pour être rigoureux et efficace.
Typiquement ce qui me permet au boulot de passer en quelques secondes d'une déconnade bien grasse avec les collègues à une réanimation cardiaque : le stress me permet d'être à 100% dans ce que je fais, à enchaîner les actions de façon précise et optimales.
Trop de stress (ou mauvaise utilisation) = mauvaise réa.
Stress bénéfique = balise vers la perfection.
Pour évacuer réellement le stress, il faut des émotions positives fortes donc finalement peu importe l'activité, il faut juste savoir entretenir ses passions, sportives, intellectuelles, artistiques.
Pour le gérer, le simple fait de contempler la nature, d'écouter certaines musiques me procure un apaisement immédiat.
A noter l'importance de savoir travailler le stress, car il fait partie des facteurs capables d'induire un cancer chez une personne, sans parler des soucis psy.
Typiquement ce qui me permet au boulot de passer en quelques secondes d'une déconnade bien grasse avec les collègues à une réanimation cardiaque : le stress me permet d'être à 100% dans ce que je fais, à enchaîner les actions de façon précise et optimales.
Trop de stress (ou mauvaise utilisation) = mauvaise réa.
Stress bénéfique = balise vers la perfection.
Pour évacuer réellement le stress, il faut des émotions positives fortes donc finalement peu importe l'activité, il faut juste savoir entretenir ses passions, sportives, intellectuelles, artistiques.
Pour le gérer, le simple fait de contempler la nature, d'écouter certaines musiques me procure un apaisement immédiat.
A noter l'importance de savoir travailler le stress, car il fait partie des facteurs capables d'induire un cancer chez une personne, sans parler des soucis psy.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 21.09.16, 16h08 par Aristophane
Le stress bénéfique... je ne serai pas trop d'accord avec cette notion.Haskeerlos a écrit :Il ne faut pas oublier qu'il y a aussi du bon stress : celui qui te maintient à un niveau d'alerte nécessaire pour être rigoureux et efficace.
Typiquement ce qui me permet au boulot de passer en quelques secondes d'une déconnade bien grasse avec les collègues à une réanimation cardiaque : le stress me permet d'être à 100% dans ce que je fais, à enchaîner les actions de façon précise et optimales.
Trop de stress (ou mauvaise utilisation) = mauvaise réa.
Stress bénéfique = balise vers la perfection.
Pour évacuer réellement le stress, il faut des émotions positives fortes donc finalement peu importe l'activité, il faut juste savoir entretenir ses passions, sportives, intellectuelles, artistiques.
Pour moi le stress bénéfique est inhérent à une bonne gestion de celui ci. Et pour pour avoir une bonne gestion, il faut une énergie positive en amont.
Le stress n'est pas épanouissant si on est pas prêt à l'encaisser. En soit, il n'y a pas de stress bénéfique. De l'adrénaline peut-être, mais pas du stress.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... le 21.09.16, 16h08 par Aristophane
@ Finn541, c'est exactement ça (à part pour ce qui est de l'adrénaline) effectivement le stress ne sera bénéfique que s'il est géré : que si on sait transformer l'énergie (tout est énergie et la Vie repose sur le principe de transformation de cette énergie).
Je reprends l'exemple de mon boulot :
Bénéfique donc car géré, effectivement. C'est à dire que je peux être détendu avec mes collègues tout en étant entouré de personnes qui peuvent merder à tout moment (et je peux te dire que dans mon service il y a beaucoup de décès) et en même temps rester attentif et conscient à toute évolution négative pour un patient.
Je suis stressé car je suis concerné par la vie de nos patients, je gère ce stress par mes compétences. Je ne vois pas d'autre façon de dire que ce stress est donc bénéfique, et pour moi, et pour mon équipe, et pour les personnes dont on s'occupe.
Mon énergie positive de base c'est l'amour de mon métier et effectivement je suis prêt à encaisser de voir une personne mourir alors que je fais tout ce que je peux pour l'aider.
Encore une fois le stress est une énergie, ni bonne ni mauvaise en soi, et toute énergie est transformable.
Les plus grands comédiens ont le trac avant d'entrer en scène et savent l'utiliser à leur bénéfice.
Je reprends l'exemple de mon boulot :
Bénéfique donc car géré, effectivement. C'est à dire que je peux être détendu avec mes collègues tout en étant entouré de personnes qui peuvent merder à tout moment (et je peux te dire que dans mon service il y a beaucoup de décès) et en même temps rester attentif et conscient à toute évolution négative pour un patient.
Je suis stressé car je suis concerné par la vie de nos patients, je gère ce stress par mes compétences. Je ne vois pas d'autre façon de dire que ce stress est donc bénéfique, et pour moi, et pour mon équipe, et pour les personnes dont on s'occupe.
Mon énergie positive de base c'est l'amour de mon métier et effectivement je suis prêt à encaisser de voir une personne mourir alors que je fais tout ce que je peux pour l'aider.
