Le choix du célibat
J'aimerais savoir si des personnes ici ont fait le choix volontaire du célibat.
Alors bien sur, célibat ne signifie pas solitude mais la question de fond a plutôt été: que faire quand le couple ne convient pas?
De grâce, évitez le "tu n'as pas rencontré la bonne" car potentiellement, y en a plusieurs qui aurait pu l'être. Mais simplement, avez vous choisi cette voie? Ou bien vous êtes vous déjà posé la question?
Quelles sont vos motivations? Vos craintes de ce choix?
Alors bien sur, célibat ne signifie pas solitude mais la question de fond a plutôt été: que faire quand le couple ne convient pas?
De grâce, évitez le "tu n'as pas rencontré la bonne" car potentiellement, y en a plusieurs qui aurait pu l'être. Mais simplement, avez vous choisi cette voie? Ou bien vous êtes vous déjà posé la question?
Quelles sont vos motivations? Vos craintes de ce choix?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Bonne idée le 16.08.18, 12h37 par Jalapeno
- [+1] Intéressant le 16.08.18, 14h30 par Bald_Soprano
- [+1] Intéressant le 18.08.18, 14h50 par Perlambre
C'est un sujet qui m'intéresse. Les alternatives à l'"ascenseur relationnel" (plus connu sous le terme "relationship escalator" en anglais), c'est à dire l'objectif communément admis de parvenir à une relation monogame permanente et le package qui va avec (généralement une maison et des enfants).
Je suis justement tombé sur un livre à ce sujet, qui n'existe actuellement qu'en anglais : https://offescalator.com/what-escalator/ mais il doit y en avoir d'autres...
Je pense qu'il est possible d'envisager des relations court ou long terme sans forcément habiter ensemble ou avoir des enfants. En fait tout dépend de ce qu'on appelle "célibat". D'un point de vue religieux c'est le fait de ne pas être marié. D'un point de vue sociologique, c'est plus compliqué... Est ce que c'est "ne pas être en couple" ? Ne pas être dans un couple "fixe" / monogame ?
Je suis justement tombé sur un livre à ce sujet, qui n'existe actuellement qu'en anglais : https://offescalator.com/what-escalator/ mais il doit y en avoir d'autres...
Je pense qu'il est possible d'envisager des relations court ou long terme sans forcément habiter ensemble ou avoir des enfants. En fait tout dépend de ce qu'on appelle "célibat". D'un point de vue religieux c'est le fait de ne pas être marié. D'un point de vue sociologique, c'est plus compliqué... Est ce que c'est "ne pas être en couple" ? Ne pas être dans un couple "fixe" / monogame ?
Jalapeno> Concrètement, le fait d'avoir un enfant a été une grande question.... Mais la vie s'est chargée de répondre à ma place. J'ai cru rencontrer quelqu'un qui m'acceptait avec mes choix de vie... projet de bébé mal ficelé... qui a aboutit juste après la rupture.... La séduction a fait place au combat des pères.
Tout cela s'est tassé quelque peu et aujourd'hui, je me repose un peu ces questions mais avec un prisme différent.
Où en es tu toi?
Tout cela s'est tassé quelque peu et aujourd'hui, je me repose un peu ces questions mais avec un prisme différent.
Où en es tu toi?
Personnellement je vis des relations multiples (polyamour) et durables depuis une dizaine d'années, dont 3 passées en cohabitation. C'est une possibilité parmi d'autres.
Il faut dire aussi que la pression s'accentue à partir d'un certain âge (en gros la trentaine) où la plupart des proches s'installent ou sont installés dans le modèle traditionnel. Il devient aussi plus difficile de rencontrer des femmes qui seraient prêtes à vivre une relation qui sort des sentiers battus (horloge biologique, etc).
