Ayant fait la connaissance de FTS en 2009, après avoir lu "The Game", j'avais commencé à regarder les techniques de dragues, et m'eprendre des PUA comme Blusher et Co.
Ca fait 4 ans que j'ai arrêté de venir ici, et 4 ans que je n'ai plus utilisé une seule technique, et je n'ai jamais été aussi bien dans mes pompes et dans ma tête. Bien sûr, j'ai des petites remanescances parfois, et j'identifie certains comportements automatiquement par les mots " DHV", "Neg" etc... mais je n'utilise plus intentionnellement de techniques.
Aujourd'hui, dans une new sur mon IPhone, j'ai reçu une notification d'un titre : une chercheuse du CNRS s'est immergé pendant 3 ans dans le monde des PUA, et à fait une synthèse dans un livre que je n'ai pas lu. Voilà un lien du podcast sur France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/da ... -aout-2017
Cela m'a fait repenser à FTS et c'est la raison pour laquelle je vous écris.
L'objet de ma venu est de faire un petit Rex d'un ex FTSien, et comment j'ai trouver ma voie sans utiliser une seule technique, ni en focalisant ma vie sur la relation homme femme.
Surtout après avoir rencontré dans le tram un ami le mois dernier, le même âge que moi, qui était encore à fond à sarger, et à fond dans l'idolation des PUA. Comme quoi, une partie de la communauté à continué à faire son business sur le mal-être et la frustration de certain jeune ( 18-25 ans, milieu socio- culturel middle / haut ). Mais bref, passons...
Cela fait donc 4 ans que j'ai quitté la communauté, que je n'ai plus voulu entendre une seule technique.
Avec du recul, j'ai pu prendre conscience que la raison pour laquelle j'ai quitté le milieu, c'est que je trouvais toutes ces techniques totalement faux et inadéquate avec le fond du problème.
Partons du mythe fondateur de FTS et de toutes les communautés de PUA : l'existence de Bob l'AFC et de sa mésaventure, un story telling' devant laquelle beaucoup se sont identifié. Logique, lorsque l'on est jeune, notre maturité sociale et psychologique est à ses débuts, et pour draguer une fille, beaucoup, dont moi pensait à plaire, naïvement et avec beaucoup de maladresse.
Et devant cette identification massive, FTS comme bcp d'autre communauté ont pointé du doigt la naïveté de Bob, et comment eux, ces communautés avaient la solution pour se tirer de cette naïveté : les techniques ! ( ebook, séminaires, forum, discussion, etc...)
Sauf qu'avec du recul, j'y vois une mauvaise direction, qui a été corrigé partiellement depuis 2011, lorsque FTS a mis en avant le lifestyle des PUA, mais cette direction ne couvre toujours le fond du problème.
En effet : le problème, ce mal être, cette frustration de ne pas plaire à cette fille ne vient pas d'un manque de technique, ni d'un mauvais équilibre de vie où la rencontre devrait prendre une place moins importante dans notre vie.
La résolution du problème se trouve dans deux axes :
Premièrement de la représentation à un instant t de ce qu'est une relation, une rencontre avec une fille. Des lors que l'on (re)pense à la représentation que revêt une relation où une rencontre avec une fille, on peut s'affranchir des représentations préconstruite par nos parents, la société, les films etc... qui nous conduisent à foncer dans les stéréotypes du nice Guy,
Deuxiement de notre choix d'axe de vie.
L'idée pour faire simple, c'est de ne pas préviligier / axer sa vie sur sa personnalité ( qui évolue avec le temps), ses techniques ( qui évolue avec le temps) ou son image physique ( qui évolue avec le temps ).
L'idée est de privilégier son chemin de vie ( où veut on se trouver dans 20 ans) et ses valeurs que l'on a choisi ( integrite, courage, humilité, persévérance...) que nous voulons suivre tout au long de notre vie, qui sont à caractères quasi immuables.
Lorsque je rencontre une fille, ce n'est pas pour savoir si je peux lui plaire et gonfler mon estime de moi, c'est parceque à cet instant, j'ai décidé que j'avais envie de voir du monde et de partager du temps avec quelqu'un. Si la rencontre ne marche pas, ce n'est ni de sa faute ( arrêtons les persécutions ) ni de la mienne ( arrêtons de se flageler). L'idée d'échec n'est qu'une représentation que j'ai choisi de concevoir, mais je peux changer cette représentation.
Je passe à autre chose, car cet échec n'affecte ni mes valeurs, ni mon chemin de vie.
Ma conclusion : dès que vous axez vos vie sur dès caractères variables ( sa personnalités, ses techniques, etc...) on ne peut pas être en paix avec soi même, car ces caractéristiques fluctuent tout le temps. Des lors que l'on consacre son temps et énergie sur la construction de soi, sur son potentiel de développement, on ne se laisse pas marcher dessus, et on ne marche pas sur les autres. On trouve un équilibre et une paix intérieur que les autres ressentent. Les rencontres avec les filles sont plus mécaniques, mais viennent d'une vrai volonté de rencontre, sincère. Cette maturité, les filles la ressentent. Et elle ressentent aussi le creux occasionnés par le manque de congruence des PUA accès sur les t techniques.
Qu'elles soient intéressées ou non, peu importe, ce qui est important, c'est de vivre bien chaques situations de la vie, même les "échecs" (qui n'en sont pas, ce n'est qu'une question de perception).
Voilà, j'espère que ça aidera certain à voir plus clair, je peux développer certains points qui semblent confus, j'ai fais vite, la bise