Encore une fois le stress est une énergie, ni bonne ni mauvaise en soi, et toute énergie est transformable.
Les plus grands comédiens ont le trac avant d'entrer en scène et savent l'utiliser à leur bénéfice.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 21.09.16, 14h30 par Finn
- [+1] Tout à fait le 21.09.16, 14h55 par Rickhunter
- [+1] Absolument le 21.09.16, 16h09 par Aristophane
En fait il t'es bénéfique parce que tu parviens à recycler ton stress en concentration, en intensité.
Pour y parvenir, il faut (je pense), des dispositions mentales bien particulières (dans ton cas : ta formation, ta confiance en tes compétences et en celles de tes collègues + une certaine forme d'appétence au risque et au challenge, sur laquelle on a peu de prise).
Pour y parvenir, il faut (je pense), des dispositions mentales bien particulières (dans ton cas : ta formation, ta confiance en tes compétences et en celles de tes collègues + une certaine forme d'appétence au risque et au challenge, sur laquelle on a peu de prise).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 21.09.16, 14h58 par Thedaze
- [0] En effet le 21.09.16, 15h35 par Haskeerlos
- [+1] En effet le 21.09.16, 16h09 par Aristophane
Oui FrenchKiss, et il faut surtout qu'il y ait un bénéfice pour accepter le stress (bénéfice clair ou qui demande une recherche pour l'identifier).
Par exemple, une personne qui travaille chez Mc Do aura a gérer un stress beaucoup plus compliqué, plus destructeur, le bénéfice de son activité étant moins évidant.
Alors que finalement là je compare des frites et des humains (c'est vachement dur la restauration rapide, un taf de dingue).
Par exemple, une personne qui travaille chez Mc Do aura a gérer un stress beaucoup plus compliqué, plus destructeur, le bénéfice de son activité étant moins évidant.
Alors que finalement là je compare des frites et des humains (c'est vachement dur la restauration rapide, un taf de dingue).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Lol le 21.09.16, 16h09 par Aristophane
Les animaux: je déconnecte complètement quand je suis avec des animaux. Je vis le moment présent. Depuis aussi loin que je me souvienne.
La nature, en général: plus les années passent, et plus j'ai besoin d'aller dans la "nature". Dans des endroits les moins modifiés, les moins perturbés possible.
Etant jeune, j'adorais Paris. C'est toujours le cas, mais je sature. Et l'appel de Mère Nature se fait plus fort.
( Encore un quarantenaire de plus fan de randonnée?
)
C'est fou la force d'influence des choses les plus simples sur notre humeur, notre état d'esprit, non?
La nature, en général: plus les années passent, et plus j'ai besoin d'aller dans la "nature". Dans des endroits les moins modifiés, les moins perturbés possible.
Etant jeune, j'adorais Paris. C'est toujours le cas, mais je sature. Et l'appel de Mère Nature se fait plus fort.
( Encore un quarantenaire de plus fan de randonnée?

C'est fou la force d'influence des choses les plus simples sur notre humeur, notre état d'esprit, non?

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 21.09.16, 16h21 par Haskeerlos
- [+1] +1 le 21.09.16, 17h34 par oHreN
Je suis pas une grande stressée mais je dirais qu'il se manifeste chez moi par une sorte d'hyperactivité intellectuelle (souvent négative), mettant en lumière toutes nes frustrations et me laissant anormalement énervée.
Mon remède magique c'est le sport, ça me détend incroyablement, je me rends compte par après que ça m'a calmé et que j'ai pas pensé une seule seconde à mes histoires. Une façon de se recentrer sur soi, sur ses perceptions, sur ce qui est vrai. Après je pense qu'il faut un truc plus ludique que "mental" (endurance, etc.) parce que dans le cas où on atteint pas ses objectifs on peut se retrouver encore plus frustré.
Le sexe. À un milliard de pourcent. Et comme les relations c'est le paramètre le plus important de mon bonheur, si le sexe va, tout va. Aucune raison d'être frustrée ou stressée. ;)
Mon remède magique c'est le sport, ça me détend incroyablement, je me rends compte par après que ça m'a calmé et que j'ai pas pensé une seule seconde à mes histoires. Une façon de se recentrer sur soi, sur ses perceptions, sur ce qui est vrai. Après je pense qu'il faut un truc plus ludique que "mental" (endurance, etc.) parce que dans le cas où on atteint pas ses objectifs on peut se retrouver encore plus frustré.
Le sexe. À un milliard de pourcent. Et comme les relations c'est le paramètre le plus important de mon bonheur, si le sexe va, tout va. Aucune raison d'être frustrée ou stressée. ;)
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- [+1] Instructif le 21.09.16, 17h44 par Aristophane
Ah mais oui, les animaux, comment j'ai pu oublier ça. 5 min de calin avec un chat => stress disparu.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Absolument le 21.09.16, 17h46 par Aristophane