Histoires germaniques : récit d'un garçon qui devient homme

Note : 30

le 16.08.2019 par Mojo_jojo

49 réponses / Dernière par Mojo_jojo le 16.10.2019, 15h16

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Bonjour à tous et bienvenue sur mon journal <3

Dans ce journal, vous pourrez suivre l'évolution d'un jeune-homme qui a déjà fait beaucoup de chemin dans son développement personnel et à qui il reste encore beaucoup à apprendre. Cet apprentissage se fera dans un pays avec une culture relativement éxotique malgré sa proximité : l'Allemagne.

Ce jeune-homme va affronter la solitude quasi-totale et partir seul à la rencontre des groupes autochtones dans l'espoir de s'abreuver des boissons locales enivrantes en compagnie amicale et dynamique. Par la même occasion, notre aventurier tentera avec culot d'apprendre l'art de la séduction (art martial qui tient plus de l'art que du combat) dans l'espoir d'avoir le plaisir de cotoyer certains spécimens féminins locaux qui sont des oeuvres d'art à elles-seules, et leur enseigner mes techniques de propagation de mes gênes.



Avant tout une petite présentation :
  • L'expérience de notre aventurier :
    Le jeune-homme dont l'histoire va être narrée était à l'origine un AFC. Fixée sur sa one-itis qu'il a rencontrée au début de son parcours universitaire, il était conscient pour son bien-être qu'il est avait tout intérêt à voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Sans oublier sa dépendance originelle pour cette charmante demoiselle avec qui il était en contact, il part à la rencontre de plein d'autres filles de son âge pour tenter sa chance... j'ai dit plein, imaginez encore plus de filles que ça. Il n'a aucun mal pour rencontrer d'autres filles car il a une vie sociale florissante, il est un aimant social à tel point que son entourage est souvent surpris de voir qu'il est capable de ramener régulièrement autant de nouvelles personnes à son cercle social. Malgré tout, enchaînant les échecs, parfois de justesse, il ne se laisse pas faire et part à la source du savoir, il part apprendre les bases de la séduction (si vous savez, l'art martial dont j'ai déjà parlé). Très vite il verra qu'il a déjà un peu plus de succès, dont une fille avec laquelle il a conclu. Il est encore puceau, mais ça l'encouragera pour la suite ! Se rendant compte qu'il rencontre difficilement des gens avec qui il n'a pas déjà des relations en commun, et souhaitant un courant d'air frais, il part dans le sud de la France. C'est ici qu'il s'est rendu compte qu'il pouvait jeter sa ceinture blanche de séduction et porter fièrement sa ceinture jaune. En effet, armé de son téléphone portable et détournant un réseau social anonyme de sa fonction première, il a rencontré en quelques mois plusieurs filles et a du succès (dès la première rencontre) avec 4 d'entre elles, soit la moitié. Il fait sa première fois, désastreuse, mais au moins il n'aura plus cette pression sociale sur les épaules. Parmi elles il rencontre une fille peu jolie... mais toutes les autres sont exceptionnellement jolies. On parle d'une beauté à laquelle il ne pensait pas avoir droit mais il feignait en être digne, pour ainsi le devenir. Il se met en couple, il est un peu déstabilisé, il n'est pas habitué ! Elle est imparfaite mais elle est belle, drôle, cool, volontaire et ne fait pas d'histoires, bref, une fille géniale ;) Mais... sa one-itis d'antan, presque confidente à ce jour, signale son intérêt subtilement. Chamboulé, ayant la sensation de s'être mis en couple trop tôt, et voulant plus d'expériences, il se concentre sur les défauts de sa copine pour se convaincre que de toute façon il ne finira pas avec elle. Il va à la rencontre de sa one-itis et il fait semblant de faire des enfants avec elle. Il ne le sait pas encore mais c'était une grosse erreur. Se sentant rempli de culpabilité, il quitte sa copine actuelle dans les pleurs, et ne lui dit pas la vérité, afin de garder intègre son attitude détendue et sans jalousie vis-à-vis de son futur copain. Il se met donc finalement en couple avec son ex-one-itis et ça commence plutôt bien. Mais finalement il se rend bien vite compte que malgré beaucoup de qualités, cette oeuvre d'art ne lui convient pas. Il la quitte.
  • Le contexte actuel :
    C'est donc ici, à 24 ans, en Allemagne depuis un peu moins d'un an, que notre aventurier commence une nouvelle aventure. Il parle aujourd'hui la langue suffisemment bien pour avoir des interractions sociales parfois hésitantes mais avec des pointes d'humour. Il vit dans une ville de 180.000 habitants où il n'y a aucun jeune et très peu d'activités. Il travaille dans une université sans étudiant (si si), où les plus jeunes sont des doctorants qui ont entre 24 et 40 ans, ou bien quelques rares jeunes qui ont trouvé du travail dans l'administration. Sans ami, sans possibilité de se faire inviter à des soirées, ni d'en proposer, il est face à un mur. Il a tenté plusieurs choses en vain pour se construire une vie sociale et songe aujourd'hui à y aller au culot. Il a le numéro d'un doctorant d'une autre chaire mais il n'a toujours pas eu l'occasion de sortir avec. Heureusement, il y a de nombreuses grandes villes autour de lui, qui ne sont pas trop difficiles d'accès !
C'est donc avec une sensation de solitude, mais motivé et optimiste, que notre aventurier décide d'agir. Il a commencé par aborder à la sortie du laboratoire cette jolie doctorante autochtone dont le charisme et le sourire l'avaient charmé de loin. En plus elle est doctorante en Maths/Info, elle doit être intéressante ! Elle vient de l'autre bout du pays, elle doit être dans la même situation que lui. Tout se passe bien, il prend son numéro, elle est open pour se rencontrer, et il lui dit même au revoir à la façon de son pays d'origine (la bise sur les p'tites joues, qu'elle a particulièrement moëlleuses d'ailleurs). Malheureusement pour lui elle a un copain. Et bien peut-être pourront-ils au moins être amis, l'avenir nous le dira !