Il faut dire aussi que la pression s'accentue à partir d'un certain âge (en gros la trentaine) où la plupart des proches s'installent ou sont installés dans le modèle traditionnel. Il devient aussi plus difficile de rencontrer des femmes qui seraient prêtes à vivre une relation qui sort des sentiers battus (horloge biologique, etc).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 16.08.18, 14h32 par Bald_Soprano
- [+1] En effet le 18.08.18, 14h51 par Perlambre
Ha, je vois que nous partageons la même façon de vivre: je ne suis pas exclusif également. Mais je ne souhaite pas passer le cap de la cohabitation.
Et surtout, vient après la trentaine de multiples femmes qui veulent le package classique.... Et parfois, elles sont dans le pendant du package: à savoir séparée avec un enfant en résidence....
Du coup, à ce jour, beaucoup moins de personnes à fréquenter. Et clairement, plus de relations régulières. Les ones shots ne sont pas plus épanouissants que ça et ne sont jamais de mon initiative.
Et surtout, vient après la trentaine de multiples femmes qui veulent le package classique.... Et parfois, elles sont dans le pendant du package: à savoir séparée avec un enfant en résidence....
Du coup, à ce jour, beaucoup moins de personnes à fréquenter. Et clairement, plus de relations régulières. Les ones shots ne sont pas plus épanouissants que ça et ne sont jamais de mon initiative.
Je me considère célibataire depuis deux ans. Tout en vivant des relations affectives, sexuelles, ou les deux en même temps, de plus ou moins longue durée, avec plus ou moins d'attachement.
Quand on me parle de couple, d'exclusivité, je sens que ça m'oppresse. Ce n'est pas tant le choix du célibat que le choix de la liberté "sans limite ni cadre ni nom" que j'ai fait. C'est à dire que même si je suis objectivement libre, le simple fait de poser un mot sur mes relations "qu'est-ce qu'on est tous les deux? Comment on s'appelle? On est en couple?", je le vois comme une limite qu'on veut m'ajouter. Je veux pouvoir décider pleinement de ce que je veux être et ressentir et faire auprès de quelqu'un sans qu'on me donne une ligne de conduite, et poser un mot sur mes relations c'est déjà me donner une ligne de conduite dont je n'ai pas besoin pour savoir ce que je veux et ne veux pas.
Ça ne m'empêche pas de construire des choses avec les gens que je rencontre. Par exemple, j'ai des projets de voyage en commun avec une de mes relations. Ce qu'on fait cohabiter c'est plus nos envies et besoins qu'une vie commune.
Faire le choix du "célibat", c'est compliqué à faire comprendre et accepter aux personnes. Parce qu'on grandit tous dans des schémas pré-construits où se permettre la liberté pleine (donc, ne pas avoir de ligne directrice et faire ses propres choix sans règle ni loi) est difficile à envisager pour les gens. Ils ont souvent besoin d'un cadre pour se sentir en sécurité, pour savoir où ils en sont et où ils vont. Moi c'est juste que j'en ai pas besoin, je marche beaucoup avec la confiance, la responsabilité de soi-même, l'indépendance et l'autonomie. Les choix pour chacun je leur en laisse la responsabilité, je ne préoccupe pas de leur dire ce que je veux qu'il fasse ou ce que j'attends d'eux parce qu'en réalité je n'ai pas d'attente relationnelle.
Mais souvent les autres en ont, et je suis capable de comprendre que chacun n'aient pas le même système de pensée. Donc je tente de concilier leur besoin de "repère" en utilisant des cadres "factuels" plutôt que "nominatifs" à mes relations. J'essaye de m'adapter à leur besoin et leur envie et leur sentiment tant que ça n'entrave pas les miens. J'aborde le contenu plutôt que les formes. Je pense que ça demande de savoir guider, rassurer, mettre en sécurité une personne dans une relation en dehors d'un cadre connu. Il faut prendre le temps de communiquer, échanger, écouter, expliquer, savoir qui on est soi-même et qui est l'autre qu'on rencontre. Et c'est possible avec les personnes qui se définissent libres, libertins, polyamoureux ou célibataires. Plus rarement les gens qui ont besoin d'une monogamie ou d'une exclusivité. Ce n'est pas toujours facile mais aujourd'hui je me sens épanouie dans mes rencontres.