Il tente la même expérience avec deux autres personnes, il quitte le labo et par hasard il rencontre une jolie fille avec qui il parle un peu, très sympathique. Il lui explique qu'ici il ne connaît personne, lui demande si elle vit également ici et lors de lui dire qu'il aimerait la rencontrer dans un autre contexte, elle lui répond gentiment qu'elle n'a pas de temps. Il comprend que c'est une excuse, mais tant pis, il lui dit que ce n'est pas un problème et il s'en va. Arrivé au moment le plus innoportun, l'autre collègue (fille aussi) qu'il croise souvent également a été témoin de la réponse de la fille. Pas de chance... c'était à l'origine elle à qui il voulait proposer de se mettre en contact, ça fait un moment qu'il la croise régulièrement. Il monte sur son vélo, la rattrape l'interpelle, et lui dit la même chose : la vérité. Elle lui répond qu'elle part en vacances. Surpris par cette réponse qui n'a pas de sens il reformule sa demande puis elle lui répond qu'elle ne vit pas ici et lui dit qu'elle n'a pas de temps. Si la première a été souriante jusqu'à la fin la deuxième semble avoir détesté l'échange.

Notre jeune-homme se dit que le lieu de travail n'est pas propice, ou bien qu'il n'est pas assez doué, pour en faire son lieu de rencontres. Il décide de ne plus exprimer cette demande ici, où sa réputation peut lui être socialement défavorable. Il se permettra éventuellement néanmoins d'avoir cet échange avec des autochtones de même sexe que lui, pour lesquels il n'y aura donc aucune ambiguïté.
Notre aventurier a des projets pour ce soir !

Il est allé tôt au boulot et pourra donc partir plus tôt (car comme vous pouvez évidemment le constater, il travaille efficacement aujourd'hui :mrgreen:).

Il a décidé de passer au niveau supérieur niveau vestimentaire et va aller dans une des grandes villes voisines de plus de 600.000 habitants. Il va se faire mesurer le buste et commander des chemises de qualités sur mesure 8)

À l'occasion de sa promenade en ville, pendant ses trajets, il abordera avec courage les oeuvres d'art autochtones qu'il croisera dans la rue. N'étant pas encore très habile avec la langue (pour parler hein) et n'ayant pas d'idée satisfaisante d'une manière détournée d'entammer la conversation, il commencera certainement de la manière suivante : "Excuse-moi, j'allais acheter de nouvelles chemises, et quand je t'ai vue je me suis dit que tu es jolie (ou que tu es élégante, ou autre), du coup j'ai eu envie de venir te rencontrer/parler.". Il essaiera peut-être quand même la manière détournée suivante : "Excuse-moi, j'ai l'impression que les allemands ne parlent pas beaucoup entre eux dans la rue, tu penses que c'est vrai ?".

Une fois ses vêtements achetés, et de nombreux numéros récup... échecs essuyés, vers 19h, notre aventurier aura deux choix :
- manger ici, seul, et aller dans les bars de cette grande ville demander tout sourire aux jeunes autochtones de partager leur boisson avec lui.
- rentrer manger dans ma petite ville et espérer que la seule place festive du village (de 180.000 habitants quand même) soit assez peuplée pour qu'il puisse y faire la même requête.
Ptn c'est peut être culturel mais je les trouve à la limite de l'impolitesse là.
Un nouvel arrivant qui te dit chercher à nouer des contacts, l'envoyer chier en lui disant "j'ai pas le temps", mais wtf...

mais pour envahir la Pologne par contre, tout de suite moins timides

Du coup si c'est pas dans les moeurs, je pense que ton approche est trop frontale non ?
Ptn c'est peut être culturel mais je les trouve à la limite de l'impolitesse là.
Un nouvel arrivant qui te dit chercher à nouer des contacts, l'envoyer chier en lui disant "j'ai pas le temps", mais wtf...
Ca me surprend pas du tout, la mentalité est identique en Suisse, surtout en suisse allemande.
Faut adapter à mon avis...
De ce que je connais des allemands, il faut créer un cercle de confiance autour d'eux, y aller à petits pas, très petits pas... ou alors boire plein de bières et si tu es une femme lui sauter dessus à un moment car lui à part te bouffer des yeux... donc je pense que les allemandes n'ont pas l'habitude d'être draguées et surtout pas dans la rue. Trouve un centre d'intérêt à partager, demande un conseil sur quelque chose, ton installation par exemple, ou l'endroit où l'on déguste la meilleure bière mais ne propose pas de but en blanc un rencart.
Courage !
Il y a des jeunes allemands hippies aussi, mais faut trouver le bon spot (être attentif aux slacklines et jongleurs dans les parcs, checker les bars un peu roots et les rencontres CouchSurfing et Meetups un peu alter aussi)...
Enfin, voir si c'est le genre de filles qui t'intéressent mais elles seront sans doutes accueillantes :mrgreen:
(je ne peux pas garantir la retranscription exacte de l'implicite à cause de la traduction et mon niveau encore débutant en allemand)

Je vais arrêter avec la troisième personne c'était marrant avec l'intro mais c'est pas naturel :p

Lorsque j'arrive en ville, je me rends compte que déjà c'est beaucoup plus animé que là où je vis et que la dernière fois que j'étais venu, c'était très encourageant !

Donc je suis arrivé plus tard que prévu à la boutique de sur mesure, on a beaucoup discuté pour essayer de faire ma chemise parfaite et elle m'a conseillé de n'en faire qu'une pour débuter et s'assurer que c'est bien ce qu'il me faut. Je la recevrai dans 3/4 semaines mais je serai en vacances donc ça sera pour fin septembre / début octobre.

Ensuite, vers 19h15 donc, je suis sorti de la boutique et la première chose que je devais faire c'est retirer de l'argent. En cherchant j'ai descendu une rue avec plein de bars mais que des petits groupes dans lesquels je ne me voyais pas m'imposer. Ça n'était pas prometteur pour la suite... Il y avait quand même ces deux filles sirotant du vin en terrasse qui sont mignonnes mais qui ont surtout l'air amicales pour une raison qui échappe à mon conscient.

J'ai cherché en vain cette banque, je me suis dit qu'un bon échauffement serair d'aborder des filles pour leur demander :) Tiens, voilà deux filles justement, elles ne me plaisent pas mais ne sont pas repoussantes non plus. Je leur demande pardon, l'une d'elle m'ignore complètement et volontairement, elle continue son chemin sans même me regarder. Je m'adresse avec plus de conviction à l'autre et je lui demande où trouver une banque. Son amie devait bien se sentir stupide de m'avoir ignoré :p

Avec de l'argent en poche et pas mal de mojo je pars donc repérer les groupes d'allemands festoyant. Je repasse devant les deux filles sirotant leur vin et... aïe, c'est pas mieux qu'avant. Je redescends une dernière fois la rue, en regardant encore plus attentivement et me demandant où je pourrais manger ce soir.

Oh encore les deux filles. Oh et puis zut ! Je les aborde tant pis pour elles si elles sont associales ! Je m'approche, elles me remarquent et me regardent et je leur dis quelque chose du genre :
"-pardon, en fait je suis français, je vis en Allemagne depuis quelques mois et je me demande où je peux rencontrer des gens en bar.
-si tu vas plus haut dans la rue tu trouveras pas mal de gens.
-oui mais il n'y a que des petits groupes et je me vois mal les rejoindre... Regarde par exemple là vous êtes deux amies ensemble, vous n'avez peut-être pas envie qu'un inconnu arrive et s'installe comme ça entre vous. Si là tout de suite je m'asseois avec vous peut-être vous penserez que vous préférez rester entre amies" je montre du doigt la chaise.