Quand on me parle de couple, d'exclusivité, je sens que ça m'oppresse. Ce n'est pas tant le choix du célibat que le choix de la liberté "sans limite ni cadre ni nom" que j'ai fait. C'est à dire que même si je suis objectivement libre, le simple fait de poser un mot sur mes relations "qu'est-ce qu'on est tous les deux? Comment on s'appelle? On est en couple?", je le vois comme une limite qu'on veut m'ajouter. Je veux pouvoir décider pleinement de ce que je veux être et ressentir et faire auprès de quelqu'un sans qu'on me donne une ligne de conduite, et poser un mot sur mes relations c'est déjà me donner une ligne de conduite dont je n'ai pas besoin pour savoir ce que je veux et ne veux pas.
Ça ne m'empêche pas de construire des choses avec les gens que je rencontre. Par exemple, j'ai des projets de voyage en commun avec une de mes relations. Ce qu'on fait cohabiter c'est plus nos envies et besoins qu'une vie commune.
Faire le choix du "célibat", c'est compliqué à faire comprendre et accepter aux personnes. Parce qu'on grandit tous dans des schémas pré-construits où se permettre la liberté pleine (donc, ne pas avoir de ligne directrice et faire ses propres choix sans règle ni loi) est difficile à envisager pour les gens. Ils ont souvent besoin d'un cadre pour se sentir en sécurité, pour savoir où ils en sont et où ils vont. Moi c'est juste que j'en ai pas besoin, je marche beaucoup avec la confiance, la responsabilité de soi-même, l'indépendance et l'autonomie. Les choix pour chacun je leur en laisse la responsabilité, je ne préoccupe pas de leur dire ce que je veux qu'il fasse ou ce que j'attends d'eux parce qu'en réalité je n'ai pas d'attente relationnelle.
Mais souvent les autres en ont, et je suis capable de comprendre que chacun n'aient pas le même système de pensée. Donc je tente de concilier leur besoin de "repère" en utilisant des cadres "factuels" plutôt que "nominatifs" à mes relations. J'essaye de m'adapter à leur besoin et leur envie et leur sentiment tant que ça n'entrave pas les miens. J'aborde le contenu plutôt que les formes. Je pense que ça demande de savoir guider, rassurer, mettre en sécurité une personne dans une relation en dehors d'un cadre connu. Il faut prendre le temps de communiquer, échanger, écouter, expliquer, savoir qui on est soi-même et qui est l'autre qu'on rencontre. Et c'est possible avec les personnes qui se définissent libres, libertins, polyamoureux ou célibataires. Plus rarement les gens qui ont besoin d'une monogamie ou d'une exclusivité. Ce n'est pas toujours facile mais aujourd'hui je me sens épanouie dans mes rencontres.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 18.08.18, 14h51 par Perlambre
- [+1] Yep le 20.08.18, 09h58 par Jalapeno
Une remarque au passage:
Se voir en couple exclusif n'est pas forcément se conformer à des règles ou un modèle autre. Ça peut être la conformation mentale des gens (et je n'irai pas arguer sur le "naturel" de l'une ou l'autre des positions parce que c'est un argument qui n'est pas valable).
Pour ma part c'est un choix que j'ai longtemps fait, parce que les rencontres s'y prêtaient. Et effectivement il y a avait un peu du cliché "tu n'as pas rencontré la bonne". Celle avec qui l'exclusivité aurait été évidente. Enrichissante et pas limitante. Celle qui n'efface pas les autres rencontres mais qui fait qu'on a pas envie de détourner du temps qu'on peut lui consacrer à d'autres, qu'importe l'attrait de la nouveauté, le piquant de la séduction d'une inconnue, la découverte d'un nouveau corps et d'une nouvelle âme.