Elle décale son sac de la chaise pour me laisser m'asseoir et je comprends qu'elle n'a pas compris. Du coup je m'asseois et je réexplique. Elles me disent qu'il n'y a aucun problème. Ensuite on discute un peu et très vite la serveuse me demande ce que je prends... je regarde les filles vite fait puis je demande à la serveuse ce qu'elle a de végétarien, et un rosé. Les filles m'aident à choisir la sauce pour la salade. La serveuse me demande à quelle table elle me sert alors je demande aux filles "je peux manger ici ou je change de table ?". Elles me disent que bien sûr je peux manger ici :)
On se présente et on se donne des surnoms quand les noms sont difficiles à prononcer :p On discute de quelques banalités, sur les relations entre les allemands et ce genre de choses et très vite la serveuse arrive pour me demander ce que je prends. Un peu pris à court je regarde les filles, je leur dis que justement je dois manger et l'une (M) me dit qu'elles finissent juste leur verre et vont à une pizzeria où elles ont réservé une table. Je commande donc quelque chose de végétarien, une salade et la fille (V) m'aide à choisir la sauce en fonction de mes goûts. Et je prends un rosé, ce qui fait sourire les filles (french touch). La serveuse qui je pense a compris le contexte me demande à quelle table je mange. Je demande aux filles si je peux manger ici ou si je devrais changer de table. Elles me disent qu'il n'y a aucun problème pour rester, je mangerai donc ici.

On s'échange quelques banalités, je découvre que l'une d'elle a étudié en Hollande et en Espagne et que l'autre a 2 ans d'avance sur son cursus de médecine dentaire mais, trop flemmarde pour faire un doctorat, elle reste assistante. Ce ne sont donc pas des idiotes ! V demande mon âge et lorsque je leur dis que j'ai 24 ans elle pousse un petit cri d'étonnement ! Je dis "qu'est-ce qu'il y a, tu me pensais plus vieux ?". En réalité, elle était surprise car on a tous le même âge. Elles sont impressionnées par mon jeune âge pour commencer une thèse et elles sont impressionnées par la rapidité à laquelle j'ai appris l'allemand et on a le droit a pas mal de moment drôle grâce à mes erreurs d'allemand :p

Apparamment il vaut mieux être ici à partir de 23h pour rencontrer du monde, le vendredi le dernier train est à 00:41 (le samedi c'est mieux, environ toutes les heures pendant la nuit).

Le temps passe, M commande finalement un second verre pour les deux (tiens donc, un second verre mesdemoiselles, elles apprécient ma compagnie :wink: ). On trinque ! Puis je laisse un temps après avoir trinqué et je leur dis :
"- En france, quand on trinque, il faut regarder les gens dans les yeux...
V - Sinon ?
Moi - Sinon... on a pas beaucoup d'amour dans le lit. Je ne sais pas comment le dire mieux en allemand."
V - Exactement ! C'est pareil ici.
Moi - Mais c'est trop tard pour nous du coup."

Je leur dis :
"- Je suis venu là vous demander où je peux rencontrer des gens, mais peut-être je peux commencer par vous, je suis très content de vous avoir rencontrées. On peut s'échanger nos numéros ?
M - Oui bien sûr ! elle sort son téléphone
Moi - Par contre j'ai encore un numéro français.
M - ça ne devrait pas être un problème. Tu as instagram sinon ?
Moi - Oui un vieux compte que j'utilise pas mais je peux réinstaller pour y parler.
V - Sinon j'ai Facebook aussi.
Moi - Oh oui facebook ça me plaît mieux !
M - Je n'ai pas facebook.
Moi - Bon je peux installer instagram c'est pas un souci.
V - Prends mon facebook c'est bien.
Moi - Ok alors."

Son téléphone est sur la table mais je ne prends pas son facebook maintenant. Le temps passe avec de nouveaux sujets abordés. Peu de temps mort et beaucoup de bonne humeur. Puis je remarque que j'ai beaucoup d'oignons dans mon assiette et je dis :
"- Manger ça c'est la stratégie parfaite pour embrasser juste après.
V - Parce que c'était prévu ?
Moi - pardon ?
V - Parce que c'était prévu ?
Moi - Oui."