Et c'est pas mettre la "bonne" sur un piédestal que de penser ainsi. C'était mes conditions. Mon idéal. Donc j'ai alterné rencontres, plans cul (qui n'étaient jamais que cela mais pas engagés sentimentalement non plus), j'ai eu une période de 4 ans d'une relation très libre et intermittente, des relations à distance semi libres et des périodes où j'étais amoureux de plusieurs filles mais en couple avec une seule, sans pouvoir aller plus loin (et là, oui, il y avait peut-être un peu de conformisme, ou une réflexion selon laquelle son désir d'exclusivité était plus légitime que mon envie de multiplicité).
Après l'exclusive (la relation s'est terminée pour d'autres raisons, pas de frustration de ce côté là), j'ai repris ma vie de célibataire et ne me vois pas nécessairement reprendre une relation exclusive un jour. Mais je ne l'écarte pas, car quand je le fais je ne considère pas cela comme limitant mais comme épanouissant.
J'explore aussi l'idée du libertinage, parce que dans le concept j'aime bien l'idée de détacher le sexe du reste mais mon instinct est aussi contradictoire avec cela, pour une relation que je considérerais exclusive, j'aurais du mal. Pas impossible que je passe outre mais à froid je sais aussi que ces pratiques soulèvent beaucoup de questions dans un couple et que sain ou pas, ça peut facilement le fracasser même si c'était solide parce que ce n'est pas si simple que ça, ça change beaucoup de choses.
Donc je me fais mon idée, je passerai peut-être à l'acte en solo ou avec une complice qui sera dans le même délire...
Mais je ne pense pas ma vie relationnelle et sexuelle comme rigide. Ça évolue, certaines personnes ouvrent des portes qu'on ne connaissait pas, on explore, on fait des bouts de chemin. C'est assez lourdingue de voir les regards des gens dits libres qui sont parfois aussi intolérants que ceux qui sont censés être dans le moule.
Se voir en couple exclusif n'est pas forcément se conformer à des règles ou un modèle autre. Ça peut être la conformation mentale des gens (et je n'irai pas arguer sur le "naturel" de l'une ou l'autre des positions parce que c'est un argument qui n'est pas valable).
Pour ma part c'est un choix que j'ai longtemps fait, parce que les rencontres s'y prêtaient. Et effectivement il y a avait un peu du cliché "tu n'as pas rencontré la bonne". Celle avec qui l'exclusivité aurait été évidente. Enrichissante et pas limitante. Celle qui n'efface pas les autres rencontres mais qui fait qu'on a pas envie de détourner du temps qu'on peut lui consacrer à d'autres, qu'importe l'attrait de la nouveauté, le piquant de la séduction d'une inconnue, la découverte d'un nouveau corps et d'une nouvelle âme.
Et c'est pas mettre la "bonne" sur un piédestal que de penser ainsi. C'était mes conditions. Mon idéal. Donc j'ai alterné rencontres, plans cul (qui n'étaient jamais que cela mais pas engagés sentimentalement non plus), j'ai eu une période de 4 ans d'une relation très libre et intermittente, des relations à distance semi libres et des périodes où j'étais amoureux de plusieurs filles mais en couple avec une seule, sans pouvoir aller plus loin (et là, oui, il y avait peut-être un peu de conformisme, ou une réflexion selon laquelle son désir d'exclusivité était plus légitime que mon envie de multiplicité).
Après l'exclusive (la relation s'est terminée pour d'autres raisons, pas de frustration de ce côté là), j'ai repris ma vie de célibataire et ne me vois pas nécessairement reprendre une relation exclusive un jour. Mais je ne l'écarte pas, car quand je le fais je ne considère pas cela comme limitant mais comme épanouissant.
J'explore aussi l'idée du libertinage, parce que dans le concept j'aime bien l'idée de détacher le sexe du reste mais mon instinct est aussi contradictoire avec cela, pour une relation que je considérerais exclusive, j'aurais du mal. Pas impossible que je passe outre mais à froid je sais aussi que ces pratiques soulèvent beaucoup de questions dans un couple et que sain ou pas, ça peut facilement le fracasser même si c'était solide parce que ce n'est pas si simple que ça, ça change beaucoup de choses.
Donc je me fais mon idée, je passerai peut-être à l'acte en solo ou avec une complice qui sera dans le même délire...
Mais je ne pense pas ma vie relationnelle et sexuelle comme rigide. Ça évolue, certaines personnes ouvrent des portes qu'on ne connaissait pas, on explore, on fait des bouts de chemin. C'est assez lourdingue de voir les regards des gens dits libres qui sont parfois aussi intolérants que ceux qui sont censés être dans le moule.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 17.08.18, 14h56 par Bald_Soprano
- [+1] le 17.08.18, 16h27 par Fate
- [+1] Intéressant le 18.08.18, 14h52 par Perlambre
- [+1] Intéressant le 20.08.18, 09h59 par Jalapeno
Hello,
L’erreur serait de croire que célibat rime avec manque.
D’amour, de sexe, de complicité, de moments magiques.
Ce qui signifie déjà se libérer d’une injonction sociétale toujours présente aujourd’hui : le couple exclusif et cohabitant (avec enfants et pourquoi pas labrador gambadant dans le jardin).
Avant 30 ans c’est plutôt simple. Après, le modèle conjugal nous envahit bien malgré nous, ne serait-ce que l’image de nos potes en couple et qui par la force des choses se feront bien plus rares en soirées, chercheront la compagnie d’autres couples se recevant chez les uns les autres… fini les bars entre célibataires, les soirées jusqu’au bout de la nuit… c’est souvent à ce moment que le célibataire cherche d’autres compagnons de jeu et que les liens se distendent avec des amis pourtant de longue date.
Ce n’est pas grave mais c’est ainsi.
Au passage, la femme qui comme moi est « célibataire » depuis des années, autant te dire qu’il faut avoir du caractère pour ne pas se laisser traiter au choix de « pauvre fille » si tu ne baises pas, de « fille facile » si tu baises, de refuser les plans des copains qui te présentent le divorcé de service et j’en passe… Je peux comprendre (sans adhérer) les filles qui cherchent à se caser à tout prix une fois la trentaine passée, tout simplement parce qu’elles sont perméables à une norme imposée par leur entourage surtout si papa/maman manifestent lourdement leur envie d’être grands parents et/ou si elles rechignent à sortir seules-ce qui pour moi reste quand même la meilleure façon de rencontrer des mecs mais bref chacune son truc-.
Foncièrement, le couple exclusif et cohabitant ne convient pas à tout le monde, pour x raisons.
Néanmoins, la vraie question est le pourquoi du célibat.
- des expériences à mener ?
- une(des) relation(s) malheureuse(s) qui nous fait(font) dire « plus jamais » ?
- le manque de rencontres potentielles ?
- des exigences telles que personne ne peut les satisfaire ?
- un choix réfléchi ?
A chacun sa réponse mais il est bon de se poser pour faire le point afin de vivre le plus sereinement possible ce que l’on est, force et fragilité confondues.
Et puis la bonne nouvelle c’est qu’on évolue, il suffit parfois d’une rencontre.
Je reste indépendante, sans enfant, beaucoup moins réfractaire à une vie commune.
Mon partenaire est-il le « bon » ? L’expression me fait sourire car je n’en sais fichtrement rien. Disons qu’il me donne envie de vivre une aventure partagée que je souhaite la plus riche possible
L’erreur serait de croire que célibat rime avec manque.
D’amour, de sexe, de complicité, de moments magiques.
Ce qui signifie déjà se libérer d’une injonction sociétale toujours présente aujourd’hui : le couple exclusif et cohabitant (avec enfants et pourquoi pas labrador gambadant dans le jardin).