Elles rient ! Je dis donc "Oh peut-être que j'ai mal compris." (je pense que j'avais effectivement mal compris et la traduction que j'ai faite est la supposition de ce qu'elle a vraiment dit après réflexion). Ensuite V renverse son verre par accident, il ne restait plus grand chose mais assez pour déverser un peu de son contenu sur mon pantalon. Quel cliché romantique, je lui signale en riant. Elle est très désolée et je lui dis que ce n'est pas grave du tout, c'est que du vin blanc. Plus tard je lui demande comment on dit "renverser son verre" elle feindra grossièrement de ne pas comprendre ce que je veux dire comme un jeu.
Plus tard je réaborde le sujet de la prise de contact, je montre du doigt le téléphone de V et je lui demande si je peux m'ajouter à FB. Elle me prépare son téléphone et me le donne avec la fonction recherche de facebook toute prête. Je m'ajoute. Je leur dis "parfait, un prochain jour, un week-end on pourrait se revoir." et V me répond "Oui écris-moi !". M contacte également une de ses amies et me dit que je dois prendre son numéro car elle gère un groupe de sorties étudiantes ici.

Puis on arrive au moment où les filles ont fini leur verre, elles me disent qu'elles ont réservé une table à 21h et qu'elles doivent y aller (ça faisait donc environ une heure qu'on était là). Je leur dis :
"- Je vais chercher d'autres groupes ensuite mais quand vous aurez fini votre pizza on pourra se retrouver je serai disponible.
V - Oui écris-moi sur facebook !"

Je me dis que décidémment elle a très envie que je lui écrive. Elles partent, je finis mon assiette tranquillement, je finis mon verre tranquillement, un petit tour sur FTS voir ce que vous avez écrit. La soirée commence bien :)

Je reprends ma route ! J'arpente encore la même rue, c'est la seule qui semble avoir des bars dans le quartier. Et mince... encore aucun groupe de jeunes, soit ils sont trop peu nombreux soit ça ressemble plutôt à des familles... Je vais quand même jusqu'en haut, une pizzeria, c'est pas l'idéal mais peut-être. Oh tiens ! Mes deux amies de tout à l'heure ! Je vais les voir je leur dis que c'est marrant, que je cherchais encore un groupe de gens mais que je n'en ai toujours pas trouvé de convaincant. M me dit qu'elles n'ont toujours pas eu de pizza et que c'était long. Je demande si je peux m'installer avec elles, V dit que ça lui est égal. Je m'installe donc et quand la serveuse arrive je demande un verre de rouge.

V semble insister au téléphone pour qu'un gars vienne, qui lui visiblement n'a pas envie :p

Je profite d'être assis à côté de M pour travailler un peu mon langage corporel là où je sais que j'ai des lacunes. Elle sort son téléphone auquel elle a attaché un genre de collier et je lui dis :
"- en le sortant de ton sac on aurait dit que c'était infini.
M en souriant par la remarque - Oui c'est vrai mais regarde autour du cou c'est très pratique."
Je lui montre ma poche et elle me répond que les filles ont souvent des fausses poches. Elle me montre la poche de son pantalon qui ne me semblait pas du tout cousu. J'écarte la poche et je mets ma main dedans, assez profond pour m'assurer que c'est pas un mini truc et je lui dis :
"Moi - Mais tu as bel et bien une vraie poche pourtant !
M - Oui mais j'ai décousu la poche.
Moi - C'est vrai, et c'est pas très propre. (il restait plein de fils et elle n'avait pas décousu jusqu'au bout).
M - Oui c'est vrai." dit-elle en riant un peu.

J'ai également remarqué qu'elle avait du verni de la même couleur que son pantalon : rouge. Je m'adresse à elle et lui demande comment on dit ça, en prenant sa main pour indiquer son ongle avec mes doigts. Elle me donne la réponse et je lui demande si c'est voulu que la couleur soit la même que celle de son pantalon. Elle me dit que oui et j'en suis resté là.

M me dit que la prochaine soirée étudiante est jeudi soir. Elle me dit qu'il y aura 60 personnes. Je lui dis donc que du coup c'est en extérieur et elle me dit non "en cave". Je lui dis :
"- Tu veux dire en Disco ? (c'est un mot qui veut dire en boîte mais qui n'est plus utilisé, c'est le seul que je connaissais)
M - Oui c'est ça.
Moi - Je trouve que cave ça fait pas très sexy."

Le temps passe, on s'installe en intérieur pour le froid, il ne se passe rien de bien spécial à raconter. Elles ont fini leur assiette (qui a tardé à arriver décidémment !), et elles me disent qu'elles vont rentrer mais qu'elles restent quelques minutes encore pour se poser. Je me suis encore amusé à montrer comment on dit au revoir en France, avec la bise :p ça semble être un joker pas mal ici.
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