Avant 30 ans c’est plutôt simple. Après, le modèle conjugal nous envahit bien malgré nous, ne serait-ce que l’image de nos potes en couple et qui par la force des choses se feront bien plus rares en soirées, chercheront la compagnie d’autres couples se recevant chez les uns les autres… fini les bars entre célibataires, les soirées jusqu’au bout de la nuit… c’est souvent à ce moment que le célibataire cherche d’autres compagnons de jeu et que les liens se distendent avec des amis pourtant de longue date.
Ce n’est pas grave mais c’est ainsi.
Au passage, la femme qui comme moi est « célibataire » depuis des années, autant te dire qu’il faut avoir du caractère pour ne pas se laisser traiter au choix de « pauvre fille » si tu ne baises pas, de « fille facile » si tu baises, de refuser les plans des copains qui te présentent le divorcé de service et j’en passe… Je peux comprendre (sans adhérer) les filles qui cherchent à se caser à tout prix une fois la trentaine passée, tout simplement parce qu’elles sont perméables à une norme imposée par leur entourage surtout si papa/maman manifestent lourdement leur envie d’être grands parents et/ou si elles rechignent à sortir seules-ce qui pour moi reste quand même la meilleure façon de rencontrer des mecs mais bref chacune son truc-.
Foncièrement, le couple exclusif et cohabitant ne convient pas à tout le monde, pour x raisons.
Néanmoins, la vraie question est le pourquoi du célibat.
- des expériences à mener ?
- une(des) relation(s) malheureuse(s) qui nous fait(font) dire « plus jamais » ?
- le manque de rencontres potentielles ?
- des exigences telles que personne ne peut les satisfaire ?
- un choix réfléchi ?
A chacun sa réponse mais il est bon de se poser pour faire le point afin de vivre le plus sereinement possible ce que l’on est, force et fragilité confondues.
Et puis la bonne nouvelle c’est qu’on évolue, il suffit parfois d’une rencontre.
Je reste indépendante, sans enfant, beaucoup moins réfractaire à une vie commune.
Mon partenaire est-il le « bon » ? L’expression me fait sourire car je n’en sais fichtrement rien. Disons qu’il me donne envie de vivre une aventure partagée que je souhaite la plus riche possible

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Post de qualité le 19.08.18, 12h53 par THS
- [+1] Intéressant le 20.08.18, 10h02 par Jalapeno
- [+1] Intéressant le 20.08.18, 14h48 par Bald_Soprano
- [+1] Constructif le 26.08.18, 11h52 par Hillel
- [+1] A lire le 14.02.19, 13h30 par Reito
Je pense qu'on pourrait / devrait poser exactement les mêmes questions à quelqu'un qui se lance dans une relation exclusivePerlambre a écrit :Néanmoins, la vraie question est le pourquoi du célibat.
- des expériences à mener ?
- une(des) relation(s) malheureuse(s) qui nous fait(font) dire « plus jamais » ?
- le manque de rencontres potentielles ?
- des exigences telles que personne ne peut les satisfaire ?
- un choix réfléchi ?

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas si simple le 20.08.18, 10h37 par Onmyoji
- [0] C'est pas faux le 23.08.18, 16h08 par Hillel
Je pense qu'on pourrait / devrait poser exactement les mêmes questions à quelqu'un qui se lance dans une relation exclusive 
Jalap' tu as raison et mon spectre se voulait large sur les relations, exclusives ou non :win
___
A toi qui arrive ou qui est muet depuis un moment, exprime ton ressenti sur un sujet passionnant car tellement d'actualité !
Et puis c'est une façon comme une autre de ne pas regarder exclusivement ton nombril !

Jalap' tu as raison et mon spectre se voulait large sur les relations, exclusives ou non :win
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A toi qui arrive ou qui est muet depuis un moment, exprime ton ressenti sur un sujet passionnant car tellement d'actualité !
Et puis c'est une façon comme une autre de ne pas regarder exclusivement ton nombril !